Le champ magnétique - Gymnase français de Bienne

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Chapitre 7 OSPH
7.
Le champ magnétique
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Le champ magnétique
De nos jours, les aimants sont utilisés dans les appareils de mesure, les moteurs, les hautparleurs, les appareils d'enregistrement, les mémoires d'ordinateur, en analyse chimique, pour
concentrer le faisceau d'électrons dans un tube de télévision, et dans une foule d'autres
mécanismes. En plus d'être utile à la navigation, le champ magnétique nous protège contre les
effets dangereux des particules chargées de haute énergie provenant de l'espace. Nous allons
étudier dans ce chapitre les forces exercées par des champs magnétiques sur des particules
chargées et sur des courants électriques.
7.1.
Le champ magnétique
Au voisinage d'un barreau aimanté, la limaille de fer
forme une configuration caractéristique qui montre
l'influence de l'aimant sur le milieu environnant. C'est à partir de ces configurations que
Michael Faraday eut l'idée d'introduire la notion du champ magnétique et les lignes de champ

correspondantes. Le champ magnétique B en un point est dirigé selon la tangente à une

ligne de champ. Le sens de B est celui de la force agissant sur le pôle Nord d'un barreau
aimanté et correspond à la direction vers laquelle pointe l'aiguille d'une boussole. L'intensité
du champ est proportionnelle au nombre de lignes traversant une surface unitaire normale au
champ.
On remarque à la figure de gauche que les pôles ne sont pas
situés en des points précis mais qu'ils correspondent plutôt à
des régions mal définies proches des extrémités de l'aimant.
Si l'on essaie d'isoler les pôles en coupant l'aimant, il se
produit une chose curieuse : on obtient deux aimants,
comme on le voit à la figure ci-contre. Si l'on coupe l'aimant
en tranches très fines, chaque fragment garde toujours deux
pôles.
Même à l'échelle atomique, nul n'est parvenu à trouver un pôle magnétique isolé, ce que l'on
appelle un monopole. C'est pourquoi les lignes de champ magnétique forment des boucles
fermées. À l'extérieur de l'aimant, les lignes émergent du pôle Nord et entrent par le pôle sud ;
à l'intérieur, elles sont dirigées du pôle sud vers le pôle Nord.
Définition du champ magnétique

La définition du champ électrique est assez simple. Si F est la force agissant sur une charge
 
électrique stationnaire q placée dans le champ, le champ électrique est E  F q , c'est-à-dire
la force par charge unitaire. Mais puisqu'il n'est pas possible d'isoler un pôle, la définition du
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Le champ magnétique
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champ magnétique n'est pas aussi simple. En examinant l'effet d'un champ magnétique sur une
charge électrique, on constate :
La force agissant sur une particule chargée est directement proportionnelle à la charge q et à la
vitesse v, c'est-à-dire : F  qv

 Si la vitesse v de la particule fait un angle  avec les lignes de B , on trouve : F  sin 



F est perpendiculaire à la fois à v et à B .
On peut tenir compte de tous ces résultats en définissant le produit vectoriel :

 
équation 7.1
F  qv  B


Puisque F est toujours perpendiculaire à v , une force magnétique n'effectue aucun travail sur
une particule et ne peut servir à faire varier son énergie cinétique. L'unité SI de champ
magnétique est le tesla (T). Un aimant ordinaire de laboratoire peut produire un champ
d'environ 1 T, alors qu'un aimant supraconducteur peut produire plus de 30 T. Le tesla étant
une grande unité, on utilise parfois une autre unité, le gauss (G), dont la conversion est la
suivante :
1 G  10 4 T
L'intensité du champ magnétique terrestre près de la surface est voisine de 0,5 G, alors que
l'intensité du champ au voisinage d'un barreau aimanté peut atteindre 50 G.
EXEMPLE 7.1 - Un électron a une vitesse v  10 6 m selon l’axe y, dans un champ
s
B  500 G selon l’axe z. Quelle est la force agissant sur l’électron ?
7.2.
La force sur un conducteur parcouru par un courant
Si l'on place un fil dans un champ magnétique, il n'est soumis
à aucune force. Les vitesses thermiques des électrons libres
sont orientées au hasard et la force nette est donc nulle. Par
contre, lorsque le fil est parcouru par un courant, les électrons
acquièrent une faible vitesse de dérive v d et sont donc soumis
à une force magnétique qui est ensuite transmise au fil.
Considérons un segment rectiligne de fil de longueur l et de section S parcouru par un courant
I perpendiculaire à un champ magnétique uniforme. Si n est le nombre d'électrons de
conduction par unité de volume, le nombre de charges dans ce segment de fil est nSl. Chaque
électron est soumis à une force ev d B et la force totale exercée sur les électrons dans ce
segment est :
F  (nSl )ev d B
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Le champ magnétique
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D'après l'équation I  nSev d , et l'expression précédente devient F  IlB . Si le conducteur
parcouru par un courant n'est pas perpendiculaire au champ, la force exercée sur le fil est
donnée par l'expression vectorielle :
  
