Jeudi 10 Novembre 2016

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 avril 2016 : 101e anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
101 ans de déni : ça suffit !
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VEILLE MEDIA
Jeudi 10 Novembre 2016
Retrouvez les informations sur notre site :
http://www.collectifvan.org
Rubrique Info Collectif VAN :
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et Rubrique News (Revue de Presse) :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1
-----------------------------------------------------------------SOMMAIRE
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN
[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une
revue de presse des informations parues dans la presse
francophone sur les thèmes concernant le négationnisme, le
racisme, l'antisémitisme, le génocide arménien, la Shoah, le
génocide des Tutsi, les crimes perpétrés au Darfour, la Turquie,
l'Union européenne, l'occupation de Chypre, etc... Nous vous
suggérons également de prendre le temps de lire ou relire les
articles mis en ligne dans la rubrique Info Collectif VAN et les
traductions regroupées dans notre rubrique Actions VAN. Par
ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont
disponibles que dans la newsletter Word que nous générons
chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média :
c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi
dans votre boîte email. Bonne lecture!
09/11/2016 - Collectif VAN
Nuit de Cristal : Bréviaire de la haine et continuité génocidaire
10/11/2016 - Harut Sassounian - The California Courier
L'obsession du pouvoir et des milliards : les 12 plaies d’Erdogan
04/11/2016 - Amnesty International
Communiqué d'Amnesty International suite aux arrestations de
députés du HDP en Turquie
08/11/2016 - Amitiés kurdes de Bretagne
Turquie : Messages des députés kurdes emprisonnés
10/11/2016 - Collectif VAN
Collectif VAN : l'éphéméride du 10 novembre
07/11/2016 - Mustafa Akyol - Al-Monitor
Turkish universities latest domino in Erdogan's path
09/11/2016 - European Commission
Key findings of the 2016 Report on Turkey
05/11/2016 - Catherine Fruchon-Toussaint - RFI
Littérature: Gaël Faye décroche le prix du Premier roman 2016
avec «Petit pays»
08/11/2016 - Ariane Bonzon - Slate
Ce qu'a gagné la Turquie en intervenant en Syrie
02/11/2016 - Courrier International
Turquie. Le journal “Cumhuriyet”, symbole de la répression
09/11/2016 - Le Figaro
Turquie: 55 pilotes de l'armée de l'air arrêtés
10/11/2016 - Anne Andlauer - Le Soir
Erdogan défie l’Europe
07/11/2016 - Humanite.fr
Turquie : « Quoi qu’ils fassent, ils ne peuvent détruire ni notre
espoir, ni notre résistance. »
10/11/2016 - NAM
Par les manœuvres militaires de grande envergure, l’Azerbaïdjan
désire répondre au défilé militaire du 21 septembre à Erévan avec
les missiles Iskander M acquis par l’Arménie
09/11/016 - Le Point
Bruxelles critique un "retour en arrière" de la Turquie sur les
critères d'adhésion à l'UE
08/11/016 - Le Monde
Turquie : acquittement d’un footballeur kurde suspendu pour «
propagande terroriste »
08/11/2016 - Le Figaro
La police portugaise arrête vingt néo-nazis
09/11/2016 - Romandie
Turquie/UE: le rapport d'étape de la Commission loin d'être
objectif
09/11/2016 - L'Orient-Le Jour
La Turquie félicite Donald Trump après sa victoire
09/11/2016 - L'Orient-Le Jour
Appel devant l'Assemblée générale de l'Onu à la libération d'un de
ses juges en Turquie
07/11/2016 - L'Orient-Le Jour
Etat d'urgence en Turquie : la CEDH croule sous les plaintes
INFOS COLLECTIF VAN
Nuit de Cristal : Bréviaire de la haine et continuité
génocidaire
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - L'association Memorial
98, partenaire du Collectif VAN, a organisé hier, pour la 3e année
consécutive, une commémoration de la terrible Nuit de Cristal qui
s'était déroulée le 9 novembre 1938 à l'encontre des Juifs
d'Allemagne et d'Autriche. Après un rappel historique fait par
Albert Herskowicz, représentant de Memorial 98, plusieurs
intervenants se sont succédé, dont Séta Papazian, présidente du
Collectif VAN, Marcel Kabanda, historien et président d'Ibuka
France, Nadia, membre de Memorial 98, Gilles Manceron, historien
et membre du Comité Central de la Ligue des Droits de l'Homme
(LDH), et Mathieu Gervais (Mouvement du christianisme social).
