FONCTION D’UNE VARIABLE COMPLEXE Chapitre # 2 MATHÉMATIQUES DE L’INGÉNIEUR AERO 3 – ING 1 Karim Trabelsi (IPSA) Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 1 / 10 Introduction Soit la fonction f : D ⊂ C → C, z 7→ f (z). Nouveauté Tous les nombres impliqués sont à deux variables! Le nombre original z, ainsi que son image f (z) se déplacent dans un espace à deux dimensions à savoir le plan complexe R2 . L’ensemble D est appelé domaine définition de la fonction f : C’est l’ensemble des points z pour lesquels l’on sait effectuer les opérations permettant de calculer f (z). Le cas le plus important est celui où D est un domaine. Nous ne considérerons que des domaines dont la frontière est une suite finie d’arcs de courbes continûment différentiables par morceaux. Quelques exemples z 7→ f (z) = z̄, z 7→ f (z) = |z| , z 7→ f (z) = z −1 , z 7→ f (z) = sin z. 1 ι̇(x+ι̇y ) 1 (e − e−ι̇(x+ι̇y ) ) = (e−y eι̇x − ey e−ι̇x ) = sin x cosh y + ι̇ sinh y cos x. 2ι̇ 2ι̇ C’est la généralisation aux complexes de la formule sin(a + b) = sin a cos b + sin b cos a, en remarquant que sin ι̇a = ι̇ sinh a et cos ι̇b = cosh b. sin z = Karim Trabelsi (IPSA) Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 2 / 10 Introduction Soit la fonction f : D ⊂ C → C, z 7→ f (z). Nouveauté Tous les nombres impliqués sont à deux variables! Le nombre original z, ainsi que son image f (z) se déplacent dans un espace à deux dimensions à savoir le plan complexe R2 . L’ensemble D est appelé domaine définition de la fonction f : C’est l’ensemble des points z pour lesquels l’on sait effectuer les opérations permettant de calculer f (z). Le cas le plus important est celui où D est un domaine. Nous ne considérerons que des domaines dont la frontière est une suite finie d’arcs de courbes continûment différentiables par morceaux. Quelques exemples z 7→ f (z) = z̄, z 7→ f (z) = |z| , z 7→ f (z) = z −1 , z 7→ f (z) = sin z. 1 ι̇(x+ι̇y ) 1 (e − e−ι̇(x+ι̇y ) ) = (e−y eι̇x − ey e−ι̇x ) = sin x cosh y + ι̇ sinh y cos x. 2ι̇ 2ι̇ C’est la généralisation aux complexes de la formule sin(a + b) = sin a cos b + sin b cos a, en remarquant que sin ι̇a = ι̇ sinh a et cos ι̇b = cosh b. sin z = Karim Trabelsi (IPSA) Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 2 / 10 Introduction Soit la fonction f : D ⊂ C → C, z 7→ f (z). Nouveauté Tous les nombres impliqués sont à deux variables! Le nombre original z, ainsi que son image f (z) se déplacent dans un espace à deux dimensions à savoir le plan complexe R2 . L’ensemble D est appelé domaine définition de la fonction f : C’est l’ensemble des points z pour lesquels l’on sait effectuer les opérations permettant de calculer f (z). Le cas le plus important est celui où D est un domaine. Nous ne considérerons que des domaines dont la frontière est une suite finie d’arcs de courbes continûment différentiables par morceaux. Quelques exemples z 7→ f (z) = z̄, z 7→ f (z) = |z| , z 7→ f (z) = z −1 , z 7→ f (z) = sin z. 1 ι̇(x+ι̇y ) 1 (e − e−ι̇(x+ι̇y ) ) = (e−y eι̇x − ey e−ι̇x ) = sin x cosh y + ι̇ sinh y cos x. 2ι̇ 2ι̇ C’est la généralisation aux complexes de la formule sin(a + b) = sin a cos b + sin b cos a, en remarquant que sin ι̇a = ι̇ sinh a et cos ι̇b = cosh b. sin z = Karim Trabelsi (IPSA) Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 2 / 10 Introduction Soit la fonction f : D ⊂ C → C, z 7→ f (z). Nouveauté Tous les nombres impliqués sont à deux variables! Le nombre original z, ainsi que son image f (z) se déplacent dans un espace à deux dimensions à savoir le plan complexe R2 . L’ensemble D est appelé domaine définition de la fonction f : C’est l’ensemble des points z pour lesquels l’on sait effectuer les opérations permettant de calculer f (z). Le cas le plus important est celui où D est un domaine. Nous ne considérerons que des domaines dont la frontière est une suite finie d’arcs de courbes continûment différentiables par morceaux. Quelques exemples z 7→ f (z) = z̄, z 7→ f (z) = |z| , z 7→ f (z) = z −1 , z 7→ f (z) = sin z. 1 ι̇(x+ι̇y ) 1 (e − e−ι̇(x+ι̇y ) ) = (e−y eι̇x − ey e−ι̇x ) = sin x cosh y + ι̇ sinh y cos x. 2ι̇ 2ι̇ C’est la généralisation aux complexes de la formule sin(a + b) = sin a cos b + sin b cos a, en remarquant que sin ι̇a = ι̇ sinh a et cos ι̇b = cosh b. sin z = Karim Trabelsi (IPSA) Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 2 / 10 Introduction Soit la fonction f : D ⊂ C → C, z 7→ f (z). Nouveauté Tous les nombres impliqués sont à deux variables! Le nombre original z, ainsi que son image f (z) se déplacent dans un espace à deux dimensions à savoir le plan complexe R2 . L’ensemble D est appelé domaine définition de la fonction f : C’est l’ensemble des points z pour lesquels l’on sait effectuer les opérations permettant de calculer f (z). Le cas le plus important est celui où D est un domaine. Nous ne considérerons que des domaines dont la frontière est une suite finie d’arcs de courbes continûment différentiables par morceaux. Quelques exemples z 7→ f (z) = z̄, z 7→ f (z) = |z| , z 7→ f (z) = z −1 , z 7→ f (z) = sin z. 1 ι̇(x+ι̇y ) 1 (e − e−ι̇(x+ι̇y ) ) = (e−y eι̇x − ey e−ι̇x ) = sin x cosh y + ι̇ sinh y cos x. 2ι̇ 2ι̇ C’est la généralisation aux complexes de la formule sin(a + b) = sin a cos b + sin b cos a, en remarquant que sin ι̇a = ι̇ sinh a et cos ι̇b = cosh b. sin z = Karim Trabelsi (IPSA) Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 2 / 10 Représentation de f : D ⊂ C → C, z 7→ f (z) Algébriquement La donnée de f est clairement équivalente à la donnée de 2 fonctions u et v à valeurs réelles: ∀z ∈ D, f (z) = u(x, y ) + ι̇v (x, y ), z = x + ι̇y . Graphiquement On ne peut représenter le graph de f car cela requiert 4 dimensions. En