les primes de fusion-acquisition des petites capitalisations sont bien

Les primes de fusion-acquisition1 des
petites capitalisations sont bien
supérieures à celles des grandes
entreprises, selon une étude d’Allianz
Global Investors
Les entreprises dont la capitalisation boursière ne dépasse pas 10 milliards d'euros offrent
des primes de fusion-acquisition au moins deux fois supérieures à celles de plus grands
groupes.
Le rebond des opérations de fusion-acquisition pourrait constituer un facteur de soutien
supplémentaire des marchés d’actions cette année.
La reprise économique incite les entreprises à rechercher des opportunités de croissance
externe.
Le 27 mai 2014. L'extrême faiblesse des taux d'intérêt encourage la reprise des activités de fusion-
acquisition (M&A). Et, selon une récente étude menée par Allianz Global Investors, les primes des
transactions sur les petites et moyennes entreprises dépassent de loin celles des plus grandes.
Dopées par l’optimisme général sur l’embellie conjoncturelle, les entreprises recherchent des
opportunités de croissance externe dans un contexte où les valorisations restent dans l’ensemble
attrayantes. Cet optimisme laisse à penser que les entreprises seront de plus en plus nombreuses à
privilégier les opérations de fusion-acquisition et les dépenses en capital, au détriment de la
croissance organique et du désendettement, qui ont prévalu dans la période qui a suivi la crise.
Entre 2001 et 2013, les acquéreurs américains étaient prêts à payer une prime de fusion-acquisition
de 25 % en moyenne pour les petites capitalisations et d'un peu plus de 26 % pour les moyennes
capitalisations, selon les indices de Standard & Poor’s analysés par l’équipe de recherche thématique
sur les Marchés de Capitaux d'Allianz Global Investors (AllianzGI)2. La prime de fusions--acquisitions
concernant les grandes capitalisations s'élevait en revanche à seulement 10 %. Les primes étaient
calculées sur la moyenne des cours des vingt derniers jours de cotation précédant l’annonce du
rachat.
1 La prime de fusion ou prime de transaction mesure l'écart entre le prix des actions achetées en bloc et leur
cours en Bourse, et représente le surcoût à payer pour prendre le contrôle d'une société.
2 « Les petites capitalisations » sont définies comme des sociétés dont la capitalisation boursière est comprise
entre 200 millions d'euros et 4 milliards d'euros et les « moyennes capitalisations » sont les entreprises dont la
capitalisation boursière est comprise entre 4 milliards et 10 milliards d'euros.
Communiq de presse
Comprendre. Agir.
Andrew Neville, gérant de portefeuille principal du fonds Allianz Global Small Cap Equity,
s'exprime sur les écarts de prime :
« Les rachats de petites entreprises font l'objet d'une très vive compétition. Les grandes entreprises
sont souvent nombreuses à se livrer concurrence pour acquérir de petites entreprises, alors qu'une
poignée seulement de sociétés sont capables de proposer des offres sur de plus grands groupes. De
plus, les analyses disponibles sur les grandes capitalisations sont généralement très abondantes. Les
cours de ces titres se rapprochent donc de leur véritable valeur. La situation est tout autre pour les
petites capitalisations. Ces valeurs sont moins suivies, si bien qu'elles s'échangent souvent bien en-
deçà de leur juste valeur. »
« Les frais qu'impliquent de telles opérations, ainsi que les frais de financement rendent les fusions et
acquisitions des grandes capitalisations beaucoup plus coûteuses. Lorsqu'une grande entreprise
rachète une petite société, elle se sert de son influence pour négocier de meilleures conditions et se
déleste ainsi de tous les doublons. Pour racheter une petite capitalisation, un grand groupe peut tout
simplement utiliser les ressources de trésorerie existantes ou accéder à des crédits bon marché.
Cette opération coûte beaucoup moins cher que de lever des fonds propres pour prendre le contrôle
d'une grande capitalisation. »
« Les activités de fusion-acquisition suivent le cycle de l'économie. Lorsque l'économie se redresse,
les fusions et acquisitions se multiplient et atteignent des sommets au plus haut du cycle
économique. Aujourd'hui, en Europe, nous observons un regain de confiance des dirigeants
d'entreprise dû au retour de la croissance. Ces derniers cherchent à racheter des entreprises pour
améliorer leurs propres perspectives de croissance. »
Stefan Scheurer, analyste Capital Markets chez AllianzGI et auteur du rapport, souligne :
« Nous avons assisté ces dernières semaines à une recrudescence des activités mondiales de
fusion-acquisition, ce qui nous porte à croire quelles pourraient devenir un moteur de performance
supplémentaire des marchés d’actions cette année. Les volumes de transaction, bien qu'ils ne soient
pas encore proches des plus hauts atteints lors des cycles précédents, c'est-à-dire en 2000 et 2007-
2008, s'élèvent depuis le début de l'année à 680 milliards de dollars américains3. Il s'agit, à ce jour,
du niveau le plus élevé enregistré depuis 2007, et ce chiffre est en hausse de 56 % par rapport à la
même période l'an dernier. »
« Les fusions et acquisitions ont aujourd'hui le vent en poupe car les entreprises sont parvenues à se
désendetter depuis la crise. De plus, la politique monétaire accommodante pratiquée depuis de
longues années rend le crédit abondant et peu cher. Le taux d'endettement - le ratio entre
l'endettement net et le résultat opérationnel avant intérêts, impôts; dépréciations et amortissements
(EBITDA) - s'élève aujourd'hui à seulement 1,5x, soit 10 % en-deçà de la moyenne sur 20 ans. »
Le cash-flow net disponible des entreprises non financières, exprimé en pourcentage du PIB, s'élève
à 4 % pour les sociétés américaines, non loin de son plus haut historique de 4,4 %. Au sein du G4
composé des États-Unis, du Royaume-Uni, de l'Europe et du Japon, ce chiffre s'est hissé à 3 % du
PIB global en fin d'année dernière, ce qui représente une hausse de 2 % par rapport au niveau atteint
à la mi-2009.
Un autre facteur semble également entrer en ligne de compte : les entreprises américaines affichant
des excédents de trésorerie en dehors des États-Unis cherchent à éviter l'imposition qui résulterait du
rapatriement des fonds. Elles choisissent donc d'employer cet argent à l'acquisition de sociétés à
l'étranger.
3 De janvier 2014 à mi-mai 2014
Le rapport complet - « La répression financière, moteur de la reprise des activités de fusion-
acquisition ? » - est disponible sur le lien suivant.
- fin -
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dans 18 pays, AllianzGI propose des solutions d’investissement internationales, portées par
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locales. AllianzGI gère 345 milliards d’euros d’actifs* pour le compte d’investisseurs institutionnels et
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* Actifs mondiaux au 31 décembre 2013
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