TABLE DES MATIÈRES 1
Les nombres
Paul Milan
LMA seconde le 17 septembre 2012
Table des matières
1 Introduction 2
2 Les entiers naturels : N2
2.1 Règles de divisibilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
2.2 Décomposition en nombres premiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
3 Les entiers relatifs : Z3
4 Les nombres rationnels : Q4
4.1 L’addition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
4.2 La multiplication .............................. 5
4.3 La division . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
4.4 Règle de priorité .............................. 6
4.5 Egalité entre deux fractions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
4.6 Comparaison entre deux fractions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
5 Les nombres décimaux : D7
5.1 Comment reconnaître qu’un rationnel est un décimal . . . . . . . . . . . 8
5.2 Propriété d’un rationnel non décimal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
6 La notation scientifique 9
6.1 Quelques points de repère avec les puissances de 10 . . . . . . . . . . . . 9
6.2 Définition et exemples . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
7 Calculs avec les puissances 10
7.1 Règles de calcul . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
7.2 Exemple de calcul . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
8 Les nombres réels : R11
9 Racines carrées 12
9.1 Simplification d’une racine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
9.2 Distributivité avec les racines carrées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
9.3 Comparaison de deux racines carrées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
9.4 Rendre rationnel un dénominateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2
1 Introduction
Les nombres sont à l’origine des mathématiques, tout au moins de l’algèbre. Il est
Style un peu trop
parlé(H)
important de savoir les utiliser sans en " avoir peur ". Pour cela, il est essentiel de revoir
les diérentes sortes de nombres ainsi que les règles qui les régissent.
2 Les entiers naturels : N
Nreprésente l’ensemble des entiers naturels, c’est-à-dire les nombres 0, 1, 2, 3, ...
L’addition et la multiplication sont toujours possibles dans cet ensemble contrairement à
la soustraction et la division. Cet ensemble est l’occasion de s’exercer au calcul mental.
En eet, il est important de calculer mentalement " un minimum " pour pouvoir suivre
un cours de mathématiques. Le calcul mental est une question d’entraînement comme les
gammes d’un pianiste. C’est un automatisme qui permet de se débarrasser de la part du
calcul pour se concentrer sur le raisonnement. Ainsi, au lieu de prendre votre calculatrice
pour des calculs simples, forcez-vous quelques temps à les eectuer mentalement. Vous
allez remarquer que petit à petit le mécanisme va revenir. Un quart d’heure de calcul
mental par jour et vos tables de multiplication reviendront.
2.1 Règles de divisibilité
Règle 1 Par une terminaison : 2,5,10,25,4
un entier est divisible par 2s’il se termine par 0,2,4,6,8
un entier est divisible par 5s’il se termine par 0ou 5
un entier est divisible par 10 s’il se termine par 0
un entier est divisible par 25 s’il se termine par 00,25,50,75
un entier est divisible par 4si le nombre formé par les 2 derniers chires est
divisible par 4.
Exemples : 1 932 est divisible par 4car 32 est divisible par 4, par contre 1 714
ne l’est pas car 14 n’est pas divisible par 4.
Règle 2 Par somme ou diérence de ses chires : 3,9,11
Un entier est divisible par 3(respectivement par 9) si la somme de ses chires
est divisible par 3(respectivement par 9). Exemples :
8 232 est divisible par 3car 8+2+3+5=15 et 15 est divisible par 3.
4 365 est divisible par 9car 4+3+6+5=18 et 18 est divisible par 9.
Un entier de trois chires est divisible par 11 si la somme des chires extrêmes
est égale à celui du milieu. Exemple :
451 est divisible par 11 car 4+1=5. On a alors 451 =11 ×41
D’une façon générale un entier est divisible par 11 si la diérence entre la somme
des chires de rangs pairs et la somme des chires de rangs impairs est divisible
par 11. Exemples :
6 457 est divisible par 11 car (7 +4) (5 +6) =11 11 =0divisible par 11.
4 939 est divisible par 11 car (9 +9) (3 +4) =18 7=11 divisible par 11.
paul milan 17 septembre 2012 lma seconde
2.2 D´
ecomposition en nombres premiers 3
:::::::::::
Remarque
Ces petits exercices sont à faire mentalement car il permet ainsi
d’exercer sa mémoire et ses automatismes. On peut combi-
ner deux critères pour montrer qu’un nombre est divisible par
exemple par 18 : 36 054 est divisible par 18 car il est divisible
par 2 et par 9 en eet 3 +6+0+5+4=18.
2.2 Décomposition en nombres premiers
Définition 1 Un entier est un nombre premier s’il possède exactement deux diviseurs
1et lui-même.
Le premier nombre premier ne peut être 1 car il ne possède qu’un diviseur 1. Donc le
premier nombre premier est 2. On peut donner la liste des nombres premiers inférieurs à
100 utilisant les règles de divisibilité :
2, 3, 5, 7, 11, 13, 17, 19, 23, 29, 31, 37, 41, 43, 47, 53, 59, 61, 67, 71, 73, 79, 83, 89, 97
Théorème 1 Tout entier peut se décomposer de façon unique en produit de facteurs
premiers.
