Comment ne plus jamais avoir honte de dire que je suis

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Comment ne plus jamais avoir honte de dire que je suis chrétien ?
BIBLE INFUSION – Notes
23.09.17
« La théologie est l’application de tout l’enseignement de l’Ecriture à tous les domaines de
nos vies. » John Frame
« L’apologétique est l’application de l’enseignement de l’Ecriture à nos doutes. » John Frame
Partie I – C’est normal de croire en Dieu
Psaumes 14.1 (53.2)
« Le fou dit dans son cœur : ‘Il n’y a pas de Dieu !’ »
Dans le monde de Dieu, c’est fou de ne pas croire en Dieu et de ne pas le glorifier.
Pourquoi, alors que nous vivons dans le monde de Dieu, avons-nous l’impression d’être fou?
Au moins deux raisons à cela :
1. l’existence et de l’activité de Satan et de ses démons dans le monde;
2. “la composante mystérieuse de la révélation biblique”
Partie II – Opposition entre vision chrétienne et vision nonchrétienne du monde
Jésus est le Seigneur
1. de tout l’univers
« Il n’y a aucun domaine de la culture des hommes dont le Christ ne puisse dire : c’est à
moi! » Abraham Kuyper
« Il y a une vision chrétienne distincte de l’histoire, de la science, de la psychologie, de
l’entreprenariat, de l’économie, du travail, de la sociologie, de l’éducation, des arts, des
problèmes de philosophies, etc. » p. 32 John Frame AAG
« L’autorité de notre Seigneur est totale ; quoi que nous fassions nous devons le faire en
lien avec Christ (1 Co 10.31, etc.). » p. 32 John Frame AGG
2. de tout ce que nous sommes
• émotions / volonté / pensées /relations
3. et de tout ce que nous faisons
• travail / loisirs / vacances / argent
Valentin Cruchet
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Qu’est-ce que la vision du monde ?
1. La vision du monde comme le coeur de la culture
Lescoutumeset
l’environnement
• CadeauxàNoël
• Discothèque
• Temple
• Autoroute
Institutions
• École
• Hôpital
Valeurs
• Travail
• Famille
Visiondumonde/
Philosophie
• Matérialiste
• Théiste
2. La vision du monde comme une carte de la réalité
• « […] « les fondements cognitifs, affectifs et les présuppositions évaluatives
qu’un groupe de personnes font au sujet de la nature des choses, et qu’ils
utilisent pour organiser leurs vies. » Les visions du monde sont ce que les gens
dans une communauté prennent comme une réalité donnée, la carte qu’ils ont
de la réalité et qu’ils utilisent pour vivre. » Paul G. HIEBERT, Transforming
Worldviews, p. 15
3. La vision du monde comme le standard avec lequel nous évaluons les choses
• « […] elle est le standard par lequel nous vivons et nous nous organisons dans
la réalité ; elle est l’ensemble charnière autour duquel nos pensées et nos actes
quotidiens tournent. » James H. OLTHUIS
4. La vision du monde comme les lunettes au travers desquelles nous voyons le
monde
• « Une vision du monde (ou vision de la vie) est un système ou un ensemble de
croyances fondamentales par lesquelles nous voyons le monde ainsi que notre
appel et notre futur dans ce monde. » James H. OLTHUIS
5. La vision du monde comme un ensemble de vérités et comme une histoire.
• En général, mais pas toujours, ces histoires répondent aux quatre questions
suivantes :
Question 1 : Où suis-je ? quelle est la nature de l'univers dans lequel je vis ?
Question 2 : Qui suis-je ? quelle est la nature de l'homme, quel est son rôle, quel est le
sens de la vie ?
Question 3 : Où est le problème ? quel est l'obstacle à mon plein épanouissement, quelle
est la nature du mal et la compréhension que j'en ai ?
Question 4 : Quel est le remède ? comment vaincre l'obstacle qui m'empêche d'y arriver ;
comment être sauvé, délivré ?
•
Création, Rupture, Rédemption et Consommation.
Valentin Cruchet
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Valentin Cruchet
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http://www.theologeek.ch/2014/07/20/beau-mythes-cosmologie-scientifique/
Is Theology Poetry? (1944), C. S. Lewis traduit par Olivier Keshavjee
« Soudain, par un milliardième de milliardième de chance — quelle ironie tragique — les conditions en un
point de l’espace et du temps bouillonnent en cette minuscule fermentation qui est le commencement de la
vie. Tout semble être contre l’enfant héro de notre drame — de la même manière que tout semble être
contre le fils cadet ou la méprisée belle-fille du début d’un conte de fée. Mais par quelque moyen la vie
triomphe. Avec d’infinies souffrances, contre maints obstacles insurmontables, elle se répand, elle se
multiplie, elle se complexifie, de l’amibe à la plante, jusqu’au reptile et au mammifère. »
Vision chrétienne du monde
Le Chirstianisme se distingue
Visions non-chrétienne du monde
du Platonisme,
de l’humanisme séculier,
de l’Aristotelianisme,
de la pensée New Age,
de l’empirisme,
du Marxisme,
du rationalisme,
de toute les philosophies
du scepticisme,
qui puissent exister
du matérialisme,
autant que des autres
du monisme,
religions, comme :
du pluralisme,
le Judaïsme,
de la philosophie du l’Islam,
processus,
l’Hindouisme
et le Bouddhisme. » p. 32
John Frame
Si « la crainte du Seigneur est le commencement de la sagesse » (Ps 111.10), alors ceux qui
ne craignent pas Dieu n’ont pas accès ne serait-ce qu’au commencement de la sagesse.
