ANNEXE 2 : Fiches d`analyse des projets forces/faiblesses

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 La mobilité et la construction durable
dans le cadre des projets de rénovation
urbaine
ANNEXE 2 :
Fiches d’analyse des
projets forces/faiblesses
COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 1 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine LORMONT CARRIET
Sommaire
LORMONT CARRIET .................................................................................................................................... 3 DREUX VERNOUILLET ................................................................................................................................. 9 ARGENTEUIL VAL d’ARGENT.....................................................................................................................15 LYON LA DUCHERE....................................................................................................................................20 LORIENT KERVENANEC .............................................................................................................................28 BAGNEUX ‐ Les TERTRES & Les CUVERONS..............................................................................................34 MEAUX ‐ Pierre COLLINET & BEAUVAL.....................................................................................................39 CLICHY ‐ MONTFERMEIL ...........................................................................................................................45 LE HAVRE ..................................................................................................................................................51 COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 2 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine LORMONT CARRIET
FICHE PROJET 1
LORMONT CARRIET
COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 3 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine LORMONT CARRIET
„ MOBILITE : Forces/faiblesses THEME FORCES FAIBLESSES Volet déplacement – infrastructures Transport lourd Historique : Le tramway (ligne A) traverse le Financement ANRU : L’ANRU ne finance pas les quartier de Carriet (la décision date de 2002, sur équipements et l’ouvrage d’art nécessaires au tramway. influence du Maire de Lormont, du président de Limites du tramway : Le tramway ne résout pas toutes la CUB et de la Direction de Domofrance). les demandes de mobilité des habitants. Selon la CUB, il Place du bailleur : La venue du tramway a été répond à la demande de destination vers Bordeaux anticipée par Domofrance. Les démolitions ont centre, mais pas par les liaisons banlieues à banlieues été programmées à l’emplacement de la (zones d’emploi importante) ; par ailleurs, il souffre plateforme tramway, conformément à l’objectif d’une faiblesse des amplitudes horaires (notamment la du Plan de Déplacement Urbain de nuit). « densification de l’urbanisation autour des pôles d’échange et dans les corridors transports en commun (tramway et axes lourds bus) » Les apports du tramway : Le tramway permet d’obtenir une fréquence élevée (toutes les 15‐20 min) et des horaires étendus (5h ‐ 00h50 en semaine et le samedi, 00h le dimanche). Desserte de bus Accessibilité automobile Stationnement • Le quartier bénéficiait avant l’arrivée du tramway d’une desserte directe avec le centre‐ville de Bordeaux (ligne n°3). • Aujourd’hui, les bus de la ligne 3 ont une fréquence moyenne (toutes les 30 min), une amplitude plus limitée que le tramway (5h‐21h30 en semaine). Ils ne rejoignent pas directement le centre‐ville de Bordeaux, et impliquent une rupture de charge à l’arrêt Jardin Botanique (rive droite de Bordeaux). • La proximité de la rocade offre au quartier un Pour des raisons de sécurité, la bretelle de sortie sur l’autoroute a été fermée en 2004. Les bus et les taxis accès direct par l’autoroute. • Le Haut‐Carriet est relié au centre‐ville de continuent néanmoins de l’emprunter. Lormont par une passerelle enjambant la rocade (pont de Mireport). Stationnement en lien avec le Tramway : Pas de parking relais au niveau de la station Carriet (celui‐ci situé au niveau de la station La Gardette, terminus de la ligne A). La déclivité du site incite les habitants du bas Carriet à stationner au pourtour de la station de tramway, ce qui accroît les demandes de stationnement sur le Haut Carriet. Aujourd’hui, la ligne de bus n°3 est la seule à irriguer tout le quartier (haut et bas Carriet). Stationnement résidentiel : Les places de stationnement résidentiel des bailleurs sont peu utilisées par les locataires, qui préfèrent garer leur véhicule sur la voie COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 4 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine LORMONT CARRIET
publique. Pour le bailleur, la sous‐utilisation de ses stationnements a une conséquence sur son bilan d’opération. La question des possibilités d’utilisation mixtes des parkings souterrains (public‐privé) se pose entre la Ville et la CUB. Modes doux • Le Haut Carriet est accessible du centre‐ville de Lormont (5 minutes à pieds de l’hôtel de ville). • L’ANRU a participé au financement la réalisation d’un tunnel permettant de faciliter la circulation des piétons et deux roues entre le bas Carriet et les quais (sous la voie de chemin de fer). Tarification sociale et accès à l’information Le réseau TBC (Tramways et bus de Bordeaux), est géré par la société KEOLIS depuis le 1er mai 2009 (titulaire de la concession pour 5 ans). La tarification sociale concerne les demandeurs d’emploi (gratuité systématique), les invalides, les jeunes de moins de 28 ans, les scolaires, les séniors et des familles nombreuses (demi‐tarif ou gratuité). Le CCAS de la Ville de Lormont met à la disposition des habitants une aide à la constitution des dossiers de demande de cartes de réduction (demandeurs d’emploi, RMI, CMU, demandeurs d’asile, personnes âgées, invalides), pour : • L’action sur le quartier s’est focalisée sur le Haut‐
Carriet et la bas Carriet. La portion intermédiaire du quartier ne fait pas l’objet d’intervention sur les espaces publics. • Les cheminements piétons pour accéder au tramway depuis le reste du quartier Carriet ne font pas l’objet d’un traitement spécifique. Volet socio‐économique et cognitif ‐
Lien PRU / CUCS Initiatives liées au plan espoir Banlieue Le réseau TBC (Tramways et bus de Bordeaux ‐
Le réseau géré par le Conseil Général ‐
Le réseau Régional Dans le CUCS, la mobilité est évoquée comme L’encouragement à la mobilité ne fait pas partie des moyen d’atteindre l’objectif d’amélioration de objectifs directs du CUCS. l’insertion professionnelle des jeunes (via le financement des permis de conduire) et l’accessibilité à l’éducation ou aux soins. • La CUB coordonne des expérimentations en faveur de l’accroissement de la mobilité (appel à projet de l’ACSE dans le cadre du plan Espoir Banlieue) grâce à un partenariat avec VEOLIA, concessionnaire du réseau jusqu’au 1er mai 2009. • Exemple d’actions financées: prêts de vélo ; formation à la lecture urbaine (lecture de plans, utilisation des transports ; création d’un guide de la mobilité ; développement du transport à la demande). Néanmoins, la Ville de Lormont ne bénéficie pas de ces expérimentations. COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 5 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine LORMONT CARRIET
• L’association des bailleurs à ces démarches apparaît comme un enjeu pour la CUB. Organisation – Gouvernance Place de l’AOT et du concessionnaire du réseau dans le dispositif partenarial La Communauté Urbaine, en tant qu’AOT, bénéficie d’une relation privilégiée avec l’entreprise concessionnaire du réseau de transport en commun sur toute l’agglomération. Elle pilote par conséquent toute la stratégie mobilité de l’agglomération. • L’organisation des transports (stratégie, investissements et gestion concédée) relève de la compétence de la Communauté Urbaine. • La CUB est invitée aux instances de pilotage du projet en tant que MOA des infrastructures, pas en tant que gestionnaire/exploitant du réseau. COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 6 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine LORMONT CARRIET
„ CONSTRUCTION DURABLE : Forces/faiblesses THEME FORCES FAIBLESSES Projet Formes urbaines et périmètre d’intervention Implantation des bâtiments reconstruits • Le Haut‐Carriet profite d’un fort changement d’image en entrée de quartier et de l’école sur le Haut Carriet. (Démolition de 330 logements (soit 4 bâtiments). • La qualité architecturale des réalisations du bailleur est reconnue par les acteurs locaux. • Les actions du PRU se concentrent sur le Haut Carriet (le long de la voie du tramway) et le bas Carriet (projet Mésolia) • Le risque d’accroissement du sentiment délaissement des habitants non concernés par la rénovation urbaine est identifié. Pour anticiper sur ce risque, Mésolia Habitat a initié un programme de réhabilitation de son patrimoine hors du cadre ANRU. Les immeubles reconstruits sont organisés sous Pas de réflexion particulière sur l’orientation des forme d’îlots avec jardins intérieurs le long de la bâtiments dans le cadre d’une approche voie du tramway, avec une densification autour environnementale de l’urbanisme. de la station de tramway et l’implantation de commerces en pied d’immeuble. Reconfiguration du foncier Construction durable (matériaux…) Réglementation énergétique : les bailleurs sociaux ont anticipé les normes énergétiques sur leurs projets de construction neuve (les bâtiments Domofrance d’habitat collectif de la rue Beyts ont été livrés en 2006, et ont respecté la RT2005). • Mais l’ancienneté de la conception des constructions n’a pas donné la possibilité de réalisations exemplaires. • Une opération de 47 logements hors site est prévue en BBC par Domofrance. • La reconfiguration foncière est assez limitée sur le quartier de Carriet. Le projet de renouvellement urbain se fait à domanialité constante (excepté quelques échanges fonciers liés à la réalisation de la plateforme du tramway et du mail face à l’église). • Le foncier disponible a été utilisé sur le périmètre Domofrance, d’où l’impossibilité de construire davantage à moyen terme. • Il s’agit d’un projet qui « favorise la juxtaposition des activités et la stratification des espaces », du fait de la reconstruction à trame viaire et domanialité constante. Mutabilité des bâtiments : Le bailleur n’a pas eu de réflexion particulière sur une réutilisation potentielle des bâtiments (pour un usage autre que du logement). • La structure du bâtiment ne permet pas une modification de la typologie des logements, et une adaptation des usages. • Les bâtiments construits présentent une structure robuste en béton faiblement mutable. Stationnements : L’accès direct des stationnements aux logements ne permet pas une utilisation publique, alors que les stationnements résidentiels sont sous‐utilisés (loyer de 10€/logement peu compétitif par rapport aux possibilités de stationnement en surface). Ceci a un impact sur le bilan de l’opération. COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 7 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine LORMONT CARRIET
