Le Consistoire de Paris Ile-de-France

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A VERIFIER
Editorial du Grand Rabbin de Paris .............
Editorial du Président du Consistoire de Paris
Des Hommes et des Femmes à votre service
Membres du conseil ......................................
Le Consistoire de Paris Ile-de-France
Quelques dates essentielles ............................
Le Rabbin comme Rassembleur .....................
Le Beth-Din de Paris ........................................
Le Grand Rabbinat de Paris .......................
Département Torah et Société .......................
Information Juive .............................................
Mémoire ..........................................................
Israël ..................................................................
Sécurité .............................................................
Jeunesse ............................................................
Services Éducatifs ............................................
Legs et Dons ....................................................
Service et liste des Communautés ................
Calendrier hébraïque 5769 - 5770..................
Horaires de Chabbat .....................................
SOMMAIRE
Date ou les mariages sont interdits ..............
Horaire hebdomadaire ..................................
Tableau des fêtes & jeûnes
de Septembre 2007 à Décembre 2008 .........
Tableau des fêtes & jeûnes
de septembre 2008 à juillet 2009 ................
Kadich ..............................................................
Yizkor ...............................................................
Kidouch ............................................................
Annuaire général du Consistoire de Paris
Aumônerie des Armées ...............................
Aumônerie des Prisons ..............................
Aumônerie des Hôpitaux ............................
Bibliothèques ...................................................
Corps Rabbinique ...........................................
Centres d’études & Organismes de jeunesse .
Écoles Juives de Paris ...................................
Écoles Juive de Banlieue ...............................
Institutions Communautaires ........................
Israël ...............................................................
Librairies ..........................................................
Média ..............................................................
Talmud Torah ...................................................
Synagogues & Oratoires de Paris
Synagogues & Oratoires de la Région
Parisienne....
Le Mikvé ..........................................................
Service Mariage ............................................
Service Chalom Baït ......................................
Service Cacherout ........................................
Annuaire des restaurants Cacher ....................
Annuaire des pâtisseries Cacher ....................
Annuaire des boucheries Cacher ....................
Annuaire des traiteurs Cacher .......................
Liste des produits sélectionnés ....................
Liste des poissons autorisés ........................
Liste des produits certifiés ...............................
Service Hévra Kadicha ...................................
Service divorce .............................................
Service conversions ..................................
Le Consistoire de Paris Ile-de-France remercie chacun des annonceurs
qui ont contribué à pouvoir vous offrir ce calendrier
Consistoire de Paris Ile-de-France
17, rue St-Georges 75009 Paris - Tel : 01 40 82 26 26
E-mail : [email protected] - www.consistoire.org
Directeur de la Publication : Joël Mergui
Président du Consistoire de Paris Ile-de-France
Publié sous l’autorité religieuse de : David Messas, Grand Rabbin de Paris
Une réalisation de la Commission Communication :
Yves Kamami, Président de la Commission
Haïm Nisenbaum, Philippe Meyer, Vice-Présidents
Peguy Levy, Simon Marec, Denis Ktorza, Philippe Landau,
Philippe Haddad, Odette Lang, Victor Malka
Coordination de la Rédaction : Yona Linke et Karen Adda
Avec la participation des services du Consistoire de Paris
Réalisation, Édition et Régie Publicitaire exclusive :
Groupe des Éditions Bucerep
54bis, rue Alsace Lorraine – B.P. 41435
31014 Toulouse Cedex 6
Tél. : 05 61 21 15 72 - Fax : 05 61 23 02 41
web : www.bucerep.com
Email : contact@ bucerep.com
Direction Générale : Serge SELLEM
Conception graphique :
LARgraphic – Léon LÉHIANY
54bis, rue Alsace Lorraine - 31000 Toulouse
Tél. : 05 62 30 89 88 – 0950 71 89 88
Email : [email protected]
Direction artistique : MAI Cinema - Yohan PEREZ
Graphiste : Yanni PANAJOTOPOULOS
Productions Photos : A. Perez, L. Fae, R. Mury, R. Rousseau, A. Azria, L. Hamani
Les Annonceurs sont seuls responsables du contenu de leurs publicités.
Edité par «Information juive» le Journal des Communautés 17, rue Saint Georges - 75009 PARIS • Email : [email protected] Directeur-Gérant de la publication : Philippe MEYER
Dépôt Légal N° 2270 Commission Paritaire des Journaux et Publications N° 0708K83580
Éditorial du Grand Rabbin de Paris
Le bonheur d'être juif
Mes chers amis,
Dans quelques jours, vous viendrez remplir nos synagogues lors des grandes
convocations d'automne, dont les noms, à eux seuls, Roch Hachana et Kippour, sont
empreints d'une singulière majesté. Depuis des siècles, ces fêtes, teintées autant
d'austérité que de joie, expriment avec une force inégalable, ce qu'il y a d'essentiel
dans notre foi : qu'il existe un Créateur suprême et unique garant de l'éthique la plus
exigeante ; que ce D. a contracté alliance avec Israël, sans disqualifier le reste de
l'humanité. Au contraire, les nations par les 7 lois de Noé, comme Israël par les 613
mitsvot, peuvent accéder aux plus hauts degrés de spiritualité.
Cependant, tout en restant le souverain absolu, D. s'adresse à chaque homme et à
chaque peuple pour leur demander d'établir le bilan moral et spirituel de l'année écoulée.
Si ce bilan est exigé ce n'est pas pour nous sanctionner, mais bien pour souligner notre responsabilité dans
le parachèvement du monde. Selon nos maîtres, telle est la fonction du chofar, d'éveiller les cœurs au
service divin, en recherchant le vrai et en accomplissant le bien.
Qu'est-ce que ce bilan nous apprend, à nous Juifs de l'année 5769 ? N'est-ce pas avant tout de retrouver
l'authenticité dans nos existences plutôt que de nous laisser séduire par les veaux d'or contemporains, en
nous noyant dans la confusion morale ambiante. La Torah ne vise que notre véritable libération ; les mitsvot
ne sont pas contraintes, mais émancipation de la conscience et de l'être.
Ce que je souhaite à l'aube de cette nouvelle année, c'est que chaque juif retrouve le véritable bonheur d'être
juif ; ce bonheur que nous expérimentons entre autres par nos offices qui enchantent l'âme ; par un limoud
(étude de la Torah) qui offre une pensée solide, dynamique et toujours d'actualité ; par le Chabbat qui
véhicule le souffle de l'unité familiale et communautaire. Et cette authenticité ne pourra germer qu'en
unifiant nos cœurs, afin que le juif d'aujourd'hui puisse se relier aussi bien à sa mémoire ancienne qu'à un
avenir toujours plus lumineux.
Mes chers amis, le bonheur ne se trouve pas dans les boutiques du prêt à penser, mais dans notre Livre,
parole éternelle, qui parle à tout homme qui saura répondre à D. : hinéni "me voici".
Que cette année soit douce pour nous Juifs de France et pour nos frères et sœurs en Israël, qu'elle soit année
de réconciliation, de santé, de réussite et de retrouvailles avec nous-mêmes !
Rav David Messas
8
Éditorial du Président
Une année qui s’ouvre est l’occasion d’un approfondissement supplémentaire de notre
lien avec notre identité. C’est en tissant un réseau où chaque Communauté fera pleinement et intégralement partie de l’Union des Communautés Juives que nous réussirons
ensemble à donner ce nouvel élan au judaïsme français.
Nous appartenons tous à la même maison commune, régie par les mêmes valeurs l’union, la fidélité, la solidarité - et animée par la même ambition - servir de notre
mieux le judaïsme et les communautés juives de France.
Notre structure consistoriale, plus unifiée que jamais, nous offre cette opportunité historique d’aller tous
dans la même direction en créant une dynamique et des synergies au service de l’ensemble de nos communautés, quelle que soit leur taille, leur emplacement géographique ou leur situation financière. Je vous invite
avec moi à saisir cette chance formidable qui est devant nous.
Je ferai en sorte que les consistoires de toute la France travaillent main dans la main, réfléchissent ensemble
et répondent de manière collective aux attentes naturelles, légitimes et quotidiennes de chaque juif. Ceci
constitue finalement le cœur de notre mission.
Depuis deux siècles, le Consistoire est le garant de la vie juive par une présence constante, attentive et efficace.
Dans cette optique, deux axes majeurs seront encouragés :
Le premier sera de développer nos services pour faire avancer un judaïsme vivant, moderne, dynamique et
porteur d’avenir.
Le second verra la mise en commun nos réalisations, nos idées et de nos initiatives pour continuer de
construire cette maison commune qui hier a abrité nos parents et qui dès demain accueillera nos enfants.
9
Aussi, parmi ces priorités, notre jeunesse, pilier de notre pérennité, doit mobiliser toute notre énergie.
Cette année sera donc placée plus que jamais sous le signe de la jeunesse. Chacune des actions que nous
mènerons, chacune des pistes que nous lancerons intégrera nos jeunes d’une façon ou d’une autre. Sans eux,
tout l’édifice de notre judaïsme serait mis en danger.