Paul affirme que « la sagesse de ce monde est une folie pour Dieu » (1 Co 3.19 ; cf. 1.20) et
que la sagesse de Dieu est une folie pour le monde (1 Co 1.18, 21-22).
1 Co 2.14-16 nous dit :
14
Mais l’homme naturel n’accepte pas ce qui vient de l’Esprit de Dieu, car c’est une folie pour
lui; il est même incapable de le comprendre, parce que c’est spirituellement qu’on en juge.
15
L’homme dirigé par l’Esprit, au contraire, juge de tout et n’est lui-même jugé par personne.
16
En effet, qui a connu la pensée du Seigneur et pourrait l’instruire? Or nous, nous avons la
pensée de Christ. » p. 23 John Frame
La vision du monde répond aux questions fondamentales au sujet de tout. C’est un point de
vue sur tout.
La vision du monde répond par exemple aux questions suivantes :
1. De quoi est fait l’univers, est-il matériel ou imatériel, personnel ou impersonnel, ou un
mélange de tout cela ?
2. Qu’est-ce qu’un être humain ?
3. Qu’est-ce qui arrive à une personne quand elle meurt ?
4. Comment est-ce que nous pouvons connaître quoi que ce soit ? Comment ce que je
sais ce que je sais et comment je sais que ce que je sais est vrai ?
5. Est-ce que la notion de bien et de mal existe et si oui, comment savons-nous ce qui est
bien et mal ? Comment vivre de manière éthique ?
6. Est-ce que l’histoire humaine a un sens et si oui, quel est le sens de l’histoire
humaine ?
Valentin Cruchet
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« Une vision du monde est un dévouement, une orientation fondamentale de notre être,
qui peut être exprimé par une histoire ou par un ensemble de présuppositions
(suppositions qui peuvent être vraies, partiellement vraies ou entièrement fausses) auquel
nous adhérons (consciemment ou inconsciemment, de manière consistante ou
inconsistante) au sujet de la constitution fondamentale de la réalité, et qui pourvoit un
fondement sur lequel nous nous basons pour avoir la vie, le mouvement et l’être. » James
W. SIRE, The universe next door, p. 20
•
•
•
L’histoire ou les présupposés peuvent être :
– vrais
– moyennement vrais
– pas du tout vrais
Nous y adhérons de manière :
– consciente ou
– inconsciente
Nous y adhérons de manière
– consistante ou
– inconsistante
Il peut y avoir des accords entre chrétiens et non-chrétiens quand l’un des deux est
inconsistant avec sa vision du monde.
Parce que Jésus est la vérité, la vision Chrétienne du monde est la seule qui soient
rationnellement satisfaisante, éthiquement vivable et existentiellement épanouissante.
Partie III – L’unicité et la cohérente de la vision chrétienne du
monde
Philosophie (vision du
monde)
Métaphysique
Distinction entre le Créateur
et la créature
Un être personnel et absolu
Un Dieu trinitaire
Valentin Cruchet
Épistémologie
-
Éthique
-
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Évangile
nouvelle)
(bonne
Personne et œuvre de
Jésus-Christ, la croix
Sauvé par la grâce, ni un
légalisme, ni un laxisme
On peut dire qu’il y a trois grandes disciplines dans la philosophie :
La métaphysique, l’épistémologie et l’éthique.
• « La métaphysique ou l’ontologie, examine les caractéristiques les plus
fondamentales de l’univers. Elle cherche à comprendre l’être en soi et les grandes
distinctions au sein de l’être. Ainsi, elle essaye de formuler une vision générale du
monde. » p. 214 DG Frame
• L’épistémologie cherche à savoir comment est-ce que nous pouvons savoir ce que
nous connaissons. Par quel moyen nous avons accès à la connaissance et comment
est-ce que nous savons que ce que nous connaissons est vrai ?
• L’éthique cherche à savoir comment est-ce que nous devrions vivre en tant qu’être
humain. Comment discerner ce qui est bien et mal ? Quelles sont les valeurs qui
devraient nous guider dans la vie ?
Dieu est absolu et personnel
Dieu est absolu.
Il est indépendant (aséité, il ne dépend d’aucune cause).