équation 7.2
F  Il  B

où le vecteur l est par définition de même sens que
le courant. Comme le montre la figure, la force est
toujours normale au fil et aux lignes de champ.
L'intensité de la force est :
F  IlB sin 
équation 7.3


où  est l'angle entre le vecteur l et le champ B .
Si le fil n'est pas rectiligne ou si le champ n'est pas
uniforme, la force agissant sur un élément de
courant infinitésimal Idl est :
 

dF  Idl  B
La force sur un fil est égale à la somme vectorielle (intégrale) des les éléments de courant.
EXEMPLE 7.2: Un fil rectiligne de longueur 30 cm et de masse 50 g suit la direction estouest. Le champ magnétique terrestre en ce point est horizontal et a une intensité de 0,8 G.
Pour quelle valeur du courant l’effet du champ compense-t-il le poids du fil ?
7.3.
Le moment de force sur une boucle de courant
Les côtés horizontaux sont soumis à des forces verticales égales et opposées qui ont tendance
à les écarter (ce que vous pouvez vérifier par la règle de la main droite). Ces forces verticales
n'exercent aucun moment de force puisqu'elles sont situées dans le plan du cadre. Les forces
agissant sur les côtés verticaux sont elles aussi égales et opposées:




F1  I (ck )  ( Bi )   IcBj




F2  I (ck )  ( Bi )  IcBj
D'après la figure b, on voit que ces forces produisent des moments de force de même sens par
rapport à l'axe central. Le bras de levier pour chacune de ces forces est r  (a 2) sin  ; le
moment de force net par rapport à l'axe est donc :
a

M  2( IcB ) sin    ISB sin 
2

où S  ac est l’aire du cadre. Pour un cadre comportant N spires, le moment de force est N
fois plus grand.
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Un cadre parcouru par un courant, comme un barreau aimanté, est un dipôle magnétique (nous
verrons pourquoi plus tard). Le moment magnétique dipolaire d'un cadre plan de forme
quelconque est défini par :


équation 7.4
  NISu n

L'unité SI de moment magnétique est l'ampère x mètre2. Le sens du vecteur unitaire u n , est
donné par la règle de la main droite: si vous fermez les doigts de votre main droite dans le

sens du courant, votre pouce pointe en direction de u n . On peut maintenant écrire de manière
plus concise l'équation du moment de force :
  