Le Collectif VAN reproduit ci-dessous l'intervention de Séta
Papazian.
Légende photo: Séta Papazian, présidente du Collectif VAN.
Commémoration du 78e triste anniversaire de la Nuit de Cristal
Nuit de Cristal : Bréviaire de la haine et continuité génocidaire
Intervention de Séta Papazian, présidente du Collectif VAN, lors de
la Commémoration de la Nuit de Cristal
9 novembre 2016
Au nom du Collectif VAN, je remercie Albert Herskowicz et toute l'équipe
de Memorial 98 de me convier à prendre la parole pour cette 3e
commémoration de la Nuit de Cristal. Je souhaite non pas faire un
discours mais vous proposer un document historique que j'ai découvert en
cherchant des informations et des témoignages sur la Nuit de Cristal. Sans
doute, êtes-vous nombreux à connaître le livre de Léon Poliakov,
"Bréviaire de la haine: Le IIIe Reich et les Juifs". Pour ma part, je
confesse mon ignorance, je ne connaissais pas les propos que l'auteur y
rapporte et qui ont été tenus par les principaux dignitaires nazis réunis en
Conseil des ministres, le 12 novembre 1938, après la Nuit de Cristal.
Hitler était absent ce jour-là mais l'ombre du Führer plane sur cette
réunion qui apporte un éclairage terrifiant sur le racisme décomplexé de
l'idéologie nazie. Je vais donc vous lire des extraits de cette sinistre pièce
de théâtre, annonciatrice de l'horreur future, et qui entre en résonance
avec notre époque et la libéralisation de la parole raciste :
Goebbels : « ... Dans presque toutes les villes allemandes, les
synagogues ont été incendiées. On peut utiliser des manières les plus
diverses les terrains sur lesquels elles se trouvaient. Certaines villes
veulent en faire des jardins, d'autres veulent y construire. »
Goering : « Combien de synagogues ont été incendiées ? »
Heydrich : « 101 synagogues ont été incendiées, 76 ont été démolies, 7
500 commerces ont été détruits. »
Goebbels : « Je suis d'avis que cela nous donne l'occasion de dissoudre
les synagogues. Toutes celles qui ne sont pas entièrement intactes doivent
être démolies par les Juifs eux-mêmes. Les Juifs doivent payer ce travail.
Ici à Berlin, ils y sont prêts. Les synagogues incendiées à Berlin seront
rasées par les soins des Juifs. Ce devrait devenir le principe directeur pour
le Reich en son entier.
« De plus, j'estime nécessaire de publier une ordonnance interdisant aux
Juifs de fréquenter les théâtres, les cinémas et les cirques allemands. La
situation actuelle nous le permet. Les théâtres sont remplis de toute
manière ; c'est à peine si on y trouve de la place. Je suis d'avis qu'il n'est
pas possible de permettre aux Juifs de s'asseoir aux côtés des Allemands
dans les salles. Par la suite on pourrait peut-être mettre à leur disposition
un ou deux cinémas, où ils présenteraient des films juifs. Mais ils n'ont
rien à chercher dans les théâtres allemands.
