Communiqué de presse
Paris, le 17 septembre 2009
Baromètre de l’intrusion ETO – Market Audit
Les internautes sont‐ils traqués par les marques ?
Depuis trois ans, le groupe de marketing ETO s’interroge sur le sentiment d’intrusion que
peuvent ressentir les consommateurs face aux marques. Avec l’aide du cabinet Market
Audit, 35 000 personnes ont été interrogées sur la manière dont elles perçoivent ce
phénomène.
Taper un mot‐clé sur un moteur de recherche, payer en ligne ou s’inscrire sur un réseau
social…Le surf sur internet peut paraître anodin et pourtant : derrière chaque clic, les
enseignes et marques enregistrent vos données pour mieux cibler leur publicité et leur
marketing.
Soutenu par la CNIL (Commission Nationale de l’informatique et des libertés), ETO et Market
Audit publient aujourd’hui les résultats du nouveau Baromètre de l’Intrusion. Une étude
également supervisée par Christophe Benavent, Professeur à l’Université Paris‐Ouest.
A la question « quel niveau d’intrusion dans votre vie privée se situent les marques et les
enseignes ? » 40% des consommateurs le considère élevé alors qu’ils n’étaient que 29% en
2007.
71% se déclarent dérangés à l’idée que des informations, de tous types, les concernant
soient enregistrées dans de nombreux fichiers.
66% des interrogés se disent ne pas être suffisamment informés de leurs droits à la
protection des données personnelles, contre 61% en 2008.
ETO s’est penché cette année sur les « a priori » ou les points de vue communément
acceptés sur Internet. Selon l’étude il ressort que :
• 91% considèrent que les spams sont une véritable pollution
• 75% qu’il est dangereux de laisser des informations sur les sites web
• 53% estiment que sur internet rien n’est jamais gratuit
• 38% n’estiment pas que la publicité sur le web soit un mal nécessaire
• Seuls 27% considèrent que Facebook change le rapport aux autres.
Les modes de communication des marques les plus gênants
Si les appels téléphoniques sur leur ligne fixe restent l’élément perturbateur numéro 1, les
consommateurs interrogés rejettent en bloc les fenêtres pop‐up et les appels sur mobile.
Les SMS et les emails publicitaires sont à peine moins sévèrement notés, pas plus que la
publicité sur les réseaux sociaux ne semble pour le moment acceptée par les internautes.