5. Quel est le principal moyen de paiement utilisé en France ?
Selon des données de la Banque de France, en volume, la carte bancaire était en 2010 le moyen le
plus utilisé en France (pour 43,3 % du nombre de transactions).
6. Quel pourcentage de ménages possède un compte en banque ?
En France, prés de 99 % des ménages disposent d'un ou plusieurs comptes bancaires.
Un compte bancaire est en effet indispensable pour effectuer de nombreuses opérations de la vie
courante : percevoir son salaire (qui ne peut être réglé en liquide au-delà de 1 500 €) ses prestations
sociales (elles ne peuvent pas être perçues en liquide), effectuer des paiements importants (il est
interdit d'effectuer un paiement supérieur à 3 000 euros en liquide), faire fructifier son épargne...
7. Avoir de l’argent sur un compte en banque signifie-t-il forcément qu’on est en train d’épargner ?
Non. Epargner = mettre de l’argent de côté pour constituer une réserve en cas de coup dur, réaliser
un projet, transmettre un capital
8. Sur quels produits un ménage peut-il placer son épargne ?
Les deux grandes catégories de produits d'épargne sont l'épargne réglementée (livrets, épargne
logement) et les produits financiers (assurance-vie, actions …). Les produits d'épargne réglementée
correspondent à des produits conçus par les pouvoirs publics (publics ciblés, taux de rémunération,
utilisation de l'épargne collectée) mais distribués par les banques. Il s'agit de placements peu
rémunérateurs mais sûrs. Les autres produits proposent des taux plus attractifs mais présentent
différentes contraintes : immobilisation du capital (assurance-vie), prise de risque importante...
9. Peut-on perdre de l’argent avec son épargne ?
Oui, si on achète des actions et que celles-ci perdent leur valeur par exemple. Jouer en Bourse est
risqué.
Pour ces questions, vous devez aller chercher dans les autres rubriques du dossier Banque
10. Pourquoi dit-on que la banque sert d’ « intermédiaire » ?
Au total, d’un côté en collectant les dépôts, les banques drainent une partie des ressources de ceux
qui ont une capacité de financement c'est-à-dire ceux dont l’épargne est supérieure à leurs dépenses
d’investissements matériels. Inversement, en faisant crédit, les banques mettent des ressources à
disposition de ceux qui ont un besoin de financement. La banque joue alors un rôle d’intermédiaire
entre les agents qui ont des capacités de financement et les agents qui ont des besoins de
financement.
11. L’activité des banques est-elle risquée ?
Les pouvoirs publics, et notamment la Banque Centrale, doivent veiller à ce que les banques ne
mettent pas en péril, par une activité trop risquée (prêts en quantité supérieure à leur capacité à
les financer, prêts à des emprunteurs peu solvables, spéculation...), l'existence de l'argent comme
instrument d'échange fiable.
Les banques partagent la partie la plus classique de leurs activités entre les dépôts qu'elles reçoivent
et les prêts qu'elles octroient. Cette activité de « transformation », qui est au cœur du fonctionnement
traditionnel des banques, est une source majeure de fragilité : en effet la banque reçoit des actifs
liquides de court terme (des dépôts qui peuvent à tout moment être retirés) qu'elle transforme
en actifs peu liquides de moyen ou long terme (les crédits qu'elle consent et dont le
remboursement est progressif). Si le montant des retraits dépasse celui des réserves, la banque est
obligée d'emprunter d'urgence, dans des conditions généralement défavorables, auprès d'autres
banques. Sa profitabilité peut ainsi se détériorer très rapidement. Les déposants, inquiets pour leurs
dépôts, peuvent rationnellement être tentés de retirer leurs avoirs, ce qui, en l'absence d'intervention
extérieure, précipite la banque dans la faillite. De ce fait la banque est constamment exposée au
risque d'un mouvement de retrait des dépôts qui excèderait ses réserves d'argent disponible.
12. Si une banque fait faillite, est-ce qu’on perd l’argent qu’on y a placé ?
La garantie des dépôts résulte d’une loi de 1999. La règle, c'est 100.000 € par déposant et par
établissement (pendant longtemps la garantie était limitée à 70 000 €). Ce plafond de garantie
s’applique quel que soit le nombre de comptes de dépôts ouverts auprès du même établissement. Si
vous disposez d’un compte joint avec votre conjoint (partenaire de PACS ou toute autre personne),
vous êtes considérés comme des déposants distincts (soit une garantie de 200 000 € maximum pour le
compte-joint).