« De plus, il faut qu'ils disparaissent partout de la circulation publique, car
ils exercent un effet provocateur. Il est par exemple encore possible
aujourd'hui qu'un Juif utilise le même compartiment de wagon-lit qu'un
Allemand. Une ordonnance devrait être publiée par le ministre des
Communications, introduisant des compartiments pour les Juifs, qui ne
seraient mis à leur disposition que lorsque tous les Allemands sont assis,
et sans qu'ils puissent se mélanger à eux. S'il n'y a pas assez de place, ils
doivent rester debout dans le couloir. »
Goering : « Je trouve plus raisonnable de leur donner des compartiments
spéciaux. »
Goebbels : « Pas quand le train est rempli. »
Goering : « Un moment ! Il n'y aura qu'un seul compartiment juif. S'il est
rempli, les autres Juifs doivent rester chez eux. »
Goebbels : « Et si, mettons dans le rapide de Munich, il n'y a pas assez
de Juifs : il y a deux Juifs dans le train, et les autres compartiments sont
remplis. Ces deux Juifs ont alors un compartiment spécial à eux deux. Il
faut donc dire : les Juifs ne peuvent s'asseoir que lorsque tous les
Allemands sont assis. »
Goering : « Ce n'est pas la peine de le dire expressément. Si vraiment le
train est rempli comme vous le dites, croyez-moi, je n'ai pas besoin d'une
loi. Le Juif sera f... à la porte, il n'aura qu'à s'asseoir tout seul dans les
ch... pendant tout le voyage. »
Goebbels : « Une autre ordonnance doit interdire aux Juifs la visite des
villes d'eaux, plages et stations estivales allemandes... Je me demande s'il
n'est pas nécessaire d'interdire aux Juifs l'accès de la forêt allemande [...]
»
Goering : « Bien, nous mettrons à la disposition des Juifs une certaine
partie de la forêt. On prendra soin d'y faire venir les différents animaux
qui ressemblent bougrement aux Juifs, le cerf a également un nez bien
crochu. »
Goebbels : « Ensuite, il ne faut pas que les Juifs puissent se pavaner
dans les jardins allemands. A ce propos, je signale la propagande
chuchotée des Juives dans les jardins du Fehrbelliner Platz. Il existe des
Juifs qui n'ont pas tellement l'air juif. Ils s'assoient à côté des mères
allemandes et des enfants allemands et commencent à rouspéter et à
empester l'atmosphère. »
Goering : « Ils ne disent pas du tout qu'ils sont Juifs. »
Goebbels : « J'y vois un danger tout particulièrement grave. J'estime
nécessaire de mettre à la disposition des Juifs certains squares -sûrement
pas les plus beaux- et de dire : les Juifs ont le droit de s'asseoir sur ces
bancs. Ceux-ci sont marqués d'une manière spéciale. Il est écrit dessus :
pour les Juifs seulement ! Autrement ils n'ont rien à chercher dans les
jardins allemands.
« Finalement il faut s'occuper de ceci : il se présente aujourd'hui encore
des cas où les enfants juifs vont dans les écoles allemandes. J'estime qu'il
est impossible que mon garçon soit assis à côté d'un Juif dans un lycée
allemand et se voie enseigner l'histoire allemande. Il est absolument
indispensable d'éloigner les Juifs des écoles allemandes, et de les laisser
se charger eux-mêmes d'élever dans leurs communautés leurs enfants. »
[1]
////
On l'ignore trop souvent mais l'Allemagne a une grande part de
responsabilité dans le génocide arménien de 1915. Pendant la première
guerre mondiale, l’Allemagne était alliée à l’Empire ottoman et avait un
rôle clé dans l'État-major ottoman avec 700 à 800 officiers allemands et
12000 soldats du Reich présents en Turquie. Il apparaît peu à peu au
grand jour que l'Allemagne avait non seulement connaissance des
massacres contre les Arméniens, mais que certains de ses militaires et
diplomates ont même théorisé cette extermination.
Le Parlement allemand (le Bundestag) a d'ailleurs reconnu officiellement le
2 juin 2016, non seulement "le génocide des Arméniens et des autres
minorités chrétiennes dans les années 1915 et 1916" mais il a également
regretté « le rôle déplorable du Reich allemand qui, en tant que principal
allié militaire de l’Empire ottoman (…) n’a rien entrepris pour arrêter ce
crime contre l’humanité » et qui « porte une part de responsabilité dans
ces événements. »
De nombreux officiers allemands, présents en Turquie en 1915, ont
ensuite été "recyclés" dans les rangs nazis. Une citation attribuée à Fritz
Bronsart von Schellendorf, officier allemand engagé au service de l'armée
ottomane, démontre la continuité idéologique entre 1915 et 1940.
Bronsart est présenté comme l'un des responsables des déportations
d'Arméniens au cours du génocide.