Dieu est tout-puissant.
Le Dieu de la Bible est personnel.
Dieu est Esprit (Jn 4.24) et l’Esprit est personnel. En tant qu’Esprit, Dieu parle (Ac 10.19),
dirige (Rm 8.14), témoigne (Rm 8.16.17), aide et prie (Rm 8.26), aime (Rm 15.30), révèle et
cherche (1 Co 2.10). p. 35
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Le Dieu de la Bible parle et agit. Il s’engage, il fait des promesses. Il a des projets, il a ses
propres standards, il a des choses qu’il aime et des choses qu’il déteste. Il aime son peuple et
veut que son peuple l’aime en retour.
•
Religions bibliques =
– le Christianisme
– les hérésies chrétiennes.
• Les hérésies chrétiennes = les religions qui sont influencées par la Bible mais qui
renient l’Evangile biblique.
On peut distinguer trois sortes d’hérésies chrétiennes :
1. Les hérésies chrétiennes au sein du Christianisme :
– Arianisme, Gnosticisme, Sabelianisme, Docétisme, Eutychianisme, etc.
2. Les hérésies chrétiennes rivales au Christianisme :
– Judaïsme et Islam
3. Les hérésies chrétiennes « à côté » du Christianisme (qui copient la forme sans avoir
le fond) : les sectes et ceux qui renient l’évangile :
– Témoin de Jéhovah, Mormonisme, libéralisme, etc.
Dieu est trinitaire
L’Evangile
Légalisme
J’obéisdonc
Dieum’aime
Valentin Cruchet
ReligionvsEvangile
Evangile
Jesuisaimé
doncj’obéis
Laxisme
Dieum’aime
doncjefaisce
quejeveux
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Partie IV – Ce que je dois savoir quand je parle avec une
personne non-chrétienne
Six chose que je dois savoir quand je discute avec une personne non-chrétienne.
1. Savoir que le non-chrétien connait Dieu
La connaissance du non-croyant
Distinction entre :
• Connaissance de proposition
o On décrit un fait, c’est une affirmation de fait
o Je connais/sais QUE…
• Connaissance de compétence
o Je connais/sais COMMENT…
• Connaissance de personne
o Je connais X
D’une certaine manière, le non-chrétien ne connaît pas Dieu. D’une certaine manière la Bible dit que
le non-chrétien connaît Dieu
Romains 1.18-32
Connaissance propositionnelle, 19car ce qu'on peut connaître de Dieu est évident pour eux, puisque
Dieu le leur a fait connaître. 20En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa
divinité, se voient depuis la création du monde, elles se comprennent par ce qu’il a fait.
Connaissance personnelle Ils sont donc inexcusables 21puisque tout en connaissant Dieu, ils ne lui
ont pas donné la gloire qu’il méritait en tant que Dieu et ne lui ont pas montré de reconnaissance ; […]
Rejet de Dieu et idolâtrie
Idolâtrie qui mènent à l’immoralité sexuelle 24C'est pourquoi Dieu les a livrés à l'impureté par les
désirs de leur cœur, de sorte qu'ils déshonorent eux-mêmes leur propre corps, [..]
Et à plein d’autres péchés 29Ils sont remplis de toute sorte d'injustice, [d’immoralité sexuelle,] de
méchanceté, de soif de posséder et de mal. […] Rapporteurs, 30ils sont aussi médisants, ennemis de
Dieu, arrogants, orgueilleux, vantards, ingénieux pour faire le mal, rebelles à leurs parents.
Désobéissent consciemment et justifie 32Et bien qu'ils connaissent le verdict de Dieu déclarant dignes
de mort les auteurs de tels actes, non seulement ils les commettent, mais encore ils approuvent ceux
qui agissent de même.
Le non-chrétien connaît Dieu à la fois de manière propositionnelle et personnelle, mais il le
déteste.
Le problème du non-croyant n’est pas qu’il ne connaît pas Dieu mais qu’il ne veut pas lui
obéir.
2. Savoir que mon objectif n’est pas de gagner un débat mais de partager l’évangile afin
que la personne se réconcillie avec Dieu.
Quand nous partageons la foi, le but n’est jamais de gagner un débat mais que la personne
puisse se réconcilier avec Dieu, qu’elle se repente et qu’elle mette sa foi en Christ afin d’être
réconciliée avec Dieu.
3. Savoir que ma vision du monde chrétienne est rationnellement, éthiquement et
existentiellement bien plus cohérente et plus belle que sa vision du monde nonchrétienne.
4. Savoir que ma responsabilité et ma mission ne sont pas de convertir la personne mais
de lui présenter l’évangile et de lui montrer la pertinence de la vision chrétienne du
monde.
5. Savoir qu’il y a des réponses à toutes les questions, même si je ne les connais pas.
6. Savoir que je dois non seulement défendre, mais aussi prouver et attaquer.
Valentin Cruchet
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