Organisation – Gouvernance Cohérence du projet avec les documents stratégiques Organisation de la maîtrise d’ouvrage urbaine (pilotage stratégique) Documents d’urbanisme : PLH, PLU et PDU sont de compétence communautaire (Communauté Urbaine de Bordeaux). • Le projet urbain de Domofrance (Haut Carriet) respecte les orientations du PLU relatives à la densification du logement à proximité des stations de tramway. Le GPV, en place depuis 2001 a permis une « acculturation du maire au projet urbain » et un apprentissage de sa fonction de porteur du projet. Une charte paysagère et architecturale est applicable aux PRU des Hauts de Garonne (périmètre du GPV). Cette charte, signée par tous les partenaires des intervenants dans ce périmètre (5 communes), est peu utilisée car peu contraignante (« engagement moral des signataires »). Echelons institutionnels : le portage est complexifié par la multiplication des échelons. Le maire est porteur du projet, mais le PRU de Carriet s’inscrit dans les objectifs du GPV des Hauts de Garonne et les stratégies d’aménagement de la communauté urbaine. Rôle du bailleur principal Domofrance: le fait que le bailleur principal sur le quartier soit une SA d’HLM d’envergure régionale donne à celui‐ci un poids prépondérant dans sa relation avec le porteur du projet. Outils de mise en œuvre du projet urbain Le projet urbain s’est structuré autour du Il s’agit d’un projet initialement monobailleur. Il n’y a pas tramway à partir du projet de Domofrance eu d’opération d’aménagement, pas d’aménageur. (projet conçu dès 2002). Processus de validation des projets et de suivi des études Projets d’espaces publics : Il s’agit d’une compétence de la CUB, mais la Ville apparaît comme garante de la qualité. • La Ville réalise le programme, le transmet à la CUB qui conçoit et réalise ensuite en interne les aménagements. La Ville de Lormont, via son AMO architecte‐urbaniste, a veillé à la qualité des espaces publics pendant tout le processus de développement de projet. Gestion Projets Bailleurs : Domofrance travaille avec un nombre restreint de maîtres d’œuvre, mais n’organise pas de concours d’architecture. Rôle de la DDEA : Le DTA est considéré comme le garant de la qualité architecturale : il a exigé une validation des projets en Copil en amont du dépôt de PC. Espaces verts : un délaissé est apparu sur le Déchets : sous‐dimensionnement dans les premières foncier de Domofrance entre la voirie et la constructions des bacs de collecte des déchets. plateforme du tramway après les travaux de voirie. La Ville et le bailleur ont convenu de . transformer ce délaissé en friche fleurie (support d’animation pour les scolaires), avec des coûts de gestion limités. COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 8 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine DREUX VERNOUILLET
FICHE PROJET 2
DREUX VERNOUILLET
COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 9 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine DREUX VERNOUILLET
„ MOBILITE : Forces/faiblesses THEME FORCES FAIBLESSES Volet infrastructures – déplacements Transport lourd Dreux est une ville moyenne (33 000 habitant, La gare de Dreux s’ouvre vers le centre ville et n’est pas 55 000 dans l’agglomération). Les déplacements accessible directement des quartiers du plateau Sud. sont limités à l’agglomération et les déplacements vers Paris sont aisés : La Gare SNCF permet de joindre la gare de Paris Montparnasse en 40min (horaires cadencés depuis 2008, toutes les heures). Desserte de bus Quartiers desservis : Les quartiers sud sont irrigués par les 3 lignes de bus gérées par le réseau de transport de l’agglomération de Dreux (Linéad, concessionnaire Kéolis). Les principaux équipements sont accessibles (Hôpital Victor Jousselin, centre commercial Plein Sud). En particulier, la ligne 1 dessert 65% de la population de l’agglomération. • La CADD gère également un réseau de bus à la demande et un réseau de bus destinés aux personnes à mobilité réduite. Offre globale de transport : Une seule ligne de bus dessert l’ensemble des quartiers du plateau sud au centre‐ville. Les bus empruntent des voies parfois étroites et régulièrement obstruées par des véhicules en stationnement. (pas de site propre). Une voie a été aménagée pour permettre un cheminement piéton parallèle à la voirie (rue du Lièvre d’Or, entre le centre hospitalier et la cité du Lièvre d’Or). • La topographie demeure peu adaptée aux transports cyclistes : le centre ville se situe dans une cuvette, entouré de plateaux sur lesquels les quartiers d’habitat social se sont développés. • Forte culture des déplacements individuels en automobile. Accessibilité automobile + stationnement Modes doux Fréquence et amplitude du service : un bus toutes les 30 minutes Durée : 25 min pour joindre les Oriels au centre‐ville (20 min pour la gare SNCF) • La circulation des bus est contrainte par l’obligation de franchir la voie ferrée en deux points (passages souterrains). La plupart des stationnements sont destinés à Pas de connaissance du taux de motorisation des être résidentialisés et intégrés aux résidences des habitants des quartiers Sud par les acteurs locaux. bailleurs (logement individuel ou collectif). Volet socio‐économique et cognitif Tarification sociale et accès à l’information Renouvellement de la politique tarifaire en 2008, Population visée : la population utilisatrice du bus est afin d’inciter les jeunes de moins de 26 ans à très captive (principalement jeunes – 30% des voyages, utiliser le bus (abonnement annuel à tarif très et autres personnes non motorisées). préférentiel, y compris hors des périodes scolaires) GUP Un plan de formation est mené auprès des mères de famille pour leur apprendre à utiliser le réseau COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 10 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine DREUX VERNOUILLET
de bus. Autres initiatives Partenariat avec la MEFE (Maison de l’emploi, de Initiatives non connues par la direction du projet de la formation et de l’entreprise) pour créer un rénovation urbaine. plan d’utilisation du réseau destiné aux analphabètes (plans schématiques constitués de logos des principaux commerces et équipements de la Ville). Lien politique de la ville/transport : le concessionnaire Kéolis mène actuellement une étude de faisabilité pour la mise en place d’une structure chargée de mener des actions d’insertions (recrutement de personnels en contrat d’insertion, formation et recrutement de jeunes, travail avec le CCAS sur les impayés. • Accès à l’information : la CADD gère l’espace Linéad (espace de vente de titres de transport, information), animé par des personnels recruté sur contrats d’insertion. Organisation – Gouvernance Documents stratégique La Ville ayant une population inférieure à 100 000 habitants, aucun plan de déplacement urbain n’est en vigueur. Place de l’AOT et du concessionnaire du réseau dans le dispositif partenarial La Communauté d’agglomération drouaise est à la fois autorité organisatrice des transports et maître d’ouvrage d’un certain nombre d’aménagements. Les services compétents à la fois sur le volet investissement et exploitation sont présents aux instances de pilotage du PRU. • La prise en compte des demandes de la direction de l’environnement et des transports de la CADD dans les projets d’aménagement est assez récente (implantation des arrêts de bus…). • Les réunions de travail maîtres d’œuvre des aménagements/ services techniques sont depuis peu régulièrement organisées en amont des projets (stade AVP). COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 11 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine DREUX VERNOUILLET
„ CONSTRUCTION DURABLE : Forces/faiblesses THEME FORCES FAIBLESSES Projet Formes urbaines et périmètre d’intervention Reconfiguration du foncier/mutabilité du quartier • La ZAC du Clos Maillard a transformé radicalement les formes urbaines : à un quartier d’habitat collectif a été substitué un quartier d’habitat individuel ou semi‐collectif, plus conforme à son environnement bâti immédiat. • Maintien d’un habitat collectif dans les secteurs dotés d’immeubles de plus grande hauteur. Diversification des opérateurs : La création d’une • Certains bailleurs installent, pour des raisons ZAC sur le quartier des Rochelles (clos Maillard) a d’économie, un seul compteur d’eau sur les parcelles permis de reconfigurer le parcellaire, créer des sur lesquelles sont construites des maisons îlots et diversifier les opérateurs : Habitat individuelles (figure 1) – les maisons appartenant au Drouais, La Roseraie, Maisons Elika (accession), bailleur l’AFL. • Or en cas de mise en vente des maisons, la collectivité sera obligée de reconstruire des compteurs individuels. (figure 2), ce qui aurait pu être prévu dès la construction de ces maisons. Figure 1 : Figure 2 Construction durable (matériaux…) Programmes les plus anciens : certification a Malgré la cession du foncier par la commune, les minima. RT2005 + certification Qualitel sur les bailleurs locaux montent des opérations aux exigences constructions neuves Lièvre d’or et Clos Maillard minimales en termes de construction durable. Programmes récents : Sur la ZAC du Clos Maillard : les constructions les plus récentes en accession affichent des objectifs en terme de construction durable ambitieux (maisons en bois ou ossature bois). • Une opération de construction présente un COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 12 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine DREUX VERNOUILLET
caractère exemplaire : le projet de l’AFL (société Promofin) en BBC. Organisation – gouvernance Organisation de la maîtrise d’ouvrage urbaine (pilotage stratégique) Outils de mise en œuvre / procédure d’aménagement • Création d’une Maison de l’Habitat en 2009 : structure rattachées au DGS de la CADD, regroupant toutes les compétences liées à l’habitat. A compétence pour le pilotage du PRU, mais aussi pour toutes les opérations d’aménagement, les dispositifs de type RHI, OPAH, la veille foncière… et l’application du PLH. Le PLH oriente la stratégie des bailleurs et soumet l’intervention des opérateurs privés à des orientations en terme de formes urbaines et d’occupation du foncier. • Cette structure permet de faire travailler les opérateurs publics et privés dans un esprit partenarial avec la Ville. Cette méthode de travail permet de travailler avec opérateurs en amont des PC, orienter leurs projets de construction et d’assurer un pilotage politique et technique (liaison directe avec le Maire). • La Maison de l’habitat a l’ambition de promouvoir la construction durable au niveau de l’agglomération, en soumettant l’acquisition de foncier par les promoteurs au respect d’exigences fixées par la Ville en matière de typologies, d’implantation des bâtiments et de techniques de construction (structure bois, récupération des eaux pluviales, isolation par l’extérieur…) La création d’une ZAC a permis de reconfigurer le foncier sur le quartier du Clos Maillard, de faire financer les équipements, et de diversifier les opérateurs. Risque des monopoles des opérateurs sur un secteur : La maison de l’habitat souhaite imposer des quotas de constructibilité aux bailleurs afin de diversifier la reconstruction sur site et mettre les opérateurs en concurrence. L’aménageur de la ZAC (SEM départementale) a donné des prescriptions en terme de séparation de zone. D’où une certaine hétérogénéité architecturale (architecture contemporaine de l’OPAC contre architecture traditionnelle de La Roseraie). Processus de validation des projets et de suivi des études Infrastructures : La Direction des transports est consultée en amont des projets (depuis 2005), pour infléchir les projets des maîtres d’œuvre des espaces publics (arrêts de bus, ralentisseurs, hauteurs de trottoirs…). Gestion • Le parti pris de la résidentialisation des logements du quartier de la Croix Tiénac a conduit à délimiter et fermer les résidences d’Habitat Drouais, et réduire l’emprise dévolue aux espaces publics. Ce choix a permis de tracer des rues épousant les limites résidentielles et de concentrer à l’intérieur des périmètres l’ensemble des fonctions résidentielles (stationnement privatif, COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 13 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine DREUX VERNOUILLET
conteneur ordures ménagères enterrés). • En attente d’un accord sur les modalités futures de gestion du foncier rétrocédé, les résidences continuent d’être gérées par la collectivité. COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 14 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine ARGENTEUIL – VAL d’ARGENT
FICHE PROJET 3
ARGENTEUIL VAL d’ARGENT
COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 15 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine ARGENTEUIL – VAL d’ARGENT
„ MOBILITE : Forces/faiblesses THEME FORCES FAIBLESSES Volet infrastructures – déplacements Transport lourd La Gare SNCF est facilement accessible de la dalle (place de la Commune de Paris) et du Val Sud. Elle dessert en 15 minutes le centre de Paris sur une large plage horaire (5h20 ‐ 00h30, et les principales zones d’emploi (fréquence toutes les 12 minutes). L’un des enjeux du projet consiste à faciliter l’accès à la gare, notamment pour les personnes à mobilité réduite. L’achèvement du tramway La Défense‐Pont de Bezons en 2011 offrira de nouvelles opportunités de rabattement à un transport lourd pour les habitants du Val d’Argent par la ligne 34. Desserte autobus Infrastructures : L’ANRU finance un rond‐point au nord du quartier, afin d’être utilisé comme point de retournement des bus. Ceux‐ci pourront par conséquent pénétrer dans le quartier du Val Nord et non seulement le contourner • Une desserte en navette reliant la gare SNCF et la zone d’activité (par le boulevard de la résistance) est mise en service. Organisation des transports : 2 compagnies desservent le quartier (RATP et R’BUS) et 4 lignes sont exploitées : • la ligne 164 (RATP) relie le Val Nord à la porte de Champerret/Paris). L’utilité de cette ligne est à nuancer dans la mesure où les habitants ont l’habitude de rejoindre le centre‐ville en train. • La ligne 01 (R’BUS), passe en lisière de quartier, le long des voies SNCF, relie les gares SNCF, l’ouest du quartier et la gare RER de Sartrouville. Fréquence toutes les 15‐20 min en heure de pointe. • La ligne 08 (R’BUS) relie le Val Nord au centre‐