Il convient sans plus attendre de les impliquer davantage à la vie de nos communautés, de créer les conditions les plus optimales à leur épanouissement au sein de notre société, de les préparer à leur vie future de
juif authentique, ouvert sur le monde et solidaire envers autrui. C’est dans ce sens que de nombreux projets
novateurs et ambitieux seront proposés et lancés dès cette rentrée.
En cette année où, comme tous les 28 ans, notre tradition nous fait célébrer le soleil, le Consistoire entend
ainsi raviver et faire jaillir partout en France les étincelles du judaïsme français en tendant la main à l’ensemble
de nos frères. A ceux aussi qui se sont éloignés de nos traditions et de notre histoire.
Proposer une action consistoriale attractive et rayonnante pour faire briller de mille feux la lumière éternelle
du judaïsme, de chaque Communauté, du peuple juif et d’Israël, où pourront se retrouver tous les fidèles :
tel est notre devoir, telle est notre responsabilité, telle doit être notre ambition. Il importe que le coeur
battant de nos Communautés témoigne de la vitalité de notre présence : la représentativité du Consistoire
doit pouvoir consolider l’action permanente des Communautés pour continuer partout en France à faire vivre
le judaïsme, ses pratiques, sa mémoire et son héritage.
Je sais que nous partageons ce même objectif, et c’est pourquoi je suis confiant, serein et déterminé pour la
suite.
Chana tova
Que vous soyez inscrits dans le Livre de la vie.
Joël Mergui
10
Le Consistoire de Paris Ile-de-France
Liste des services par odre alphabétique
Grand Rabbin de Paris
Av Beth Din
Dayan
Achats
Archives
Beth Hamidrach
Cacherout
Cacherout – Certification
Centre Fleg
Communautés
Comptabilité
Conversions
Rav David Messas a : O.k
Rav Jermiyahu M. Kohen
Rav Michel Gugenheim a
Asnath Saada
Philippe Landau
Rabbin Ariel Messas
Gérard Abézis Administratif et Finances
Rabbin Élie Amroussi Traiteurs
Rabbin Simon Dahan Abattage viande, Boucheries
Rabbin Elie Elkiess Certification, Matsot, Restaurants, Vins
Rabbin Meïr Israel Pâtisseries
Raymond Msika
Gilles Tapia
Judith Wahnich
Daniel Sandler
Eric Billebault
Joseph Mimoun
Rabbin Meyer Malka
01 40 82 26 10
01 40 82 26 76
01 40 82 26 80
01 40 82 26 52
01 40 82 26 63
01 40 82 26 16
01 40 82 26 75
01 40 82 26 91
01 40 82 26 15
01 40 82 26 55
01 40 82 26 15
01 40 82 26 84
01 40 82 26 14
01 55 42 16 40
01 40 82 26 11
01 40 82 26 57
01 40 82 26 58
01 40 82 26 40
des Hommes et des Femmes à votre service
Divorces
Rabbin Abraham Braka
Evènementiel / Communication
Relations Extérieures
Péguy Levy a O.K
Secrétaire Générale Adjointe
01 40 82 26 33
Fichier Recouvrement
Zaava Taieb
01 40 82 26 44
Hevra kadicha (Dernier devoir)
Rabbin Aimé Atlan - Jacques B'chiri
01 40 82 26 90
Informatique et Internet
Denis Ktorza
01 40 82 26 93
Jeunesse
Tikvatenou
01 46 33 43 24
Mariages
Jacqueline Gafsou
Sarah Amar
01 40 82 26 67
01 40 82 26 07
Paris Torah
Rabbin Ariel Messas
01 40 82 26 16
Ressources Humaines
Caroline Murciano
01 40 82 26 88
Secrétariat Général
Simon Marec
01 40 82 26 42
Secrétariat particulier du GRP
Rabbin Mikaël Journo
01 40 82 26 46
Services Educatifs - Talmud Torah
Meir Moaty
01 40 82 26 30
Statut Personnel - Chalom Baït
Rabbin Philippe Assous
01 40 82 26 95
Torah et Société
Travaux
01 40 82 26 80
01 42 19 06 04
Ilan Baruch
01 40 82 26 71
Membres du conseil
du Consistoire de Paris Ile-de-France
Présidents d’honneur à titre posthume : M. Jean Paul ELKANN C. a
M. Edmond TENOUDJI C. a, M. Emile TOUATI a
Président d’honneur : M. Benny COHEN
Grand Rabbin du Consistoire Israélite de Paris : M. Alain GOLDMANN C. a O. k
Grand Rabbin de Paris : M. David MESSAS a: O.k
Président : M. Joël MERGUI a
1er vice-président : M. François SITRUK
Vice-présidentes : Me Nicole GUEDJ a, Mme Michèle ROTMAN
Vice-présidents : M. David AMAR, M. Haïm NISENBAUM, M. Gil TAÏEB
Trésorier : M. Joseph HADDAD
Trésorier Adjoint : M. Philippe MEYER
Secrétaires Rapporteurs : Me Elie KORCHIA, Me Paul Olivier SELIGMAN :ka
Ordonnateurs des dépenses : Mme Murielle SCHOR k, M. Yves Victor KAMAMI
Conseillers du Président : M. Meyer FITOUSSI, M. Alberto GABAI
Membres du bureau : Mme Dorothy BENICHOU-KATZ, M. Jack-Yves BOHBOT :
Membres : Mme Françoise ATLAN, Me André BENAYOUN, Me Laurence BOTBOL-LALOU,
M. Lionel CAHEN, M. Moïse COHEN a O.k - Président d’honneur -, M. Sammy GHOZLAN,
M. Maurice Ruben HAYOUN O. a, M. Lazare KAPLAN O.k, M. Daniel VANICHE
Membres honoraires : M. Victor KLAGSBALD a, Me Alexandre BLOCH
Les grands Rabbins du Consistoire de Paris
Michel Seligmann (1809-1829) - Marchand Ennery (1829-1845) - Lazard Isidor (1847-1865) Zadoc Kahn (1866-1889)
Jacques-Henri Dreyfuss (1891-1933) - Julien Weill (1933-1950) Jacob Kaplan (1950-1955) - Meïr Jaïs (1956-1980)
Alain Goldmann (1980-1994) - David Messas (1994)
Les Présidents du Consistoire de Paris
Jacques Javal (1824-1829) - Michel Goudchaux (1829-1832) - Moïse Cahen (1832-1852) - Gustave Halphen (1852-1857)
Gustave de Rothschild (1858-1910) - Edmond de Rothschild (1911-1935) - Robert de Rothschild (1936-1948)
Georges Wormser (1949-1953) - Alain de Rothschild (1954-1967) - Jean-Paul Elkann (1967-1982)
Emile Touati (1983-1990) - Benny Cohen (1990-1994) - Moïse Cohen (1994-2006) - Joël Mergui (2006)
Quelques dates essentielles
Raymond Poincaré assiste à un office en la synagogue Victoire en mémoire des combattants
Février-mars 1807 : Grand Sanhédrin réunissant
71 rabbins et notables de l’Empire pour définir les
principes du culte israélite
1919-1939 : arrivée massive de juifs d’Europe
centrale fuyant les totalitarismes. Le Consistoire édifie de nouvelles synagogues
Novembre 1808 : création du Consistoire israélite
de Paris. David Sintzheim, premier grand rabbin de
France et Michel Seligmann, premier grand rabbin
de Paris
Juin 1940 : occupation de Paris par les troupes
allemandes
Mars 1822 : inauguration rue de Nazareth de la
première synagogue consistoriale de Paris
Mars 1831 : les rabbins sont désormais salariés par
l’Etat
Février 1840 : le premier journal israélite Les
Archives israélites est publié
Octobre 1940 : premier Statut des juifs les excluant
de la société. Il sera suivi d’un second Statut en
juin 1941. Neuf synagogues consistoriales restent
ouvertes au public
Octobre 1941 : attentats contre des synagogues
dont celles de Copernic, Nazareth, Pavée, SaintIsaure et Victoire
Mai 1942 : port obligatoire de l’étoile jaune
Mars 1852 : reconstruction de la synagogue
Nazareth devenue vétuste
Juillet 1942 : rafle du Vel d’Hiv (13 000 arrestations)
Juillet 1859 : transfert de l’Ecole rabbinique de Metz
à Paris
Juin 1946 : création des commissions consistoriales
pour reconstruire la communauté
Mai 1860 : plusieurs notables, dont des membres
du Consistoire fondent l’Alliance israélite universelle
1956-1967 : plusieurs centaines de milliers de
juifs d’Afrique du Nord s’installent dans la région
parisienne
Mars-mai 1871 : Commune de Paris pendant
laquelle les synagogues parisiennes sont fermées.
Après la guerre de 1870, plusieurs milliers de juifs
alsaciens-lorrains s’établissent à Paris pour ne pas
devenir allemands
Mai 1962 : création des Chantiers du Consistoire par
Alain de Rothschild (Zal)
1979-1982 : attentats antisémites à Paris
Septembre 1874 : inauguration de la synagogue de
la Victoire
1995 : le président de la République reconnait la
responsabilité de l’Etat français dans la shoah
1894-1906 : affaire Dreyfus. Dès 1895, le
Consistoire de Paris soutient le capitaine innocent.