revanche, on peut tracer dans le plan des lignes relatives à certains attributs de f : I Les lignes iso-module. I Les lignes iso-< et iso-=: I u(x, y ) = C ste et v (x, y ) = C ste . On peut éventuellement représenter les surfaces obtenues en portant verticalement suivant Oz les valeurs des parties réelles et imaginaires: z = u(x, y ) et z = v (x, y ), z ∈ R. Les lignes iso-< et iso-= sont les intersections de ses surfaces avec des plans parallèles à au plan xOy . Karim Trabelsi (IPSA) Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 3 / 10 Représentation de f : D ⊂ C → C, z 7→ f (z) Algébriquement La donnée de f est clairement équivalente à la donnée de 2 fonctions u et v à valeurs réelles: ∀z ∈ D, f (z) = u(x, y ) + ι̇v (x, y ), z = x + ι̇y . Graphiquement On ne peut représenter le graph de f car cela requiert 4 dimensions. En revanche, on peut tracer dans le plan des lignes relatives à certains attributs de f : I Les lignes iso-module. I Les lignes iso-< et iso-=: I u(x, y ) = C ste et v (x, y ) = C ste . On peut éventuellement représenter les surfaces obtenues en portant verticalement suivant Oz les valeurs des parties réelles et imaginaires: z = u(x, y ) et z = v (x, y ), z ∈ R. Les lignes iso-< et iso-= sont les intersections de ses surfaces avec des plans parallèles à au plan xOy . Karim Trabelsi (IPSA) Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 3 / 10 Représentation de f : D ⊂ C → C, z 7→ f (z) Algébriquement La donnée de f est clairement équivalente à la donnée de 2 fonctions u et v à valeurs réelles: ∀z ∈ D, f (z) = u(x, y ) + ι̇v (x, y ), z = x + ι̇y . Graphiquement On ne peut représenter le graph de f car cela requiert 4 dimensions. En revanche, on peut tracer dans le plan des lignes relatives à certains attributs de f : I Les lignes iso-module. I Les lignes iso-< et iso-=: I u(x, y ) = C ste et v (x, y ) = C ste . On peut éventuellement représenter les surfaces obtenues en portant verticalement suivant Oz les valeurs des parties réelles et imaginaires: z = u(x, y ) et z = v (x, y ), z ∈ R. Les lignes iso-< et iso-= sont les intersections de ses surfaces avec des plans parallèles à au plan xOy . Karim Trabelsi (IPSA) Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 3 / 10 Représentation de f : D ⊂ C → C, z 7→ f (z) Algébriquement La donnée de f est clairement équivalente à la donnée de 2 fonctions u et v à valeurs réelles: ∀z ∈ D, f (z) = u(x, y ) + ι̇v (x, y ), z = x + ι̇y . Graphiquement On ne peut représenter le graph de f car cela requiert 4 dimensions. En revanche, on peut tracer dans le plan des lignes relatives à certains attributs de f : I Les lignes iso-module. I Les lignes iso-< et iso-=: I u(x, y ) = C ste et v (x, y ) = C ste . On peut éventuellement représenter les surfaces obtenues en portant verticalement suivant Oz les valeurs des parties réelles et imaginaires: z = u(x, y ) et z = v (x, y ), z ∈ R. Les lignes iso-< et iso-= sont les intersections de ses surfaces avec des plans parallèles à au plan xOy . Karim Trabelsi (IPSA) Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 3 / 10 Représentation de f : D ⊂ C → C, z 7→ f (z) Algébriquement La donnée de f est clairement équivalente à la donnée de 2 fonctions u et v à valeurs réelles: ∀z ∈ D, f (z) = u(x, y ) + ι̇v (x, y ), z = x + ι̇y . Graphiquement On ne peut représenter le graph de f car cela requiert 4 dimensions. En revanche, on peut tracer dans le plan des lignes relatives à certains attributs de f : I Les lignes iso-module. I Les lignes iso-< et iso-=: I u(x, y ) = C ste et v (x, y ) = C ste . On peut éventuellement représenter les surfaces obtenues en portant verticalement suivant Oz les valeurs des parties réelles et imaginaires: z = u(x, y ) et z = v (x, y ), z ∈ R. Les lignes iso-< et iso-= sont les intersections de ses surfaces avec des plans parallèles à au plan xOy . Karim Trabelsi (IPSA) Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 3 / 10 Limite, continuité et dérivée Définition 1 Limite: lim f (z) = f0 z→z0 ⇔ ∀ε > 0, ∃δ > 0/∀ |z − z0 | < δ : |f (z) − f0 | < ε. 2 Continuité: f est continue en z0 si f0 = f (z0 ). De façon équivalente, la limite de f en z0 existe si les limites suivantes existent: lim x→x0 ,y →y0 u(x, y ) = u0 , et lim x→x0 ,y →y0 v (x, y ) = v0 Dire que f est continue en z0 , c’est dire que u0 = u(x0 , y0 ) et v0 = v (x0 , y0 ). z Exemple f (z) = . z̄ Définition On définit la dérivée f 0 d’une fonction f continue au point z0 comme la limite (si elle existe!): f (z) − f (z0 ) f 0 (z0 ) = lim . z→z0 z − z0 Une fonction ayant cette propriété en z0 est dite dérivable en z0 . Karim Trabelsi (IPSA) Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 4 / 10 Limite, continuité et dérivée Définition 1 Limite: lim f (z) = f0 z→z0 ⇔ ∀ε > 0, ∃δ > 0/∀ |z − z0 | < δ : |f (z) − f0 | < ε. 2 Continuité: f est continue en z0 si f0 = f (z0 ). De façon équivalente, la limite de f en z0 existe si les limites suivantes existent: lim x→x0 ,y →y0 u(x, y ) = u0 , et lim x→x0 ,y →y0 v (x, y ) = v0 Dire que f est continue en z0 , c’est dire que u0 = u(x0 , y0 ) et v0 = v (x0 , y0 ). z Exemple f (z) = . z̄ Définition On définit la dérivée f 0 d’une fonction f continue au point z0 comme la limite (si elle existe!): f (z) − f (z0 ) f 0 (z0 ) = lim . z→z0 z − z0 Une fonction ayant cette propriété en z0 est dite dérivable en z0 . Karim Trabelsi (IPSA) Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 4 / 10 Limite, continuité et dérivée Définition 1 Limite: lim f (z) = f0 z→z0 ⇔ ∀ε > 0, ∃δ > 0/∀ |z − z0 | < δ : |f (z) − f0 | < ε. 2 Continuité: f est continue en z0 si f0 = f (z0 ). De façon équivalente, la limite de f en z0 existe si les limites suivantes