ville d’Argenteuil). Fréquence toutes les 20 min/ 5h30‐20h30 • La ligne 34 (R’BUS) relie le Vala Nord au pont de Bezons. Fréquence toutes les 20 min en heure de pointe‐/6h‐19h30 • La négociation avec le STIF est bilatérale (agglomération/STIF), autant sur les volets investissements (nouvelles lignes, aménagement d’arrêts de bus), que sur le volet exploitation (aménagement horaire). • L’offre de transports en commun reste déficiente du point de vue des dessertes nocturnes et des déplacements de fin de semaine liés aux loisirs ou au travail. (les lignes 01 et 34 ne circulent par le dimanche). COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 16 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine ARGENTEUIL – VAL d’ARGENT
Accessibilité automobile + stationnement Modes doux et accessibilité PMR Circulation : le quartier du Val Nord, sur dalle, est relativement peu accessible aux voitures (3 entrées de quartier) et présente des obstacles à la circulation interne. • L’aménagement d’une zone 30, autour de la dalle, est prévu dans le cadre du projet. Stationnement : Malgré un parking de 2700 places sous la dalle, un problème de stationnement se pose, d’autant plus que 2 parkings sont actuellement fermés sur le Val Nord (accès à la gare SNCF). • Au Val Sud, un ancien parc relais (financement STIF) à proximité de la gare SNCF est désaffecté. • Peu de problèmes par rapport aux cheminements piétons. Les aménagements destinés à l’accessibilité des personnes à mobilité réduites font l’objet d’une attention de la part du GIP, et sont financés dans le cadre de l’ANRU. • Un programme d’installation de pistes cyclables et de garages à vélos sécurisés est en cours de mise en œuvre à proximité de la gare SNCF. Deux pistes cyclables vont relier (sur le boulevard de la résistance), la gare à la zone industrielle. Ces travaux ne sont pas financés dans le cadre de l’ANRU • La ville dispose d’une stratégie en terme de déplacements cyclables sur la communauté d’agglomération (schéma de circulation impliquant la hiérarchisation des voies et des circulations ; plan cyclable ; développement de l’intermodalité au niveau de la gare SNCF). Volet socio‐économique et cognitif • Depuis le démarrage du PRU, le GIP s’est spécialisé sur le bâti, et entretient des relations limitées avec le volet social. Les deux sujets sont traités distinctement. • Quant à la Communauté d’agglomération (direction des déplacements), elle se focalise sur le développement de l’offre de déplacements. Lien avec le volet social Cohérence avec les documents stratégiques La rédaction en 2007 par la communauté Le Plan Local des Déplacements (déclinaison locale du d’agglomération d’un « schéma cyclable et zone 30 PDU régional) est en cours d’élaboration. de l’agglomération » a influencé le projet d’aménagement des espaces publics. Pilotage La direction des déplacements (responsable de la mise en œuvre du plan de déplacements, du plan cyclable, des relations avec l’AOT et les concessionnaires) est de plus en plus impliquée dans le processus de validation des projets d’aménagement proposés par les maîtres d’œuvre (intervention auprès des maîtres d’œuvre pour définir l’emplacement des arrêts de bus, éviter les voies cyclables sur les trottoirs en zone 30…). Organisation – Gouvernance COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 17 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine ARGENTEUIL – VAL d’ARGENT
„ CONSTRUCTION DURABLE : Forces/faiblesses THEME FORCES FAIBLESSES Projet Formes urbaines et périmètre d’intervention ; Qualité architecturale Construction durable • Les concepteurs du projet urbain ont souhaité limiter les démolitions sur la dalle. Les démolitions effectuées concernent les immeubles les plus vétustes. La priorité consiste à restructurer la voirie interne et l’espace public. • Les logements existants ont une conception originelle de qualité (superficie, typologies, agencement) mais nécessitent une mise aux normes actuelles. • L’avenant de 2007 a élargi le périmètre d’intervention. La mise aux normes des réhabilitations se traduit • Conception ancienne du projet (2002) n’ayant pas par des économies d’énergie substantielles. pu appliquer les principes de la construction durable issus du Grenelle de l’environnement. • Bailleurs : les 2 offices (municipal et départemental), en procédure CGLLS, ont réalisé des constructions et des réhabilitations minimales. Organisation – gouvernance Organisation de la maitrise d’ouvrage urbaine Copilotage Ville et Etat : Le GIP regroupe la Ville et Ville : Faiblesse technique côté ville dans les années 80 l’Etat apparaît comme garant de la qualité des et 90 qui explique un déficit de gestion des espaces investissements des espaces publics. publics notamment. Processus de validation des projets et de suivi des études • La qualité des projets de construction et d’aménagement est perçue comme fortement dépendante de la commande publique (choix des maîtres d’œuvre). « Aujourd’hui, c’est à travers la recherche de maîtres d’œuvre que se fait la qualité du projet » • Les services assurant la gestion future (déchets, entretien de la voirie, services de sécurité…) analysent et amendent les projets d’espaces publics dès le programme et les études, à l’occasion des comités de pilotage technique. • Par exemple les services des espaces verts ont préconisé l’aménagement de noues à l’intérieur des espaces résidentialisés et pas sur l’espace public afin d’en faciliter la gestion, avec l’accord des bailleurs concernés. Gestion des espaces • Le GIP investit fortement sur la gestion urbaine La question du pilotage de la GUP se pose actuellement, ainsi que la capacité de la ville d’assurer de proximité (GUP). le financement (cf expérience des déficits de gestion • La GUP est perçue comme l’élément pouvant assurer la durabilité des investissements réalisés COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 18 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine ARGENTEUIL – VAL d’ARGENT
dans le cadre du PRU. du quartier dans les années 1980‐1990). • Des efforts ont été déployés pour : déployer les cantonniers sur les quartiers, améliorer la gestion des déchets. COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 19 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine LYON – LA DUCHERE
FICHE PROJET 4
LYON LA DUCHERE
COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 20 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine LYON – LA DUCHERE
„ MOBILITE : Forces/faiblesses THEME FORCES FAIBLESSES Volet déplacement – infrastructures Lien du quartier avec son environnement • Le projet utilise des éléments intégrés à la • Historique : isolement par rapport à la ville centre et topographie du site pour retendre les liens du surtout par rapport aux communes voisines quartier avec les communes limitrophes mais • L’accès aux communes voisines vers l’Ouest (bassin aussi au sein même du quartier (création d’une d’emplois) impose le franchissement de l’autoroute A6 qui centralité). apparait comme une barrière physique. Elle impose au TC • Le désenclavement du quartier se fait un détour pour rejoindre le centre ville depuis l’Ouest. essentiellement vers l’Est en direction du • Des travaux de restructuration sont nécessaires au quartier de Vaise (plateforme d’échange avec le désenclavement réel du quartier vers l’Ouest. centre de Lyon) et vers l’Ouest (équipements L’intervention et les investissements de l’Etat (DDE) sont tertiaires, universitaires et commerciaux). Le attendus et risquent de ne pas coïncider avec le planning désenclavement a aussi été réfléchi en termes du GPV, ce qui lui serait dommageable. Un diagnostic, d’accessibilité à un bassin d’emploi. auquel la DDE était associée, a été réalisé par le Grand Lyon sur ces ouvrages. Aucune décision n’a été prise pour • Le tunnel vers l’est (à usage TC et taxis exclusif) a le moment, aucun comité de pilotage n’a été monté. été conçu dans les années 90 pour relier la Duchère au centre ville. Il garantit aujourd’hui une bonne desserte TC du quartier sans « Les à cotés sont parfois plus importants que le cœur des choses de façon à créer des synergies des liens avec constituer une barrière physique. l’extérieur » Trame viaire • Hiérarchisation du schéma de voirie permettant une hiérarchisation des espaces publics. • Les réseaux de déplacements/transport se croisent au centre du quartier, contribuant ainsi à la création d’une centralité. Proximité directe de l’A6 et du boulevard Intervention de l’Etat attendu sur l’échangeur avec l’A6 mais périphérique Ouest manque de moyen rend cette intervention incertaine. Accessibilité automobile Stationnement • Dans le processus de résidentialisation, le parti a été pris de préserver des cœurs d’ilots verts et mettre le stationnement en sous sol (parking souterrain) • La topographie du site permet de faciliter l’accessibilité au parking sous terrain. • Réflexion actuelle sur des formes de stationnement moins pérennes (silos de stationnement) pour anticiper l’évolution des mentalités sur la place de la voiture (évolution possible du projet dans sa 2ème phase) • La réflexion sur le stationnement est un sujet en pleine mutation. Il est parfois difficile de chiffrer les besoins alors qu’une réponse est nécessaire pour le dimensionnement des parkings. L’arrivée de bureaux par exemple soulève la question du nombre de places de stationnement nécessaires. • Le PLU impose aux bailleurs une place de stationnement par logement alors que le taux d’occupation constaté par l’OPAC est de 0,70. De plus avant 2004, les locataires étaient obligés de prendre la place de stationnement avec leur logement, ce qui n’est plus le cas. De nombreux box restent vides et les locataires préfèrent utiliser le stationnement public (gratuit). Le nombre de places de parking est donc surdimensionné et les bailleurs doivent en supporter le cout financier. Une modification du PLU serait nécessaire. COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 21 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine LYON – LA DUCHERE
• La suppression de stationnement public entraîne des plaintes ou incompréhensions de la part des habitants. Desserte de bus • Historique : Grace à l’aménagement du tunnel •