Mars 2007 : Manifestation inaugurale des cérémonies
du Bicentenaire du Grand Sanhédrin à l’Hôtel de Ville
de Paris
Décembre 1905 : loi de Séparation des cultes et de
l’Etat. Le Consistoire devient une association
Décembre 1916 : le président de la République
Avril 2008 : Cérémonie du Bicentenaire des
Consistoires en présence de M. François Fillon, Premier
Ministre.
La vocation consistoriale
tion communautaire en créant des centres, en participant
Le 11 mars 2007, en présence des autorités civiles
et militaires, le Consistoire israélite de Paris Ile de
France a célébré le bicentenaire du Grand Sanhédrin
en l’Hôtel de Ville de Paris. La création du Grand
Sanhédrin, sous le régime de Napoléon 1er, allait
signifier la reconnaissance du judaïsme français par
l’Etat et favoriser l’émancipation civique et sociale
des juifs.
Par décret du 11 novembre 1808, le Consistoire
israélite de Paris était fondé et devait organiser le
culte dans la Cité.
à
la
mémoire
collective
(yom
hashoah) et en soutenant l’Etat d’Israël.
Ni la loi de Séparation des cultes à l’Etat en 1905 ni
la période tragique de l’Occupation n’ont eu raison
du judaïsme consistorial, gardien de la tradition et
qui définit l’israélite français au sein de la nation.
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, il
a d’ailleurs connu un regain de dynamisme par
l’arrivée des rapatriés d’Afrique du Nord. A ce titre,
il a joué un rôle essentiel dans leur intégration et
cela grâce à Alain de Rothschild (zal) qui, dès 1962,
a développé les Chantiers du Consistoire afin d’édi-
Depuis, et pendant deux siècles, l’institution consis-
fier de nouveaux centres religieux dans la région
toriale a veillé à défendre les intérêts du judaïsme
parisienne.
et à maintenir une qualité de vie juive à travers les
communautés, les synagogues, les écoles, les sociétés
de bienfaisance et la cacherout.
Plus la communauté se développe et plus le
Consistoire de Paris Ile de France est ainsi présent,
conformément à ses principes d’ouverture, de tolé-
Avec le nombre croissant de juifs dans la capitale
rance afin d’intégrer le plus grand nombre de juifs
et ses environs - de 3 500 en 1809 à 400 000
qu’ils soient libéraux, traditionalistes ou conserva-
aujourd’hui - le Consistoire assume toujours son rôle
teurs. Déjà, en 1946, le président Georges Wormser
grâce à ses 140 communautés. Sa vocation demeure
avait résumé l’importance de l’institution auprès des
de développer et d’organiser la vie religieuse avec
fidèles : «Tout juif a, a eu, ou aura des relations avec
l’entretien et la construction de lieux cultuels, la
le Consistoire.»
formation des rabbins, la célébration des mariages,
l’accompagnement des défunts, l’éducation de la
jeunesse. De plus en plus, il s’investit dans une fonc-
■ Le Consistoire de Paris
Le Rabbin comme Rassembleur
En France, le titre de rabbin s’obtient au
Séminaire Israélite de France sis à Paris (9, rue
Vauquelin 75005). Le nombre d’années d’études
est de 5 ans, après le baccalauréat.
Durant ces cinq années, l’étudiant accroît ses
connaissances dans les matières juives traditionnelles (Bible, Talmud, Halakha, pensée juive),
ainsi qu’en français, en histoire et en philosophie
générale. Il perfectionne aussi ses qualités liturgiques (chants, paracha, etc.). Les contrôles permanents ne libèrent pas de l’examen final qui
regroupe toutes les matières auxquelles s’ajoute
la présentation d’un mémoire.
Après son diplôme, le jeune rabbin passe une
année soit dans une communauté auprès d’un
Grand Rabbin régional, soit en yéchiva en Israël.
Il est ensuite envoyé en province pour développer des activités communautaires auprès des
jeunes.
Le rabbin se doit d’être un accompagnateur.
Il transmet à ses fidèles son savoir, les aide dans
toutes les démarches religieuses, de la naissance
au décès (Bérit Mila, nominations des filles, célébrations de la majorité religieuse, mariages, offices
et anniversaires de deuil, etc. )
24
Il anime les offices, en étant souvent le ‘hazan
(le chantre). Il s’investit dans l’éducation des
enfants (Talmud Torah, préparation à la batmitsva et la bar-mitsva, classe post bar-mitsva).
Il soutient le mouvement de jeunesse existant
ou encourage sa création. Il anime des Chabbat
pleins.
Son état d’esprit est celui d’un rassembleur. Il
travaille en étroite collaboration avec le
Président et le bureau, dans le but de faire progresser la communauté en lui proposant un
judaïsme enrichissant. Il se doit d’accueillir
pareillement tous les juifs, quelle que soit leur
sensibilité. Il propose sans imposer, tout en étant
le garant de la tradition religieuse d’Israël. Le
rabbin aide ceux qui veulent se convertir au Beth
Din de Paris à mieux comprendre le judaïsme,
donc à mieux le vivre. Il reconnaît aussi l’autorité
du Grand Rabbin de Paris dans tous les domaines
de la halakha.
Certains responsables religieux, n’ayant pas
passé le diplôme rabbinique, sont reconnus par
le Grand Rabbinat de Paris en tant que délégués
rabbiniques. Dans les faits les responsabilités
sont identiques à celles du rabbin.
■ Le Consistoire de Paris
Le BETH-DIN, un pacificateur
« Tu iras trouver le juge qui siégera à cette
époque… »
Deutéronome / Dévarim XVII, 9
Le Beth-Din de Paris, un responsable au
cœur de la communauté
Le Beth-Din de Paris est le garant de la vie religieuse pour l’ensemble de la communauté juive.
Ses fonctions, au sein du Consistoire de Paris,
sont multiples : Il garantit la Cacherout, se prononce sur toutes les questions à caractère religieux, délivre des certificats de célibat ou de
judaïsme, aide à régler les conflits familiaux,
accompagne les personnes qui désirent se
convertir au judaïsme, procède au divorce religieux, et peut intervenir dans des litiges financiers.
Le Beth-Din n’est pas une instance inaccessible.
Ancrés dans la communauté, les rabbins qui le
composent sont des hommes capables d’empathie, conscients des réalités de la vie et à
l’écoute des difficultés des uns et des autres. Le
Beth-din est avant tout un pacificateur, dont la
vocation est de résoudre les conflits. Comme
l’enseigne le Talmud : « Les disciples de sages
multiplient la paix dans le monde ». La décision
d’un Beth-Din se nomme Din Torah, et s’inscrit
toujours au regard de la Halakha (loi juive) en
conformité aux décisions des grands maîtres de
la génération, et aux lois du pays où il siège.
26
Le Beth-Din de Paris, un responsable au
cœur de la communauté
Le service « statut personnel » s’occupe de la
délivrance de tout document à caractère religieux, comme les certificats de judaïsme, de
célibat, de coutume, de mariage, ainsi que du
remplacement des kétoubot (actes de mariage)
égarées.
Ces certificats s’obtiennent après rendez-vous, et
sur présentation des pièces suivantes :
Pour le Certificat de judaïsme :
Livret de famille des parents
✔ Kétouba des parents
✔1 extrait d’acte de naissance récent
✔ 1 photo d’identité
✔
Pour le Certificat de célibat :
Il est demandé pour un mariage en province, en
Israël, ou dans un autre pays.
✔ Livret de famille des parents
✔ Kétouba des parents
✔ 1 photo d’identité
✔ 1 extrait d’acte de naissance récent
✔ Etre accompagné le jour du R.V. par 2 témoins
Pour le Certificat de coutume
Si vous vous mariez religieusement à Paris et si
vous n’êtes pas Français, le Statut Personnel, au
vu de votre dossier de mariage signé par
■ Le Consistoire de Paris
le Rabbin qui doit assurer la cérémonie, vous
délivrera à destination des autorités civiles, un
certificat de coutume.
Si vous vous êtes mariés dans une synagogue du
Beth-Din de Paris et que vous avez égaré votre
Kétouba, nous pouvons vous délivrer un certificat
de mariage religieux sur présentation du livret
de famille et, dans certains cas, une Kétouba de
remplacement pourra être établie.
Le divorce civil n’est pas suffisant vis-à-vis de
la Torah
La Torah reconnaît le droit au divorce pour un
couple qui ne veut plus vivre ensemble. Par
contre, le divorce civil seul ne suffit pas pour établir une rupture du lien marital. En d’autres termes, même si le couple a divorcé civilement et
si les ex-conjoints vivent séparément, ils demeurent, du point de vue de la Torah, mari et
femme. Dans ce cas de figure, si la femme s’unit
à un autre homme, non seulement elle contrevient gravement à un commandement de la
Torah, mais les enfants nés de cette relation sont
considérés comme mamzérim. D’après la Torah,
ils ne pourront jamais se marier.
Nous conseillons tout particulièrement à la
femme qui va divorcer de prendre rapidement
contact avec le Beth-Din. Elle recevra des
conseils tant religieux que civils pour préparer sa
28
rupture et s’éviter ainsi des problèmes éthiques
qui pourraient entacher son avenir et celui de ses
enfants.
