Rapport du Sichem en Côte d’Ivoire
La rencontre internationale dénommée « SICHEM » s’est tenue du 13 au 18 août 2014 au
centre Sainte Thérèse de Bingerville en Côte d’Ivoire, organie par la CICG mondiale avec l’aide
de l’association des guides catholiques de la Côte d’Ivoire. Le Sichem 2014 dont le thème est
« OSER LA PROMESSE » a été vécu par une trentaine de participants venus du Bénin, du
Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Togo, de la France, du Congo Brazza, du Congo RDC, de la
Centrafrique, d’El Salvador, de la République Tchèque.
I/ Le programme du Sichem a été respecté selon ce qui suit.
Le 13 Août 2014 a été consac à l’accueil des participants. La nuit, la légation a été
invitée au feu de camp des guides catholiques de la Côte d’Ivoire à Adjamé-Bingerville. La
technique de rassemblement autour du feu de camp, des animations et des sketchs de sensibilisation
des différents groupes ont nourri cette nuit.
La journée du 14 août 2014 a commencé par la messe suivie de la monie d’ouverture du
Sichem à la paroisse St Augustin de Bingerville de 9h à 12h. Différentes interventions ont jalonné
la cérémonie. La première allocution a été prononcée par Aké Agnès, commissaire nationale
adjointe, présidente du Comité d’Organisation pour souhaiter la bienvenue aux participants du
Sichem. Elle a donné le sens du Sichem qu’elle définit comme étant la rencontre avec l’autre. Elle
a exhorté une belle rencontre entre les Guides venant du monde, Régions membres de la CICG. La
deuxième allocution a été dite par la commissaire générale N’Drin nédicte Agathe. Barbara et
Marthe, en représentant le Comité Mondial CICG, ont remercié les Guides Catholiques et elles ont
exprimé leur joie par rapport à la tenue du Sichem qui est devenue une réalité en Côte d’ivoire.
Madame Hoba Madeleine, représentant la marraine qui est madame Touré Jeannette, présente
nationale de l’Association des Femmes de l’Eglise Catholique est intervenue. Elle a remercié la
CICG pour la confiance placée en sa modeste personne. Elle a relevé l’objectif néral de cette
rencontre Sichem qui est d’amener les participants à approfondir leur foi afin de mieux vivre leur
engagement et l’objectif spécifique qui vise à faire communauté, à s’engager pour demain et à vivre
le don de soi, ces objectifs rencontrent ceux de l’association des femmes de l’église catholique de
Côte d’Ivoire. Pour elle, le Sichem est un puissant témoignage de foi et de solidarité dans l’église
catholique pour les guides venues des quatre coins du monde. Pour terminer ses propos, elle a
souhaité que cette rencontre puisse fortifier la foi des guides afin qu’elles soient des femmes
catholiques qui se mettent au service de l’église pour l’avènement d’un monde meilleur reposant sur
des familles solidement structurées par les valeurs évangéliques : la foi, l’espérance et la charité.
L’abbé Jean Luc a pris la parole pour remercier les autorités, ses confrères, la chorale, les guides de
la te d’Ivoire, les participants au Sichem et tous ceux qui se sont engagés pour la tenue de la
rencontre. Un cocktail a mit fin à la cérémonie douverture.
A 14h30 sous le grand apatam (chalet) du centre Sainte Thérèse, quatre groupes de base de
six personnes ont été constitués. La méthodologie de la journée de travail est « faire
communauté ». Suite à cette activité de la première journée, des témoignages de deux femmes
engagées en Côte d’Ivoire ont eu lieu.