Est dans les années 90, le quartier bénéficie aujourd’hui d’une bonne desserte vers le centre de Lyon grâce à 3 lignes de bus cadencées (Part Dieu 30 min, centre ville 25 min) et accès rapide au pôle multimodal de Vaise (7 min en bus) • L’aménagement d’une voie en site propre sur le boulevard Est Ouest pour optimiser le temps de parcours vers le centre ville. L’augmentation de la fréquence des bus est à étudier. • L’amélioration de la circulation et de la régularité de la ligne 36 (desservant le quartier) est inscrite dans les fiches actions du PDU. • Les lignes de bus se croisent au centre du projet. Les TC sont prolongés vers l’Ouest de Lyon. La Duchère ne se trouve plus en bout de ligne. • Un travail est réalisé sur l’amélioration de l’accessibilité au TC depuis les logements via des cheminements piétons. Modes doux • Mise à disposition de vélos (via les systèmes Vélo’v) pour les déplacements de proximité. • Des pistes cyclables réalisées dans le cadre du PRU sont intégrées au réseau de l’agglomération. • Un travail a été réalisé pour assurer la sécurité des déplacements pédestres. • Projet de mise en place d’un parc relais aux portes du quartier pour permettre l’échange entre les déplacements automobiles et modes doux Tarification sociale et accès à l’information Pas d’initiatives ou réflexions spécifiques sur le quartier mais plutôt à l’échelle de l’agglomération. Place de la politique d’agglomération Elle contribue à la qualité du projet et son Le PDU envisage une extension des liaisons TC (ligne 36) vers intégration au sein de l’agglomération Lyonnaise l’Ouest depuis la Duchère mais le développement de la ligne (respect des documents cadres) 36 n’est pas encore connu précisément. Place de l’AOT et du concessionnaire du réseau dans le dispositif partenarial • Le SYTRAL (AOT) est associé au projet dans le cadre des voiries crées ou reprofilées et le projet de Parc Relais. • Une enquête ménage déplacement réalisée en 2006 sur l’agglomération lyonnaise La réflexion sur l’intégration des lignes de bus au quartier, la fréquence de passage relève de la compétence du SYTRAL (AOT). La mobilisation du SYTRAL ne correspond pas forcément avec les échéances du projet et les attentes des habitants. • La topographie du projet (colline) limite l’utilisation des modes doux pour les déplacements au‐delà du quartier (dans le sens de la montée) • Le projet du parc relais dépend de l’intervention du SYTRAL et reste toujours en attente. L’intervention du SYTRAL n’est pas compatible avec les délais du PRU. Volet socio‐économique et cognitif • Il n’y a pas de point de vente de titres de transport sur le quartier ce qui occasionne des plaintes des habitants. • Il est nécessaire de réexpliquer la prise en compte globale des déplacements sur le quartier aux habitants car certaines mesures du projet occasionnent des plaintes ou incompréhensions (ex : suppression de stationnements publics…). Gouvernance • Le SYTRAL est plutôt dans une position d’attente par rapport au projet. Il ne participe pas vraiment à la conception mais donne son avis sur les propositions du PRU. COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 22 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine LYON – LA DUCHERE
„ CONSTRUCTION DURABLE : Forces/faiblesses THEME FORCES FAIBLESSES Projet Formes urbaines Espaces publics Mutabilité du quartier Périmètre d’intervention • Valorisation et enrichissement de certaines constructions remarquables des années 60 en temps que mémoire partagée des habitants actuels et futurs du quartier. Un travail sur les rapports entre bâtiments anciens et neufs dans une logique de cohérence d’ensemble a été privilégiée. • Développement d’une centralité au niveau du quartier et de l’agglomération par le réaménagement des espaces publics centraux et de la trame viaire. • Historique : Dysfonctionnement majeur du quartier dû à son rapport au sol : juxtaposition de plateformes, parking et voiries. « l’urbanisme de barres » a engendré un manque de centralité à l’échelle du quartier et à l’échelle du plateau lyonnais, l’isolement du quartier par rapport aux communes limitrophes. • Les nouvelles formes urbaines occasionnent des critiques ou incompréhensions des habitants. La direction de projet vis à mener des actions pédagogiques (ex : sur le sentiment de densification car vis‐à‐vis plus proches et construction sur ancien espaces non construits. Les nouveaux bâtiments, moins hauts, n’offrent plus une aussi belle vue sur la ville de Lyon …) • Les espaces publics ont été pensés en fonction de Abatage nécessaire de nombreux arbres pour le projet leur rapport au site et sa topographie. Ils (arbres en long de voirie et le long des barres). remettent en valeur les qualités naturelles du site (auparavant masquées) pour en faire profiter les habitants. • Création sur le quartier d’un nouveau grand parc à l’échelle de l’Ouest de l’agglomération. • Lisibilité des espaces publics et accessibilité de tous les usagers. Travail sur les limites espaces privés/espaces publics • L’aménagement des espaces publics est largement soutenu par une politique d’agglomération qui conçoit la qualité de ces espaces dans une exigence de qualité identique en centre‐ville et dans les quartiers périphériques. • Réutilisation des matériaux de démolition dans les espaces publics. Le découpage du quartier en îlots doit lui permettre une capacité de réversibilité et de mutation. Il s’accompagne d’une hiérarchisation du schéma de voirie permettant une hiérarchisation des espaces publics. La quasi‐totalité du projet est englobé dans le • L’action s’est concentrée en première phase sur le périmètre d’une ZAC. Cela a favorisé une gestion quartier du Plateau. La rénovation des quartiers de la cohérente et une réflexion d’ensemble sur la qualité Sauvegarde, Balmont et le Château interviennent dans urbaine (bâti, espaces publics, trame viaire…) un 2nd temps ou sont plus modestes. L’équipe du PRU est attentive au risque de décrochement entre le quartier du Plateau rénové et les autres quartiers. • Le programme d’intervention portant sur le quartier de COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 23 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine LYON – LA DUCHERE
Implantation des bâtiments reconstruits Construction durable (matériaux…) la Sauvegarde apparait plus important que celui figurant dans la convention initiale. Aujourd’hui, les financements ne permettent pas d’envisager toutes ces interventions. • Redécoupage parcellaire en petits tènements. Sur certains secteurs, les engagements financiers ont été Passage d’une densité verticale à une densité sous estimés par rapport aux travaux de résidentialisation projetés. horizontale. • Le maillage en îlots permet la diversité des tailles, des typologies des formes et du vocabulaire architectural tout en garantissant une capacité de mutation et de réversibilité à l’échelle de l’îlot. • Travail sur la qualité propre des bâtiments mais aussi sur la qualité de leur relation aux îlots voisins. Construction : Une consultation de promoteurs‐
concepteurs portant sur 600 logements a été organisée : elle imposait comme éléments de programme les exigences du Grand Lyon (choix intégrés des procédés et produits de constructions, gestions des ressources, confort hydro‐thermique et visuel, raccordement au chauffage urbain…) Stationnements : Structure des parkings souterrain robuste et non destructible alors que les stationnements résidentiels sont sous‐utilisés (PLU impose 1 place par logement) Le chauffage urbain est dimensionné par rapport aux consommations passées et n’anticipe pas la diminution probable des consommations d’énergie, d’où un risque • Les logements hors de cette consultation d’inadaptation rapide du système. s’inscrivent dans une démarche HQE. • Les opérations lancées en 2004 ciblent des performances élevées (HPE ou THPE). • Sur la 2ème phase du projet, la SERL souhaite aller plus loin en matière de construction durable (AMO HQE, élaboration d’un nouveau référentiel…) • De manière générale, l’architecture des bâtiments est simple et privilégie l’utilisation de matériaux durables. Chauffage urbain : Chauffage urbain : les constructions neuves sont raccordées au réseau de chauffage urbain La chaufferie existante a été rénovée en 2003 (chaufferie biomasse avec appoint au gaz naturel). Gestion de l’Eau : toitures végétalisées sur constructions neuves. Réseau séparatif EU/EP. Bassins de rétentions. Les eaux pluviales seront déversées dans le parc du Vallon réaménagé. Organisation ‐ Gouvernance Cadre stratégique et documents d’urbanisme La rénovation urbaine du quartier de la Duchère Le PLU de Lyon a été élaboré en même temps que le début relève d’une démarche d’agglomération (équilibre en du projet. matière d’habitat et de qualité de vie à l’échelle du Le PLU impose 1 place de stationnement par logement aux Grand Lyon) bailleurs alors que les besoins réels sont inférieurs Les outils réglementaires et de prescriptions suivants sont imposés aux concepteurs dès le démarrage des COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 24 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine LYON – LA DUCHERE
projets : • PLU : Le PLU en vigueur fixe des règles assez avancées en terme de qualité environnementale (locaux 2 roues, stationnement résidentiel en sous sol, minimum d’espaces végétalisés à la parcelle…). Le PLU de Lyon a été élaboré en même temps que le début du projet ce qui a permis en partie d’adapter le PLU au projet • Les référentiels du Grand Lyon : outils réglementaires garantissant la qualité environnementale des bâtiments construits dans la ZAC • Le cahier des prescriptions de la ZAC : prescriptions architecturale, urbaines, paysagère et environnementales pour les constructions neuves (ex : végétalisation des toitures). Raccord du PRU avec l’agenda 21 du Grand Lyon Coordination des maîtres d’ouvrage (pilotage technique) Outils de mise en œuvre / procédure d’aménagement Processus de validation des projets et de suivi des études • Un comité de direction (réunissant les directeurs des services des collectivités et organismes partenaires) suit l’avancée technique des opérations. • La Mission Lyon La Duchère assure le MOA globale du projet et le management général du GPV dans tous ses champs d’actions. Elle est composée d’une équipe pluridisciplinaire mis à disposition par la Ville de Lyon et le Grand Lyon. Cette structure garantit la cohérence et la vision d’ensemble (à l’échelle du projet tout au long de sa réalisation. • L’équipe conceptrice dont l’architecte en chef de la ZAC, définit des prescriptions urbaines, architecturales, paysagères et environnementales en amont de l’organisation des consultations et concours. Elle accompagne également tout au long au long de leur mise en œuvre les projets publics et privés. • Les cahiers de prescriptions architecturales, urbaines, paysagères et environnementales destinés aux opérateurs fixent des exigences en matière de construction durable comme la végétalisation des toitures. • Mise en place d’une maquette d’ensemble évolutive type puzzle modifiable au fur et à mesure de l’avancement du projet. Support de réflexion et de communication. Outil très pédagogique au cœur du débat et de la prise de décision (vision et cohérence d’ensemble lors des jurys de concours) • Sur les projets de construction, l’équipe conceptrice impose que les architectes aient une COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 25 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine LYON – LA DUCHERE
mission complète et pas seulement de PC. Gestion future Espaces publics : La gestion des ressources est intégrée dès la conception du projet et en garantit la durabilité (exemple : l’aménagement des trottoirs intègre les paramètres d’accessibilité aux véhicules de nettoyage, les essences arborées sont choisies en relation avec les services chargées de leur entretien). Expérience de gestion concertée des espaces publics avec les habitants à travers la Gestion Sociale et Urbaine de Proximité. Espaces verts : Direction des Espaces Verts de la Ville de Lyon certifiée ISO 14001 depuis 2005. Déchets : Silos enterrés de grande capacité (pour réduire les nuisances dues au ramassage) pour les constructions neuves „ INDICATEUR RELATIFS A LA CONSTRUCTION DURABLE LISTE DES OPERATIONS CERTIFIEES Nom opération (construction) Année de livraison (réelle) SCLI Alliade Novalto (55 lgts) Bouwfonds Marignan Carré Anais (48 lgts) 2008 Ilot 9 pour La Foncière Logement (24 logement) Cogedim‐Ric 9ème Horizon (49 lgts) Nexity George V Résidence étudiante (143 lgts) 2008 Génération 9 côté colline (30 lgts) Nexity George V/ Rhône Saône Habitat Génération 9 côté Cœur/ Regard 9 (75 lgts) Spirit Grand Sud Les Dominos (75 lgts) Vinci Immobilier pour La Foncière Logement Ilot 11B (33 lgts) Eiffage/ Apricot Immobilier/ OPAC du Rhône Les rives de Champagne/ La villa 2007/2008 des sources (69 lgts) Cirmad Grand Sud pour La Foncière Logement Année de livraison (prévisionnelle) Label / Certification Norme 2010 RT 2005 2009 RT 2005 2009 2010 2009 2011 NF 2009/2010 HPE 2000 HPE 2005 COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 26 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine LYON – LA DUCHERE
Résidence Edith (43 lgts) OPAC du Rhône Ilot 11B (25 lgts) Ilot 14 (79 lgts) Ilot 17 (45 lgts) OPAC du Grand Lyon Ilot 12B, nouvelle barre 200, (30 lgts neufs et 22 lgts restructurés) Ilot 15 (38 lgts) barre 420 et 430 2009 BBC 2005 2005 2010 2010 2005 2010 THPE 2005 THPE 2000 COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 27 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine LORIENT KERVENANEC
FICHE PROJET 5
LORIENT KERVENANEC