Dans ses écrits, il parlait de l’ambassadeur américain, Henry Morgenthau,
en poste à Constantinople en 1915, comme du « Juif Morgenthau ». Fritz
Bronsart von Schellendorf compare les Arméniens aux Juifs et rend les
Arméniens responsables de leur propre extermination :
« De fait, l’Arménien est comme le Juif, un parasite égaré hors des
frontières de sa patrie, suçant la moelle du peuple qui l’accueille. Chaque
année, ils abandonnent leur terre natale – comme les Juifs polonais qui
émigrent en Allemagne – pour s’égarer dans les métiers de l’usure. C’est
de là que vient la haine qui s’est déchaînée contre ce peuple désagréable
sous une forme médiévale et qui a entraîné leur élimination. »[2]
Je tiens à préciser que Bronsart n'avait visiblement aucune connaissance
de l'histoire du peuple arménien puisque ce dernier était alors présent sur
ses territoires historiques depuis l'antiquité et qu'il se plaît à se voir
comme descendant de Noé dont l'Arche se serait échoué sur le Mont
Ararat, montagne symbole des Arméniens. Mais l'idéologie panturquiste reprise à l'époque par les idéologues allemands et toujours en vigueur au
sommet de l'État turc - tient à désigner les Arméniens comme des
"invités" sur leurs propres terres. Ce qui ne manque pas de piquant
lorsque l'on sait que ce n'est qu'au XIe siècle que les Turcs ont quitté la
Mongolie pour venir envahir l'Asie mineure (Anatolie) où étaient ancrés les
Arméniens depuis 3000 ans.
Je souhaite aussi attirer votre attention sur la répression terrible qui
s'abat depuis juillet 2015 sur les Kurdes de Turquie, avec des villes
comme Diyarbakir et Cizre qui ont été bombardées et dévastées sans que
cela n'émeuve nos représentants, plus inquiets de préserver le "deal"
honteux sur les réfugiés syriens que de défendre la démocratie en Turquie.
La répression tous azimuts d'Erdogan vise aussi la représentation
parlementaire d'opposition puisque les députés du HDP, seul parti
démocratique de Turquie, ont été arrêtés la semaine dernière, ce qui est
un signal très inquiétant.
Il apparaît plus que jamais que les peuples qui ont subi un génocide se
doivent d'être solidaires et d'oeuvrer ensemble dans le partage des
mémoires et pour la justice.
Je vous remercie de votre attention.
Séta Papazian
Présidente
Collectif VAN
[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]
[email protected] - www.collectifvan.org
[1] Verbatim complet à retrouver sur :
Bréviaire de la haine: Le IIIe Reich et les Juifs Par Léon Poliakov
https://books.google.fr/books?id=zpozmDG3Md0C&printsec=frontcover&h
l=fr&source=gbs_atb#v=onepage&q&f=false
[2] Histoire du génocide arménien. Vahakn Dadrian. Stock 1999.
Voir aussi :
Photothèque : Le Collectif VAN commémore la Nuit de Cristal
http://www.collectifvan.org/article_photo.php?r=6&id=450
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94900
L'obsession du pouvoir et des milliards : les 12 plaies
d’Erdogan
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le président turc
Erdogan devient chaque jour davantage un dictateur. L’arrestation
de 11 membres du parti pro-kurde d’opposition, le HDP, est le
dernier développement d’une longue série de politiques
autoritaires de la part d’Erdogan. (...) Michael Rubin, ancien
responsable du Pentagone, a écrit un article dévastateur sur
Erdogan, énumérant certains de ses agissements scandaleux,
[article qu'il a] publié sous le titre, Douze questions que les
journalistes turcs n’osent pas poser. [Parmi celles-ci] : 'Comment
Erdogan est-il devenu milliardaire ?" Le Collectif VAN vous propose
la traduction de l’éditorial du journaliste arméno-américain Harut
Sassounian, paru dans The California Courier le 10 novembre 2016.
Un dictateur obsédé par le pouvoir et la richesse : les 12
scandales d’Erdogan !
De Harut Sassounian
The California Courier
http://www.thecaliforniacourier.com/ Éditorial du 10 novembre 2016
Le président turc Erdogan devient chaque jour davantage un dictateur.
L’arrestation de 11 membres du parti pro-kurde d’opposition, le HDP, est
le dernier développement d’une longue série de politiques autoritaires de
la part d’Erdogan.