Le divorce religieux suit une démarche complexe
au plan de la halakha. Impérativement, le mari
doit remettre à la femme en présence du BethDin, un acte de répudiation, qu’on nomme le
guet.
Le Guet,
pour mieux traverser son divorce
Bien que le mariage soit proposé comme un
idéal de vie dès les premiers chapitres de la
Torah, celle-ci envisage le cas de la séparation si
l’amour n’est plus au rendez-vous. Pour rompre
un mariage religieux, il faut procéder à une cérémonie religieuse au cours de laquelle le mari
doit remettre à son épouse, en présence d’un
Beth-Din, un Guet ou acte de divorce.
En France, cette démarche religieuse sera
précédée du divorce civil
D’autre part, dans le cas où le mari se montrerait
récalcitrant à donner le Guet, il existe une jurisprudence en France qui peut le condamner à de
lourdes peines d’argent à titre de dommages et
intérêts.
■ Organigramme du Beth-Din de Paris
Pour que le guet soit délivré, il faut produire :
Les pièces justificatives des deux époux
✔ La kétouba (acte de mariage religieux)
✔
Le livret de famille
✔ Deux photos d’identité.
✔
Organigramme du Beth-Din de Paris
Président : M. le Grand Rabbin David MESSAS, Grand Rabbin de Paris
Av Beth Din : M. le Grand Rabbin Jermiyahu M. KOHEN
Din Torah : M. le Grand Rabbin Jermiyahu M. KOHEN, M. le Rabbin Philippe ASSOUS
Cacherout : M. le Grand Rabbin David MESSAS, M. le Grand Rabbin Michel GUGENHEIM,
M. le Grand Rabbin Jermiyahu M. KOHEN
Conversions : M. le Rabbin Meyer MALKA
Divorces : Dayan : M. le Grand Rabbin Michel GUGENHEIM
Délégués du Beth-Din : MM. les Rabbins Abraham BRAKA et Haïm PEREZ
Assesseur : M. le Rabbin Salomon MALKA
Scribes : MM. les Rabbins Armand BENHAMRON et Betsalel LEVY
Secrétaire de séance : M. le Rabbin Maurice COHEN
Statut Personnel : M. le Rabbin Philippe ASSOUS
Chalom Baït (Paix des ménages) : M. le Rabbin Philippe ASSOUS
Pour tout renseignement, toute question ou pour obtenir un rendez-vous, contactez-nous :
par téléphone au : 01 40 82 26 10
par courrier au : 17, rue St-Georges - 75009 Paris
29
■ Le Grand Rabbinat de Paris
Le Beth Hamidrach
du Grand Rabbinat de Paris
La parole rabbinique n’a pas l’écho qu’elle devrait
avoir dans les sociétés modernes. Cela provient
sans doute du fait que le monde juif traditionnel
s’est souvent démarqué, à tort d’ailleurs,
du monde moderne ; lui préférant les «quatre
coudées» du Beth Hamidrach.
Le rôle des rabbins est d’être un agent privilégié
de la transmission et de l’approfondissement du
savoir juif.
Ces dernières décennies, de nombreux grands
rabbins se sont souciés de trouver le moyen d’exprimer la pensée rabbinique en un langage
accessible, tant au plus grand nombre, qu’aux
intellectuels.
Le Consistoire de
Paris, gérant la
plus grande communauté juive
d’Europe,
souhaite trouver les
moyens permettant au discours
rabbinique de se
développer afin de
lui donner une plus
grande audience au
sein de la société
française.
30
Telle est l’ambition du centre d’études et de
recherches du judaïsme rabbinique français tant
dans le domaine religieux que pour une
meilleure connaissance du monde moderne, par
le biais de cycles de conférences et de séminaires rabbiniques en France et à l’étranger.
Aujourd’hui, la fonction de rabbin se joue sur
deux plans. Le rabbin est docteur de la loi et joue
en même temps un rôle social important.
Il transmet l’enseignement de la Torah, mais il
accompagne également les fidèles dans leur vie
quotidienne. A ce titre, le rabbin devient psychologue, éducateur, parfois même, arbitre. Il est
également animateur, puisque autour de la
synagogue se crée une communauté de personnes désirant agir ensemble tant spirituellement
que socialement et culturellement.
De facto, la fonction première du rabbin est
d’être un guide et un enseignant.
Celui-ci doit donc entretenir son savoir. Or, le rabbin, du fait de son importante charge communautaire, a du mal à trouver le temps et la tranquillité d’esprit nécessaires à l’étude qui sied à sa
fonction. A cela, s’ajoute la vitalité de la littérature rabbinique. De nombreuses publications
traitent des questions d’ordre rabbinique en relation avec la modernité.
Il est nécessaire que les rabbins soient au fait de
■ Département Torah et Société
ces évolutions, et se trouvent au cœur du débat
d’idées animant le monde rabbinique.
Il convient également qu’ils associent à leur érudition religieuse une connaissance approfondie
des évolutions qui traversent la société, les
sciences et les techniques. Le Rabbinat et le
Consistoire de Paris ont le devoir de développer
une structure apportant une solution à ce problème : la création d’un centre d’études et de
recherches du judaïsme rabbinique français.
Celui-ci dispense une formation dans les domaines de la pensée rabbinique et des sciences
humaines.
Pour ce faire, ce centre propose aux rabbins :
- des journées d’études hebdomadaires,
- des séminaires en France,
- des séminaires à l’étranger,
- un voyage en Europe de l’Est
Nouvel axe de formation : une formation scientifique visant à l’acquisition d’une connaissance
approfondie des évolutions de la société et à la
maîtrise d’outils modernes leurs permettant de
mieux réaliser leur sacerdoce.
Directeur du Beth Hamidrach : Rav Ariel Messas
Torah et Société
Le judaïsme est interpellé par des hommes, des
femmes – juifs et non-juifs – en quête de réponses à leurs questions. Ces interpellations touchent aux domaines les plus divers : la famille et
32
ses mutations, le handicap, la vie et la mort, la
drogue, le Sida, l’éducation, le chômage, l’Etat
d’Israël, la Laïcité, le dialogue interreligieux…
Le Consistoire de Paris Ile de France a toujours
opté, depuis son origine, pour un judaïsme fidèle
à ses traditions et ouvert sur le monde. N’est ce
pas là la vocation même d’Israël ? Aussi est-ce
un devoir de conscience de répondre à ces sollicitations dans un langage à la fois pensé et
accessible à tous.
Pour mener à bien cette tâche, Le Consistoire de
Paris Ile de France fait confiance au Grand Rabbin
Gilles Bernheim qui œuvre depuis de longues
années, avec un grand dévouement et à travers
une qualité d’intervention exceptionnelle, pour
dispenser les grandes leçons du Judaïsme.
Mail : [email protected]
■ Information Juive
INFORMATION JUIVE
Le journal des communautés
Des signatures prestigieuses au service d’une
information de qualité
Fondé au début des années cinquante, le journal
Information Juive est le plus ancien et l’un des
plus prestigieux titres de référence de la presse
juive française.
Fort des liens qu’il a su établir durant des décennies avec le Consistoire, Information Juive est
d’abord le journal des communautés juives de
Paris, d’Ile de France et plus largement de
l’ensemble de la communauté juive de France.
Cette proximité, au-delà d’en faire un simple
organe d’information de la vie communautaire,
est avant tout la condition d’une exigence de
rigueur et de professionnalisme dans le traitement de l’information juive au service de nos
communautés. C’est ainsi que le journal entend
être le reflet et le vecteur de la diversité et de la
richesse de ce que doit être une information
juive de qualité, conformément aux attentes de
la communauté juive tant dans les thèmes
abordés que dans la manière dont ils le sont.
C’est ainsi que l’ensemble des journalistes et des
collaborateurs d’Information juive s’attachent,
mois après mois, à proposer à ses lecteurs des
34
articles et des interviews de fond, des analyses
exclusives et des informations inédites sur les
grands débats qui traversent la vie de nos
communautés, le judaïsme et Israël.
Pour chacune de ces trois sphères qui composent
le cœur même de la vie juive, l’actualité, l’histoire, la culture, les débats d’idées et les courants
de pensée - d’hier, d’aujourd’hui et de demain sont autant de thèmes abordés et analysés
chaque mois par des signatures prestigieuses,
avec un souci permanent de crédibilité, d’objectivité, de rigueur, de profondeur et de diversité.
Mais parce que rien de durable ne peut se faire
sans une perpétuelle remise en question et un
nécessaire renouvellement, il convenait d’aller
plus loin.
Fidèle à l’histoire et à la qualité du journal, mais
également soucieuse de son développement, la
direction d’Information Juive a ainsi décidé voilà
quelques mois de lancer une nouvelle formule à
la fois respectueuse de ce qui a fait sa réputation
et son image depuis plus de cinq décennies,
tant dans le sérieux de ses analyses que dans la
qualité de ses auteurs, et tournée vers l’avenir, à
travers notamment une maquette modernisée,
de nouvelles signatures et rubriques proposées à
nos lecteurs, et un lien encore plus étroit tissé
avec le Consistoire. A cet égard, et après avoir
■ Information Juive
déjà ouvert nos colonnes à de nombreux
Présidents de communautés de Province au
cours de l’année écoulée, il est désormais proposé à l’ensemble des Consistoires régionaux
de devenir tout naturellement les partenaires
privilégiés du journal avec notamment la création d’éditions régionales qui comportera une
composante spécifique qui leur sera dédiée. C’est
l’ensemble des communautés juives de France
qui pourront de ce fait occuper la place centrale
qui leur revient.