existent: lim x→x0 ,y →y0 u(x, y ) = u0 , et lim x→x0 ,y →y0 v (x, y ) = v0 Dire que f est continue en z0 , c’est dire que u0 = u(x0 , y0 ) et v0 = v (x0 , y0 ). z Exemple f (z) = . z̄ Définition On définit la dérivée f 0 d’une fonction f continue au point z0 comme la limite (si elle existe!): f (z) − f (z0 ) f 0 (z0 ) = lim . z→z0 z − z0 Une fonction ayant cette propriété en z0 est dite dérivable en z0 . Karim Trabelsi (IPSA) Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 4 / 10 Limite, continuité et dérivée Définition 1 Limite: lim f (z) = f0 z→z0 ⇔ ∀ε > 0, ∃δ > 0/∀ |z − z0 | < δ : |f (z) − f0 | < ε. 2 Continuité: f est continue en z0 si f0 = f (z0 ). De façon équivalente, la limite de f en z0 existe si les limites suivantes existent: lim x→x0 ,y →y0 u(x, y ) = u0 , et lim x→x0 ,y →y0 v (x, y ) = v0 Dire que f est continue en z0 , c’est dire que u0 = u(x0 , y0 ) et v0 = v (x0 , y0 ). z Exemple f (z) = . z̄ Définition On définit la dérivée f 0 d’une fonction f continue au point z0 comme la limite (si elle existe!): f (z) − f (z0 ) f 0 (z0 ) = lim . z→z0 z − z0 Une fonction ayant cette propriété en z0 est dite dérivable en z0 . Karim Trabelsi (IPSA) Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 4 / 10 Limite, continuité et dérivée Définition 1 Limite: lim f (z) = f0 z→z0 ⇔ ∀ε > 0, ∃δ > 0/∀ |z − z0 | < δ : |f (z) − f0 | < ε. 2 Continuité: f est continue en z0 si f0 = f (z0 ). De façon équivalente, la limite de f en z0 existe si les limites suivantes existent: lim x→x0 ,y →y0 u(x, y ) = u0 , et lim x→x0 ,y →y0 v (x, y ) = v0 Dire que f est continue en z0 , c’est dire que u0 = u(x0 , y0 ) et v0 = v (x0 , y0 ). z Exemple f (z) = . z̄ Définition On définit la dérivée f 0 d’une fonction f continue au point z0 comme la limite (si elle existe!): f (z) − f (z0 ) f 0 (z0 ) = lim . z→z0 z − z0 Une fonction ayant cette propriété en z0 est dite dérivable en z0 . Karim Trabelsi (IPSA) Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 4 / 10 Fonction holomorphe Définition Une fonction dérivable en tout point d’un domaine est dite holomorphe dans ce domaine. La somme et le produit de deux fonctions holomorphes est une fonction holomorphe; il f en va de même pour le rapport partout où g(z) 6= 0. g Conditions de Cauchy Les conditions de dérivabilité -donc l’exigence d’indépendance vis-à-vis du chemin suivi pour arriver en z0 - s’expriment par le théorème suivant, appelé conditions de Cauchy: Théorème Soit une fonction définie par f (z) = u(x, y ) + ι̇v (x, y ) où u et v sont différentiables en z0 . Alors, f est dérivable en z0 si, et seulement si, ∂u ∂v (x0 , y0 ) = (x0 , y0 ) ∂x ∂y et ∂u ∂v (x0 , y0 ) = − (x0 , y0 ). ∂y ∂x Géométriquement, cela traduit le fait que lignes iso-< et iso-= sont orthogonales. Karim Trabelsi (IPSA) Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 5 / 10 Fonction holomorphe Définition Une fonction dérivable en tout point d’un domaine est dite holomorphe dans ce domaine. La somme et le produit de deux fonctions holomorphes est une fonction holomorphe; il f en va de même pour le rapport partout où g(z) 6= 0. g Conditions de Cauchy Les conditions de dérivabilité -donc l’exigence d’indépendance vis-à-vis du chemin suivi pour arriver en z0 - s’expriment par le théorème suivant, appelé conditions de Cauchy: Théorème Soit une fonction définie par f (z) = u(x, y ) + ι̇v (x, y ) où u et v sont différentiables en z0 . Alors, f est dérivable en z0 si, et seulement si, ∂u ∂v (x0 , y0 ) = (x0 , y0 ) ∂x ∂y et ∂u ∂v (x0 , y0 ) = − (x0 , y0 ). ∂y ∂x Géométriquement, cela traduit le fait que lignes iso-< et iso-= sont orthogonales. Karim Trabelsi (IPSA) Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 5 / 10 Fonction holomorphe Définition Une fonction dérivable en tout point d’un domaine est dite holomorphe dans ce domaine. La somme et le produit de deux fonctions holomorphes est une fonction holomorphe; il f en va de même pour le rapport partout où g(z) 6= 0. g Conditions de Cauchy Les conditions de dérivabilité -donc l’exigence d’indépendance vis-à-vis du chemin suivi pour arriver en z0 - s’expriment par le théorème suivant, appelé conditions de Cauchy: Théorème Soit une fonction définie par f (z) = u(x, y ) + ι̇v (x, y ) où u et v sont différentiables en z0 . Alors, f est dérivable en z0 si, et seulement si, ∂u ∂v (x0 , y0 ) = (x0 , y0 ) ∂x ∂y et ∂u ∂v (x0 , y0 ) = − (x0 , y0 ). ∂y ∂x Géométriquement, cela traduit le fait que lignes iso-< et iso-= sont orthogonales. Karim Trabelsi (IPSA) Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 5 / 10 Remarques 1 Les relations de Cauchy en coordonnées polaires: si U(r, θ) = u(x, y ) et 2 3 4 5 6 V (r, θ) = v (x, y ) alors ∂U 1 ∂V 1 ∂U ∂V (r0 , θ0 ) = (r0 , θ0 ) et (r0 , θ0 ) = − (r0 , θ0 ) ∂r r ∂θ r ∂θ ∂r Les conditions de Cauchy nous permettent d’écrire la dérivée de 4 manières différentes. Une fonction holomorphe est infiniment dérivable. Si <f (z) = C ste ou =f (z) = C ste , alors f (z) = C ste . Si f˜(x, y ) = f (z = x + ι̇y ) = u(x, y ) + ι̇v (x, y ), alors les conditions de Cauchy s’écrivent: ∂ f˜ ∂ f˜ (x0 , y0 ) = −ι̇ (x0 , y0 ) ∂x ∂y Les conditions de Cauchy assurent que f est une fonction de z seul, pas de z̄. ∂f Notamment si 6= 0, alors f n’est pas holomorphe. ∂ z̄ I Attention!!! ∂f =0 ∂z n’implique pas f = C ste . 7 Les régles de calcul des dérivées de fonctions de R → R restent valables. 