Ainsi, la parole fut donnée à madame Varlet Delphine responsable national du renouveau
charismatique en Côte d’Ivoire. Mariée et mère de six enfants, elle est engagée dans la vie de foi à
travers le renouveau charismatique qu’elle définit comme étant un groupe de prières qui vit l’amour
de Dieu par l’effusion du saint Esprit. Le renouveau, cest vivre avec un cœur nouveau, un esprit
nouveau les charismes qui transforment la vie inrieure du croyant. A travers cette prière, c’est une
réactivation des sept dons du saint Esprit. Les charismes sont des signes visibles de la présence de
Dieu, sa manifestation pour l’édification du peuple de Dieu. Elle a rappelé que le 1er juin 2014, le
pape a invile peuple de Dieu à faire l’expérience du baptême de l’esprit dans tous les groupes de
foi. Elle a termison témoignage en disant dans le renouveau, « on vit l’amour de Dieu et on
proclame le charisme à travers la repentance et l’intercession ».
La deuxième intervention a porté sur la vie de foi d’Akoua Soumia Brigitte, inspectrice
d’éducation spécialisée. Elle est mère de trois enfants et conseillère diocésaine des équipiers du
rosaire. Engagée d’abord dans le groupe de prière charismatique qu’est le renouveau, elle a été
responsable des équipiers du Rosaire de Port Bouet, ensuite responsable paroissial et actuellement
elle est la dirigeante de l’équipe diocésaine de Grand Bassam. Selon elle, l’amour de Dieu par
Marie l’embrase et l’amène à créer d’autres groupes des équipiers du rosaire à travers le pays. Elle
nous a conseillées de mettre notre foi au Seigneur et de le servir sans réserve car cest lui qui nous
inspire et donne la force dans l’action de foi.
Après ces témoignages vivifiants, les participants se sont retrouvés en groupes de base pour
échanger sur l’engagement dans la vie communautaire. Suite à ces témoignages, les participants se
sont retrouvés pour la veillée sur la projection dun film commenté. Ce film met en lien la relation
des femmes avec Jésus qui a toujours manifesté une compassion pour elles à cause de leur foi forte.
Ainsi, a pris fin cette deuxième journée.
Le 15 août 2014, centré sur « Entendre l’appel à servir » la matinée a été consacrée à la
messe à la paroisse Sainte Anne d’Adjamé-Bingerville pour fêter la montée de la Sainte Vierge au
ciel c’est-à-dire l’Assomption. Dans l’après-midi les travaux du Sichem ont été repris par des
témoignages de deux responsables CICG Afrique : Isabelle Konan de la Côte d’Ivoire et de Marthe
de Madagascar. Chacune d’elle a donné l’expérience de sa vie de foi et d’engagement dans la
communauté. Isabelle, responsable de la Fédération du Mouvement du Scoutisme Féminin de la
Côte d’Ivoire, membre du comité Afrique AMGE et membre du comité Afrique CICG dit avoir
connu le guidisme en 1977 et elle fait sa promesse en 1983. Et depuis elle a suivi sa progression en
étant responsable d’unités, nationale et régionale. Marthe, responsable de la Région Afrique CICG,
mariée mère de deux enfants est issue d’une famille de huit enfants dont elle est l’aînée. Le
guidisme lui a permis de prendre en charge sa famille, et dans son foyer elle s’est engagée auprès de
ses enfants et de son mari pour leur bien-être. Dans le guidisme, elle a suivi un parcours de
combattant en commençant de la base au sommet en étant responsable nationale et régionale et en
se donnant entrement au service des autres dans son pays.
Après leur témoignage, l’activi suivante était des ateliers sur la loi guide. Chaque loi
constituait une épreuve à franchir pour méditer celle-ci. Les participants ont eu du plaisir à parcourir
les dix articles de la loi et à terminer l’activité par la confection de nœuds de foulard avec du fil en
caoutchouc. Les nœuds sont à échanger pour l’image qu’on partage aux autres ce qu’on a préparé.
A la fin des ateliers sur la loi guide, est intervenu le marché international. Les pays présents au
Sichem ont exposé et ont vendu leurs produits. La soirée a pris fin avec une veillée ditative
pendant laquelle chaque groupe à méditer sur deux textes bibliques (Lc 1, 39-56 et Lc 10, 38-42)
au choix soit en le mimant, soit en le chantant ou en le dansant.