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„ MOBILITE : Forces/faiblesses THEME FORCES FAIBLESSES Volet infrastructures – déplacements Stratégie des déplacements Mobilité et développement économique Transport lourd Accessibilité automobile et stationnement Desserte de bus Modes doux Accessibilité PMR L’agglomération possède une stratégie claire en matière de transports et de déplacements. L’actualisation du PDU est en cours de rédaction. La mise en place d’une Agence de l’éco‐mobilité mobilisant l’ensemble d’acteurs locaux des déplacements du Pays de Lorient témoigne d’une volonté de réfléchir au transport durable. Malgré la bonne desserte du quartier, la mobilité liée au développement économique reste une des principales difficultés. Deux réflexions sont en cours : ‐ L’intégration du quartier au projet de TCSP ‐ Privilégier la place de la voiture dans le quartier Aujourd’hui, une réflexion est menée pour faire La réflexion sur le TCSP intervient tardivement par passer le TCSP dans le quartier afin de favoriser rapport au projet urbain au risque de contraindre sa l’attractivité du quartier et le développement cohérence avec le projet urbain réalisé. économique. • Transformation de l’Av. Marienne en boulevard urbain (2 voies) afin de favoriser les continuités dans le quartier. • Restructuration viaire pour favoriser la circulation dans tout le quartier et le remodelage du foncier. • Un enjeu de maintien de l’offre de stationnement actuelle dans le quartier afin que l’exclusion de la voiture n’intervienne pas comme un facteur discriminant pour le quartier. Très bonne desserte autobus. Une modification du circuit de bus avait déjà été réalisée avant le PRU afin de desservir le cœur du quartier. Une stratégie de développement des modes doux Manque d’intégration des projets de modes doux du est mise en place : quartier avec une stratégie générale à l’échelle de la ‐ Un projet de piste cyclable très qualitatif le long ville : continuité des parcours cyclables, etc. de l’avenue Marienne. ‐ Un système de cheminements piétons qui lient le quartier au secteur des Etangs (espace public majeur). L’accessibilité aux PMR est un enjeu important pour la ville de Lorient par la présence d’un centre de rééducation pour les personnes à mobilité réduite dans la commune. Organisation – Gouvernance COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 29 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine LORIENT KERVENANEC
Pilotage Le choix du chef de projet au sein de la Les autorités organisatrices de transport ne sont pas communauté d’agglomération a favorisé les associées systématiquement aux instances de pilotage. échanges avec les responsables les déplacements au sein de l’agglomération, exclus du dispositif opérationnel du PRU à l’origine. COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 30 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine LORIENT KERVENANEC
„ CONSTRUCTION DURABLE : Forces/faiblesses THEME FORCES FAIBLESSES Projet Stratégie de développement durable Conception du projet Formes urbaines et périmètre d’intervention ; Qualité architecturale Urbanisme durable • Une stratégie de développement durable mature qui a profité à la conception du projet: ‐ 2002‐2006 : Charte pour l’Environnement et le Développement Durable ‐ Par délibération du 15 décembre 2006, les élus ont décidé d’élaborer l’Agenda 21 du territoire et d’y intégrer un Plan Climat. • L’agglomération est particulièrement attentive à la cohérence avec les autres politiques publiques. • L’ancienneté du projet, dans le cadre de la Pas d’architecte coordonateur dans le projet. politique de la ville, a permis la maturation d’un projet urbain d’ensemble en concertation avec les habitants. • De nombreuses études sociales et urbaines se sont succédé dans le cadre de la politique de la ville (cabinet TETRARC et Ville Ouverte). • L’entrée dans le dispositif ANRU a permis de réfléchir à un projet plus ambitieux : un marché de définition, financé dans le cadre du dispositif ANRU, a été ainsi lancé pour définir le projet urbain du quartier. La banalisation des formes urbaines constitue Malgré que le choix d’une nouvelle typologie de l’enjeu primordial du quartier. Le projet prévoit logements individuels ou « semi‐individuels » s’adapte ainsi une transformation lourde du quartier : au contexte Lorientais, elle peut porter préjudice à la ‐ Un programme important de démolitions mutabilité future du quartier. ‐ Une nouvelle typologie de logements sociaux : individuel et « semi‐individuel » (dénomination à Lorient des logements semi‐collectifs). ‐ Un programme de réhabilitations lourdes de grande qualité. Elles ont fait l’objet de financements complémentaires dans le cadre du Plan de relance (1 100 000€). La stratégie d’urbanisme durable porte sur le remodelage foncier au profit de : ‐ la favorisation des modes doux ; ‐ la valorisation des espaces verts du quartier ; ‐ la densification du quartier ; ‐ la mutabilité du quartier. COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 31 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine LORIENT KERVENANEC
Construction durable • Une stratégie exemplaire de construction durable mise en œuvre par les bailleurs sociaux visant la diminution des charges locatives a été mise en œuvre. • Elle est spécialement ambitieuse en ce qui concerne la baisse de consommation énergétique des bâtiments. Aux premières interventions « expérimentales » (énergie solaire, chaufferie bois), s‘est substituée une vrai stratégie de construction durable, alignée sur celle de l’Union Sociale pour l’Habitat (isolation extérieure) visant une réduction de 20% des dépenses énergétiques prévues par la RT 2005. • Des réhabilitations exemplaires, labélisées CERQUAL (isolation, capteurs solaire, chaufferie bois, celliers à l’étage, puits de lumière, etc.), ont été réalisées. Elles ont fait l’objet d’un concours d’architecte spécifique et d’une mission d’assistance à maitrise d’ouvrage HQE financée dans le cadre du projet ANRU. • Un projet de construction neuve BBC est envisagé dans le cadre de la reconstitution de l’offre locative hors site, afin d’anticiper la réglementation du Grenelle. Pour se projet, la Ville cèdera gratuitement le foncier. Malgré la qualité environnementale d’une grande partie des constructions neuves, la majorité n’ont pas fait l’objet de certifications. Lorient Habitat ne possède pas l’ingénierie nécessaire pour assurer l’ensemble des procédures nécessaires à la certification. Organisation – Gouvernance Processus de validation des projets et de suivi des études Gestion et avenir du projet • Un processus de conception urbaine maîtrisé par la Ville et Lorient Habitat : ‐ Tous les projets de Lorient Habitat, constructions neuves et réhabilitations, font l’objet de concours d’architecte spécifiques. ‐ Capacité en interne de l’agglomération à réaliser des aménagements de qualité • Un processus partenarial de suivi et validation des études : ‐ des réunions de travail Ville‐Lorient Habitat sont réalisées dans les différents moments des études. Elles permettent de garantir la cohérence du projet dès l’amont. Dans un souci de d’économie des ressources et de gestion future des espaces, le projet urbain a placé les résidentialisations et la gestion urbaine de proximité parmi les principaux objectifs du projet. La mise en place d’une équipe opérationnelle de quartier, intégrant les responsables des MOA, de l’accompagnement social, de la communication, de l’insertion), constitue un des atouts forts du projet de Lorient. L’architecte et paysagiste conseil ne sont pas associés suffisamment tôt dans le processus de conception, ce qui limité leur action. COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 32 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine LORIENT KERVENANEC
„ INDICATEURS RELATIFS A LA CONSTRUCTION DURABLE Nom opération Nbre de logements concernés Année de livraison MOA Action développement durable/Certification CONSTRUCTION Marienne 1B 12 Lorient Habitat Rue Jules Vallès 1 5 Lorient Habitat Guergadi ‐ Thorez 92 Lorient Habitat Louise Michel 28 Lorient Habitat Kerlero – Louise Michel (ex FPA) 41 4 et 6 Guergardi‐ Thorez 267 Lorient Habitat REHABILITATION Lorient Habitat Eau chaude solaire pour les appartements du dernier étage Eau chaude solaire Consommation énergétique : ‐ 20% RT 2005 (< 50 kwh/m2/an) Consommation énergétique : ‐ 20% RT 2005 (< 50 kwh/m2/an) CERQUAL Raccordement à une nouvelle chaufferie bois CERQUAL Patrimoine Habitat * Même si les bâtiments présentent les conditions nécessaires pour la certification THPE, le MOA ne l’a pas sollicité par manque de temps et d’ingénierie. COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 33 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine BAGNEUX – TERTRES & CUVERONS
FICHE PROJET 6
BAGNEUX - Les TERTRES & Les CUVERONS
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„ MOBILITE : Forces/faiblesses THEME FORCES FAIBLESSES Volet infrastructures – déplacements Transport lourd • Quartier situé à 20 minutes à pied de la gare RER Peu de cheminements piétons/ indications pour accéder à la gare RER à partir du quartier. B de Bourg‐la Reine. • La ligne de métro 4 doit relier le centre‐ville de Bagneux à Paris en 2014. Desserte de bus • Les quartiers Sud sont desservis par 3 lignes de • Le choix de la RATP de maintenir la ligne 391 (la bus : ligne 188 (Bagneux Rosenberg vers Porte seule permettant de traverser le quartier de part d’Orléans L4), la ligne 388 (de Bourg‐la‐Reine en part) est lié à l’arrivée de la Délégation RER vers Chatillon‐Montrouge L13) et la ligne Générale de l’Armement à proximité en 2007 391 (reliant le centre‐ville de Bagneux, dont arrêt (emplacement des terrains Thalès) et non liée à RER, à Bourg‐la‐Reine, ligne 13). l’ANRU. • L’arrivée de la DGA en 2007 a permis une • Son exploitation a été déficitaire depuis sa amélioration de la desserte et un accroissement création en 1996, dans le cadre des de la fréquence et de l’amplitude horaire de la financements au titre de la politique de la ville. Ce déficit a été porté par l’Etat et la ville jusqu’à ligne 391 (création de 14 arrêts supplémentaires, 2007 et l’arrivée de la DGA. amplitude augmentée de 6h30 à 19h50, fréquence toutes les 11/18 minutes en semaine). • Pas de transports en bus en soirée, pas de trafic Cette ligne n’est plus déficitaire depuis 2007. le dimanche pour la ligne 391. • Le prolongement de la ligne 4 du métro laisse présager une plus grande utilisation de la ligne de la bus de rabattement vers les gares. Le quartier est organisé en un système de terrasses et de bandes parallèles à la ligne de pente. Deux voies ont une forte pente, donnant à deux carrefours un caractère particulièrement accidentogène obligeant leur reconfiguration pour raison de sécurité. Accessibilité automobile et stationnement Modes doux et accessibilité aux personnes à mobilité réduite • Le parc F. Mitterrand permettra de créer une trame verte à l’emplacement du gymnase et de l’école, et développer les circulations douces à travers la ville (mise en relation des espaces verts sur la commune). • Les aménagements de carrefour (Fontaine Gueffier) réduiront la déclivité de la pente. Tarification sociale et accès à l’information Tarification de droit commun pour la RATP non spécifique à la commune de Bagneux (gratuité pour les titulaires de RMI, allocataires parents isolés, titulaires de la CMU. Réduction pour des publics spécifiques (séniors, étudiants…) Quartier à la topographie accidentée, à fortes pentes. Les aménagements destinés aux personnes à mobilité réduite sont rendus difficiles. Des avis de l’Etat insistent sur la nécessité, au vu de la topographie du site, de prévoir des dispositions spécifiques. Volet socio‐économique et cognitif COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 35 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine BAGNEUX – TERTRES & CUVERONS
