le shofar
5
par Philippe Lewkowicz
En juin dernier vous rece-
viez le remarquable numé-
ro de clôture de la saison
du Shofar dont le thème
était notre Judaïsme Libé-
ral; j’en profite pour adres-
ser toutes mes félicitations
à l’équipe de rédaction et
plus particulièrement à sa
coordinatrice Jacqueline
Wiener.
Je voudrais donc consacrer
ce premier mot de l’année à
la suite logique du numéro précédent. Nous
avons une idée de ce que nous sommes. Que
voulons-nous faire de cette identité ? Quelles
sont les actions qu’elle induit ?
Quels moyens devons-nous
mettre en œuvre ?
Je voudrais limiter ici mon
propos à l’action collective de
notre communauté. En effet,
depuis l’inauguration de notre
nouveau bâtiment, beaucoup
de choses ont changé, notre
nouvelle infrastructure nous a
donné l’outil nécessaire pour
rencontrer des besoins nouveaux ou qui ne
s’exprimaient pas dans toute l’amplitude
que nous connaissons depuis.
Ainsi, pour ne parler que des éléments les
plus remarquables, citons :
- notre Talmud Torah, qui accueille chaque
année près de 60 enfants et qui constitue
notre mission prioritaire.
- l’enseignement pour adultes, les cours
d’initiation et de midrash sont assidû-
ment suivis.
- l’organisation d’événe-
ments communautaires
où le public répond de
plus en plus présent :
Yom Hashoa, action Le-
vovitch, visite de grou-
pes étrangers, ...
- action sociale : Bikkour
Holim, invitations à des
repas communautai-
res…
Comme nous sommes avant
tout une synagogue, je dois
aussi préciser avec plaisir que chaque Shab-
bat, il y a toujours minyan et que le plus
souvent, on ne doit même plus se poser la
question.
De manière plus discrète, sa-
chez aussi que les appels que
nous recevons sous différen-
tes formes sont de plus en plus
nombreux et proviennent de
tous les horizons. Ils concer-
nent aussi bien les passages
de la vie ; mariage, naissance,
bar/bat mitzvah et malheureu-
sement aussi décès, que les as-
pects sociaux privés : rencontre, visite aux
personnes en détresse, questionnement per-
sonnel …
Ce développement encourage bien sûr tous
les acteurs et bénévoles de la communauté
et, en premier lieu, les rabbins qui se consa-
crent sans compter au bénéfice de celle-ci.
Devons-nous continuer et trouver les res-
sources pour répondre positivement à ceux
qui viennent nous voir, à ceux qui voient dans
LE MOT DU PRÉSIDENT
Demain à Beth Hillel
Les appels que
nous recevons
sont de plus en
plus nombreux et
proviennent
de tous les
horizons.