M. Louis ALLIX
UNITÉS P4S 13 et P4S 22 : Philosophie générale et méthodologie
1er semestre : Qu’est-ce qu’argumenter ?
2ème semestre : Qu’est-ce que raisonner ?
Ce cours propose d’étudier sur un an un certain nombre de méthodes d’argumentation et de
raisonnement utilisées par les philosophes. Des exemples simples puis complexes de raisonnements
(corrects ou sophistiques) seront analysés, dans leur structure logique, puis évalués. Des exercices
d’analyse et de construction d’arguments seront, de même, proposés aux étudiants, en mettant l’accent sur
l’expression claire et distincte de la pensée. Nous étudierons enfin des textes d’auteurs philosophiques en
cherchant, en particulier, à évaluer leur force démonstrative.
Éléments bibliographiques :
ARISTOTE, les réfutations sophistiques, traduction Tricot, Vrin.
ARNAULD Antoine et NICOLE Pierre, La logique ou l'art de penser, Flammarion, Champs
BLOUIN Rodrigue, Les usages de l’argumentation, PUF, 1993.
GRIZE Jean-Blaise, De la logique à l’argumentation, Droz, 1982
MILL John Stuart, Système de logique déductive et inductive, Mardaga
PERELMAN Chaïm et OLBRECHTS-TYTECA Lucie, La nouvelle rhétorique. Traité de
l'argumentation, Editions de l'Université de Bruxelles, 1992.
PERELMAN Chaïm, Eléments d'une théorie de l'argumentation, Presses universitaires de Bruxelles,
1968.
TOULMIN Stephan E., Les usages de l'argumentation, PUF, 1993
VAN EEMEREN Frans et GROOTENDORST Rob, La nouvelle dialectique, Paris, Kimé, 1996.
WOODS John et WALTON Douglas,Critique de l'argumentation, logique des sophismes ordinaires,
Kimé, 1992.
Des compléments bibliographiques ainsi que des adresses de sites d’exercices sur Internet (français et
anglais) seront communiqués en début d’année.
UNITÉ P4S 23 : Logique mathématique
LOGIQUE DES PROPOSITIONS
En première année, les étudiants sont initiés à la manipulation d’un langage symbolique simple, la
logique des propositions. Les notions de base, le vocabulaire et les principes des constitution du langage
seront tout d’abord présentés : proposition et argument, les connecteurs logiques et leur
interdéfinissabilité, notions de vérité des propositions et de validité des arguments, déduction et induction,
conditions nécessaires et suffisantes, consistance, équivalence logique. Le plan logique et le plan
métalogique seront distingués : langage-objet et métalangage, mention et usage, équivalence logique et
signe d’équivalence.
Les étudiants s’exerceront ensuite à la traduction en langage symbolique d’énoncés du langage
naturel ainsi qu’à la symbolisation des formes les plus classiques de raisonnements (preuve
conditionnelle, raisonnement par l’absurde, preuve par cas, modus ponens et modus tollens, syllogisme
hypothétique, syllogisme disjonctif, sophisme de la négation de l’antécédent, etc.). Les difficultés posées
par la traduction en langage logique seront évoquées à partir, notamment, de la notion d’implicature
conversationnelle.
Enfin, différentes méthodes sémantiques et syntaxiques d’évaluation des énoncés et des arguments
seront présentées au cours de l’année : tables de vérités (complètes ou réduites), constructions