Lien PRU / CUCS • Fort lien avec le CUCS pour le développement de Pas de diagnostic précis sur les habitudes de l’accessibilité aux services publics (soins, emploi). déplacement et les demandes des habitants du • Prise en compte des demandes de déplacement quartier Sud. liés aux loisirs, et pas seulement lés à l’accès à l’emploi. Organisation ‐ Gouvernance Cohérence avec les documents stratégiques Cohérence avec le PADD : création prévue de liaisons douces rue des Tertres, rue des Cuverons et rue de la Fontaine. • La communauté d’agglomération Sud de Seine (regroupant les communes de Bagneux, Clamart, Fontenay‐aux‐Roses et Malakoff) dispose de la compétence organisation des transports mais n’a pas élaboré de plan local des déplacements. • Dans le PLU (en vigueur depuis 2007), le PADD met en valeur les itinéraires de liaisons douces sur le quartier Sud (en particulier rue des Tertres), vise à relier le quartier au reste de la commune. Place de l’AOT et du concessionnaire du réseau dans le dispositif partenarial Bagneux étant en petite couronne, la direction de projet peut négocier directement avec la représentation locale de la RATP sur les aménagements à apporter durant les phases de travaux (réaménagement du carrefour Branly/Tertres/Frères Lumières). • Concernant les négociations relatives à l’architecture des dessertes en transport lourd (métro), l’échelle communale n’est plus suffisante. • La DGA a pu négocier une amélioration significative de la desserte de la ligne 391, ce qui a profité au quartier Sud. COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 36 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine BAGNEUX – TERTRES & CUVERONS
„ CONSTRUCTION DURABLE : Forces/faiblesses THEME FORCES FAIBLESSES Projet Formes urbaines Lors de sa construction, dans les années 1960 le quartier des Tertres et des Cuverons était un quartier recherché pour sa qualité architecturale et paysagère. Périmètre d’intervention Le PRU comprend l’ensemble du quartier Sud de Aucune intervention sur le patrimoine d’ICADE (a Bagneux. Une intervention massive porte sur la rue été réhabilité dans les années 1990). des Tertres et ses environs (centre commercial – carrefour de la fontaine), afin d’en faire une nouvelle centralité. Reconfiguration du foncier • La reconfiguration du foncier obéit au principe de clarification de la gestion des espaces (ce qui est d’usage public devient domaine public). • Deux réserves foncières sur le quartier permettront une diversification résidentielle et fonctionnelle ultérieure, ainsi qu’une réflexion sur leur insertion paysagère. L’implantation des bâtiments à l’emplacement de la barre des Tertres est contrainte par la topographie accidentée du site. Par ailleurs, l’équipe projet étudie la possibilité de réutiliser les fondations existantes pour les nouvelles constructions. Pas de réflexion particulière pour reconfigurer le quartier sous la forme d’îlots. Il s’agit d’un projet urbain axé principalement sur la reconfiguration de la rue des Tertres et de la place de la fontaine Gueffier. Espaces verts. A l’occasion du projet de parc F. Mitterrand, la ville de Bagneux souhaite mettre en place un système de gestion alternative de l’eau, afin de récupérer l’eau de pluie et de la réutiliser. Lien avec le PLU : Du point de vue des espaces verts et de la coulée verte, le projet semble plus ambitieux que l’objectif du PADD (dans lequel la coulée verte du parc François Mitterrand ne semble pas traverser le quartier sud). Implantation des bâtiments reconstruits Construction durable (matériaux…) Cette volonté de « recyclage » des fondations de la barre des Tertres a empêché toute réflexion relative à l’orientation optimale des bâtiments (approche environnementale de l’urbanisme). Logements. Le bâtiment des Cuverons fait l’objet d’une réhabilitation lourde (82 000€/logement) consistant en l’amélioration de l’isolation thermique des logements, l’installation de panneaux solaires pour le chauffage de l’eau chaude sanitaire. Les logements sur la ZAC seront certifiés HPE et THPE. La construction de l’AFL sera en BBC. Equipements. Le Gymnase Paul Eluard est conçu de façon à permettre la gestion des eaux pluviales et le recyclage des matériaux. Le centre social et COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 37 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine BAGNEUX – TERTRES & CUVERONS
culturel de la Fontaine Gueffier (en construction) s’inscrit dans une démarche HQE. Chauffage urbain. Le quartier Sud dispose d’un réseau de chauffage urbain alimentant logements et équipements. Organisation ‐ Gouvernance Organisation de la maîtrise d’ouvrage urbaine (pilotage stratégique) Outils de mise en œuvre / procédure d’aménagement Processus de validation des projets et de suivi des études • L’Intercommunalité est récente (2006) et non encore pleinement opérationnelle. Les compétences sont encore largement du ressort des communes (aménagement, urbanisme). • Un Projet territorial de développement durable est en cours d’élaboration par la communauté d’agglomération Sud de Seine • Choix de créer la ZAC de la fontaine Gueffier, concédée à la SEM92. • Les aménagements sont soumis à un cahier des charges et de prescriptions (gestion des chantiers…) à destination des 3 maîtres d’œuvre. Choix des maîtres d’œuvre et des entreprises : L’organisation de concours permet une implication plus forte des élus et du portage politique • Les cahiers de charges de la ZAC sont validés collectivement par la Ville et la SEM92. • La Ville de Bagneux est systématiquement invitée lors des appels d’offres de la SEM92. Validation des projets : Intervention dès le début des études de maîtrise d’œuvre des architectes et paysagistes conseil de la DDEA pour les opérations d’aménagement (stade AVP). Forte proximité entre l’équipe projet ORU dédiée et le Porteur du projet. Coordination des maîtres d’ouvrage (pilotage technique) La SCIC la Fontaine (ICADE) n’est pas explicitement La vente du patrimoine ICADE risque de multiplier signataire de la convention ANRU (aucune les opérateurs et de rendre le partenariat plus intervention sur le bâti), mais elle est néanmoins complexe. partenaire du projet de longue date (ORU, PRU). Gestion • La Gestion Urbaine de Proximité a fait l’objet Les modalités de financement et de gestion des d’une expérimentation ancienne. Les bailleurs futurs espaces publics n’est pas encore arrêté. sont associés à la gestion du quartier depuis 2003 (tours de quartiers réguliers, mise en place d’un observatoire). • En 2004, constitution autour d’ICADE d’une Association Foncière Urbaine pour gérer les espaces extérieurs (appartenant aux bailleurs et au syndicat mixte de Bagneux). Cette AFU (SEMABA, SEM92, ICADE) est destinée à disparaître lorsque le protocole d’échanges fonciers avec la Ville sera signé. COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 38 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine MEAUX – Pierre COLLINET & BEAUVAL
FICHE PROJET 7
MEAUX - Pierre COLLINET & BEAUVAL
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„ MOBILITE : Forces/faiblesses THEME FORCES FAIBLESSES Volet déplacement – infrastructures Transport lourd Accessibilité automobile et stationnement Desserte de bus Modes doux • Quartiers situés à 10 minutes en automobile ou 15‐20 minutes en bus de la gare SNCF. Le trajet gare de Meaux ‐ Paris gare de l’est s’effectue en 35 minutes. • Un projet de TCSP devant relier la gare SNCF au quartier Beauval est à l’étude. Beauval est accessible par l’avenue S. Allende. Le quartier de Pierre Collinet souffre d’un relatif enclavement, qui a nécessité la reconfiguration du réseau viaire. • Le réseau de bus, géré par la société Marne et Morin à ses risques et périls, est rentable (pas de participation de la ville de Meaux). Le trafic est en augmentation constante, tiré par le rabattement vers la gare SNCF. • Le diagnostic du PLD a noté une bonne organisation de la rupture de charge bus‐train en gare de Meaux. • Les quartiers de la Pierre Collinet et de Beauval sont largement desservis par les bus qui permettent de relier la gare SNCF et le centre‐
ville (8 lignes sur 9), la zone industrielle de Poincy (1 ligne) et la zone artisanale des Platanes (1 ligne), la cité administrative, et le centre commercial de la Verrière à Beauval. • Le trajet en bus entre Beauval (arrêt Anjou) et la gare SNCF s’effectue en 15 minutes, à raison d’un bus toutes les 5‐15 minutes. Une piste cyclable a été aménagée sur la rue du 18 juin 1940. Une piste est en projet pour relier le quartier au centre‐ville et à la gare via l’avenue S. Allende. • L’offre de transports en commun de soirée est plus faible. • Le quartier de la Pierre Collinet ne bénéficie pas d’autres dessertes directes que Beauval. Le raccord des pistes cyclables réalisées dans le cadre du PRU au réseau projet sur la ville n’est pas encore effectif. Or c’est la portion le long de l’avenue S. Allende qui présente par la plus grande circulation automobile. Volet socio‐économique et cognitif Lien PRU /volet social L’exploitant mène une politique d’insertion de jeunes des quartiers d’habitat social. 12 jeunes embauchés par an en tant qu’agents d’ambiance, suivent une formation pouvant les amener à devenir conducteurs de bus. COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 40 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine MEAUX – Pierre COLLINET & BEAUVAL
Tarification sociale et accès à l’information • La politique tarifaire est gérée par le STIF : • Tarifs réduits pour les bénéficiaires de la CMU, de l’aide médicale d’Etat, pour les chômeurs titulaires de l’Allocation de Solidarité Spécifique. • Gratuité totale pour les allocataires du RSA (valables pour tous les membres du foyer) et pour les chômeurs titulaires de l’ASS et de la CMU. Organisation ‐ Gouvernance Place de l’AOT et de l’exploitant du réseau dans le dispositif partenarial • Le STIF est autorité organisatrice des transports. La société de transport locale Marne et Morin est propriétaire de ses lignes indépendamment de la commune de Meaux. • Néanmoins, dans le cadre de la négociation des contrats de type 2 avec la Région et le STIF, la gestion des lignes de bus fera l’objet d’une mise en concurrence et de délégations à partir de 2010. Avec ces contrats de type 2, les communautés d’agglomération seront autorités organisatrices de transports déléguées aux côtés du STIF. • La société Marne et Morin intervient ponctuellement au cours des travaux de voirie, sur demande de la Ville, dans les cas de nécessité de dévoiement de voirie ou de déplacement d’arrêts de bus. • Elle ne participe pas aux dispositifs de pilotage du PRU. COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 41 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine MEAUX – Pierre COLLINET & BEAUVAL
„ CONSTRUCTION DURABLE : Forces/faiblesses THEME FORCES FAIBLESSES Projet Formes urbaines et périmètre d’intervention Reconfiguration du foncier • Le périmètre de la ZAC du parc Chenonceau correspond à la portion du quartier Caravelle marqué par un fort changement de forme urbaine : aux 4 tours se substitue un quartier de logements sous forme de 4 îlots organisés autour d’un parc. Les bâtiments construits sont variables en terme de typologie (petits collectifs R+2/R+4, individuels) et de vocabulaire architectural (architecture traditionnelle « Ile‐de‐France », architecture contemporaine). • Le quartier de la Pierre Collinet est également fortement marqué par le renouvellement de ses formes urbaines et architecturales : des petits collectifs (R+2 ou R+3) s’organisent selon une nouvelle trame viaire. • D’une manière générale, « le parti d’aménagement du secteur est pensé en continuité avec la Ville existante ». Périmètre de démolition‐reconstruction : Le périmètre de la ZAC du parc Chenonceau a permis une reconfiguration du foncier, de façon à permettre : la diversification des fonctions (aménagement d’un parc) et des opérateurs de logements : 3 lots sont dévolus à l’OPAC, 2 lots à l’AFL, 1 lot à la SAEIM de Meaux et 5 lots au privé. Résidentialisation : les opérations de résidentialisation de l’OPAC ont évolué en cours de mise en œuvre du projet : l’OPAC opère bâtiment par bâtiment une résidentialisation par fermeture du terrain dont il est propriétaire. Une partie du foncier est rétrocédée à la Ville pour aménager des voies d’accès (voirie automobile et cheminements piétons) et des squares. Sur Beauval, l’intervention concerne essentiellement l’entrée de quartier, côté avenue S. Allende. Le reste du quartier fait l’objet d’interventions plus modestes et porte sur des résidentialisations et des équipements. • Sur la ZAC de la Pierre Collinet s’accompagne par la création de nouvelles voies de desserte. Néanmoins, l’OPAC reste unique bailleur sur ce secteur. • Les périmètres résidentialisés ne font pas partie de la ZAC et ne font donc pas l’objet de cahiers des charges de cession de terrain. La seule manière pour la collectivité d’influencer le projet de résidentialisation des bailleurs ou des opérateurs privés consiste à se référer au cahier des charges architectural et paysager de la ZAC. Implantation des bâtiments reconstruits Le projet étant de conception ancienne, aucune approche environnementale de l’urbanisme n’a été menée. Les bâtiments sont orientés selon l’axe des rues existantes. Construction durable Constructions neuves : en termes de certifications Structure et matériaux : le cahier des charges de la environnementales, l’aménageur n’impose aucune ZAC du Parc de Chenonceau impose une liste de COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 42 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine MEAUX – Pierre COLLINET & BEAUVAL
