EXPLIQUEZ-NOUS
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LE BREXIT
LE BREXIT
Dossier documentaire
Médiathèque de Jaude
EXPLIQUEZ-NOUS LE BREXIT
EXPLIQUEZ-NOUS LE BREXIT
1ère partie- Sur le site www.touteleurope.eu :
Créé en 1992 comme Centre d'information sur l'Europe, Toute l'Europe aujourd'hui c'est :
depuis mai 2006, le premier portail en ligne d'information sur les questions européennes
: Touteleurope.eu. Il propose une information pédagogique sur le fonctionnement et les
politiques de l'Union européenne, un décryptage de l'actualité européenne dans toutes ses
dimensions (politique, économique, sociale, historique, culturelle), ainsi que des clés pour
saisir les enjeux et des outils de participation au débat. Touteleurope.eu propose : une revue
de la presse européenne quotidienne, des articles, des entretiens vidéo, une lettre
d'information hebdomadaire, des cartes comparatives, des datavisualisations, des chiffres
clés, des débats en ligne, des plateformes innovantes, un blog, etc.
Le moteur d'un réseau européen d'associations, cercles de réflexion et media sur les
questions européennes, Toute l'Europe relaie leurs analyses les plus stimulantes, pour
montrer la diversité des points de vue et alimenter le débat sur les grands enjeux européens.
Toutes les initiatives de la société civile sont mises en avant sur une plateforme dédiée:
"Rencontrez l'Europe !"
Un espace d’expression et de participation ouvert aux internautes, Toute l'Europe anime le
débat sur l'UE et ses réalisations concrètes, à travers des conférences de haut niveau ouvertes
au public, des chats mensuels autour de personnalités européennes, et le développement de
communautés sur les réseaux sociaux.
2ème partie- Sur le site http://www.franceculture.fr :
Articles, podcasts, vidéos sur le Brexit
1ère partie- Sur le site www.touteleurope.eu
Dossier Brexit
29/06/16
Royaume-Uni
Dossier : Brexit : quelles menaces pour l'Europe ?
1946 – 2016 : 70 ans d'histoire des relations
UE-Royaume-Uni en 10 dates
17.06.2016
Le 23 juin, les Britanniques sont convoqués aux urnes pour écrire une nouvelle page de leur histoire
avec l'Union européenne. Une histoire démarrée au sortir de la Seconde Guerre mondiale alors que
Winston Churchill voyait se dessiner à grande vitesse la division de l'Europe ; marquée par le
volontarisme puis l'intransigeance du Parti conservateur ; et qui pourrait donc connaître un sérieux
coup d'arrêt en cas de Brexit.
De 1946 à 2016, Toute l'Europe a identifié 10 dates majeures dans les tumultueuses relations UE-
Royaume-Uni, permettant d'éclairer, voire d'expliquer, la tenue de ce (deuxième) référendum
d'appartenance à l'Union européennne.
1946 : Discours de Winston Churchill à Zurich sur les Etats-
Unis d'Europe
En 1946, Winston Churchill plaide, lors d'un discours à Zurich, pour la constitution "d'Etats-Unis
d'Europe". Alors que la division de l'Europe se dessine et que la Guerre froide démarre, il s'agit,
selon lui, du meilleur moyen de protéger le continent. Néanmoins, il n'intègre pas le Royaume-Uni
à cette idée, qui relèverait plutôt de la responsabilité de la France et de l'Allemagne.
Winston Churchill
"Si les pays européens parvenaient à
s'unir, leurs 300 à 400 millions
d'habitants connaîtraient, par le fruit
d'un commun héritage, une prospérité,
une gloire, un bonheur qu'aucune borne,
qu'aucune frontière ne limiterait",
déclare Winston Churchill à Zurich le 19
septembre 1946. Ecarté du pouvoir
depuis un an par les travaillistes, le héros
de la Seconde Guerre mondiale n'en
demeure pas moins actif sur le plan
politique et multiplie les discours,
aujourd'hui passés à la postérité,
principalement pour avertir sur la
naissance du Rideau de fer s'apprêtant à scinder l'Europe.
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Dossier Brexit
29/06/16
Et pour l'ancien Premier ministre - qui retrouvera son poste en 1951 - l'avenir du Vieux Continent
doit passer par la constitution de "quelque chose comme les Etats-Unis d'Europe". Le joug
germanique et l'anéantissement de la culture européenne ayant été évités, il convient désormais de
"reconstituer la Famille européenne, aussi largement que possible, et de lui donner un cadre de
telle manière qu'elle puisse se développer dans la paix, la sécurité et la liberté", présente-t-il depuis
la Suisse.
La formule "Etats-Unis d'Europe", utilisée bien avant Churchill par Victor Hugo, est encore
aujourd'hui présente dans l'imaginaire européen. Pouvant représenter, pour les pro-européens, un
idéal à atteindre, qu'elle ait été prononcée par un Britannique ne constitue pour autant pas un
paradoxe. En effet, Winston Churchill n'inclut pas son pays dans le projet. L'homme d'Etat place en
effet le Royaume-Uni à la croisée de trois mondes : l'Atlantique, le Commonwealth et l'Europe.
"Chaque fois que nous devrons choisir entre l'Europe et le grand large, nous choisirons le grand
large", avait-il d'ailleurs confié au général de Gaulle en juin 1944. Dans l'esprit de Churchill, la
Grande-Bretagne serait le "sponsor" d'une construction européenne, dont la direction relèverait de
la responsabilité commune de la France et de l'Allemagne.
Quelque 70 ans plus tard, Boris Johnson - auteur d'une biographie remarquée de Churchill et figure
de proue des partisans du Brexit - voire David Cameron, dont la fibre européenne ne s'est
véritablement éveillée qu'avec la nécessité politique de remporter le référendum, ne sont
probablement pas éloignés de cette conception de l'Europe.
1950 : Le Royaume-Uni refuse de participer à la CECA
En 1950, Robert Schuman, l'un des pères fondateurs de l'Europe, pose les premiers jalons de la
construction européenne et présente son plan pour la création d'une Communauté européenne du
charbon et de l'acier (CECA). Le Royaume-Uni refuse d'y participer.
Discours de Robert Schuman, le 9 mai
1950
Le 9 mai 1950, Robert Schuman
prononce le désormais fameux discours
de l'Horloge, véritable coup d'envoi de la
construction européenne et expose son
plan pour instaurer une Communauté
européenne du charbon et de l'acier
(CECA). L'objectif est de rendre la
guerre aussi "impensable" que "matériellement impossible" entre les puissances européennes. Six
pays adhèrent au projet : la France et l'Allemagne, principaux intéressés, ainsi que les Pays-Bas, la
Belgique, le Luxembourg et l'Italie - les futurs membres fondateurs de la Communauté économique
européenne en 1957. Le Royaume-Uni, alors producteur incontournable de charbon et d'acier, n'est
pas consulté.
Le travailliste Clement Attlee est, en 1950, le Premier ministre britannique. Invité à participer au
projet, ce dernier présente rapidement son refus, dès le 3 juin. Ce dernier, tout comme l'opposition
conservatrice menée par Winston Churchill, voit d'un mauvais œil ce qui est alors perçu comme une
atteinte à la souveraineté du pays et un risque pour leurs relations commerciales privilégiées avec
les pays membres du Commonwealth. "Nous sommes désireux de jouer un rôle actif dans tous les
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