8 Les parties réelle et imaginaire d’une fonction holomorphe verifient l’équation de Laplace. On dit qu’elles sont harmoniques. Karim Trabelsi (IPSA) Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 6 / 10 Remarques 1 Les relations de Cauchy en coordonnées polaires: si U(r, θ) = u(x, y ) et 2 3 4 5 6 V (r, θ) = v (x, y ) alors ∂U 1 ∂V 1 ∂U ∂V (r0 , θ0 ) = (r0 , θ0 ) et (r0 , θ0 ) = − (r0 , θ0 ) ∂r r ∂θ r ∂θ ∂r Les conditions de Cauchy nous permettent d’écrire la dérivée de 4 manières différentes. Une fonction holomorphe est infiniment dérivable. Si <f (z) = C ste ou =f (z) = C ste , alors f (z) = C ste . Si f˜(x, y ) = f (z = x + ι̇y ) = u(x, y ) + ι̇v (x, y ), alors les conditions de Cauchy s’écrivent: ∂ f˜ ∂ f˜ (x0 , y0 ) = −ι̇ (x0 , y0 ) ∂x ∂y Les conditions de Cauchy assurent que f est une fonction de z seul, pas de z̄. ∂f Notamment si 6= 0, alors f n’est pas holomorphe. ∂ z̄ I Attention!!! ∂f =0 ∂z n’implique pas f = C ste . 7 Les régles de calcul des dérivées de fonctions de R → R restent valables. 8 Les parties réelle et imaginaire d’une fonction holomorphe verifient l’équation de Laplace. On dit qu’elles sont harmoniques. Karim Trabelsi (IPSA) Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 6 / 10 Remarques 1 Les relations de Cauchy en coordonnées polaires: si U(r, θ) = u(x, y ) et 2 3 4 5 6 V (r, θ) = v (x, y ) alors ∂U 1 ∂V 1 ∂U ∂V (r0 , θ0 ) = (r0 , θ0 ) et (r0 , θ0 ) = − (r0 , θ0 ) ∂r r ∂θ r ∂θ ∂r Les conditions de Cauchy nous permettent d’écrire la dérivée de 4 manières différentes. Une fonction holomorphe est infiniment dérivable. Si <f (z) = C ste ou =f (z) = C ste , alors f (z) = C ste . Si f˜(x, y ) = f (z = x + ι̇y ) = u(x, y ) + ι̇v (x, y ), alors les conditions de Cauchy s’écrivent: ∂ f˜ ∂ f˜ (x0 , y0 ) = −ι̇ (x0 , y0 ) ∂x ∂y Les conditions de Cauchy assurent que f est une fonction de z seul, pas de z̄. ∂f Notamment si 6= 0, alors f n’est pas holomorphe. ∂ z̄ I Attention!!! ∂f =0 ∂z n’implique pas f = C ste . 7 Les régles de calcul des dérivées de fonctions de R → R restent valables. 8 Les parties réelle et imaginaire d’une fonction holomorphe verifient l’équation de Laplace. On dit qu’elles sont harmoniques. Karim Trabelsi (IPSA) Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 6 / 10 Remarques 1 Les relations de Cauchy en coordonnées polaires: si U(r, θ) = u(x, y ) et 2 3 4 5 6 V (r, θ) = v (x, y ) alors ∂U 1 ∂V 1 ∂U ∂V (r0 , θ0 ) = (r0 , θ0 ) et (r0 , θ0 ) = − (r0 , θ0 ) ∂r r ∂θ r ∂θ ∂r Les conditions de Cauchy nous permettent d’écrire la dérivée de 4 manières différentes. Une fonction holomorphe est infiniment dérivable. Si <f (z) = C ste ou =f (z) = C ste , alors f (z) = C ste . Si f˜(x, y ) = f (z = x + ι̇y ) = u(x, y ) + ι̇v (x, y ), alors les conditions de Cauchy s’écrivent: ∂ f˜ ∂ f˜ (x0 , y0 ) = −ι̇ (x0 , y0 ) ∂x ∂y Les conditions de Cauchy assurent que f est une fonction de z seul, pas de z̄. ∂f Notamment si 6= 0, alors f n’est pas holomorphe. ∂ z̄ I Attention!!! ∂f =0 ∂z n’implique pas f = C ste . 7 Les régles de calcul des dérivées de fonctions de R → R restent valables. 8 Les parties réelle et imaginaire d’une fonction holomorphe verifient l’équation de Laplace. On dit qu’elles sont harmoniques. Karim Trabelsi (IPSA) Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 6 / 10 Remarques 1 Les relations de Cauchy en coordonnées polaires: si U(r, θ) = u(x, y ) et 2 3 4 5 6 V (r, θ) = v (x, y ) alors ∂U 1 ∂V 1 ∂U ∂V (r0 , θ0 ) = (r0 , θ0 ) et (r0 , θ0 ) = − (r0 , θ0 ) ∂r r ∂θ r ∂θ ∂r Les conditions de Cauchy nous permettent d’écrire la dérivée de 4 manières différentes. Une fonction holomorphe est infiniment dérivable. Si <f (z) = C ste ou =f (z) = C ste , alors f (z) = C ste . Si f˜(x, y ) = f (z = x + ι̇y ) = u(x, y ) + ι̇v (x, y ), alors les conditions de Cauchy s’écrivent: ∂ f˜ ∂ f˜ (x0 , y0 ) = −ι̇ (x0 , y0 ) ∂x ∂y Les conditions de Cauchy assurent que f est une fonction de z seul, pas de z̄. ∂f Notamment si 6= 0, alors f n’est pas holomorphe. ∂ z̄ I Attention!!! ∂f =0 ∂z n’implique pas f = C ste . 7 Les régles de calcul des dérivées de fonctions de R → R restent valables. 8 Les parties réelle et imaginaire d’une fonction holomorphe verifient l’équation de Laplace. On dit qu’elles sont harmoniques. Karim Trabelsi (IPSA) Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 6 / 10 Remarques 1 Les relations de Cauchy en coordonnées polaires: si U(r, θ) = u(x, y ) et 2 3 4 5 6 V (r, θ) = v (x, y ) alors ∂U 1 ∂V 1 ∂U ∂V (r0 , θ0 ) = (r0 , θ0 ) et (r0 , θ0 ) = − (r0 , θ0 ) ∂r r ∂θ r ∂θ ∂r Les conditions de Cauchy nous permettent d’écrire la dérivée de 4 manières différentes. Une fonction holomorphe est infiniment dérivable. Si <f (z) = C ste ou =f (z) = C ste , alors f (z) = C ste . Si f˜(x, y ) = f (z = x + ι̇y ) = u(x, y ) + ι̇v (x, y ), alors les conditions de Cauchy s’écrivent: ∂ f˜ ∂ f˜ (x0 , y0 ) = −ι̇ (x0 , y0 ) ∂x ∂y Les conditions de Cauchy assurent que f est une fonction de z seul, pas de z̄. ∂f Notamment si 6= 0, alors f n’est pas holomorphe. ∂ z̄ I Attention!!! ∂f =0 ∂z n’implique pas f = C ste . 7 Les régles de calcul des dérivées de fonctions de R → R restent valables. 8 Les parties réelle et imaginaire d’une fonction holomorphe verifient l’équation de Laplace. On dit qu’elles sont harmoniques. Karim Trabelsi (IPSA) Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 6 / 10 Remarques 1 Les relations de Cauchy en coordonnées polaires: si U(r, θ) = u(x, y ) et 2 3 4 5 6 V (r, θ) = v (x, y ) alors ∂U 1 ∂V 1 ∂U ∂V (r0 , θ0 ) = (r0 , θ0 ) et (r0 , θ0 ) = − (r0 , θ0 ) ∂r r ∂θ r ∂θ ∂r Les conditions de Cauchy nous permettent d’écrire la dérivée de 4 manières différentes. Une fonction holomorphe est infiniment dérivable. Si <f (z) = C ste ou =f (z) = C ste , alors f (z) = C ste . Si f˜(x, y ) = f (z = x + ι̇y ) = u(x, y ) + ι̇v (x, y ), alors les conditions de Cauchy s’écrivent: ∂ f˜ ∂ f˜ (x0 , y0 ) = −ι̇ (x0 , y0 ) ∂x ∂y Les conditions de Cauchy assurent que f est une fonction de z seul, pas de z̄. ∂f Notamment si 6= 0, alors f n’est pas holomorphe. ∂ z̄ I Attention!!! ∂f =0 ∂z n’implique pas f = C ste . 