20 juin 2011 – Spécial Fête de la musique / Octave by SONALTO
By
Fête de la Musique 2011
Nécessaire campagne de sensibilisation au capital auditif de chacun
« Pour profiter de la Fête de la Musique encore longtemps,
protègez vos oreilles dès cette année ! »
Le 20 Juin 2011 – Lancée en France, en 1982, la Fête de la Musique est devenue une fête internationale,
présente aujourd’hui dans plus de 100 pays sur les cinq continents, chaque 21 juin. Alors que les préparatifs
battent leur plein dans le monde entier, il est important de ne pas oublier que la musique, qui permettra à
tous de passer une soirée mémorable, peut aussi représenter un danger pour nos oreilles. Quelles
précautions prendre et quelle solution en cas de gêne auditive ? Sonalto, jeune start-up innovante, dédiée
100% à la presbyacousie, rappelle quelques conseils à appliquer pour un 21 juin... sans bémol !
L’oreille : un organe irremplaçable
L’oreille est la source de bien des questions chez les scientifiques spécialistes de son fonctionnement.
Il est cependant prouvé que les cellules qui composent cet organe central de la vie sociale chez l’être humain ne sont pas
remplacées en cas de dommage. Chacun d’entre nous naît donc avec un capital de cellules qu’il faut protéger au maximum.
Pour ce faire, il est important de prendre conscience des risques que peut représenter une surexposition prolongée à des
sons de fortes intensités.
Le 21 Juin représente un moment de plaisir, une transe collégiale, qui ne doit pas mettre en péril le fait de profiter de la
musique tous les autres jours de l’année.
Profiter de la musique sans risque pour ses oreilles
La règlementation sur l’intensité du son est très complexe. Alors que la législation du travail considère que toute exposition
sonore supérieure à 85 dB représente un danger potentiel pour l’oreille, la loi française prévoit de limiter la puissance de
sortie des baladeurs à 100 dB et le niveau dans les discothèques à 105 dB.
Il n’existe en revanche aucune législation concernant le son émis lors de concerts. Le Docteur Petit cite dans sa tribune
« Fête de la musique, fête de l’oreille ? » un exemple frappant des conséquences de ce vide législatif :
« La prestation d’un groupe rock irlandais il y a quelques années, enregistrée à 130 dB au pied des colonnes d’enceintes,
est troublante. Quelques cas de surdité définitive ont été diagnostiqués à la suite de l’événement. Cette puissance sonore
est, il est vrai, celle d’un moteur d’Airbus… »
La fête de la musique est typiquement une manifestation populaire, conviviale, et surtout libre, - donc non exempte de
« dérapages » - , où chacun doit être attentif à la protection de son capital auditif.
Être à l’écoute des signes annonciateurs de souffrance de l’oreille
Prendre en compte les signes d’inconfort du système auditif est primordial. Prendre en considération ces symptômes
permet de mieux se prémunir des futures attaques ou gênesauditives.
Il ne faut cependant pas croire que lorsque les sifflements, bourdonnements, et autre chuintements s’arrêtent, l’oreille est
rétablie, comme l’explique le Docteur Petit, dans sa tribune déjà citée ci-dessus :
« Les dégâts sont malheureusement inscrits. La plupart des scientifiques admettent aujourd’hui que la génération des
auditeurs à niveau sonore élevé seront de futurs presbyacousiques précoces (autour de 40-45
ans). Le vieillissement
naturel fait de chacun d’entre nous des moins-entendants à partir de 50-55 ans ; anticiper de 10 ans cet écueil sensoriel
du fait d’une agression sonore régulière mérite sans doute une certaine hygiène. »