
SECONDE – CSI – A. STRATAKIS 2013-2014 
 
SYNTHESE DU CHAPITRE :  COMMENT SE FORMENT LES PRIX SUR UN MARCHE ? 
 
. Comment les variations de l’offre et de la demande affectent-elles le niveau des prix ?  
La demande et l’offre d’un bien ou d’un service se rencontrent sur un marché, lieu réel ou virtuel, sur lesquels 
ces biens et services sont échangés contre un certain montant de monnaie, le prix.   
La demande est la quantité de biens ou services que les ménages et entreprises décident d’acheter à un prix 
donné. L’offre est la quantité de biens ou services que les entreprises sont prêtes à vendre sur le marché à un 
prix donné.  
Lorsque le  marché a  une  structure  concurrentielle,  les  demandeurs  et  offreurs  ne  peuvent pas influencer  les 
prix, ils subissent le prix du marché, on dit qu’ils sont « price takers ». Comment se forment alors ces prix sur 
les marchés en situation de concurrence ? 
 La  demande  est  fonction  décroissante  du  prix  des  biens  et  services :  plus  le  prix  s’élève,  plus  la  demande 
baisse. Inversement,  l’offre  est  fonction  croissante  du  prix,  plus  le  prix  s’élève, plus  les  entreprises  peuvent 
espérer faire du profit et donc plus l’offre augmente. C’est la loi de l’offre te de la demande.  
On peut représenter l’offre et  la demande par des courbes, avec en  abscisses la  quantité et  en ordonnées le 
prix (voir courbes tracées en cours). Lorsque la demande ou l’offre varient en fonction du prix, on observe un 
déplacement sur la courbe de la demande  ou  sur  la  courbe de  l’offre.  Les  courbes de demande et d’offre se 
rencontrent à un point d’équilibre, qui définit le prix d’équilibre et la quantité d’équilibre.  
Un  changement  de  la  quantité  demandée  ou  offerte,  indépendamment  du  prix,  implique  cette  fois  un 
déplacement de la courbe. Pour la demande, il peut s’agir d’un changement de mode, de la mise sur le marché 
d’un produit substituable, d’un changement d’habitudes de consommations liées à une campagne de publicité 
ou au contraire à une campagne de dénonciation des effets nocifs d’un produit par exemple. Pour l’offre, il peut 
s’agir d’un changement dans les coûts de production, lié au progrès technique ou aux conditions climatiques par 
exemple.  
 
. L’évolution des prix ne répond pas toujours à la loi de l’offre et de la demande. 
Il y a de nombreuses situations où les prix ne se fixent pas selon la loi de l’offre de la demande  
. Lorsque le marché n’a pas une structure concurrentielle,  comme dans le cas de monopoles ou des oligopoles. 
En effet, dans ce cas, les entreprises deviennent « price maker », elles peuvent fixer leurs prix et l’imposer sur 
les marchés.  
.  Des  entreprises  peuvent  aussi  abuser  de  leur  position  dominante  pour  écarter  les  concurrents,  ou  encore 
s’entendre sur les prix, dans les deux cas ce sont des pratiques illégales et elles sont sanctionnées par l’Autorité 
de la concurrence.  
.  Les  entreprises  cherchent  à  échapper  à  la  concurrence  et  devenir  « price  maker »  en  différenciant  leur 
produits ou services de ceux des concurrents (par l’image de marque, la qualité, le packaging…). Dans ce cas, 
les demandeurs sont prêts en effet à payer plus cher pour un produit qui leur semble différent.  
 
Rappels :  l’élasticité-prix  (c’est-à-dire  la  réaction  de  la  demande  par  rapport  aux  variations  des  prix)  est 
différente selon les produits.  
Ne confondez pas les taux de répartition (sous-ensemble/ensemble x 100) ; qui permettent de mesurer la part 
d’un  sous-ensemble  dans  un  ensemble.  Un  taux  de  chômage  par  exemple  est  un  taux  de  répartition  par 
exemple.  
Et  les  taux  de  variation  ((valeur  d’arrivée-valeur  de  départ)  /valeur  de  départ    x100),  qui  permettent  de 
mesurer l’évolution d’une donnée dans le temps (baisse ou augmentation).  Le taux de croissance du PIB est un 
taux de variation par exemple.