7 Les régles de calcul des dérivées de fonctions de R → R restent valables. 8 Les parties réelle et imaginaire d’une fonction holomorphe verifient l’équation de Laplace. On dit qu’elles sont harmoniques. Karim Trabelsi (IPSA) Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 6 / 10 Remarques 1 Les relations de Cauchy en coordonnées polaires: si U(r, θ) = u(x, y ) et 2 3 4 5 6 V (r, θ) = v (x, y ) alors ∂U 1 ∂V 1 ∂U ∂V (r0 , θ0 ) = (r0 , θ0 ) et (r0 , θ0 ) = − (r0 , θ0 ) ∂r r ∂θ r ∂θ ∂r Les conditions de Cauchy nous permettent d’écrire la dérivée de 4 manières différentes. Une fonction holomorphe est infiniment dérivable. Si <f (z) = C ste ou =f (z) = C ste , alors f (z) = C ste . Si f˜(x, y ) = f (z = x + ι̇y ) = u(x, y ) + ι̇v (x, y ), alors les conditions de Cauchy s’écrivent: ∂ f˜ ∂ f˜ (x0 , y0 ) = −ι̇ (x0 , y0 ) ∂x ∂y Les conditions de Cauchy assurent que f est une fonction de z seul, pas de z̄. ∂f Notamment si 6= 0, alors f n’est pas holomorphe. ∂ z̄ I Attention!!! ∂f =0 ∂z n’implique pas f = C ste . 7 Les régles de calcul des dérivées de fonctions de R → R restent valables. 8 Les parties réelle et imaginaire d’une fonction holomorphe verifient l’équation de Laplace. On dit qu’elles sont harmoniques. Karim Trabelsi (IPSA) Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 6 / 10 Remarques 1 Les relations de Cauchy en coordonnées polaires: si U(r, θ) = u(x, y ) et 2 3 4 5 6 V (r, θ) = v (x, y ) alors ∂U 1 ∂V 1 ∂U ∂V (r0 , θ0 ) = (r0 , θ0 ) et (r0 , θ0 ) = − (r0 , θ0 ) ∂r r ∂θ r ∂θ ∂r Les conditions de Cauchy nous permettent d’écrire la dérivée de 4 manières différentes. Une fonction holomorphe est infiniment dérivable. Si <f (z) = C ste ou =f (z) = C ste , alors f (z) = C ste . Si f˜(x, y ) = f (z = x + ι̇y ) = u(x, y ) + ι̇v (x, y ), alors les conditions de Cauchy s’écrivent: ∂ f˜ ∂ f˜ (x0 , y0 ) = −ι̇ (x0 , y0 ) ∂x ∂y Les conditions de Cauchy assurent que f est une fonction de z seul, pas de z̄. ∂f Notamment si 6= 0, alors f n’est pas holomorphe. ∂ z̄ I Attention!!! ∂f =0 ∂z n’implique pas f = C ste . 7 Les régles de calcul des dérivées de fonctions de R → R restent valables. 8 Les parties réelle et imaginaire d’une fonction holomorphe verifient l’équation de Laplace. On dit qu’elles sont harmoniques. Karim Trabelsi (IPSA) Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 6 / 10 Exemples 1 f : z 7→ z n , n ∈ N est holomorphe. 1 est holomorphe dans C∗ . 2 f : z 7→ z 3 f : z 7→ |z| n’est pas holomorphe. Elle n’est dérivable nulle part. I Il en va de même pour les fonctions z 7→ <z et z 7→ =z. De façon générale une fonction f : C → R càd. une fonction à valeurs réelles n’est pas dérivable! √ 1 1 I |z| = z z̄, <z = (z + z̄), =z = (z − z̄), etc. 2 2ι̇ Remarque On peut montrer que toute fonction holomorphe est analytique et réciproquement. I Une fonction holomorphe satisfait les conditions de Cauchy. I Une fonction analytique admet localement un développement en série de puissances entières positives. Karim Trabelsi (IPSA) Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 7 / 10 Exemples 1 f : z 7→ z n , n ∈ N est holomorphe. 1 est holomorphe dans C∗ . 2 f : z 7→ z 3 f : z 7→ |z| n’est pas holomorphe. Elle n’est dérivable nulle part. I Il en va de même pour les fonctions z 7→ <z et z 7→ =z. De façon générale une fonction f : C → R càd. une fonction à valeurs réelles n’est pas dérivable! √ 1 1 I |z| = z z̄, <z = (z + z̄), =z = (z − z̄), etc. 2 2ι̇ Remarque On peut montrer que toute fonction holomorphe est analytique et réciproquement. I Une fonction holomorphe satisfait les conditions de Cauchy. I Une fonction analytique admet localement un développement en série de puissances entières positives. Karim Trabelsi (IPSA) Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 7 / 10 Exemples 1 f : z 7→ z n , n ∈ N est holomorphe. 1 est holomorphe dans C∗ . 2 f : z 7→ z 3 f : z 7→ |z| n’est pas holomorphe. Elle n’est dérivable nulle part. I Il en va de même pour les fonctions z 7→ <z et z 7→ =z. De façon générale une fonction f : C → R càd. une fonction à valeurs réelles n’est pas dérivable! √ 1 1 I |z| = z z̄, <z = (z + z̄), =z = (z − z̄), etc. 2 2ι̇ Remarque On peut montrer que toute fonction holomorphe est analytique et réciproquement. I Une fonction holomorphe satisfait les conditions de Cauchy. I Une fonction analytique admet localement un développement en série de puissances entières positives. Karim Trabelsi (IPSA) Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 7 / 10 Exemples 1 f : z 7→ z n , n ∈ N est holomorphe. 1 est holomorphe dans C∗ . 2 f : z 7→ z 3 f : z 7→ |z| n’est pas holomorphe. Elle n’est dérivable nulle part. I Il en va de même pour les fonctions z 7→ <z et z 7→ =z. De façon générale une fonction f : C → R càd. une fonction à valeurs réelles n’est pas dérivable! √ 1 1 I |z| = z z̄, <z = (z + z̄), =z = (z − z̄), etc. 2 2ι̇ Remarque On peut montrer que toute fonction holomorphe est analytique et réciproquement. I Une fonction holomorphe satisfait les conditions de Cauchy. I Une fonction analytique admet localement un développement en série de puissances entières positives. Karim Trabelsi (IPSA) Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 7 / 10 Exemples 1 f : z 7→ z n , n ∈ N est holomorphe. 1 est holomorphe dans C∗ . 