(matériaux…) obligation pour les opérateurs dans le cadre des matériaux pour la construction traditionnels cahiers des charges de cession de terrain. (béton…). Le construction en bois n’est pas incitée. • les projets sont de conception plus ancienne que le Grenelle de l’environnement, mais la tendance est à l’accroissement net des objectifs de construction durable : les constructions neuves de l’OPAC sont toutes au minium certifiées Qualitel. Les 40 logements les plus récentes sont THPE. Il n’y a pas encore de constructions BBC. • Le projet de l’AFL est reconnu comme de qualité. Chauffage urbain : Les quartiers de Beauval et de la Pierre Collinet sont équipés en chauffage urbain (cogénération : géothermie et gaz). • L’aménageur impose dans les cahiers de charges de cession de terrain, aux opérateurs privés de se raccorder à ce système de chauffage. Organisation – Gouvernance Cohérence avec les orientations stratégiques • La direction du GIP et la direction de l’urbanisme et de l’aménagement de la Ville de Meaux/communauté d’agglomération sont fusionnées : toute évolution du projet s’accompagne d’une mise à jour des documents d’urbanisme. Les études menées dans le cadre de l’élaboration ou la révision des documents stratégiques se matérialisent dans le projet urbain. • Le PRU est perçu comme un élément du projet de renouvellement urbain d’ensemble de la Ville de Meaux. • Le Plan Local de Déplacement en cours d’élaboration. • Raisonne à l’échelle du Pays de Meaux. La question de l’accessibilité de l’agglomération de Meaux au reste de la région parisienne est privilégiée. • Pas d’éléments spécifiques relatifs aux quartiers de Beauval et de la Pierre Collinet Outils de mise en œuvre / procédure d’aménagement • La Ville de Meaux met en œuvre deux ZAC : une sur le quartier de Caravelle (Beauval) et une sur le quartier de la Pierre Collinet. • L’OPAC de Meaux, aménageur de la ZAC du Parc Chenonceau, impose des cahiers des charges stricts : obligation de réaliser des parkings souterrains (jusqu’à deux niveaux), obligation de réaliser des logements traversants… La Ville organise 2 commissions : • une commission politique de validation des projets des maîtrises d’œuvre. • Une commission sécurité, au cours de la quelle les services gestionnaires donnent leur avis sur les projets architecturaux (pompiers, services de police, service de la gestion de l’OPAC / « Direction de la proximité »). L’OPAC a tiré les enseignements des premières résidentialisations : pour des raisons de facilité de Les deux ZAC ont pour aménageur l’OPAC de Meaux, principal bailleur sur le secteur. Processus de validation des projets et de suivi des études Gestion COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 43 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine MEAUX – Pierre COLLINET & BEAUVAL
gestion, il a décidé de proscrire les arbustes sur ses espaces résidentialisés, seules les pelouses et les arbres sont plantés. COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 44 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine CLICHY - MONTFERMEIL
FICHE PROJET 8
CLICHY - MONTFERMEIL
COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 45 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine CLICHY - MONTFERMEIL
„ MOBILITE : Forces/faiblesses THEME FORCES FAIBLESSES Volet déplacement – infrastructures Transport lourd Tramway : le décrochement de la ligne de tramway T4 est à l’étude. Le STIF mène actuellement la phase de concertation, avec un objectif de mise en service en 2015. Les urbanistes travaillant pour Clichy‐sous‐Bois et Montfermeil avaient anticipé dès 2004 le passage du tramway sur le quartier dans leur projet d’aménagement initial. Les décisions relatives au tracé du tramway et à la réalisation d’une gare du métro automatique sur le quartier du Plateau ne sont pas encore définitives. Métro : Clichy‐Montfermeil devrait accueillir une gare du futur métro automatique périphérique. Accessibilité automobile • Le projet urbain se traduit par la hiérarchisation de la voirie, l’ouverture du quartier sur le tissu bâti environnant en raccordant le réseau viaire sur le réseau existant (créations de perspectives, suppression des impasses…). • Les démolitions prévues aux Bosquets permettent le percement de voies nouvelles et de mails piétons. Stationnement • Taux de stationnement faible (0,8 place par logement) et taux de motorisation très faible (0,6) d’où une dépendance aux transports en commun pour les déplacements. • Les deux communes exigent la réalisation d’une place de stationnement par logement dans le cadre des résidentialisations. • Aucun projet de parking relais n’a été prévu pour cause de manque de place. • La création de parkings souterrains intégrés aux immeubles de logement est une demande des municipalités (parkings sécurisés), malgré la réticence des bailleurs (surcoût à la construction). Desserte de bus • 2 compagnies de bus desservent le quartier du Plateau de Clichy‐Montfermeil : RATP et RTA (Groupe Veolia), soit 6 lignes de bus. • Le réseau de bus a fait l’objet d’une amélioration à partir du 1er octobre 2007 (amélioration de l’amplitude et de la fréquence, révision des parcours pour réduire les temps de parcours vers les gares de Transilien en coordonnant les horaires de passage des trains). • La création d’une desserte de bus nocturne pour Roissy est à l’étude. Modes doux • Sont prévus aux Bosquets (Montfermeil) : Les pistes cyclables prévues ne sont pour le • Seules deux lignes de bus pénètrent réellement dans le quartier des Bosquets : les lignes 623 (rejoignant le RER E (Chesnay‐Gagny) et le RER B (Sevran Livry) et la ligne 601 rejoignant la gare du Raincy via le centre‐ville de Montfermeil. • Les principales zones d’emploi sont faiblement accessibles en transport en commun : Paris (1h10), centre administratif de Bobigny (40 minutes), la Défense (1h20), Roissy (1h30). • Les lignes de bus vers les gares du Raincy et d’Aulnay‐sous‐Bois sont saturées, les horaires sont inadaptés (notamment horaires de nuit et de fin de semaine) une Zone Trente au cœur de Bosquets ; moment pas raccordées au reste du réseau des COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 46 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine CLICHY - MONTFERMEIL
Des pistes cyclables sont aménagées (rue deux communes (bien qu’il existe un plan guide Utrillo et boulevard Bargue à Montfermeil…) ; des pistes cyclable au niveau de chaque deux mails piétons ; une coulée verte sur la commune et de l’agglomération). Dhuys/ • L’installation d’équipements en bordure de la forêt de Bondy (bibliothèque…) a induit la création de cheminements piétons obligeant les piétons à traverser le quartier des Bosquets. Volet socio‐économique et cognitif Lien PRU / volet social Tarification sociale • Il existe des actions spécifiques en faveur des Les mesures de sensibilisation sont ponctuelles. femmes (charte pour un territoire en mouvement). • Organisation d’activités de sensibilisation à l’occasion de la semaine annuelle de la mobilité (trajets commentés en bus et en tramway, débats) en septembre. • La politique tarifaire est gérée par le STIF : • Tarifs réduits pour les bénéficiaires de la CMU, de l’aide médicale d’Etat, pour les chômeurs titulaires de l’Allocation de Solidarité Spécifique. • Gratuité totale pour les allocataires du RSA (valables pour tous les membres du foyer) et pour les chômeurs titulaires de l’ASS et de la CMU. Organisation ‐ Gouvernance Cohérence du projet avec les documents stratégiques Place de l’AOT et du concessionnaire du réseau dans le dispositif partenarial • Le plan d’aménagement des Bosquets à Le plan de déplacement urbain, déclinaison locale du Montfermeil prend en compte les enjeux en PDUIF est en cours d’élaboration. termes de mobilité et de déplacements. • Un plan Local des Déplacements est actuellement en cours de réalisation par la communauté d’agglomération • Le STIF est autorité organisatrice des Le projet de T4 est mené parallèlement au PRU. transports. • Le réseau de bus est actuellement géré par la RATP et par RTA. COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 47 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine CLICHY - MONTFERMEIL
„ CONSTRUCTION DURABLE : Forces/faiblesses THEME FORCES FAIBLESSES Projet Formes urbaines et périmètre d’intervention Implantation des bâtiments reconstruits Reconfiguration du foncier Construction durable (matériaux…) • La Ville de Clichy‐sous‐Bois regrette que le bas Clichy ne soit pas traité dans le cadre de la convention et alerte sur le risque de sentiment de relégation des habitants de ce quartier. • Par ailleurs, la pertinence de mener des opérations, même ponctuelles hors du plateau se justifie pour des considérations de construction durable. Par exemple, une copropriété de 1500 logements subit des déperditions de chauffage à hauteur de 60%. Le secteur Anatole France, situé côté Clichy‐sous‐ Sur la ZAC de Clichy‐sous‐Bois, les premiers îlots Bois, est encore en phase d’étude. La ville et commercialisés n’ont pas fait l’objet d’une approche l’aménageur souhaitent réaliser un éco‐ environnementale de l’urbanisme. Ils ont été quartier et font porter leur réflexion sur implantés le long de la voirie existante. l’orientation des bâtiments. L’apport financier des partenaires est exceptionnel : en particulier, l’ANRU finance massivement les opérations de réhabilitation (en moyenne : 60% à 30 000€ par logement), de résidentialisation, les interventions sur l’habitat privé (80%), les aménagements publics (50%) et les équipements (60%). • Les deux opérations d’aménagement s’accompagnent de la reconfiguration du foncier : les parcelles acquises (copropriétés de la Forestière et des Bosquets) ou libres (issues des emprises de l’ex A‐87) sont redécoupées sous forme d’îlots. • Certaines réserves foncières sont constituées en vue d’une diversification future. Construction : la hausse progressive des exigences sur les nouveaux permis de construire. • I3F fait figure de « bon élève » en matière de construction durable (toutes les constructions sont labellisées TPHE voire THPE et Habitat et environnement (45 logements livrés en juillet 2009) dans la mesure où il tire les autres opérateurs « vers le haut ». Une opération BBC menée par I3F est programmée à Clichy‐sous‐
Bois. • Le bailleur OPIEVOY devrait construire ses bâtiments en THPE. • L’Office départemental dispose de permis datant de 2005, ses opérations ne sont pas certifiées. Politique du traitement des eaux de ruissellement : aménagement de noues sur les côtés des deux mails piétons prévus aux Bosquets, réalisation de bassins de rétention et de parkings souterrains à un seul niveau Constructions : les premières opérations n’ont pas fait l’objet d’une exigence particulière en matière de construction durable. • La Ville de Clichy‐sous‐Bois et son aménageur n’ont pas encore décidé s’il était nécessaire d’inscrire l’obligation de réaliser les bâtiments du secteur Anatole France en BBC dans les cahiers des charges de cession de terrains. Le risque réside dans l’impossibilité pour ceux‐ci de bâtir un bilan d’opération équilibré. • Les contraintes relatives à la construction durable semblent limiter le vocabulaire architectural des propositions au moment des concours d’architectes, et limite de ce fait la diversité recherchée. • Certains bailleurs ne recherchent pas de certifications énergétiques (ODHLM). Aménagements : Les ambitions ont parfois été revues à la baisse par les communes en raison de contraintes budgétaires. Les villes n’ont pas COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 48 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine CLICHY - MONTFERMEIL
