Résumé
À l’aide de données mensuelles, ce mémoire propose de quantifier la rémunération du risque de change
au Canada entre 1990 et 2013. Si cette forme de risque est pertinente, le marché devrait offrir un taux
de rendement ex-ante supérieur pour les entreprises y faisant face. À la suite d’une régression linéaire
de l’espérance de rendement d’un actif sur un portefeuille de marché et sur les variations du taux
de change bilatéral Canada-Etats-Unis, un coefficient significatif témoignera de l’influence du risque
de change lors de l’évaluation des actifs financiers. En s’inspirant des travaux de Koutmos et Martin
(2003) et de Muller et Verschoor (2006), nous testons la présence d’asymétrie dans l’exposition au
risque de change des entreprises au Canada. L’impact de la taille de l’entreprise ainsi que du secteur
d’activité dans lequel elle évolue est également mesuré. Nous trouvons une exposition modérée, entre
10 et 20% des firmes de l’échantillon, aux fluctuations du taux de change. Cette exposition est plus
prononcée lors de la deuxième moitié de l’échantillon (2002 :1-2013 :8).
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