La semaine dernière, Michael Rubin, ancien responsable du Pentagone et
chercheur invité à l’Institut de l’entreprise américaine, a écrit un article
dévastateur sur Erdogan, énumérant certains de ses agissements
scandaleux !
J’ai résumé le long article de Rubin qui a été publié sous le titre, Douze
questions que les journalistes turcs n’osent pas poser, sur le site du
magazine Newsweek, édition européenne.
1. Comment Erdogan est-il devenu milliardaire ?
Erdogan a grandi dans une famille pauvre, jusqu’à qu’il devienne maire
d’Istanbul et fasse l’objet de 13 enquêtes pour corruption. En 2004, alors
qu’il était Premier ministre, l’ambassade américaine à Ankara a rapporté
dans un message à Washington « qu’il avait au moins huit comptes en
Suisse. » De plus, des enregistrements téléphoniques secrets ont révélé
ses instructions pour « liquider peut-être un milliard de dollars en cash.
Erdogan s’est servi de son pouvoir sur les tribunaux pour invalider le
procès et faire arrêter les juges et les procureurs qui cherchaient à le
poursuivre. »
2. Où est le diplôme universitaire d’Erdogan ?
Erdogan affirme avoir obtenu son diplôme de l’université de Marmara en
1981. Son diplôme est peut-être un faux. « Avoir un diplôme de quatre
ans d’études est requis pour la présidence. Si Erdogan a menti au sujet de
son diplôme, peut-il rester président ? »
3. Y a t-il une autre histoire derrière le coup d’État ?
Erdogan a licencié et jeté en prison des milliers d’opposants politiques, les
accusant d’être des partisans de Fethullah Gülen, le prétendu cerveau de
la tentative de coup d’État du 15 juillet, que le président turc a qualifiée
de « cadeau de Dieu ».
4. S’il y a une FETO, y a-t-il aussi une ETO?
Erdogan a qualifié le mouvement Gülen de « Fethullahist Terror
Organization (FETO)… S’il est possible de parler de la FETO en termes de
groupe terroriste, serait-il tout aussi acceptable de se référer à
l’Erdoganist Terror Organization (ETO) ? »
5. Si Gülen est un terroriste, pourquoi Erdogan a-t-il travaillé avec
lui jusqu’en 2013 ?
Gülen et Erdogan avaient des philosophies religieuses pratiquement
identiques jusqu’à leur séparation en 2013. Pourquoi Gülen est-il
maintenant un ‘terroriste’ ?
6. Pourquoi est-il acceptable de diffuser des informations sur les
attaques du PKK mais pas sur celles de Daech ?
Quand le PKK ou des groupes kurdes marginaux commettent des attaques,
cela fait souvent la une des journaux en Turquie pendant des jours, les
enquêtes se poursuivent, les suspects sont cités par les autorités, etc.
Mais quand c’est Daech qui attaque, le gouvernement turc met l’embargo
sur les informations concernant l’enquête.
7. Pourquoi les services secrets turcs ont-ils aidé le front al-Nosra ?
Et Daech ?
« Il existe des preuves accablantes montrant que le Front al-Nosra - un
groupe affilié à Al-Qaïda en Syrie - et Daech lui-même, ont reçu des
armes, un soutien et des équipements de la part des autorités turques.
Quand des journalistes ont révélé ce fait – et ont fourni des preuves
photographiques – la réponse d’Erdogan a été de faire arrêter l’éditeur du
journal qui avait publié ce scoop. De même, lorsque des soldats turcs ont
bloqué une livraison d’armes destinée à la Syrie, Erdogan a fait arrêter les
soldats et non les passeurs… »
8. Un escadron de la mort turc était-il derrière les assassinats de
Paris ?
« En 2013, des assassins ont exécuté trois militantes kurdes dans leur
bureau à Paris. Toutes trois étaient membres du PKK… Les Français ont
capturé Omer Güney, un Turc de 32 ans, arrivé en France à l’âge de 9 ans.
Les conversations téléphoniques interceptées après les assassinats
montrent qu’il a rappelé des agents du Renseignement en Turquie…. »
9. Pourquoi Erdogan a-t-il nommé son gendre ministre de l’Énergie
et du Pétrole ?