Pour une information élargie, mais traitée avec
une rigueur et une qualité identiques, seront
désormais proposés en complément des sujets
traditionnels de réflexion portant sur tel ou tel
aspect essentiel de la vie juive, de l’actualité
nationale, de géopolitique internationale ou
d’Israël, davantage de sujets de proximité portant
sur la vie de nos communautés de Paris ou de
province, et sur différents sujets de préoccupation
de la communauté juive dans son ensemble.
Pour aller de l’avant, relever et réussir ces nouveaux défis, et bien d’autres encore, nous avons
besoin de vous. Nous ne réussirons qu’ensemble.
C’est pourquoi, en espérant que cette nouvelle
formule continuera de répondre le plus fidèlement possible aux attentes légitimes d’une information juive de qualité, l’équipe d’Information
Juive, aux côtés du Consistoire, se tient à votre
écoute pour toutes les suggestions ou remarques
que vous jugerez utiles de nous faire parvenir
pour l’avenir d’un journal de cinquante ans en
constante évolution.
Information Juive – Le journal des communautés
Directeur de la Publication: Philippe Meyer
Pour toute demande de renseignement ou d’abonnement contacter :
17, rue St-Georges – 75009 Paris
Tél : 01.48.74.29.87 – Fax : 01.48.74.41.97
[email protected]
Abonnement en ligne sur www.consistoire.org
37
■ Mémoire
Mémoire
Dès 1946, le Consistoire de Paris rend hommage
aux victimes de la Shoah en organisant une
grande manifestation en la synagogue Victoire,
qui sera aussi suivie par une cérémonie à Drancy.
Malgré les épreuves endurées par l’Occupation
et le régime de Vichy, l’Institution a de suite pris
conscience du devoir de perpétuer la mémoire de ces
innocents lâchement assassinés par la barbarie nazie et
ses complices.
A Paris, cinq rabbins du
Consistoire ont été déportés et
plusieurs attentats ont touché
ses synagogues.
Aujourd’hui, plus que jamais, en
souvenir des 72.000 juifs français
disparus, mais aussi au nom de
toutes les victimes, le Consistoire de Paris Ile de
France tient à faire vivre et à transmettre ce
devoir de mémoire.
Au moment où les derniers témoins sont encore
parmi nous, et où chacun d’entre nous a la
chance de pouvoir bénéficier de leurs récits,
témoignages et vécus, cette transmission de
l’une des pages les plus noires du Peuple juif est
l’une de nos principales responsabilités pour les
futures générations.
Afin de ne jamais oublier, mais aussi pour lutter
contre un retour de la barbarie, le Consistoire a
développé un programme pédagogique complet
à l’attention de la jeunesse, et
plus généralement pour l’ensemble de la société civile :
• Cérémonie des déportés
à la grande synagogue de
la Victoire, retransmise
tous les ans à la télévision, en présence de
nombreux membres du
grouvernement.
• Cérémonie solennelle
du YOM HASHOAH célébrée chaque année dans toutes les
synagogues de France à la date fixée par l’Etat
d’Israël.
• Séances d’information dans les écoles et les
Talmudé-Torah, animées par des rescapés des
camps de la mort.
• Recueil « Rituel et Réflexions pour la transmission de la Mémoire et la commémoration du
Yom HaShoah ».
39
■ Mémoire
• Livre «Les derniers témoins, Paroles de
Déportés» recueillies par Jean-Pierre Allali.
• Apposition de plaques nominatives à la
mémoire de tous les déportés, dans toutes les
synagogues des villes et des quartiers où ils
vivaient avant leur déportation.
• Contribution à la réalisation du Mémorial de
la déportation des juifs des Hauts de Seine au
parc de Sceaux inauguré par M. Nicolas Sarkozy.
• Fonds documentaire : Constitution et enrichissement permanent d’archives sur le judaïsme
français pendant la seconde guerre mondiale.
• Rafle du Vél d’hiv : participation aux
Commémorations dans tous les départements.
• Organisation de voyages sur le théme de la
mémoire.
• Programme éducatifs en partenariat avec le
F.M.S.
• Formation du corps rabbinique français.
40
■ Israël
Israël
Après la Shoah, puis la création de l’Etat d’Israël
en 1948, le rabbinat et les membres du
Consistoire de Paris intensifièrent leur soutien à
l’idéal sioniste et à l'Etat d'Israël. Ce soutien n’a
jamais cessé depuis.
• Travail pédagogique constant auprès de la
jeunesse juive, que ce soit au sein même de nos
communautés et à travers notamment les
Talmudé Torah, afin de lui enseigner l’amour
d’Israël et la solidarité indéfectible avec le
peuple israélien.
• Mobilisation de l'ensemble des juifs franciliens
lors des attaques, attentats et enlèvements subis
par l'Etat d'Israël.
• Voyages d'identification et de découverte
d'Israël pour les Bar et Bat Mitsva, les élèves du
Talmud Torah et les élèves des écoles du
Consistoire.
• Accueil de grandes personnalités d’Israël
politiques et religieuses : Shimon Peres, Dalia
Itsik, Moché Katsav, Uri Lupolianski, le grand
Rabbin Chlomo Amar …
• Célebration de Yom Haatsmaout et de Yom
Yérouchalaïm dans toutes les synagogues d’Ile
de France, avec un grand évènement organisé
depuis peu chaque année à la grande synagogue
45
■ Israël
de La Victoire, devant un public nombreux et
varié.
• Voyages de solidarité du Consistoire et de
nombreuses communautés.
• Bénédiction annuelle des
«Olim» de France.
• Convention annuelle du judaïsme français
organisée avec le Consistoire central de France.
• Jumelage de communautés et de villes françaises avec des villes
Israéliennes.
• Ouverture d'une antenne du Consistoire de
Paris à Jérusalem.
• Voyages en Israël de
rabbins
et
d’élus
consistoriaux et rencontre avec les plus
hautes personnalités
politiques et religieuses
du pays afin de tisser des liens étroits
et de soutien et de solidarité.
«nos prières pour
la libération de
Gilad SHALIT»
46
■ Sécurité
Sécurité
Depuis le début des années 2000, la
Communauté juive d’Ile de France a été soumise
à nombre d’agressions antisémites, tant physiques et verbales sur les personnes, que sur ses
synagogues et centres communautaires. L'ACIP a
donc décidé de réagir et de participer au renforcement des moyens mis à la disposition du
Service de Protection de la Communauté Juive
(SPCJ).
De plus, de nombreux bâtiments ont été rénovés et adaptés à de nouvelles normes
de sécurité, avec mises en conformité des
installations électriques et vidéo notamment..
Ainsi, des systèmes de surveillance vidéo ont été
installés aux abords des synagogues afin de dissuader d’éventuels agresseurs de passer à l’acte,
les cassettes permettant ensuite de les identifier
et de les arrêter.
Les consignes de sécurité, dont celle, essentielle,
de ne pas stationner devant les synagogues et
centres communautaires, ont été affichées en
bonne et due place.
Nous comptons aujourd’hui sur vous pour nous
aider dans ces efforts de sécurisation de nos
communautés et vous demandons de ne pas
manquer de nous signaler tout incident que vous
auriez à mentionner et toute nouvelle idée qui
nous permettrait d’accentuer encore nos efforts
au service de nos fidèles.
Le Consistoire à votre écoute...
Un problème d’ordre juridique ?
Monsieur Lucien ALEZRA, médiateur se tient à votre disposition chaque jeudi
de 14h à 17h30 sur rendez-vous au 01 40 82 26 33
Un problème d’ordre général lié à la vie communautaire ?
Monsieur Lucien ALEZRA, médiateur, se tient à votre service chaque jeudi
de 14h à 17h30 sur rendez-vous à prendre au 01 40 82 26 33
Mail : [email protected]
49
■ Jeunesse
BERIT MILA
L'alliance par la circoncision
LA CIRCONCISION,
SYMBOLE DE L’ALLIANCE AVEC D.
Dans la Torah, la circoncision symbolise l’alliance
entre D. et Abraham, puis avec sa descendance.
La circoncision est la preuve physique que le
message de D. a bien été reçu et surtout intégré
par les hommes. Elle révèle leur alliance avec D.
La grande majorité des familles juives continue
de perpétuer cette alliance dans la chair. Par ce
rite millénaire, le père renoue avec la conduite
de notre premier
patriarche, et marque son appartenance identitaire
au peuple d’Israël.
La circoncision du
fils à huit jours
ravive le souvenir de celle du
père. Ainsi, l’alliance perdure
à travers le
temps et les générations.
