Remerciements
Chacun des
chantiers
ouverts par
la Mission1
a été une
aventure
singulière.
Celle
des
mobiliers
pillés
nous
aconduits à Jérusalem
et
à
Berlin.
L’existence
de
la
loi BRüG
a été connue dès lesdébuts des
tra-
vaux de
la
Mission.
Nous avions alors pris contact avec David Saada,
directeur du
FSJU,
qui nous avait confirmé que
la
loi
avait été mise en
pratique par l’institution
qu’il
dirige.
Si
elle
est
mentionnée dans
le
pre-
mier rapport d’étape,
c’est
comme une mesure d’indemnisation parmi
d’autres.
Pourtant, ce
n’est
que lorsque
la
Mission
a dépouillé les
180
pre-
miers courriers qui
lui
étaient parvenus, et qui pour beaucoup évo-
quaient
le
pillage des appartements, que nous avons pris conscience de
l’aspect
primordial que revêtait
la
question pour lesvictimes et leurs des-
cendants.
Avec
Caroline Piketty, nous avons repris contact avec
David
Saada.
Le
directeur du
FSJU
nous
a
alors appris que,
si
son
institution
conservait à Paris les dossiers généraux de l’application de cette
loi,
les
dossiers individuels avaient été sauvés du pilon par
M.
Simon Schwarz-
sfuchs et transférés par ses soins aux
Archives
centrales pour
l’histoire
du
Peuple
juif
situées sur
le
campus de
Givat
Ram
de
l’Université
hébraïque
de Jérusalem.
Il
nous
a
autorisé
à
user comme
nous
le
souhaitions des
diverses archives.
Qu’il
en
soit
ici
remercié.
J’ai
« squatté »
pendant plu-
sieurs semaines les locaux du
FSJU
pour dépouiller les dossiers géné-
raux, bénéficiant de
l’aide
chaleureuse de Gilberte Berger et de tout
le
personnel.
David Saada nous a aussi appris que
le
Bureau des spoliations
mobilières avait été dirigé par
M.
Adam
Loss.
Ce dernier nous a longue-
ment reçu, Caroline Piketty et moi-même.
Il
a
été auditionné par
la Mis-
sion.
Il
nous a éclairées de tout son savoir, et, avec patience,
a
répondu à
toutes nos sollicitations.
C’est
grâce à
lui
qu’a
pris forme pour nous
le
dis-
positif de
la
loi
BRüG.
C’est
peu dire que son aide nous aété précieuse.
En
janvier
1999,
nous sommes parties en mission pour experti-
ser ce fonds.
Sur
place, nous avons été accueillieset aidées par
le
profes-
seur Simon
Schwarzsfuchs.
Hadassah
Assouline, directrice
des
archives,
nous
a
facilité
la
consultation de dossiers déjà classés par Fabienne
La documentation Française :
Le pillage des appartements et son indemnisation / Mission d,étude sur la spoliation des Juifs de France ;
présidée par Jean Mattéoli ; Annette Wievorka, Florianne Azoulay.