Comment trouver cette décomposition? On divise successivement l’entier par les nom-
bres premiers par ordre croissant. Exemples :
Quotients Diviseurs
48 2
24 2
12 2
62
33
1
Donc 48 =24×3
On aurait pu aller plus vite en considé-
rant : 48 =8×6
et comme 8 =23et 6 =2×3
d’où 48 =23×2×3=24×3
Quotients Diviseurs
490 2
245 5
49 7
77
1
490 =2×5×72
Quotients Diviseurs
1 287 3
429 3
143 11
13 13
1
1 287 =32×11 ×13
3 Les entiers relatifs : Z
Z(de zählen compter en allemand) représente l’ensemble des entiers relatifs. Aux
entiers naturels on associe maintenant un signe : ... 2, 1, 0, 1, 2, ... La soustraction
dans cet ensemble peut être associer à une addition. En eet lorsque l’on soustrait cela
revient à ajouter l’inverse : 5 3=5+(3)
Certaines personnes ont quelques hésitations avec les calculs avec les relatifs. Voici
deux exemples pour lever certaines ambiguïtés :
3+9=6 attention pas de règle de signe +par égal (donc pas de 6)
93=12 attention pas de règle de signe par égal +(donc pas de +12)
par contre lorsque l’on multiplie la règle des signes s’impose : (9) ×(3) =27
paul milan 17 septembre 2012 lma seconde
4
4 Les nombres rationnels : Q
Q(de quotient) représente l’ensemble des nombres rationnels.
Définition 2 Un nombre rationnel, q, est un nombre qui peut s’écrire sous la forme
d’une fraction, on a alors :
q=a
boù a et b sont deux entiers avec b ,0
On appelle a le numérateur et b le dénominateur.
::::::::::::
Remarques
1. Tout entier est un rationnel car il sut de prendre b=1.
2. Par un souci d’unicité, on cherchera à mettre un rationnel
sous la forme d’une fraction irréductible.
3. Le signe d’une fraction peut se mettre devant une fraction
ou au numérateur mais pas au dénominateur
::::::::::
Exemples
72
54 n’est pas irréductible, en simplifiant par 18, on obtient 4
3
On n’écrira pas 2
3mais 2
3ou 2
3
Nous allons passer en revue les diérentes opérations avec les rationnels, c’est à dire
l’addition, la multiplication et la division.
4.1 L’addition
Pour additionner deux fractions, il est nécessaire de les mettre au même dénomina-
teur. Pour déterminer ce dénominateur commun, on doit chercher le plus petit multiple
commun entre ces deux dénominateurs.
:::::::::::
Exemple 1
1
31
4=
On met chaque fraction sur 12 multiple de 3 et 4, on obtient
donc : 1
31
4=4
12 3
12 =43
12 =1
12
:::::::::::
Exemple 2
15
813
12 =
On cherche dans la table de 8 un multiple de 12, on trouve 24.
Ce dénominateur est nettement préférable à 8 ×12 =96 qui
est un multiple commun mais qui n’est pas le plus petit, ce qui
complique inutilement le calcul. On a alors :
15
813
12 =15 ×3
24 13 ×2
24 =45 26
24 =19
24
paul milan 17 septembre 2012 lma seconde
4.2 La multiplication 5
:::::::::::
Exemple 3
8
3+5
18 4
9=
On généralise le dénominateur commun aux trois fractions. On
cherche le plus petit multiple commun à 3, 18 et 9. On s’aper-
çoit que 18 est multiple de 3 et 9 donc 18 est le multiple com-
mun. On a donc :
8
3+5
18 4
9=8×6+54×2
18 =48 +58
18 =45
18 =5
2
On observera que si nécessaire, on simplifie la fraction finale.
4.2 La multiplication
Pour multiplier deux fractions, on multiplie les numérateurs et les dénominateurs entre
eux. Cependant, avant de multiplier, on cherchera à simplifier, c’est-à-dire de diviser par
un diviseur commun, un numérateur et un dénominateur.
:::::::::::
Exemple 1
3
2×11
9=
3
2×11
9=3×11
2×9=1×11
2×3=11
6
simplification du 3 "du haut" avec le 9 du "bas".
:::::::::::
Exemple 2
3
8×7
6×4
9=
3
8×7
6×4
9=3×7×4
8×6×9=1×7×1
2×6×3=7
36
simplification des 3 et 4 "du haut" avec les 9 et 8 du "bas".
:::::::::::
Exemple 3
14
15 ×121
21 ×9
22 =
14
15×121
21 ×9
22 =14 ×121 ×9
15 ×21 ×22 =2×11 ×3
5×3×2=1×11 ×1
5×1×1=11
5
simplification des 14, 121 et 9 "du haut" avec les 21, 22 et 15 du "bas".
:::::::::::
Remarque
C’est un très bon exercice pour revoir ses tables de multiplica-
tion. En eet, il est bénéfique d’eectuer ces calculs sans cal-
culette. Si les simplifications s’avèrent diciles, on peut aussi
décomposer chaque nombre en facteurs premiers.
Dans l’exemple ci-dessus, on peut écrire :
14
15×121
21 ×9
22 =(2 ×7) ×112×32
(3 ×5) ×(3 ×7) ×(2 ×11) =2×32×7×112
2×32×5×7×11 =11
5
paul milan 17 septembre 2012 lma seconde
1 / 14 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !