Excellence des soins pour tous Plan d`amélioration de la qualité

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Excellence des soins pour tous
Plan d’amélioration de la qualité (PAQ) : Rapport d’étape 2015-2016
Le présent rapport d’étape aidera les organismes à comparer les idées de changement et les améliorations, en plus de donner un aperçu des révisions qu’il serait
possible de faire aux idées de changement dans l’avenir. Ce nouveau rapport d’étape est en grande partie automatisé, si bien qu’il y a peu de données à saisir, ce
qui laisse du temps pour la réflexion et les activités d’amélioration de la qualité.
Qualité des services de santé Ontario (QSSO) utilisera les rapports d’étape à jour pour communiquer les initiatives de changement efficaces, faire part des idées
de changement fructueuses et façonner un curriculum rigoureux pour les futures séances de formation.
Performance
Objectif
actuelle
déclaré
N°
Performance
N°
Indicateur de 2015-2016
déclarée dans le dans le
d’org.
actuelle
PAQ de 2015PAQ de
2016
2015-2016
1 Temps d’attente de cinq jours pour les 92406 92,50
94,00
92,20
soins à domicile – visites du personnel
infirmier : pourcentage de patients qui
ont reçu leur première visite du
personnel infirmier dans les cinq jours
suivant la date d’autorisation du
service
(%; clients soignés à domicile; 1er oct.
2013 – 30 sept. 2014; portail du
ministère de la Santé)
2 Temps d’attente de cinq jours pour les 92406 87,50
soins à domicile – soutien
personnel pour les patients ayant des
87,50
85,70
Commentaires
Nous avons établi les principales
raisons pour lesquelles le temps
d’attente pour les services dépasse
cinq jours. Dans bien des cas, ce délai
est attribuable aux choix du patient ou
à des raisons médicales. Cependant,
dans certains cas, les patients étaient
prêts à recevoir le service, mais on
n’avait pas demandé le début des soins
infirmiers dans un délai de cinq jours.
Cette situation a été attribuée aux
pratiques antérieures. Nous avons
communiqué plus clairement les
attentes au personnel et nous mettons
à jour nos procédures. En outre, nous
améliorons l’utilisation du champ de la
date de disponibilité du patient dans
CHRIS, et nous documentons
clairement les motifs des retards afin
de pouvoir assurer plus efficacement la
surveillance des temps d’attente.
Nous avons élaboré un indicateur local
et nous examinons nos données tous
les mois. Certaines leçons tirées de
besoins complexes : pourcentage de
patients ayant des besoins complexes
qui ont reçu leur premier service de
soutien à la personne dans les cinq
jours suivant la date d’autorisation du
service
(%; clients soignés à domicile; 1er oct.
2013 – 30 sept. 2014; portail du
ministère de la Santé)
3 Pourcentage de clients adultes en
92406 36,10
soins de longue durée à domicile qui,
à l’évaluation de suivi RAI-HC, ont
indiqué avoir fait une chute
(%; clients adultes en soins de longue
durée à domicile; 1er oct. 2013 –
30 sept. 2014; BDSD, RAI-HC par
l’intermédiaire du logiciel d’évaluation
des séjours prolongés)
35,00
40,00
notre étude des temps d’attente pour
les visites du personnel infirmier
peuvent s’appliquer aux services de
soutien à la personne. Cependant, une
analyse supplémentaire s’impose pour
cerner les facteurs s’appliquant
spécifiquement à la prestation de ces
services afin que nous puissions
apporter des améliorations notables.
Nous avons relevé une hausse du taux
des chutes signalées au cours de la
dernière année chez les patients du
Sud-Est qui reçoivent des soins à
domicile de longue durée,
conformément à la tendance constatée
dans plusieurs régions de la province.
On croit que cette tendance pourrait
être attribuable à des changements
dans la population qui reçoit des soins
à domicile, mais nous n’avons pu
valider cette hypothèse au moyen de
données locales, ni identifier clairement
d’autres facteurs qui pourraient être à
l’origine de ce taux accru de chutes.
Nous avons commencé à appliquer un
protocole normalisé concernant les
chutes pour les personnes âgées ayant
des besoins complexes, qui comprend
un suivi auprès des patients 30 jours
après le début des services. Des
données à petite échelle semblent
indiquer que cette mesure est
prometteuse pour réduire le risque de
chute. Cependant, nous n’avons pas eu
l’occasion de la mettre à l’essai à plus
grande échelle. Des contraintes sur le
plan des ressources ont retardé ce
projet pendant un certain temps l’an
4 Pourcentage de clients soignés à
92406 9,60
domicile ayant obtenu une consultation
imprévue aux urgences pour une
urgence moyenne dans les 30 jours
suivant leur congé de l’hôpital
(%; clients soignés à domicile; 1er juil.
2013 – 30 juin 2014; BDSD, BDCP,
SNISA)
7,00
9,99
dernier, et il n’a été repris que
récemment. Nous poursuivrons notre
travail sur cet aspect dans le cadre de
notre plan d’amélioration de 20162017.
Au cours de la dernière année, nous
avons identifié plusieurs mesures
éventuelles en vue de réduire les
visites aux urgences; elles consistent
surtout à améliorer les données dont
nous disposons et à mieux cerner les
raisons pour lesquelles les patients
vont aux urgences. Nous ne nous
attendions pas à ce que ces mesures
se répercutent sur le nombre de visites
aux urgences pendant l’année; nous
cherchions plutôt à mieux comprendre
la situation et à nous concentrer sur les
changements les plus susceptibles
d’être efficaces. Pendant l’année, nous
avons fait équipe avec des hôpitaux de
l’Est de la région du Sud-Est afin de
terminer l’expansion de notre système
de notification des SU-CASC. Nous
disposons maintenant de données sur
les patients du CASC qui se présentent
aux urgences de tout le Sud-Est, et
tous les hôpitaux de la région nous
informent quand des patients du CASC
vont aux urgences. Nous avons
également travaillé étroitement avec
nos fournisseurs de services retenus à
contrat et avec notre comité consultatif
médical afin d’élaborer une politique
régionale normalisée permettant
l’administration de la première dose
d’antibiotiques intraveineux dans la
communauté. Selon certaines
5 Services standard pour les clients en 92406 80,50
soins de longue durée à domicile :
pourcentage de clients actifs en soins
de longue durée à domicile dont les
services de soutien à la personne sont
conformes aux lignes directrices
établies
(%; clients adultes en soins de longue
durée à domicile; 3e trim. 2014-2015;
CHRIS – logiciel d’évaluation des
séjours prolongés)
90,00
85,40
indications, les patients reçoivent
souvent leur première dose aux
urgences. Au cours des prochains
mois, nous déterminerons l’effet de ce
changement afin de relever et
d’éliminer les obstacles à son adoption.
Nous n’avons pu achever les autres
initiatives prévues relativement aux
visites aux urgences au cours de la
dernière année, mais nous croyons
qu’il demeure utile d’étudier les raisons
pour lesquelles les patients vont aux
urgences pour une urgence moyenne.
La normalisation des services de
soutien à la personne a été l’une de
nos priorités en 2015-2016, en vue
d’améliorer l’équité et l’uniformité des
services pour les patients ayant des
besoins semblables. Tout au long de
l’année, nous avons réalisé des
progrès importants en vue d’atteindre
notre objectif de 90 %, et la proportion
de patients recevant des services
conformes à nos normes augmente
régulièrement. Cette mesure s’applique
à une population nombreuse se
composant à la fois de nouveaux
patients et de patients qui reçoivent des
services depuis un certain temps. Il faut
du temps pour qu’il se produise un
changement mesurable, car les
modifications aux plans de services
visant à appliquer les nouvelles normes
se produisent lors des réévaluations
prévues. Nous avons instauré un
mécanisme solide de déclaration des
niveaux de services de soutien à la
personne pour les patients en séjour de
longue durée, qui s’est révélé efficace
pour gérer les variations. Nous avons
aussi mis sur pied un comité des cas
exceptionnels chargé d’évaluer les cas
où les coordonnateurs de soins
relèvent des besoins qui échappent à
nos normes de services, et de répondre
à ces besoins.
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