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Quels annonceurs utilisent votre solution publicitaire ?
Thomas Pasquet. Nous comptons 250 annonceurs actifs, avec un taux de reconduction de
pratiquement 70 % des campagnes. Nous nous adressons aux annonceurs qui ont déjà des
spots vidéo à diffuser. Il s'agit donc d'annonceurs grand public déjà présents en télévision et qui
souhaitent décliner leurs campagnes sur le Web. McDonald's, Ford, Chanel, Electronic Arts ou
SFR sont par exemple annonceurs chez nous.
Quels modèles de facturation proposez-vous ?
Jean Canzoneri. Notre principal format est facturé au coût par clic. Il peut également l'être au
coût par visite, c'est-à-dire une fois que nous nous sommes assurés que l'internaute est bien
resté sur le site de l'annonceur après avoir cliqué sur sa publicité. Nous proposons aussi une
facturation au CPM avec un autre format, l'Inflow, qui affiche à l'ouverture d'une page un spot
vidéo que l'internaute peut sauter. Nous facturons l'annonceur au CPM et ne comptabilisons
les impressions qu'à partir du moment où un certain pourcentage de la vidéo est vu. Notre
promesse est celle d'un réseau qualitatif sur lequel l'annonceur sait où ses publicités sont
diffusées et qui lui offre l'assurance de ne payer que lorsque sa publicité a été réellement vue.
"Le taux de mémorisation de nos publicités à une semaine est supérieur à 80 %"
Ne craignez-vous pas de proposer des "publicités forcées" que les internautes ne verront
que pour avoir accès à un contenu ? Cette pratique va à l'encontre de la tendance à la
personnalisation des publicités, destinée à la rendre plus acceptable...
Jean Canzoneri. Nous restons évidemment sur de la publicité et il ne nous est pas possible de
proposer systématiquement aux internautes des publicités pour des marques dont ils sont fans.
Mais notre mécanique n'est pas plus forcée que n'importe quel autre système diffusant, avant
un contenu vidéo, un pré-roll dont l'internaute ne pourra pas choisir l'annonceur. Elle est par
ailleurs moins intrusive qu'une technologie de retargeting qui peut s'assimiler à de la traque.
Thomas Pasquet. Nous avons effectué avec GroupM une étude de mémorisation sur une
campagne Cetelem qui n'a été diffusée que sur notre réseau. Le taux de mémorisation à une
semaine était supérieur à 80 %, contre 20 à 22 % de mémorisation pour les publicités vidéo
en général. Nous pensons que le fait d'être proactif, de choisir une publicité même par défaut,
a une influence sur le taux de mémorisation. Pour une fois, vous n'êtes pas bouche ouverte
devant une publicité qui défile.
Quels sont vos objectifs ?