2 f : z 7→ z 3 f : z 7→ |z| n’est pas holomorphe. Elle n’est dérivable nulle part. I Il en va de même pour les fonctions z 7→ <z et z 7→ =z. De façon générale une fonction f : C → R càd. une fonction à valeurs réelles n’est pas dérivable! √ 1 1 I |z| = z z̄, <z = (z + z̄), =z = (z − z̄), etc. 2 2ι̇ Remarque On peut montrer que toute fonction holomorphe est analytique et réciproquement. I Une fonction holomorphe satisfait les conditions de Cauchy. I Une fonction analytique admet localement un développement en série de puissances entières positives. Karim Trabelsi (IPSA) Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 7 / 10 Exemples 1 f : z 7→ z n , n ∈ N est holomorphe. 1 est holomorphe dans C∗ . 2 f : z 7→ z 3 f : z 7→ |z| n’est pas holomorphe. Elle n’est dérivable nulle part. I Il en va de même pour les fonctions z 7→ <z et z 7→ =z. De façon générale une fonction f : C → R càd. une fonction à valeurs réelles n’est pas dérivable! √ 1 1 I |z| = z z̄, <z = (z + z̄), =z = (z − z̄), etc. 2 2ι̇ Remarque On peut montrer que toute fonction holomorphe est analytique et réciproquement. I Une fonction holomorphe satisfait les conditions de Cauchy. I Une fonction analytique admet localement un développement en série de puissances entières positives. Karim Trabelsi (IPSA) Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 7 / 10 Exemples 1 f : z 7→ z n , n ∈ N est holomorphe. 1 est holomorphe dans C∗ . 2 f : z 7→ z 3 f : z 7→ |z| n’est pas holomorphe. Elle n’est dérivable nulle part. I Il en va de même pour les fonctions z 7→ <z et z 7→ =z. De façon générale une fonction f : C → R càd. une fonction à valeurs réelles n’est pas dérivable! √ 1 1 I |z| = z z̄, <z = (z + z̄), =z = (z − z̄), etc. 2 2ι̇ Remarque On peut montrer que toute fonction holomorphe est analytique et réciproquement. I Une fonction holomorphe satisfait les conditions de Cauchy. I Une fonction analytique admet localement un développement en série de puissances entières positives. Karim Trabelsi (IPSA) Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 7 / 10 Exemples 1 f : z 7→ z n , n ∈ N est holomorphe. 1 est holomorphe dans C∗ . 2 f : z 7→ z 3 f : z 7→ |z| n’est pas holomorphe. Elle n’est dérivable nulle part. I Il en va de même pour les fonctions z 7→ <z et z 7→ =z. De façon générale une fonction f : C → R càd. une fonction à valeurs réelles n’est pas dérivable! √ 1 1 I |z| = z z̄, <z = (z + z̄), =z = (z − z̄), etc. 2 2ι̇ Remarque On peut montrer que toute fonction holomorphe est analytique et réciproquement. I Une fonction holomorphe satisfait les conditions de Cauchy. I Une fonction analytique admet localement un développement en série de puissances entières positives. Karim Trabelsi (IPSA) Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 7 / 10 Fonctions élémentaires Il s’agit de généraliser les fonctions élémentaires de l’analyse réelle au cas où l’argument est un nombre complexe. Nous allons, le cas échéant utiliser ces notations: z = x + ι̇y = r eι̇θ La fonction puissance entière et Z = X + ι̇Y = ρeι̇ϕ . z 7→ Z = z n , n ∈ N∗ I Géométriquement, cela revient à une rotation d’angle (n − 1)θ et une dilatation de rapport r n−1 . I Elle est holomorphe: (z n )0 = nz n−1 . I On remarque que les images de deux complexes de même module et d’argument différant de 2π sont confondues puisque n 2π (eι̇k n )n = eι̇k2π = 1, ∀k ∈ Z. Ainsi, la fonction inverse n’est pas clairement définie: ˘ ¯ ϕ 1 1 1 2π ϕ 2π z = Zn ⇔ r = ρ n , θ = +k ⇔ z ∈ zk = ρ n eι̇ n eι̇k n , k = 1, . . . , n . n n 1 La notation Z n ne désigne pas un seul et unique nombre mais n nombres 1 distincts. Pour cette raison la fonction Z n est dite multiforme. Karim Trabelsi (IPSA) Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 8 / 10 Fonctions élémentaires Il s’agit de généraliser les fonctions élémentaires de l’analyse réelle au cas où l’argument est un nombre complexe. Nous allons, le cas échéant utiliser ces notations: z = x + ι̇y = r eι̇θ La fonction puissance entière et Z = X + ι̇Y = ρeι̇ϕ . z 7→ Z = z n , n ∈ N∗ I Géométriquement, cela revient à une rotation d’angle (n − 1)θ et une dilatation de rapport r n−1 . I Elle est holomorphe: (z n )0 = nz n−1 . I On remarque que les images de deux complexes de même module et d’argument différant de 2π sont confondues puisque n 2π (eι̇k n )n = eι̇k2π = 1, ∀k ∈ Z. Ainsi, la fonction inverse n’est pas clairement définie: ˘ ¯ ϕ 1 1 1 2π ϕ 2π z = Zn ⇔ r = ρ n , θ = +k ⇔ z ∈ zk = ρ n eι̇ n eι̇k n , k = 1, . . . , n . n n 1 La notation Z n ne désigne pas un seul et unique nombre mais n nombres 1 distincts. Pour cette raison la fonction Z n est dite multiforme. Karim Trabelsi (IPSA) Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 8 / 10 Fonctions élémentaires Il s’agit de généraliser les fonctions élémentaires de l’analyse réelle au cas où l’argument est un nombre complexe. Nous allons, le cas échéant utiliser ces notations: z = x + ι̇y = r eι̇θ La fonction puissance entière et Z = X + ι̇Y = ρeι̇ϕ . z 7→ Z = z n , n ∈ N∗ I Géométriquement, cela revient à une rotation d’angle (n − 1)θ et une dilatation de rapport r n−1 . I Elle est holomorphe: (z n )0 = nz n−1 . I On remarque que les images de deux complexes de même module et d’argument différant de 2π sont confondues puisque n 2π (eι̇k n )n = eι̇k2π = 1, ∀k ∈ Z. Ainsi, la fonction inverse n’est pas clairement définie: ˘ ¯ ϕ 1 1 1 2π ϕ 2π z = Zn ⇔ r = ρ n , θ = +k ⇔ z ∈ zk = ρ n eι̇ n eι̇k n , k = 1, . . . , n . n n 1 La notation Z n ne désigne pas un seul et unique nombre mais n nombres 1 distincts. Pour cette raison la fonction Z n est dite multiforme. Karim Trabelsi (IPSA) Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 8 / 10 Fonctions élémentaires Il s’agit de généraliser les fonctions élémentaires de l’analyse réelle au cas où l’argument est un nombre complexe. Nous allons, le cas échéant utiliser ces notations: z = x + ι̇y = r eι̇θ La fonction puissance entière et Z = X + ι̇Y = ρeι̇ϕ . z 7→ Z = z n , n ∈ N∗ I Géométriquement, cela revient à une rotation