équation 7.5
M B
Le moment de force a tendance à aligner le moment magnétique sur le champ, tout comme
l'aiguille d'une boussole.
7.4.
Le galvanomètre
La pile voltaïque inventée par Volta en 1800 fit
considérablement avancer les recherches en électricité, car elle
permettait de produire un courant continu. Mais avant 1820, la
présence d'un courant électrique ne pouvait être détectée que
par une élévation de température dans un fil, par les
transformations chimiques produites dans une cellule ou par la
sensation produite par le courant lorsqu'il passe sur la langue.
Ces méthodes ne se prêtaient pas à des mesures précises du
courant. Peu après la découverte d'Oersted, on s'aperçut que la
déviation de l'aiguille d'une boussole pouvait servir à mesurer un courant. J. Schweigger eut
l'idée de placer une aiguille de boussole au centre d'une bobine rectangulaire comportant un
grand nombre de spires, afin d'accentuer l'effet du champ magnétique sur le courant.
S'inspirant de ce montage, d'Arsonval le perfectionna pour confectionner ce que l'on appelle
un galvanomètre à cadre mobile, instrument encore utilisé de nos jours. Le courant circule
dans un cadre comportant un grand nombre de spires de fil fin, qui est suspendu ou qui pivote
dans un champ magnétique. Lorsque le courant circule dans le cadre, le moment de force dû
au champ magnétique uniforme est :
M  B sin 
où  est l'angle entre et à. Le moment de forces mécanique exercé par un ressort de torsion
s'oppose au moment de force dû au champ. Ce moment de rappel du ressort obéit à la loi de
Hooke:
M res  
où  est l'angle de torsion du ressort. Le cadre s'immobilise lorsque ces deux moments
s'équilibrent :
NISB sin   
Cette équation peut servir à déterminer le courant I. Toutefois, le facteur sin  introduit une
complication puisqu'il rend l'échelle non linéaire. Pour qu'elle soit linéaire, les faces des pôles
de l'aimant doivent être cylindriques. Dans ce cas, les lignes de
champ sont radiales au lieu d'être uniformes (pour ce faire, on
place un cylindre de fer doux à l'intérieur du cadre). Ainsi, comme
le plan du cadre est toujours parallèle aux lignes de champ et le
moment magnétique toujours normal aux lignes, sin 0  1 et :
NSB

I

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Dans ces conditions, la déviation est directement proportionnelle au courant. Un bon
galvanomètre peut enregistrer une intensité de 1 A, et les meilleurs appareils peuvent
mesurer des courants très faibles de l'ordre de 1 pA.
7.5. Le mouvement des particules chargées
La figure représente deux vues différentes d'une particule chargée positivement animée d'une

vitesse initiale v perpendiculaire à un champ magnétique



uniforme B . Comme - v et B sont perpendiculaires, la particule
est soumise à une force F  qvB , d'intensité constante et dirigée

perpendiculairement à v . Sous l'action d'une telle force, la
particule se déplace sur une trajectoire circulaire à vitesse
constante. D'après la deuxième loi de Newton, F = ma, nous
avons :
mv 2
qvB 
r
2r 2m

v
qB
et la fréquence est donc :
équation 7.6
où r est le rayon de l’orbite.
mv
r
qB
Le rayon de l’orbite est proportionnel à la quantité de mouvement
et inversement proportionnelle au champ magnétique. La période
de l’orbite est :
T
fc 
qB
2m
équation 7.7
On constate, dans ces équations que la période ou la fréquence
ne dépendent pas de la vitesse de la particule. Les particules de
même rapport q/m ont même fréquence.
Le mouvement hélicoïdal
Considérons le mouvement d'une particule positive dont la
vitesse a une composante parallèle aux lignes d'un champ
magnétique uniforme. La composante perpendiculaire donne
 
lieu à une force qv  B qui produit un mouvement circulaire,
mais la composante parallèle ne change pas. On obtient la
superposition d'un mouvement circulaire uniforme normal aux lignes de champ et d'un
mouvement rectiligne uniforme parallèle aux lignes. Ces deux mouvements se combinent
pour produire une trajectoire en spirale ou hélicoïdale. Le «pas» de l'hélice est le déplacement
de la particule dans la direction des lignes pendant une période.
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Le champ magnétique
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Dans un champ non uniforme, le rayon de la trajectoire varie. Si les autres variables ont des
valeurs fixes, on peut voir d'après l'équation 4.6 que r va comme 1/B, ce qui signifie que le
rayon décroît au fur et à mesure que l'intensité du champ augmente. Il se produit aussi un effet
plus important, lié au fait que la particule est soumise à une force dirigée vers la région où le
champ est plus faible (figure). Il en résulte que la composante de la vitesse le long des lignes

de B n'est pas constante.
Un exemple important du confinement magnétique est observé
dans le champ magnétique terrestre. Les particules chargées
provenant de l'espace décrivent des trajectoires en spirale le
long des lignes de champ d'un pôle à l'autre (figure). Ces
particules captives sont confinées dans des régions que l'on
appelle ceintures de Van Allen.
La forme de ces éruptions solaires est une preuve de l'existence du champ magnétique solaire.
7.6. La combinaison des champs électrique et magnétique
La force de Lorentz :