(affleurement de la nappe phréatique). • Sous les parkings, des bassins de rétention en sous‐sol recueillent les eaux de ruissellement et permettent la séparation des hydrocarbures. Politique de gestion propre des chantiers et des terres de remblais. Equipements : la ville de Clichy‐sous‐Bois est assistée d’un cabinet HQE pour l’aider à définir le programme de ses équipements et choisir ses maîtres d’œuvre. Par exemple, le gymnase aura une toiture végétalisée forcément les moyens de gérer des espaces paysagers innovants (noues, parterres de plantes filtrantes, bassins de séparation des hydrocarbures). Les coûts des aménagements sont souvent sous‐
estimés (les coûts de déviation de réseaux n’avaient par exemple pas été évalués). Chauffage urbain : occasion manquée d’étendre le réseau de chauffage urbain par géothermie sur la ZAC de la Dhuis à Clichy‐sous‐Bois, pour cause de réticence des bailleurs. La ville de Clichy‐sous‐Bois pourrait être amenée à abandonner ce système du fait de sa non rentabilité. • Pas de réseau de chauffage urbain à Montfermeil (des chaudières collectives au gaz avaient été construites en 1996). Certains regrettent que « l’ANRU se soit désintéressée du sujet ». Organisation – Gouvernance Documents d’urbanisme (cadre stratégique) Outils de mise en œuvre / procédure d’aménagement Processus de validation des projets et de suivi des études/organisation de la maîtrise d’œuvre • Le secteur central (et les voies structurantes) Les deux projets urbains sont pilotés est uns opération d’intérêt communautaire, indépendamment de chaque commune. dont le pilotage est confié à la direction de projet du PRU pour le compte de la communauté d’agglomération. • Un schéma intercommunal de cohérence urbaine avait été réalisé en 2001, comme embryon de stratégie de raccord des deux centres‐villes et du Plateau (cabinet Bécard et Palay) Deux traités de concession ont été signés par les • La signature des traité de concession en 2006, communes de Clichy‐sous‐Bois et de deux ans après la convention ANRU n’a pas permis Montfermeil. L’AFTRP est unique aménageur à l’AFTRP d’orienter les projets des bailleurs sur pour ces deux opérations d’aménagement. Une les quartiers. Certaines opérations étaient au ZAC a été créée à Clichy‐sous‐Bois. stade permis de construire lorsque l’aménageur a commencé à vendre les charges foncières. Les cahiers des charges de cession de terrain n’ont pas pu être prescriptifs. • Sur les opérations en cours et à venir, l’aménageur a peu de marge de manœuvre pour influencer les projets des bailleurs du point de vue des choix de matériaux et de structure… • Le principe retenu pour l’aménagement du •
quartier du Plateau a été de permettre la multiplication des écritures architecturales : l’aménageur confie aux bailleurs et aux opérateurs privés les parcelles constructibles •
en imposant une diversité de maîtres d’œuvre. • Des concours sont systématiquement organisés par les bailleurs. Les communes, l’AFTRP et la direction de projet sont systématiquement invitées aux jurys. • La commune de Montfermeil est très L’aménageur et son urbaniste interviennent au moment de la validation des projets pour veiller à leur inscription paysagère (couleur des façades, tailles des clôtures…). Les architectes et paysagistes conseils de la DDE n’interviennent pas au moment de la phase de développement de projet. COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 49 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine CLICHY - MONTFERMEIL
prescriptive sur les projets de réhabilitation des bailleurs. Gestion • I3F invite sa direction de la gestion lors des jurys de concours. • Les futures contraintes d’entretiens paysagers ont été anticipées à Montfermeil : les plantations ont été revues à la baisse (diminution du nombre d’arbres, réduction des noues, interdiction des haies et taillis). Le service voirie donne son avis au moment du PRO. Les enjeux de sécurité future induisent des demandes de modification au moment des phases de développement de projet. COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 50 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine LE HAVRE
FICHE PROJET 9
LE HAVRE
COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 51 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine LE HAVRE
„ MOBILITE : Forces/faiblesses THEME FORCES FAIBLESSES Volet déplacement – infrastructures Transport lourd Tramway : Le projet de tramway reliant les quartiers en ZUS à la gare SNCF et au centre‐ville est en cours d’enquête publique. Il devrait être mis en service en 2012. Accessibilité automobile • Le projet urbain se traduit par la hiérarchisation de la voirie, l’ouverture du quartier sur le tissu bâti environnant en raccordant le réseau viaire sur le réseau existant (créations de perspectives, suppression des impasses…). • Le raccordement autoroutier à la rocade nord est actuellement en cours de travaux : ces travaux permettront de créer une nouvelle entrée de ville dans le secteur Nord‐Ouest de la Ville et profitera en particulier aux secteurs Montgaillard et Mare Rouge. Stationnement • La commune du Havre n’exige pas la construction d’une place de stationnement par logement dans le cadre des résidentialisations. • L’optimisation du nombre de places en fonction des besoins réels est privilégiée lors des résidentialisations, afin d’économiser l’espace. • Pas d’obligation pour les bailleurs de réaliser des parkings souterrains, peu utilisés sur les quartiers Nord. Desserte de bus • Le réseau de bus dessert largement les quartiers en ZUS : 2 lignes desservent la ZUS de Montgaillard (vers le centre‐ville) ; 2 lignes desservent Caucriauville (vers le centre‐ville) ; 1 ligne relie les deux quartiers entre eux ? 3 ligne relie les deux quartiers à la zone industrialo‐
portuaire (ZIP) • Les accès au centre‐ville (20 minutes environ), aux équipements (université, Hôpital) et aux bassins d’emploi (ZIP) sont donc privilégiés. • L’amélioration de la desserte de la Zone Industrialo‐portuaire est à l’étude (cadencement, organisation de pôles d’échange multimodaux…) Modes doux • Tous les aménagements de voirie sur les ont La topographie générale (Ville haute/Ville basse) prévu des pistes cyclables et des cheminements rend la circulation cycliste difficile. piétons (raccord aux équipements, aux espaces verts). • Les dessertes de nuit ne correspondent pas aux rythmes actuels des travailleurs. (Le service de jour cesse son service à 21h30) • Il y a un manque de connaissance de l’offre de transports et des dispositifs d’aide à la mobilité par les usagers potentiels. COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 52 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine LE HAVRE
Volet socio‐économique et cognitif Lien PRU / volet social Tarification sociale • La Ville du havre est lauréate de l’appel à projet « des quartiers vers l’emploi : une nouvelle mobilité » mené dans le cadre du plan « Espoir Banlieue » • De nombreuses initiatives existent pour encourager la mobilité des habitants (guide d’utilisation des bus sur le site internet de la Ville du Havre…) mais ce programme vise essentiellement à permettre aux habitants des quartiers en CUCS d’accéder à l’emploi en réduisant les freins physiques, économiques, et psychologiques à la mobilité. • Exemple de mesures : ‐ Création d’un pôle de Mobilité Durable dédié aux habitants des quartiers en CUCS (plein temps) ‐ Création d’un guide de la mobilité en faveur des habitants des quartiers en CUCS ‐ Création d’un système d’information Multimodale à destination des habitants, des entreprises et des professionnels du social ‐ Animation d’ateliers pédagogiques visant l’apprentissage de l’usage des transports en commun ‐ Mise en place de navettes pour desservir les évènements liés à l’emploi (forum métiers…) ‐ Aménagement de garages à scooters avec les bailleurs et renforcement de l’action de l’association Mob’emploi (location de scooters à des personnes en démarche d’insertion professionnelle) • De nombreux partenariats existent entre la société de transport et les partenaires économiques locaux, au‐delà du cadre PRU. • Par exemple, une opération menée sur 2 mois permet aux adhérents du réseau de bénéficier de places de cinéma à tarif réduit. Cette opération bénéficie d’une large couverture publicitaire. Organisation ‐ Gouvernance Cohérence du projet avec les documents stratégiques Place de l’AOT et du concessionnaire du réseau dans le dispositif partenarial • Le Plan de déplacement urbain de la communauté d’agglomération du Havre a été adopté le 18 mars 2003 : il met l’accent sur la création d’une ligne de tramway désenclavant les ZUS du Havre et sur le raccord aux réseaux cyclables. • La CODAH est autorité organisatrice des transports. • Elle est liée aux équipes du GPV comme l’ensemble des services techniques. COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 53 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine LE HAVRE
„ CONSTRUCTION DURABLE : Forces/faiblesses THEME FORCES FAIBLESSES Projet Formes urbaines et périmètre d’intervention Le périmètre d’intervention est vaste : tous les quartiers du havre classés en ZUS ont été concernés par la rénovation urbaine. Implantation des bâtiments reconstruits Les bâtiments ont la plupart du temps étaient reconstruits le long des voiries existantes Reconfiguration du foncier • Le foncier a peu été reconfiguré : l’idée a été de procéder à un projet patrimonial. • Certaines réserves foncières sont constituées en vue d’une diversification future. Construction : la hausse progressive des exigences sur les nouveaux permis de construire est constatée. Tous les derniers permis de construire délivrés l’ont été en THPE au minimum. 3 opérations neuves seront classées en BBC (environ 80 logements). Chauffage collectif : les constructions neuves disposent la plupart du temps de leur propre chaufferie (organisées par bâtiments ou par groupes de bâtiments). Le bailleur municipal Alcéane réalise une chaufferie à bois. IL s’agit essentiellement d’un projet de patrimoine, visant l’amélioration de l’attractivité du parc social, et la diminution de la vacance. Construction durable (matériaux…) Constructions : les premières opérations n’ont pas fait l’objet d’une exigence particulière en matière de construction durable. • Les chiffrages initiaux ne pouvaient pas prendre en compte les exigences du Grenelle de l’environnement. • La ville du Havre vise non seulement l’amélioration des performances énergétiques, mais également un travail sur les formes du bâti afin d’optimiser le rapport au sol des bâtiments (semi‐collectif…). Chauffage urbain : Pas de réseau de chauffage urbain sur les secteurs de Montgaillard et la Mare Rouge. Réseau de chauffage urbain existant à Caucriauville, rénové il y a 10 ans. Le réseau est aujourd’hui en surcapacité (démolitions, amélioration énergétique des bâtiments existants). Or les bailleurs raccordés sont obligés de consommer plus que nécessaire. (non raccord des constructions neuves plus performantes du point de vue de l’énergie). Organisation – Gouvernance Cadre stratégique • Un Grenelle de l’Estuaire est mené par la Communauté d‘Agglomération du Havre • Les projets urbains s’inscrivent dans les schémas stratégiques réalisés par l’Agence d’Urbanisme • La région et le département sont moteurs du point de vue de la construction durable : ‐
La région finance les projets de COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 54 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine LE HAVRE
Outils de mise en œuvre / procédure d’aménagement construction neuve (publiques et privées) réduisant la facture énergétique et la gestion hydraulique ‐
Le département participe à la surcharge foncière (surcoûts liés aux travaux de dépollution) Les services techniques mènent en régie les opérations d’aménagement de la voirie et des espaces publics. • Aucune opération d’aménagement n’a été prévue pour mener le projet du Havre Les 3 managers de projet, intégrés à l’équipe projet du GPV font office de chargés d’opération, et travaillent en étroite collaboration avec les services techniques, les bailleurs et les opérateurs privés. Processus de validation des projets et de suivi des études/organisation de la maîtrise d’œuvre • Le processus de validation des projets est ère
largement défini par la ville direction du GPV, 1 adjointe. Les bailleurs locaux sont impliqués très en amont. Gestion • Les futures contraintes d’entretiens paysagers ont été anticipées : les plantations, le mobilier urbain sont « sobres » pour réduire les risques de dégradation et les coûts d’entretien COMITE D’EVALUATION ET DE SUIVI DE L’ANRU | La mobilité et la construction 55 durable dans le cadre des projets de rénovation urbaine 
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