LHR – Chrétiens ou Marranes
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de Scaliger fils à Newton et Locke, Laffermas, Montchrétien, Lopez, le confident de
Richelieu, le groupe de Concini et Léonora Galigaï à la Cour de Louis XIII [...], Rem-
brandt, la reine Christine de Suède, Milton, etc. L’influence des marranes sur les
courants souterrains est loin d’être négligeable ; en fait, elle est extrêmement influente.
Ces courants furent dénommés faute de mieux, « sociniens
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» ou « anti-trinitaires »...
Lindenberg souligne l’importance de ce problème anti-trinitaire : le monothéisme est
l’essence du judaïsme (p. 231).
Soulignons que le monothéisme exclut la très sainte Trinité et ramène Notre-Seigneur
Jésus-Christ au seul rôle de prophète. Il n’est plus le Messie, Dieu, Fils de Dieu. Il n’est
plus le Rédempteur. On retrouve cela dans la secte conciliaire. Il n’y a plus de péché, il n’y
a plus de pécheurs, plus personne ne se confesse, que ce soit les fidèles ou les prêtres.
N’enseignent-ils pas tous, à la suite de leurs « papes », que tout le monde est sauvé ? Il
n’y a plus besoin du Christ Rédempteur. Il n’y a plus besoin de Lui dire Merci, de Lui
demander Pardon, Miséricorde, Aide. Petit à petit, on n’a plus besoin de Lui. C’est pour
cela que la pratique s’effondre (1 à 2 % de pratiquants en France), c’est pour cela qu’il n’y
a plus besoin de prêtres, c’est pour cela qu’il n’y a plus de vocations, c’est pour cela que la
secte conciliaire n’est plus catholique. Quel blasphème pour nous qui sommes et voulons
rester catholiques !
Dans Le Problème de la réforme liturgique, les auteurs (membres de la Fraternité Saint-
Pie X), ont bien remarqué que dans la synaxe de Vatican II
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, Jésus-Christ n’est plus
proprement Rédempteur (p. 59, voir aussi p. 114).
C’est la première étape solve (éliminer Jésus-Christ), avant le prochain coagula qui
imposera la Religion universelle, qui s’appuiera sur le monothéisme. Mais l’on oublie
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Sur l’influence des deux Socin, l’oncle et le neveu, lire les pages 53 à 55 du tome II du Traité du Saint-Esprit de
MGR
GAUME
, disponible aux Éd. Saint-Rémi, BP 79, 33410 Cadillac.
« C’est en 1546, au fameux conciliabule de Vicence que la destruction du christianisme fut résolue. » (p. 53).
MGR FAVA
, dans Le Secret de la Franc-Maçonnerie, p. 5 (édition Oudin, 1883), précise qu’à partir de 1545, la question
devient plus claire, et les documents historiques s’offrent nombreux pour fixer définitivement le berceau de la Franc-
Maçonnerie à Vicence, près Venise ; p. 9 : Lælius Socin, l’oncle, auteur de la secte socinienne, fut le restaurateur de la
secte arienne, concentra ses efforts à saper la religion par ses fondements, en attaquant la Trinité et l’Incarnation ;
Fauste Socin, le neveu, fut le fondateur de la Franc-Maçonnerie. Voir aussi Le Voile levé de
L
’
ABBE LEFRANC
, édition
1791, p. 31 et sq. Ce complot de Vicence, qui aboutira à Vatican II, sera repris de siècles en siècles.
Dans Réalité du projet de Bourg-Fontaine démontré par son exécution, (1764),
FILLEAU
, avocat, cite le projet jan-
séniste élaboré à Villers-Cotterêts en 1621, où est demandé un futur concile dont le programme kabbaliste est cité,
et c’est Vatican II.
Dans Les Véritables Auteurs de la Révolution française, Neuchâtel, 1797,
SOURDAT
cite le projet calviniste qui
demande un futur concile dont le programme kabbaliste est cité, et c’est Vatican II.
Dans Glorieux Centenaire 1889, Monde Nouveau, Nouveaux Cieux, Nouvelle Terre, le
CHANOINE ROCCA
, kabba-
liste, demande un futur concile dont le programme kabbaliste est cité, et c’est Vatican II.
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Qu’ils appellent malheureusement la messe de Vatican II et de Paul VI, alors que c’est une parodie inspirée, non
pas de la cène juive comme ils le disent, mais de la kabbale. Il n’y a qu’une seule messe, la messe éternelle, comme
seuls sont prêtres, les prêtres catholiques. Les prêtres conciliaires ne sont pas prêtres. Même les prêtres de la Fraternité
Saint-Pierre, ordonnés dans l’ancien rite par les pseudo-évêques conciliaires ne sont pas prêtres. On devrait dire les
mauvais pasteurs conciliaires. Cette confusion de vocabulaire est dangereuse. Il en est de même quand on écrit : l’église
conciliaire. On devrait dire : la secte conciliaire.