  
équation 7.8
F q EvB


Le sélecteur de vitesse
On construit une région dans laquelle des champs
magnétique et électrique sont perpendiculaires. Seule les
particules dont la vitesse est :
E
v
B
vont traverser la zone sans être déviées.
Le spectromètre de masse
Un spectromètre de masse est un dispositif qui sépare les particules chargées, en général des
ions, selon leur rapport masse/charge. Si les charges sont identiques, l'instrument peut servir à
mesurer la masse des ions. La figure représente un instrument datant de 1933. Un faisceau de
particules chargées passe dans un collimateur (qui en fait un pinceau de particules) constitué
par les fentes S1 et S2. Les particules pénètrent alors dans un sélecteur de vitesse dans lequel


le champ magnétique est B1 et le champ électrique perpendiculaire est E . Il s'ensuit que
seules les particules de vitesse v = E/B1 pénètrent dans la section suivante, où il ne règne

qu'un champ magnétique B 2 . Les particules décrivent des trajectoires demi-circulaires et
frappent une plaque photographique. D'après l'équation 6.6, on sait que le rayon de la
mv
trajectoire est r 
. En remplaçant v = E/B1, on obtient :
qB2
m B1 B2

r
q
E
équation 7.9
Pour une valeur donnée de q, le rayon de la trajectoire est proportionnel à la masse. On utilise
cette technique pour séparer les isotopes.
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Le champ magnétique
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7.7. Le cyclotron
On obtient une multitude d'informations concernant les propriétés
des noyaux et des particules élémentaires en bombardant des
cibles atomiques avec des particules de haute énergie.
En 1929, le physicien américain Ernest Lawrence avait envisagé la
possibilité d'accélérer des particules par étapes successives à l'aide
de différences de potentiel relativement faibles. Il mit au point un
dispositif, appelé cyclotron, en collaboration avec M. S.
Livingston. Le premier cyclotron a été construit en 1930.
Le fonctionnement du cyclotron s'appuie sur le fait que la période
orbitale d'une particule dans un champ magnétique est
indépendante de sa vitesse. Le cyclotron, représenté à la figure, est
composé de deux demi-cylindres en forme de dé, appelés Dl et
D2, séparés par un petit espace et placés dans un champ
magnétique uniforme. Au centre de l'espace se trouve une source
d'ions qui produit des particules chargées, telles que des protons
ou des particules alpha, lesquelles sont injectées dans l'un des
demi-cylindres avec une faible vitesse. On a créé le vide dans
l'appareil afin de réduire au minimum les pertes dues aux collisions avec les molécules de
l'air. Le champ magnétique pénètre dans les demi-cylindres et donne aux particules une
trajectoire circulaire.
On applique aux demi-cylindres une tension élevée dont la polarité s'inverse selon une période
correspondant au temps que mettent les particules pour parcourir une demi-révolution. Le
champ électrique associé à cette différence de potentiel est principalement confiné dans
l'espace entre les demi-cylindres. Au moment même où les particules terminent leur première
demi-révolution, D2 devient positif et Dl négatif. Puisque cette polarité accélère les particules
(positives) lorsqu'elles traversent l'espace
entre les demi-cylindres, elles acquièrent
l'énergie cinétique, E c  qU et passent à une
orbite plus grande. Au bout d'un temps T/2,
elles arrivent à nouveau dans cet espace, mais
la polarité de la différence de potentiel s'est
inversée de sorte qu'elles accélèrent à
nouveau en le traversant. Ce processus se
répétant à chaque traversée de l'espace, les
particules subissent une nouvelle accélération
en traversant l'espace et décrivent des cercles
de plus en plus grands, mais toujours avec la
même période. Lorsqu'elles atteignent le rayon maximal, les particules sont déviées par une
plaque qui les dirige vers la zone expérimentale.
Dans la pratique, le fonctionnement du cyclotron présente quelques complications. Tout
d'abord, il est difficile de produire un champ magnétique uniforme dans une région étendue
comme celle des cyclotrons modernes (de rayon voisin de 2 m). Ensuite, à chaque
accélération, la masse relativiste de la particule devient nettement supérieure à sa masse
habituelle mesurée à faible vitesse. Cela crée un déphasage entre l'alternance de la différence
de potentiel et le passage des particules dans l'espace. C'est pourquoi on utilise des protons,
qui sont des particules plus lourdes que les électrons : pour une énergie donnée, la vitesse d'un
proton est bien inférieure à celle d'un électron. Dans un cyclotron, les protons atteignent une
énergie maximale voisine de 25 MeV. Dans le synchrocyclotron, la fréquence de la tension
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5.
Le champ magnétique
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d'alimentation diminue progressivement pour compenser l'accroissement de masse. Cette
machine permet d'accélérer des protons jusqu'à des énergies de 200 MeV.
Dans un synchrotron, le champ magnétique et la fréquence varient tous deux, de sorte que les
particules décrivent une orbite de rayon fixe.
Exercices :
Un électron d’énergie cinétique de 50 keV
magnétique de 0,75 T. Trouvez: (a) la
est projeté perpendiculairement aux lignes
fréquence du cyclotron ; (b) l'énergie
d’un champ d’intensité 0,5 T. (a) Calculer
cinétique ; (c) la quantité de mouvement.
le rayon de sa trajectoire (b) son
7. Une
particule
alpha
de
masse
27
accélération (c) sa période.
6,7 10 kg et de charge 2e est accélérée
Une ligne de transmission transporte un
à partir du repos par une différence de
courant de 103 A d’Ouest en Est. Le
potentiel de 14 kV et pénètre dans un
champ terrestre est horizontal, orienté
champ magnétique uniforme de 0,6 T,
vers le Nord et a une intensité de 0,5 G.
normalement aux lignes de champ.
Quelle est la force exercée sur 1 m de
Trouvez le rayon de sa trajectoire.
ligne ?
8. Les deux isotopes du néon ont des masses
Une tige de longueur l = 15 cm et de
de 20 u et 22 u. Des ions portant une seule
masse m = 30 g est située dans un plan
charge sont accélérés à partir du repos par
incliné faisant un angle de 37° par rapport
une différence de potentiel de 1 kV, puis
à l'horizontale (figure). Le courant entre et
pénètrent dans un champ magnétique
sort de la tige par des fils souples et légers
uniforme de 0,4 T, normalement aux
dont on ne tient pas compte. Pour quel
lignes du champ. Quelle distance les
courant (intensité et direction) la tige estsépare-t-elle après une demi-révolution
elle en équilibre dans un champ
dans un spectromètre ?