« D. dit à Abraham : Toi, tu garderas Mon
alliance, toi et ta descendance après toi, dans
toutes ses générations. Voici Mon alliance, que
54
vous garderez entre Moi et vous, – toi et ta descendance après toi : Tout mâle parmi vous sera
circoncis. Vous vous ferez circoncire dans votre
chair ; ce sera un signe d’alliance entre Moi et
vous. A l’âge de huit jours, tout mâle parmi vous,
dans toutes vos générations, sera circoncis…. »
(Béréchit – Genèse XVII, 9 à 12).
ÉTYMOLOGIE
D’un point de vue étymologique, le mot Mila
vient de la racine moul («vis-à-vis»). La Bérit
Mila représente donc une «alliance en vis-à-vis»
avec Dieu. Miroir de son intimité, elle invite
l’homme à ne pas revendiquer l’immortalité tout
en maîtrisant sa sexualité. Du coup,
la Bérit Mila ne doit
pas être vécue
comme une castration, mais bien
comme un dévoilement (Zohar), une
découverte de notre
finitude.
■ Jeunesse
LE PROPHETE ELIE ET LA BERIT MILA
Quand D. demanda à Elie, pourquoi il se trouvait
loin du peuple d’Israël, le prophète zélé répondit :
«J’ai montré une passion jalouse pour
l’Eternel, le Dieu des Armées, car les enfants
d’Israël ont abandonné Ton alliance, ils ont
rasé tes autels, ils ont tué tes prophètes par
l’épée ; moi, je suis resté, seul, et ils cherchent
à me prendre la vie !»
(I Rois Mélakhim XIX, 14.)
Telle est l’origine de la chaise du prophète Elie
(kissé éliahou hanavi zakhor létov) et des chants
qui évoquent sa présence et sa mission, lors de
cette grande cérémonie religieuse.
Ajoutons que pour la tradition «Pinhas est
Eliahou» (Midrach Choher tov). Comprenons que
ces deux personnages usèrent du même zèle pour
défendre l’identité d’Israël qui risquait de se compromettre par assimilation. Ainsi la Bérit Mila
reste-elle la plus belle preuve de notre fidélité à
notre héritage religieux et notre message éthique.
LA CIRCONCISION EN PRATIQUE
La circoncision doit être pratiquée huit jours après
la naissance sous réserve de l’état de santé du
bébé. Avant l’acte, mieux vaut consulter un pédiatre et un mohel (circonciseur).
un dimanche pour la Bérit Mila, et repoussent
ainsi la date des huit jours. Le Rabbinat de Paris
rappelle que la date des huit jours doit être respectée (sauf contre-indication médicale).
La Bérit Mila peut se faire à la synagogue, dans
une salle ou à la maison. On peut choisir un mohel
compétent ou un médecin juif.
Le Consistoire de Paris met à la disposition des
familles, le kissé Eliahou hanavi, la chaise du prophète Elie. Contactez votre synagogue ou le
Consistoire de Paris.
LA NOMINATION DE LA FILLE,
ZÉVED HABAT
LA NOMINATION DEFINIT L’ETRE
La nomination d’un enfant constitue l’un des
actes les plus anciens de l’humanité, puisque Eve
nomme son premier fils, Caïn (Kaïn) :
«Adam connut Eve, sa femme; elle fut
enceinte et enfanta Caïn. Elle dit : «J’ai acquis
un homme avec (l’aide de) D».».
(Béréchit - Genèse IV, 1).
La première fille à être nommée est Dina, issue
de Jacob et Léa.
« Ensuite, elle (Léa) mit au monde une fille,
elle la nomma Dina. »
(Béréchit -Genèse IV, 1).
A l’époque de la Bible, pour mentionner un
Certaines familles, par commodité, attendent
55
■ Jeunesse
homme, on citait son prénom et celui de son père
(par ex. Yossef ben Israël), pour une fille, son prénom et celui de la mère (par ex. Dina fille de Léa).
La halakha a conservé cette coutume pour l’élaboration de document à caractère religieux comme
une kétouba (acte de mariage : X fils de Z ou Y
fille de Z). Lors d’une prière pour un défunt, on cite
parfois le nom de la mère.
LE SENS D’UNE NOMINATION
Pourquoi nommer ce qui porte déjà un nom ? Le
poète juif égyptien, Edmond Jabès use de cette
belle formule : «Les choses n’existent que
lorsqu’elles sont nommées.» (exergue)
La nomination permet donc de sortir de
l’anonymat.
En donnant un nom à un enfant, on fait acte de
respect filial (nom des grands-parents), de fidélité
à notre histoire (nom des
h é ro s
bibliques ou talmudiques) ou de projection sur
l’avenir (nom en projet d’existence).
La nomination reste donc un acte hautement
réfléchi et se doit d’être partagé, car le nom n’a de
sens que si l’on est au moins deux à le donner.
DU SEMITISME ET DE L’ANTISEMITISME
Le judaïsme se reconnaît dans la filiation avec le
fils de Noé (Chem = le Nom). Le sémitisme traduit
la recherche permanente du nom, au nom de D.,
au nom d’Hachem, « Le Nom ».
A contrario, l’antisémitisme repose sur la négation
du nom. Par exemple, pour supprimer toutes
traces de celui-ci, les nazis tatouaient un numéro
sur le bras de leurs victimes. Les terroristes, en se
faisant exploser, cherchent à rendre impossible
toute identification des victimes
LE NOM, UN CODE DE VIE
Le nom ne représente pas qu’une simple obligation administrative. Véritable lien entre passé et
avenir, le nom évoque la mémoire des ancêtres et
présage du code de vie.
C’est pourquoi, pour préserver celle-ci, en cas de
maladie grave, le nom est changé par une prière
de circonstance.
56
■ Jeunesse
ORIGINE DU MOT ZEVED
Pour parler de la nomination de la fille, la tradition
parle de zéved habat. Le mot zéved (qui
apparaît une seule fois dans toute la Bible) est à
l’origine de la tribu de Zévouloun (Zabulon) :
« Léa fut encore
enceinte et donna un
sixième fils à Jacob.
Léa dit : D. m’a fait un
beau cadeau (zéved
tov) ; cette fois mon
mari m’honorera,
car je lui ai donné
six fils. Et elle l’appela du nom de
Zabulon. » (Gn XXX, 19 et 20).
La nomination de la fille
est marquée du
signe de la
bénédiction, de
la bérakha. Cela
se trouve corroboré par les propos de Rav Hisda
dans le Talmud :
«La première fille
représente un bon
58
signe pour les garçons (à naître)» (TB Baba Batra
141 a) puisqu’elle est considérée comme une
seconde mère pour le foyer.
ASPECTS PRATIQUES
Concrètement, la zéved habat est pratiquée généralement dans le mois, après la naissance. On
peut faire cette nomination soit à la synagogue ou
à la maison. Au cours de la cérémonie, le rabbin
ou l’officiant récite une bénédiction pour le bonheur de l’enfant, où il évoque les grandes
figures féminines d’Israël.
Si un Cohen se trouve dans l’assistance, il bénira le
bébé selon la tradition. À défaut, un membre
honorable de l’assistance pourra réciter cette
birkat cohanim.
Pour donner un caractère de mitsva à la cérémonie,
le rabbin ou l’officiant dira un dvar Torah (commentaire de la paracha, talmud, Midrach,
Halakha.)
La cérémonie se terminera par une collation, où
l’on récitera les bénédictions adéquates. Il est toujours bon lors de ces repas d’inviter des nécessiteux de la communauté, afin d’ajouter la mitsva
de tsédaka.
■ Jeunesse
LA JEUNESSE
L'AVENIR DE LA COMMUNAUTE
« Soyez patient avec la jeunesse »
Pirké Avot
Les services éducatifs du Talmud Torah ne constituent qu’un aspect de l’action du Consistoire de
Paris en faveur des jeunes. Car l’institution s’investit dans d’autres actions en faveur de la jeunesse,
et plus particulièrement en faveur des adolescents, des étudiants, voire des jeunes adultes.
Pas de Transmission sans rencontre
Pour parler de la transmission spirituelle, le
judaïsme utilise deux termes : Massorah et
Kabbalah. Massorah, qui a donné émissaire en
français, signifie « Ce qui est transmis ». Kabbalah,
à l’origine du mot Kabbale, veut dire « Ce qui est
reçu ». Autrement dit, la transmission repose sur
la rencontre de deux volontés, la rencontre du
maître et du disciple.
Grâce à cette transmission, le judaïsme est bien
vivant. Hier, dans le mellah, dans le shtetl, les
choses pouvaient aller de soi. Aujourd’hui, la
question de la transmission devient urgente, comment faire pour que notre jeunesse ne devienne
pas le maillon faible de la chaîne d’Israël ? Quelles
réponses le Consistoire de Paris apporte-il ?
Rassembler nos jeunes pour les protéger
La jeunesse d’aujourd’hui n’est pas celle d’hier. Le
monde dans lequel elle évolue, s’est profondément transformé. Cette jeunesse est beaucoup
plus ouverte sur l’extérieur. Seules quelques communautés, en Israël, en France ou aux Etats-Unis,
tentent de préserver une structure sociale
ancienne, protectionniste, pas toujours en adéquation avec l’évolution des mentalités.
Aujourd’hui, par le canal du cinéma ou de la télévision, les jeunes sont confrontés à toutes sortes
d’images sans y être préalablement préparés. Ils
vivent dans un monde où la communication qui
délivre ses messages en flux continu (Internet,
téléphone portable), génère des normes, parfois
très éloignées des principes éducatifs du judaïsme.
