L'ÉPIDERME DES GRAMINÉES 131
B.
— CELLULES LONGUES.
Les
cellules longues seront désignées par le
lettre
/, suivie
d'un indice
rappelant
leur aspect. Nous désignerons par Zj
les cellules longues
dans
tous les cas où leur longueur est
inférieure au
triple
environ de leur
largeur.
Ces cellules
existent
dans
les régions frappées d'un
arrêt
d'élongation ;
elles
représentent
à
l'état
fixé
et
statique
un
stade
par lequel
passent
les
autres
catégories.
Le
symbole Z2 désignera des cellules longues à parois dé-
pourvues d'ondulations. Dans cette catégorie se placent,
entre
autres,
les cellules bulliformes (Duval-Jouve, 1870, p. 320 ;
Blazenzellen de
Grob,
1896).
Pee Laby appelait les mêmes
éléments « cellules motrices », en se
basant
sur une
inter-
prétation
fausse de leur rôle,
comme
l'ont démontré Tschirch
(1882)
et
M.
Molliard
(1904).
Nous conser- w
verons donc le
terme
cellules bul-
liformes,
en les considérant
comme
un cas particulier de cellules longues it
1.2,
prenant
un grand développe-
ment en profondeur. Vi"- 3- —
Exemples
de
cellules
.
longues.
— 2,,
cellule
à
parois
rec-
NoilS
désignerons par /3 les Cel-
tilignes
; l3,
détail
de la
paroi
filles longues qui
présentent
des
d'une
cellule
«engrenée»
Vue en
o .
plan
et en
coupe
des
ponctuations
parois
latérales
ondulées. Grob a
cuticuiaires
retrouvé,
dans
la formation de ces
ondulations, le processus qu'Ambronn
(1884,
p. 82)
avait
décrit à propos de l'épiderme de Gymnospermes et d'Épa-
cridées. Au voisinage des parois
latérales
apparaissent
dans
la
paroi externe des ponctuations cuticuiaires,
petites
aires
circu-
laires
qui
restent
minces. Au cours du développement, ces
ponctuations se comportent
comme
autant
de points fixes
autour
desquels la paroi en
voie
d'allongement décrit des
sinuosités de plus en plus accusées (fig. 3). Les ponctua-
tions et les ondulations se
traduisent
par des creux et des
saillies visibles à la surface de la cuticule. Nous appellerons
les cellules du type l, cellules
engrenées,
d'après
une exprès-