d’angle (n − 1)θ et une dilatation de rapport r n−1 . I Elle est holomorphe: (z n )0 = nz n−1 . I On remarque que les images de deux complexes de même module et d’argument différant de 2π sont confondues puisque n 2π (eι̇k n )n = eι̇k2π = 1, ∀k ∈ Z. Ainsi, la fonction inverse n’est pas clairement définie: ˘ ¯ ϕ 1 1 1 2π ϕ 2π z = Zn ⇔ r = ρ n , θ = +k ⇔ z ∈ zk = ρ n eι̇ n eι̇k n , k = 1, . . . , n . n n 1 La notation Z n ne désigne pas un seul et unique nombre mais n nombres 1 distincts. Pour cette raison la fonction Z n est dite multiforme. Karim Trabelsi (IPSA) Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 8 / 10 Fonctions élémentaires Il s’agit de généraliser les fonctions élémentaires de l’analyse réelle au cas où l’argument est un nombre complexe. Nous allons, le cas échéant utiliser ces notations: z = x + ι̇y = r eι̇θ La fonction puissance entière et Z = X + ι̇Y = ρeι̇ϕ . z 7→ Z = z n , n ∈ N∗ I Géométriquement, cela revient à une rotation d’angle (n − 1)θ et une dilatation de rapport r n−1 . I Elle est holomorphe: (z n )0 = nz n−1 . I On remarque que les images de deux complexes de même module et d’argument différant de 2π sont confondues puisque n 2π (eι̇k n )n = eι̇k2π = 1, ∀k ∈ Z. Ainsi, la fonction inverse n’est pas clairement définie: ˘ ¯ ϕ 1 1 1 2π ϕ 2π z = Zn ⇔ r = ρ n , θ = +k ⇔ z ∈ zk = ρ n eι̇ n eι̇k n , k = 1, . . . , n . n n 1 La notation Z n ne désigne pas un seul et unique nombre mais n nombres 1 distincts. Pour cette raison la fonction Z n est dite multiforme. Karim Trabelsi (IPSA) Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 8 / 10 La fonction exponentielle Ici, z 7→ Z = ez Z = ex+ι̇y = ex eι̇y = ex (cos y + ι̇ sin y ). I L’exponentielle est holomorphe: (ez )0 = ez . I La fonction exponentielle est périodique: ez+ι̇2nπ = ez , ∀n ∈ N. I Elle permet de généraliser les fonctions trigonométriques: sin z = 1 ι̇z (e − e−ι̇z ) 2ι̇ et 1 ι̇z (e + e−ι̇z ). 2 cos z = Les relations trigo ordinaires se généralisent (ex. la fonction tan, la périodicité, etc.), mais pas toutes (ex. |sin x| ≤ 1, x ∈ R)! I On définit les fonctions hyperboliques: sinh z = 1 z (e − e−z ) 2 et cosh z = 1 z (e + e−z ). 2 I en passant de z à ι̇z, on transite des fonctions circulaires aux hyperboliques: sin ι̇z = ι̇ sinh z , Karim Trabelsi (IPSA) cosh ι̇z = cosh z, Inst. Polytech. des Sciences Avancées tan ι̇z = ι̇ tan z. Ivry, le 29.9.09 9 / 10 La fonction exponentielle Ici, z 7→ Z = ez Z = ex+ι̇y = ex eι̇y = ex (cos y + ι̇ sin y ). I L’exponentielle est holomorphe: (ez )0 = ez . I La fonction exponentielle est périodique: ez+ι̇2nπ = ez , ∀n ∈ N. I Elle permet de généraliser les fonctions trigonométriques: sin z = 1 ι̇z (e − e−ι̇z ) 2ι̇ et 1 ι̇z (e + e−ι̇z ). 2 cos z = Les relations trigo ordinaires se généralisent (ex. la fonction tan, la périodicité, etc.), mais pas toutes (ex. |sin x| ≤ 1, x ∈ R)! I On définit les fonctions hyperboliques: sinh z = 1 z (e − e−z ) 2 et cosh z = 1 z (e + e−z ). 2 I en passant de z à ι̇z, on transite des fonctions circulaires aux hyperboliques: sin ι̇z = ι̇ sinh z , Karim Trabelsi (IPSA) cosh ι̇z = cosh z, Inst. Polytech. des Sciences Avancées tan ι̇z = ι̇ tan z. Ivry, le 29.9.09 9 / 10 La fonction exponentielle Ici, z 7→ Z = ez Z = ex+ι̇y = ex eι̇y = ex (cos y + ι̇ sin y ). I L’exponentielle est holomorphe: (ez )0 = ez . I La fonction exponentielle est périodique: ez+ι̇2nπ = ez , ∀n ∈ N. I Elle permet de généraliser les fonctions trigonométriques: sin z = 1 ι̇z (e − e−ι̇z ) 2ι̇ et 1 ι̇z (e + e−ι̇z ). 2 cos z = Les relations trigo ordinaires se généralisent (ex. la fonction tan, la périodicité, etc.), mais pas toutes (ex. |sin x| ≤ 1, x ∈ R)! I On définit les fonctions hyperboliques: sinh z = 1 z (e − e−z ) 2 et cosh z = 1 z (e + e−z ). 2 I en passant de z à ι̇z, on transite des fonctions circulaires aux hyperboliques: sin ι̇z = ι̇ sinh z , Karim Trabelsi (IPSA) cosh ι̇z = cosh z, Inst. Polytech. des Sciences Avancées tan ι̇z = ι̇ tan z. Ivry, le 29.9.09 9 / 10 La fonction exponentielle Ici, z 7→ Z = ez Z = ex+ι̇y = ex eι̇y = ex (cos y + ι̇ sin y ). I L’exponentielle est holomorphe: (ez )0 = ez . I La fonction exponentielle est périodique: ez+ι̇2nπ = ez , ∀n ∈ N. I Elle permet de généraliser les fonctions trigonométriques: sin z = 1 ι̇z (e − e−ι̇z ) 2ι̇ et 1 ι̇z (e + e−ι̇z ). 2 cos z = Les relations trigo ordinaires se généralisent (ex. la fonction tan, la périodicité, etc.), mais pas toutes (ex. |sin x| ≤ 1, x ∈ R)! I On définit les fonctions hyperboliques: sinh z = 1 z (e − e−z ) 2 et cosh z = 1 z (e + e−z ). 2 I en passant de z à ι̇z, on transite des fonctions circulaires aux hyperboliques: sin ι̇z = ι̇ sinh z , Karim Trabelsi (IPSA) cosh ι̇z = cosh z, Inst. Polytech. des Sciences Avancées tan ι̇z = ι̇ tan z. Ivry, le 29.9.09 9 / 10 La fonction exponentielle Ici, z 7→ Z = ez Z = ex+ι̇y = ex eι̇y = ex (cos y + ι̇ sin y ). I L’exponentielle est holomorphe: (ez )0 = ez . I La fonction exponentielle est périodique: ez+ι̇2nπ = ez , ∀n ∈ N. I Elle permet de généraliser les fonctions trigonométriques: sin z = 1 ι̇z (e − e−ι̇z ) 2ι̇ et 1 ι̇z (e + e−ι̇z ). 2 cos z = Les relations trigo ordinaires se généralisent (ex. la fonction tan, la périodicité, etc.), mais pas toutes (ex. |sin x| ≤ 1, x ∈ R)! I On définit les fonctions hyperboliques: sinh z = 1 z (e − e−z ) 2 et cosh z = 1 z (e + e−z ). 