La journée du 16 août 2014, basée sur « Vivre le don de soi, le service » a débuté par la
liturgie animée par le père Jean Luc aumônier mondial. Les participants ont médité sur l’évangile de
Jésus Christ selon saint Luc 7, 36-50). A la suite de cette liturgie, Denise BATTAH, membre du
bureau national de l’association des guides catholiques de la Côte d’Ivoire et Anastasie GRAHOU,
ancienne commissaire générale de cette même association, ont donné leurs témoignages de vie de
guides engagées. Un partage a été fait dans les groupes de base suite aux deux précédents
témoignages pour aussi exprimer comment chacune vit sa vie d’engagement. La messe a cloturée
cette matinée de travail.
Dans l’après midi, les participants ont assisté à la fabrication de l’attièkè, à Adjamé-
Bingerville, c’est l’aliment fondamental du sud du pays. Constitués en trois groupes, les participants
ont rejoint leur lieu de visite. Ils ont suivi avec beaucoup d’intérêts l’explication sur les étapes de
fabrication de l’attièkè. La journée du 16 août s’est achevée par la veillée « oser la promesse » qui
consistait à retrouver six sites pour retirer des phrases fortes sur du papier à méditer avec une
bougie allumée et à rejoindre la chapelle pour terminer la méditation.
La journée du 17 août a été consacrée au lerinage à Bonoua à notre dame de la garde.
Cette journée avait pour méthodologie « le temps du pèlerinage, quitter ». Le pèlerinage a
commencé par la récitation du chapelet suivi de la messe communautaire, d’une ditation
personnelle avec des mots forts sur des cartes et un entretien sur la création du lieu de lerinage
avec le père Viti. Une veillée internationale par des chants, des danses et sketchs par chaque pays a
mis fin à la journée.
La journée du 18 août ayant pour temps fort « et demain l’engagement » estbutée par la
liturgie et la ditation du texte de saint Luc 24, 1-12. Après la méditation les participants ont
rejoint leur groupe de base afin de faire l’évaluation de la rencontre en montrant les temps forts du
Sichem surtout ce qui les a marqués et qui peut les aider à s’engager davantage dans leur vie de
promesse guide. Les pays se sont retrouvés pour dire ce que le Sichem peut opérer comme
changement dans leurs associations. La messe d’envoi intervenue en début d’après-midi a permis de
clôturer le Sichem.
II/ Les points forts et points faibles sont :
Points forts
Participants variées, présence des autres régions sœurs tels que région
Europe, Amérique occidentale
Riche en échange de culture, pratique du scoutisme et du guidisme
catholique, partage d’expérience
Permettre aux participants d’apprendre des arts culinaires Ivoiriens, des
techniques d’animation et de plaidoirie et aussi des travaux manuels
Points faibles :
Existence du virus Ebola qui empêche les pays touchés de participer au
Sichem
Coût du voyage trop élevé pour les jeunes à l’éloignement entre les pays
Africains
III/ Impact et perspective :
Impacts :
Suite à cette rencontre les participants sont tous enthousiastes et prêtes à
partager leurs vécues
Les participants deviennent des acteurs et actrices du développement
personnelle et spirituel des membres de leur association
Engagement de la région, des responsables, des jeunes à témoigner et
influencer (modèle) leurs familles, leurs communautés et les autres pays
membres de vivre le thème « OSER LA PROMESSE »
Des projets sont inspirés après cette rencontre
Perspectives :
Développer les rencontres entre les 5 zones de la région Afriques pour réduire
le coût
Faciliter les participations des jeunes et des responsables aux différents
rassemblement de la CICG tels que : Conseil Mondial, lébration du
cinquantenaire de la CICG mondiale
Animer les anciennes et favoriser les partages pendant le rassemblement
Pour terminer, nous les responsables de la région Afrique ainsi que les participants sont
convaincus que grâce aux soutiens et aides fournies par votre Organisation les objectifs de cette
rencontre sont atteints à 90%.
Animation utilisation Serviette Hygiénique pour les jeunes au camp
Groupe de base
Atelier loi
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