DAC - dossier d’accompagnement culturel
théâtre en famille
Bordeaux, décembre 2014
Contacts : Camille Monmège / 05 56 33 36 68 / [email protected] - Marlène Redon / 05 56 33 36 62 / [email protected]
/ Sabrina Bourg / 05 56 33 36 83 / [email protected]
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Sganarelle
ou la représentation imaginaire
Texte Molière
Scénographie et mise en scène Catherine Riboli
du jeu 8 au sam 17 janvier à 20h
TnBA salle Vauthier Durée 1h05 / À partir de 13 ans
En partenariat avec l’OARA
©Pierre Planchenault
TnBA Théâtre du Port de la Lune Renseignements et location
Place Renaudel BP7 Au TnBA - Ma > Sa, 13h > 19h
33032 Bordeaux [email protected]
Tram C / Arrêt Sainte-Croix T 05 56 33 36 80
www.tnba.org
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Sganarelle
ou la représentation imaginaire
Texte Molière
Scénographie et mise en scène Catherine Riboli
du jeu 8 au sam 17 janvier à 20h
TnBA salle Vauthier Durée 1h05 A partir de 13 ans
En partenariat avec l’OARA
Autour du spectacle :
> Bord de scène
Rencontre avec l’équipe artistique jeudi 15 janvier à l’issue de la représentation.
> Atelier d’initiation théâtrale
Et si on faisait du théâtre ? Comme la découverte passe aussi par la pratique, nous organisons
des stages animés par des artistes complices de la saison. Le prochain atelier : samedi 17
janvier de 10h à 13h au TnBA avec un des comédiens de l’équipe artistique de Sganarelle.
Tarif : 10
Renseignements et inscription :
Marlène Redon 05 56 33 36 62 m[email protected]
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Sganarelle
ou la représentation imaginaire
L’intrigue appartient à la convention et nous est familière : un père veut marier sa fille à un homme riche
mais elle en aime un autre dont elle garde précieusement le portrait. C’est alors que survient Sganarelle
et tout s’embrouille ! Le portrait s’égare et la folie gagne les protagonistes. Convaincu que sa femme le
trompe, Sganarelle induit en erreur les uns et les autres au point que bientôt tous se croient cocus !
Quand la metteur en scène Catherine Riboli s’empare de la première comédie en vers de Molière, elle en
dépasse la simple représentation et provoque l’acte théâtral en connivence avec le public. Installés
directement sur le plateau, ou assis dans la salle, les spectateurs ravis et complices - participent avec
enthousiasme à cette belle aventure artistique où s’affrontent illusion et réalité. Entraînés par un
Sganarelle turbulent, les comédiens bousculent avec jubilation ce Cocu imaginaire dont ils proposent une
version gaiement décalée. La mise en scène, tonique et intelligente, renoue avec l’esprit du théâtre de
tréteaux, populaire et exigeant. Et rend ainsi, entre tradition et modernité, un bel hommage au plus
grand auteur du théâtre français.
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théâtre en famille
Bordeaux, décembre 2014
Contacts : Camille Monmège / 05 56 33 36 68 / [email protected] - Marlène Redon / 05 56 33 36 62 / [email protected]
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Sommaire
Avant le spectacle : la représentation en appétit !
a) Se replonger dans l’histoire
- Ce qu’en dit la metteur en scène
b) Le quiproquo : force comique et dramatique
c) Sganarelle : le personnage
d) Théâtre de tréteaux le public au cœur du spectacle
Après le spectacle : pistes de travail
a) Articles de presse
Et vous ?
b) La scénographie
A vous !
c) Prolongements et recherches
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Avant le spectacle : la représentation en appétit !
a) Se replonger dans l’histoire
Au cœur de la représentation, une comédie de Molière en un acte, sa première comédie en vers.
Sganarelle ou le Cocu imaginaire fut créée le 28 mai 1660. Molière la reprit tous les ans jusqu’à sa mort
et ce fut celle de ses pièces qu’il joua le plus souvent : 122 fois.
L’intrigue qui débute appartient à la convention et nous est familière. Un père veut marier sa fille au
mieux, c’est-à-dire au plus riche ; sa fille en aime un autre dont elle garde précieusement le portrait.
C’est alors que survient Sganarelle que l’on n’attendait pas. Le portrait s’égare et la folie gagne les
protagonistes. Tout s’embrouille. Sganarelle, convaincu que sa femme le trompe, induit en erreur les uns
et les autres, au point que bientôt tous se croient cocus !
Sganarelle est le premier spectateur. Il parle trop, s’embrouille, s’affole, s’emballe et le bon sens qui est
le sien l’égare parfois plus qu’il ne l’éclaire. Plus il est délirant et plus il nous est familier, plus il nous
ressemble. Ses préoccupations sont celles de la vie quotidienne, ses émotions et ses faiblesses celles des
êtres humains. Il se rêve héroïque mais n’oublie jamais qu’il est mortel.
Comme dans un « précipité » de l’Illusion Comique, il est question ici de l’illusion et de la vérité. Le
portrait, objet enchanté et convoité, passe de mains en mains. Sur chacun de ses possesseurs, son
charme, celui de la représentation, opère. La vérité de l’illusion se déploie, captivant les esprits, dévoilant
la fragilité des sentiments, vouant ses victimes à la solitude, révélant les peurs de chacun, dans un
tourbillon explosif et jubilatoire. Par l’opération du théâtre, chacun est enfin ramené à la vie et à la
légèreté. Quant à la Représentation imaginaire, c’est l’affaire de Sganarelle.
Parce qu’il est là où il ne devrait pas être, qu’il fait ce qu’il ne devrait pas faire, il rêve la représentation et
la déplace. Sganarelle, c’est le surgissement du temps dans l’espace, la tyrannie délicieuse de l’instant. Il
dérobe les mots des spectateurs, franchit le pas, nomme le théâtre et avant qu’on n’ait pu intervenir,
ravit la représentation. C’est un trouble-fête par qui la véritable fête du théâtre arrive.
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