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ont pour période
Tf.
11 est recommandé que le régime de synchronisation comporte
une attraction du barreau plutôt qu'une répulsion.
Tel est le procédé de la synchronisation par un aimant permanent influencé
par un courant périodique.
Ce procédé emprunté à la prévision de FOUCAULT a été d'abord réalisé par JONES.
Dans la théorie et dans les illustrations expérimentales qu'il a faites du mou-
vement (1), CORNU a beacouup insisté sur le rôle joué par
Vamortissement
c'est à dire
par le
coefficient
Q de la résistance visqueuse, et même il a augmenté systémati-
quement ce
coefficient
Q par l'addition d'une résistance d'induction.
À quoi sert la synchronisation en dehors du service des observatoires?
CORNU m'a donné, dans une lettre, son opinion sur l'opportunité de la synchro-
nisation des horloges ; il
estimait
qu'il ne fallait synchroniser que des horloges mé-
diocres, celles qu'il appelait des sabots; selon lui la synchronisation peut en faire
de bonnes horloges, sauf à augmenter l'amortissement naturel de l'horloge synchro-
nisée, à le régulariser pour ainsi dire par une résistance complémentaire d'indu-
ction
;
celle ci était produite dans le procédé CORNU par un déplacement du barreau
aimanté à travers une masse isolée de cuivre rouge. Dans son Mémoire de 1894
CORNU insiste fortement sur cet amortissemment additionnel qui, dit-il, distingue com-
plètement sa méthode de celle de JONES.
En somme CORNU, n'a jamais considéré que la synchronisation par un aimant
permanent.
La règle de FOUCAULT est d'ailleurs peu explicite à cet égard, mais l'artiste
Vé-
RITé, de Beauvais, tout en s'inspirant de la règle de FOUCAULT a réalisé des synchro-
nisation soit par l'acier aimanté, soit par le fer doux.
Il est assez curieux, d'une part, que CORNU ne se soit pas préoccupé de l'emploi
du fer doux, et que, d'autre part, ayant parfaitement senti qu'un amortissement com-
plémentaire pouvait perfectionner une horloge médiocre soumise à la synchronisation,
il n'ait pas eu l'idée d'étudier le rôle de l'échappement dans le phénomène de la
svnchronisation.
III.
En me limitant d'abord à la synchronisation par un aimant permanent j'ai, par
la méthode de la variation des constantes, complété la théorie de
CORNU
en tenant
compte du rôle de l'échappement; en considérant la partie principale E de
Veffet
de
l'échappement, qui est sensiblement indépendante de l'amplitude en cours, j'ai (Comptes
Rendus de l'Académie de Paris, Juillet 1903) obtenu le résultat suivant:
Si l'on appelle X le coefficient d'amortissement relatif au régime de synchroni-
sation,
jtt
une quantité proportionnelle au retard relatif des deux horloges,
u0
l'am-
plitude de régime, la synchronisation pourra être réalisée si
(2)
|
+
|/(i_A).
+
^<i