magnétique B  0,25 j T ?
9.
Un proton effectue cent révolutions
dans un cyclotron avant de sortir avec un
rayon de 50 cm et une énergie de 10 MeV.
Trouvez: (a) le champ magnétique dans le
cyclotron ; (b) la différence de potentiel
entre les demi-cylindres; (c) la fréquence
de la source de tension.
10.
Un courant constant circule dans une
Un proton décrit une orbite circulaire de
tige
métallique de longueur l et de masse
rayon 20 cm perpendiculaire à un champ
m qui glisse sur des rails sans frottement
de 0,8 T. Trouvez: (a) le module de sa
(figure). Un champ magnétique uniforme
vitesse ; (b) sa période ; (c) son énergie
est dirigé vers la page. Si la vitesse
cinétique.
initiale de la tige est VO, trouvez: (a) le
Un proton du rayonnement cosmique
module de la vitesse en fonction du temps
s'approche de la Terre à 0,1 c le long
; (b) la distance parcourue par la tige
d'une ligne radiale dans le plan équatorial,
avant de s'arrêter.
c'est-à-dire normalement aux lignes de
champ. On suppose que le champ terrestre
a une intensité de 0,2 G dans la région. (a)
Quel est le rayon de la trajectoire du
proton ? (b) La déviation se produit-elle
vers l'Est ou vers l'Ouest ?
6. Un proton décrit un cercle de rayon
3,2 cm perpendiculaire à un champ
Électricité et magnétisme
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