Ils évoluent aussi dans un monde fait d’échanges
interculturels à l’école, l’université, dans le monde
du travail, qui leur permet une plus grande ouverture à l’autre, à la différence.
Le mauvais côté de la révolution numérique, c’est
que le discours antisémite redevient actif, tout en
étant plus difficile à identifier dans ses sources.
Nous devons accroître notre vigilance et continuer
de sensibiliser nos jeunes.
Si nous voulons maintenir notre jeunesse dans le
giron communautaire, favoriser les mariages juifs,
transmettre une identité forte et sereine, lutter
efficacement contre la perte de nos repères
59
■ Jeunesse
cultuels et culturels, il va falloir nous adapter à ce
monde en pleine mutation.
La pérennité de notre communauté passe par le
développement d’un discours fédérateur et
authentique, par une
aide à l’éducation formelle et informelle
des garçons et des filles, par la création
d’espaces de rencontres et de transmission
du
savoir.
Offrons des réponses juives aux questions de notre
temps. Formons des cadres compétents,
dynamiques. Communiquons plus efficacement.
C’est notre devoir de transmission. La jeunesse
attend un signe fort de notre part.
Des réponses concrètes et efficaces
Le Consistoire de Paris veut relever le défi de
l’éducation juive et de la transmission et ce, à
travers différentes structures éducatives.
Le Talmud Torah : Plus de 100 lieux d’étude
existent à Paris et en région parisienne pour nos
enfants
Tikvatenou : C’est, depuis toujours, le mouvement de jeunesse du Consistoire de Paris, présent
60
dans de nombreuses synagogues, organise des
oneg chabbat et des colonies de vacances. Sa spécificité : transmettre aux jeunes à la fois les
valeurs du judaïsme traditionnel et communautaire et l’amour d’Israël. Le mouvement se veut
être proche des communautés, des familles et des jeunes, il est
animé par les jeunes
mêmes issus des communautés et formés de
façon rigoureuse et
approfondie pour cela.
Tikvatenou a pour
objectif majeur, à coté
de la transmission des
valeurs juives et sionistes,
de former les cadres communautaires de demain.
En extension régulière, Tikvatenou sera bientôt présent dans près d’une quinzaine de communautés ;
Centres aérés : De nombreuses communautés
organisent des centres aérés pendant les vacances
scolaires.
Ecole Yagel Yaakov : du jardin d’enfants au
primaire. Montrouge.
Directeur Charles Cohen : 01 46 56 25 26
Ecole Ohr Torah : jardin d’enfants, maternelle,
primaire.
■ Jeunesse
ACTIONS :
Soutien aux Ecoles juives notamment pour le
programme de la Bar/Bat mitsva
✔
Soutien aux mouvements de jeunesse accueillis dans toutes nos communautés (EEIF, Béné
Aquiba, etc.).
✔
Soutien aux associations estudiantines : Union
des Etudiants Juifs de France (UEJF), Association
des Juifs des Grandes Ecoles (AJGE).
✔
✔ « Paris – Torah » : Depuis 2006, Le Consistoire de
Paris et le Grand Rabbinat de Paris proposent un
séminaire d’été au Séminaire Israélite de Paris
pour les adolescents qui voudraient profiter de
cours de haut niveau.
62
Dans la continuité des cours pour la jeunesse
« Paris –Torah » sont organisés le Dimanche et le
soir pour les jeunes ainsi que des journées d’études.
✔
Ecole de ‘hazanout, dans les locaux du
Séminaire Israélite de France, rite achkénaze et
rite séfarade, animée par les officiants de renommée internationale : Jacob Tolédano et Albert
Bouadana.
✔
Le Chabbat de la jeunesse : Le Consistoire
encourage les jeunes à diriger les offices une fois
par mois dans toutes les communautés.
✔
■ Jeunesse
LE CENTRE EDMOND FLEG
Au cœur du quartier latin, le nouveau centre
Edmond Fleg accueille chaque jour plus d’une centaine d’étudiants et leur propose un programme
culturel de haut niveau, répondant aux attentes
de la communauté juive de Paris et d’Ile de
France. Cette maison porte une grande partie de
la mémoire juive de Paris. Le Centre a été dirigé à
son origine par l’actuel Grand rabbin de Paris, Rav
David Messas et les grands noms du judaïsme y
ont partagé leur enseignement : Léon Ashkénazi,
André Neher, Emmanuel Lévinas, le Grand Rabbin
Chouchana, etc. Il est aujourd’hui présidé par
Daniel Vaniche et dirigé par Judith Wahnich.
Conscient de la forte demande et de l’exigence de
la jeunesse juive de Paris, le Consistoire de ParisIle de France a œuvré pour donner un nouvel élan
et une nouvelle dynamique afin de faire du
Centre, depuis sa réouverture en janvier 2008, un
endroit de culture, de savoir et de rencontre pour
les étudiants juifs de Paris.
Au cœur du projet du Consistoire, le Centre
Edmond Fleg encourage les initiatives étudiantes.
Le Centre Fleg regroupe :
Un restaurant, café et lounge
Des salles de cours et de réunions
Une salle de conférence
Une salle de spectacle
Un espace de prière
Un lieu d’étude
Une bibliothèque - médiathèque
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Pour offrir :
Des conférences,
Un Oulpan,
Des cours réguliers,
Des activités
sportives,
Des activités
culturelles,
Des débats de société,
Des échanges avec des intellectuels, des artistes,
des scientifiques, etc.
Des rencontres professionnelles pour aider à
l’orientation en fin d’études,
Des activités de loisirs, de rencontres pour les
jeunes, et plein d’autres projets…
Rentrée le lundi 1er septembre 2008.
Demander le programme sur
www.flegparis.com.
8 bis, rue de l'Eperon - 75006 PARIS
Tél : 01 55 42 16 40
FICHE TECHNIQUE
DE LA JEUNESSE JUIVE DE PARIS
Tél. : 01 40 82 26 30
Email : [email protected]
TIKVATENOU
8 bis, rue de l'Eperon - 75006 PARIS
Tél. : 01 46 33 43 24 – 01 70 36 76 46
Mail : [email protected]
Site : www.tikvatenou.org
■ Services Éducatifs
L’ÉDUCATION PAR LA TRANSMISSION
« Est juif celui dont les enfants restent juifs… »
Transmettre aux nouvelles générations
Si le judaïsme a traversé les âges, c’est grâce à
la massorah, la transmission de ses valeurs de
génération en génération.
La Torah a élevé au rang de commandement
(mitsva) l’éducation des enfants, qui se construit
autour des vertus religieuses et morales (dérekh
érets). En transmettant l’histoire du peuple juif et
le respect des mitsvot, les parents sont les premiers éducateurs. Les rabbins peuvent les accompagner et servir de relais, en cas de difficultés.
Le Consistoire de Paris a développé un réseau efficace de Talmud Torah, à Paris et en région parisienne, dirigé et animé par des rabbins et des
enseignants compétents.
Le livre des Proverbes, du roi Salomon, présente
l’enseignement d’un père à son fils, lui apprenant à
éviter le piège des illusions mondaines. Dans ce
livre se trouve énoncé un grand principe pédagogique : «Instruis l’enfant selon son caractère.
Lorsqu’il sera vieux, il ne s’en détournera pas.»
(XXII, 6).
Pour l’instruction religieuse, le Talmud propose
une progression de savoir :
68
A 5 ans : initiation à la Bible.
A 10 ans : Michna.
A 13 ans : Bar-mitsva (majorité religieuse).
A 15 ans : Talmud.
A 18 ans : mariage.
(M. Avot 5, 21).
Pour
résumer
l’essence de la
t ra n s m i s s i o n ,
Léon Ashkénazi
usait souvent de
cette formule toujours d’actualité : « Est juif celui
dont les enfants restent juifs. »
BAT-MITSVA ET BAR-MITSVA :
UNE NOUVELLE RESPONSABILITÉ
L’étape importante dans l’éducation juive
demeure dans l’esprit des parents et des enfants,
la majorité religieuse : la Bat-Mitsva et la BarMitsva.
Celle-ci correspond à la puberté, ce moment où le
corps est suffisamment formé pour donner la vie.
Les filles de douze ans et les garçons de treize ans
sont alors responsabilisés officiellement par une
cérémonie religieuse. Ils s’engagent alors, devant
D. et devant les hommes, à assumer leur spiritualité. Cela signifie qu’ils sont invités à accomplir les
commandements divins, de leur plein chef.
La Bat-mitsva et la Bar-mitsva sont des étapes
majeures d'un temps où la conscience prend le
pas sur l'insouciance.
Tous les travaux de pédopsychiatrie démontrent
que l’enfant sait recevoir, mais ne sait pas donner.
■ Services Éducatifs
De plus, au sortir du sein maternel, l’enfant ne se
distingue pas de sa mère. Il « est » sa mère. Le
détachement, qui traduit la naissance du discernement (binah), apparaît
quand la mère tarde à donner la nourriture.
L’éducation juive vise à
transformer
l’égocentrisme
naturel
en
altruisme.