2 I en passant de z à ι̇z, on transite des fonctions circulaires aux hyperboliques: sin ι̇z = ι̇ sinh z , Karim Trabelsi (IPSA) cosh ι̇z = cosh z, Inst. Polytech. des Sciences Avancées tan ι̇z = ι̇ tan z. Ivry, le 29.9.09 9 / 10 z 7→ Z = ln z , La fonction logarithme Par définition ∀Z ∈ C, z = eZ ∈ C ⇔ z 6= 0 ∀z ∈ C, Z = ln z ∈ C. I La fonction logarithme est multiforme. ln z = ln(r eι̇θ ) = ln r + ln eι̇θ = ln r + ι̇θ, r 6= 0, tout comme pour la fonction racine carée (par ex.): I I O est un point de branchement, et il faut choisir une coupure. Détermination principale: Ln z = Ln |z| + ι̇ Arg z, −π < Arg z ≤ π. I Le logarithme est holomorphe sur C\R− (par ex.) et (ln z)0 = La fonction puissance généralisée Par définition α Z=z =e α ln z z 7→ Z = z α , 1 . z α∈C . I Cette fonction est multiforme: z α = r α eι̇αθ eι̇2αkπ , k ∈ Z. I Une fois la détermination fixée (cf. la coupure), cette fonction est holomorphe dans C privé de cette coupure, et Karim Trabelsi (IPSA) (z α )0 = αz α−1 . Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 10 / 10 z 7→ Z = ln z , La fonction logarithme Par définition ∀Z ∈ C, z = eZ ∈ C ⇔ z 6= 0 ∀z ∈ C, Z = ln z ∈ C. I La fonction logarithme est multiforme. ln z = ln(r eι̇θ ) = ln r + ln eι̇θ = ln r + ι̇θ, r 6= 0, tout comme pour la fonction racine carée (par ex.): I I O est un point de branchement, et il faut choisir une coupure. Détermination principale: Ln z = Ln |z| + ι̇ Arg z, −π < Arg z ≤ π. I Le logarithme est holomorphe sur C\R− (par ex.) et (ln z)0 = La fonction puissance généralisée Par définition α Z=z =e α ln z z 7→ Z = z α , 1 . z α∈C . I Cette fonction est multiforme: z α = r α eι̇αθ eι̇2αkπ , k ∈ Z. I Une fois la détermination fixée (cf. la coupure), cette fonction est holomorphe dans C privé de cette coupure, et Karim Trabelsi (IPSA) (z α )0 = αz α−1 . Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 10 / 10 z 7→ Z = ln z , La fonction logarithme Par définition ∀Z ∈ C, z = eZ ∈ C ⇔ z 6= 0 ∀z ∈ C, Z = ln z ∈ C. I La fonction logarithme est multiforme. ln z = ln(r eι̇θ ) = ln r + ln eι̇θ = ln r + ι̇θ, r 6= 0, tout comme pour la fonction racine carée (par ex.): I I O est un point de branchement, et il faut choisir une coupure. Détermination principale: Ln z = Ln |z| + ι̇ Arg z, −π < Arg z ≤ π. I Le logarithme est holomorphe sur C\R− (par ex.) et (ln z)0 = La fonction puissance généralisée Par définition α Z=z =e α ln z z 7→ Z = z α , 1 . z α∈C . I Cette fonction est multiforme: z α = r α eι̇αθ eι̇2αkπ , k ∈ Z. I Une fois la détermination fixée (cf. la coupure), cette fonction est holomorphe dans C privé de cette coupure, et Karim Trabelsi (IPSA) (z α )0 = αz α−1 . Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 10 / 10 z 7→ Z = ln z , La fonction logarithme Par définition ∀Z ∈ C, z = eZ ∈ C ⇔ z 6= 0 ∀z ∈ C, Z = ln z ∈ C. I La fonction logarithme est multiforme. ln z = ln(r eι̇θ ) = ln r + ln eι̇θ = ln r + ι̇θ, r 6= 0, tout comme pour la fonction racine carée (par ex.): I I O est un point de branchement, et il faut choisir une coupure. Détermination principale: Ln z = Ln |z| + ι̇ Arg z, −π < Arg z ≤ π. I Le logarithme est holomorphe sur C\R− (par ex.) et (ln z)0 = La fonction puissance généralisée Par définition α Z=z =e α ln z z 7→ Z = z α , 1 . z α∈C . I Cette fonction est multiforme: z α = r α eι̇αθ eι̇2αkπ , k ∈ Z. I Une fois la détermination fixée (cf. la coupure), cette fonction est holomorphe dans C privé de cette coupure, et Karim Trabelsi (IPSA) (z α )0 = αz α−1 . Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 10 / 10 z 7→ Z = ln z , La fonction logarithme Par définition ∀Z ∈ C, z = eZ ∈ C ⇔ z 6= 0 ∀z ∈ C, Z = ln z ∈ C. I La fonction logarithme est multiforme. ln z = ln(r eι̇θ ) = ln r + ln eι̇θ = ln r + ι̇θ, r 6= 0, tout comme pour la fonction racine carée (par ex.): I I O est un point de branchement, et il faut choisir une coupure. Détermination principale: Ln z = Ln |z| + ι̇ Arg z, −π < Arg z ≤ π. I Le logarithme est holomorphe sur C\R− (par ex.) et (ln z)0 = La fonction puissance généralisée Par définition α Z=z =e α ln z z 7→ Z = z α , 1 . z α∈C . I Cette fonction est multiforme: z α = r α eι̇αθ eι̇2αkπ , k ∈ Z. I Une fois la détermination fixée (cf. la coupure), cette fonction est holomorphe dans C privé de cette coupure, et Karim Trabelsi (IPSA) (z α )0 = αz α−1 . Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 10 / 10 z 7→ Z = ln z , La fonction logarithme Par définition ∀Z ∈ C, z = eZ ∈ C ⇔ z 6= 0 ∀z ∈ C, Z = ln z ∈ C. I La fonction logarithme est multiforme. ln z = ln(r eι̇θ ) = ln r + ln eι̇θ = ln r + ι̇θ, r 6= 0, tout comme pour la fonction racine carée (par ex.): I I O est un point de branchement, et il faut choisir une coupure. Détermination principale: Ln z = Ln |z| + ι̇ Arg z, −π < Arg z ≤ π. I Le logarithme est holomorphe sur C\R− (par ex.) et (ln z)0 = La fonction puissance généralisée Par définition α Z=z =e α ln z z 7→ Z = z α , 1 . z α∈C . I Cette fonction est multiforme: z α = r α eι̇αθ eι̇2αkπ , k ∈ Z. I Une fois la détermination fixée (cf. la coupure), cette fonction est holomorphe dans C privé de cette coupure, et Karim Trabelsi (IPSA) (z α )0 = αz α−1 . Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 10 / 10 z 7→ Z = ln z , La fonction logarithme Par définition ∀Z ∈ C, z = eZ ∈ C ⇔ z 6= 0 ∀z ∈ C, Z = ln z ∈ C. I La fonction logarithme est multiforme. ln z = ln(r eι̇θ ) = ln r + ln eι̇θ = ln r + ι̇θ, r 6= 0, tout comme pour la fonction racine carée (par ex.): I I O est un point de branchement, et il faut choisir une coupure. Détermination principale: Ln z = Ln |z| + ι̇ Arg z, −π < Arg z ≤ π. I Le logarithme est holomorphe sur C\R− (par ex.) et (ln z)0 = La fonction puissance généralisée Par définition α Z=z =e α ln z z 7→ Z = z α , 1 . z α∈C . I Cette fonction est multiforme: z α = r α eι̇αθ eι̇2αkπ , k ∈ Z. I Une fois la détermination fixée (cf. la coupure), cette fonction est holomorphe dans C privé de cette coupure, et Karim Trabelsi (IPSA) (z α )0 = αz α−1 . Inst. Polytech. des Sciences Avancées Ivry, le 29.9.09 10 / 10