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1. Recherche bibliographique
Ce projet a donc débuté par un travail de recherche bibliographique concernant les principales
méthodes de soutènement. Après un premier travail d’investigation, dix types de parois de
soutènement ont été identifiées.
Tout d’abord, il existe les parois moulées. Cela consiste en la réalisation d’excavation de
panneaux dans le sol pour le coulage du béton dans la masse.
Ensuite, il existe les parois de pieux. Elles consistent en la mise en œuvre de rideaux de pieux.
Celles-ci peuvent prendre deux formes : les parois de pieux sécants, auquel cas les pieux
s’entrecoupent et de ce fait un seul pieu sur deux est armé, et les parois de pieux tangents, dans ce
cas les pieux sont disjoints et tous armés.
Viennent ensuite les parois composites. Elles tirent ce nom du fait qu’elles sont l’assemblage
de deux éléments : des éléments verticaux implantés dans le sol sous le fond de fouille, et des éléments
de blindage pouvant être de différente nature dont le rôle est de transmettre les efforts de poussée
du sol aux éléments verticaux qui assurent la stabilité. Dans le cas où les éléments verticaux sont des
profilés métalliques, il s’agit de parois berlinoises, les parois composites les plus courantes. Les
panneaux peuvent alors être des madriers de bois ou du béton projeté dans la majorité des cas. Si les
éléments verticaux sont des pieux, alors il s’agit d’une paroi lutécienne et les panneaux sont
généralement en béton. Si les éléments verticaux sont des poteaux préfabriqués en béton, alors il
s’agit d’une paroi parisienne et les panneaux sont également en béton généralement.
Il existe également la catégorie des parois clouées. Ce sont les seules à ne pas disposer d’un
ancrage sous forme de fiche sous le fond de fouille. Une paroi clouée consiste en la mise en œuvre
d’un béton projeté sur les parois excavées du sol au fur et à mesure de la fouille accompagné de
l’implantation d’ancrages passifs appelés clous qui maintiennent le béton projeté en place.
La catégorie de parois de soutènement suivante est celle des parois de palplanches. Les
palplanches sont des profilés métalliques emboitables les uns dans les autres qu’on peut enfoncer
verticalement dans le sol pour former un écran de soutènement. Cette technique est peu appréciée
au Luxembourg à cause des vibrations liées au fichage des profilés.
Enfin, la dernière catégorie est celle des parois réalisées à l’aide d’un béton de sol. Pour cela,
il faut déstructurer le sol en place pour le mélanger avec un coulis de ciment. Deux méthodes
principales existent pour réaliser ce béton de sol. La première, le jet-grouting, consiste en l’injection
sous haute pression du coulis de ciment dans le sol. La seconde, le soil-mixing, consiste elle à
déstructurer mécaniquement le sol tout en le mélangent au coulis de ciment.
Les recherches bibliographiques ont ensuite été approfondies dans un domaine très important
voire essentiel des parois de soutènement : les tirants d’ancrage. Le tirant d’ancrage est le dispositif
qui transmet les forces de traction qui lui sont appliquées à une couche de sol résistant en prenant
appui sur la structure à ancrer. Il est dit provisoire si sa durée d’utilisation est inférieure à deux ans, et
permanent dans l’autre cas. Le tirant se
compose d’une tête d’ancrage, qui transmet
les forces de traction de l’armature à la
structure à ancrer, la partie libre, et la partie
scellée qui est, comme son nom l’indique,
scellée dans le sol à l’aide d’un coulis de
scellement. Un tirant d’ancrage est
généralement actif, c’est-à-dire qu’il est mis en
charge mécaniquement (à l’aide d’un vérin). Il
peut toutefois être passif, c'est-à-dire qu’il
n’est mis en tension que lorsque le sol en