Jusqu’au XIVe siècle, la
majorité religieuse n’était
pas célébrée. Avec le
temps, cette cérémonie
s’est étoffée, jusqu’à ce
que l’enfant soit distingué
lors d’un office où il joue
un rôle central (mise du
talit et des téfilines, lecture de la Torah, récitation de prières, préparation d’un commentaire
biblique).
Les Rabbins et le
Talmud Torah sont à la
disposition des familles
pour toutes ces préparations des Bar et Bat Mitsva.
Le Consistoire a engagé un travail de réorganisation du Talmud Torah par une refonte des pro70
grammes et des outils pédagogiques et une formation de tout le corps enseignant. Les enfants
peuvent être inscrits dès l’âge de 6 ans.
Les enfants et les jeunes
seront
désormais
encouragés à diriger les
offices complètement
dans toutes nos communautés avec l’aide
des rabbins.
En continuité du talmud
torah plusieurs classes de
Post Bar Mitsva seront
développées, ainsi que
Paris Torah pendant les
temps libres et les vacances scolaires.
Une école de ‘Hazanout
pour les enfants et les jeunes ouvre cette année.
■ Legs et Dons
LA TSEDAKA
LE SOUTIEN, PAS LA CHARITE
Rabbi Aquiba enseigne :
"Tu aimeras ton prochain comme toi-même,
c’est là un grand principe de la Torah."
Que nous soutenions l’enfance défavorisée et les
orphelins, les pauvres et les démunis de la communauté, de grands projets communautaires…
Telle est la volonté de D.
LA JUSTICE SOCIALE, UNE HISTOIRE
Ni aumône, ni charité, la tsédaka s‘apparente à
une forme de justice sociale. Au-delà du concept
politique, les juifs en ont fait surtout une histoire
d’hommes. La tsédaka, cette justice généreuse
qui lutte contre les discriminations économiques,
a toujours été l’un des piliers du judaïsme. Depuis
les temps antiques, la synagogue possède des
troncs pour les pauvres de la communauté, les
nécessiteux d’Israël ou pour les
malades. Cette solidarité intersociale, inter-générationnelle et
aujourd’hui inter-institutionnelle, donne du lien à notre
communauté.
Quelques sources
bibliques :
Voici un exemple concret tiré
de la Torah qui montre une
exigence de justice totale :
72
« Quand vous ferez la moisson dans votre pays, tu
laisseras un coin de ton champ sans le moissonner,
et tu ne ramasseras pas ce qui reste à glaner. Tu ne
cueilleras pas non plus les grappes restées dans ta
vigne, et tu ne ramasseras pas les grains qui en
seront tombés. Tu abandonneras cela au pauvre et
à l’étranger. Je suis l’Éternel, votre Dieu. »
(Lévitique XIX, 9-10)
Puisque l'Eternel est l’unique propriétaire du
monde, c’est lui qui décide de la répartition des
richesses. L’homme, simple locataire temporaire,
travaille sur un sol qui lui est alloué. Auparavant,
durant la septième année, les récoltes étaient
laissées à l’abandon. Ainsi, les pauvres pouvaient
se servir en conservant leur dignité puisqu’ils
n’étaient pas contraints de mendier auprès des
riches.
La tsédaka ne dépend pas de la décision ou de l’humeur des donateurs. Elle est la traduction de l’obligation qu’ont tous les Juifs de partager,
indépendamment de leur statut
financier ou de leur volonté de
donner.
«La prière, la tsédaka, le repentir,
effacent les mauvais décrets.»
(Ecclésiaste Rabba V, 4)
■ Legs et Dons
LES HUITS NIVEAUX DE LA JUSTICE SOCIALE
SELON MAIMONIDE
Dans son Michné Torah, Maïmonide (1135 -1204)
distingue huit niveaux de Tsédaka, ainsi résumé :
1. La justice préventive, c’est-à-dire donner du
travail à une personne au chômage (ou lui avancer des fonds pour démarrer une entreprise) de
façon à ce qu’il ne dépende plus de la caisse de
bienfaisance.
2. Donner la tsédaka anonymement à un pauvre
inconnu.
3. Donner la tsédaka anonymement à un pauvre
connu.
4. Donner la tsédaka publiquement à un pauvre
inconnu.
5. Donner la tsédaka avant que le pauvre ne la
demande.
6. Donner la tsédaka de façon adéquate après
que le pauvre ait demandé.
7. Donner de son plein gré, mais une somme
inférieure aux besoins du pauvre.
8. Donner contre son gré.
Toutes les communautés assument une action
sociale de proximité pour leurs membres en difficulté notamment pour les fêtes juives, le chabbat,
et les événements heureux ou douloureux de la
vie juive, l’écoute sociale, l’accompagnement de
toutes les difficultés rencontrées par leurs membres dans leur vie quotidienne.
Dans nos communautés consistoriales, cette solidarité demeure l’une de nos priorités permanentes. Le roi Salomon a écrit : « La tsédaka sauve de
la mort ». En ces temps de précarité, le Consistoire
de Paris se veut pourvoyeur de vie, pour rendre
aux plus démunis la dignité qui leur revient de
droit.
Extrait du Choulkhan Aroukh :
C’est un commandement (mitsva) positif de la
Torah de donner la Tsédaka, ainsi qu’il est dit :
«Lorsqu’il y aura chez toi un pauvre, tu lui donneras et ton cœur ne sera pas en mal (de donner),
car c’est pour cela que l’Eternel te bénira, dans
toutes tes actions.» (Deutéronome / Dévarim XV,
10). Et quiconque se détourne ses yeux transgresse un commandement négatif comme il est
dit : « N’endurcis pas ton cœur et ne ferme pas ta
main. » (Deutéronome / Dévarim VII, 15.)
L'ACTION CONCRETE DU CONSISTOIRE
DE PARIS EN MATIERE DE TSÉDAKA
Aide sociale religieuse pour les événements de la
vie juive (mariage, bar-mitsva, divorce, derniers
devoirs, éducation religieuse, talmud torah, fêtes
juives, …)
74
Le Consistoire de Paris s’engage dans
des actions concrètes comme :
L’Appel national pour la tsédaka en collaboration avec le FSJU.
✔
✔ Les Colis de Pessah et de Roch Hachana distribués
■ Legs et Dons
dans des centaines de familles nécessiteuses.
Les paniers de Pessah en collaboration avec le
collectif Ma Nichtana
✔
✔ Opération « Coup double pour l’emploi » avec le
Bureau du Chabbat. Fournir un travail à une personne au chômage constitue un acte de tsédaka
supérieure à toute forme de charité. C’est la raison
pour laquelle le Consistoire de Paris s’implique
activement aux côtés des organisations sociales
dans tous les domaines de lutte contre la misère,
la précarité et le chômage. Mené en collaboration
depuis plus de 10 ans avec le «Bureau du
Chabbath», l’opération «coup double pour l’emploi», placé sous le haut patronage du Premier
ministre de la République française, a permis à
des milliers de personnes de retrouver la dignité
d’une activité professionnelle en adéquation avec
le respect des traditions religieuses.
Les demandes sont nombreuses. La pauvreté et
l’indigence touchent de nombreux foyers. Par l’intermédiaire de la tsédaka, vous contribuez à faire
vivre la justice sociale dans notre communauté.
LEGS ET DONATIONS
Le Consistoire de Paris est habilité à recevoir des
legs et donations, exempts de tous droits de
mutation.
Il peut également être désigné comme bénéficiaire d’un contrat d’assurance vie.
Concevoir un legs ou une donation en faveur du
Consistoire de Paris, c’est assurer à ses actions la
pérennité dont elles ont besoin.
Le legs
Enregistré dans un testament, il est révocable à
tout moment. Le legs prend effet après le décès
de la personne.
Il existe trois types de legs :
le legs universel : lorsqu’il n’y a pas de descendant, il permet de léguer la totalité de son patrimoine.
le legs à titre universel : il permet de léguer la
quotité disponible après la part destinée à ses
héritiers.
le legs particulier : il permet de léguer un bien
particulier ou identifiable.
La donation
Contrairement au legs, la donation prend effet
immédiatement, du vivant même de la personne
concernée.
Elle doit être enregistrée par un notaire, en présence du donateur.
Il existe deux types de donation :
la donation en pleine propriété : le donateur
donne son bien d’une façon exclusive et absolue.
la donation en nue-propriété : le donateur
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■ Legs et Dons
donne son bien mais la jouissance (usufruit) en
est réservée pour lui-même ou une tierce
personne qu’il a désignée.
«L’Association Consistoriale Israélite de Paris»
dont le siège est à Paris (75009), 17 rue SaintGeorges».
Cet usufruitier conserve l’usage de ce bien sa vie
durant.
Les dossiers «legs et donations» sont à votre disposition au bureau du Secrétariat Général du
Consistoire de Paris.
Vous pouvez souscrire un ou plusieurs contrats
auprès de tout organisme de votre choix, en mentionnant comme bénéficiaire de votre contrat :
Tél. : 01 40 82 26 42
Mail : [email protected]
«Faire un don, un legs
au Consistoire, c’est assurer
la pérennité de la vie juive…»
Faites un don en ligne sur : www.consistoire.org
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