
EurepGAP devient Global gap et s’étend à de nouveaux secteurs 
 
Le label des bonnes pratiques agricoles n’en finit plus de s’étendre. Il vise de 
nouvelles gammes de produits et poursuit sa conquête de nouveaux pays dans le 
domaine des fruits et légumes. D’où son récent changement de nom pour Globalgap. 
 
C’est à bangkok qu’Eurepgap a annoncé le 7 septembre dernier son changement de nom 
pour devenir Global gap. Ce label de bonnes pratiques agricoles créé initialement pour 
l’Europe il y a maintenant 10 ans rencontre une réelle internationalisation sur les 
continents américains, australien, africain et aussi asiatique. Outre cet aspect international, 
ce standard semble s’orienter vers une plus large couverture des productions agricoles. 
Près de 70% des fruits et légumes vendus en Allemagne sont labellisés EurepGAP. « Nous 
avons atteint une situation souhaitée par de nombreux producteurs et pas seulement en 
Allemagne. Cela nous donne la possibilité de consolider un positionnement pour 
l’ensemble des aliments du commerce de détail en Allemagne, sur la même base que le 
système qualité mis en place pour les fruits et légumes », a expliqué le Dr Kristan Möller, 
directeur d’EurepGAP. L’organisme qui est basé à Cologne, travaille maintenant  avec des 
producteurs localisés dans plus de 80 pays. Bien que le secteur des fruits et légumes soit 
prédominant, l’harmonisation des bonnes pratiques agricoles devrait s’étendre à tous les 
domaines. Ainsi, l’élevage, l’horticulture, la pisciculture sont des domaines qui pourraient 
bénéficier du standard EurepGAP.  
Par ailleurs, EurepGAP fait état de deux nouvelles accréditations nationales : le japon et le 
kenya. EurepGAP a annoncé son approbation du standard japonais EurepGAP : JGAP. 
Ce dernier a été développé suivant les standards des bonnes pratiques agricoles, en 
collaboration avec les producteurs japonais. Selon Hisanobu Katayama, le président de 
JGAP, cette équivalence va fortement aider les producteurs, les distributeurs et les 
détaillants du pays. Cette reconnaissance est arrivée juste avant la conférence annuelle 
d’Eurepgap qui a eu lieu les 6 et 7 septembre à Bangkok. La démarche japonaise y a été 
présentée. Le programme  est en ligne sur www.eurepgap2007.org  
Le standard kenyan Kenyagap a été approuvé par EurepGAP. Ce standard a été 
développé pour permettre un meilleur  accès  au très rémunérateur marché europpéen. 
Ce standard  prend en compte  les pratiques agricoles locales en vigueurs chez les petits 
producteurs. Les produits exportés issus de l’horticulture ont représenté 700 millions de 
US $ en 2006, plaçant ce secteur d’activité au deuxième rang du pays après le tourisme. 
On compte près de 500 000  producteurs dont  80% sur des exploitations de petites ou 
de moyenne échelle. Le secteur emploie 4 millions de personnes directement ou 
indirectement. www.globalgap.org   
 
Source : vegetable(238) octobre 2007, (p :12)