Berat Albayrak, 37 ans, gendre d’Erdogan, est devenu le ministre turc de
l’Énergie le 24 novembre 2015. Était-il le mieux qualifié ? Ou y avait-il
d’autres facteurs en jeu ?
10. Peut-on parler des relations d’Erdogan ?
Erdogan est un ami proche de Yasin al-Qadi, un homme d’affaires
saoudien, qui, selon le Département du Trésor américain, « avait des liens
supposés avec le leader d’Al-Qaïda, Oussama Ben Laden, jusqu’en 2014. »
Erdogan a toujours déclaré : « Je connais M. Qadi. Je crois en lui comme
je crois en moi. Il est impossible que M. Qadi soit associé à une
organisation terroriste, ou en soutienne une. » Erdogan est aussi proche
de Gulbuddin Hekmatyar, un Afghan, qui « s’est allié avec les Taliban et
Al-Qaïda. » Un autre ami, Khalid Mechaal (le chef militant du Hamas),
s’est rendu en Turquie en tant qu’invité personnel d’Erdogan !
11. Quels accords avez-vous conclus avec Poutine?
Une fois qu’Erdogan et Poutine ont enterré la hache de guerre, ils se sont
mis d’accord sur un pipeline et ont discuté de l’achat par la Turquie d’un
système de missile russe. Y a-t-il eu des accords secrets ?
12. Qu’est-ce qui explique le refus de la Cour en 2008 de dissoudre
l’AKP ?
En 2008, la Cour Constitutionnelle était sur le point de dissoudre le parti
au pouvoir d’Erdogan. Mais, au dernier moment, un juge a changé son
vote. Il a été dit « qu’un homme d’affaires, longtemps harcelé par
Erdogan, a viré de l’argent sur le compte de ce juge juste avant le vote. »
Lors de la cérémonie du 6 novembre à Istanbul, au cours de laquelle
Erdogan a reçu un doctorat honorifique, il a fièrement déclaré : « Je me
fiche bien qu’ils me qualifient de dictateur ou d’autre chose. Ça rentre par
une oreille et ça sort par l’autre ! »
©Traduction de l’anglais C.Gardon pour le Collectif VAN – 10 novembre
2016 – www.collectifvan.org
L'article original de Michael Rubin est paru sous le titre Twelve Questions
Turkish Journalists Dare not Ask:
• Le 5 novembre 2016 sur le site de Newsweek
http://europe.newsweek.com/michael-rubin-twelve-questions-turkishjournalists-dare-not-ask-516742?rm=eu
• Le 24 octobre 2016 sur le site de American Enterprise Institute
https://www.aei.org/publication/twelve-questions-turkeys-journalistscant-ask/
http://www.thecaliforniacourier.com/a-dictator-obsessed-with-powerwealth-erdogans-12-scandals/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94906
Communiqué d'Amnesty International suite à
l'arrestation de députés du HDP en Turquie
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
propose de lire ce Communiqué de presse d'Amnesty International
publié le 4 novembre 2016.
Amnesty International
Turquie. Arrestation de députés du HDP dans un climat
de répression grandissante contre l'opposition kurde
4 novembre 2016, 14:08 UTC
L'arrestation de 12 députés du Parti démocratique des peuples (HDP),
parti pro-kurde et de gauche, dans la nuit du 3 au 4 novembre, marque
une nouvelle intensification de la répression exercée contre les dissidents
dans le cadre de l'état d'urgence en Turquie, a déclaré Amnesty
International le 4 novembre.
Ces arrestations, opérées sur la base de toute une série d'accusations
liées au « terrorisme », interviennent à la suite de la fermeture massive
de médias kurdes, de l'éviction d'au moins 24 maires pro-kurdes et de
coupures régulières de l'accès à Internet entravant les communications.
Ces mesures ont été suivies d'une explosion, dans la matinée du 4
novembre, qui a fait au moins huit morts à Diyarbakır, dans le sud-est du
pays majoritairement kurde.
« L'arrestation aujourd'hui de députés du HDP marque une nouvelle
intensification de l'éviction de la sphère publique par le gouvernement des
opposants kurdes, a déclaré John Dalhuisen, directeur du programme
Europe d'Amnesty International.
« Ces arrestations, qui interviennent à la suite de la fermeture, par décret
de l'exécutif, des médias kurdes en Turquie, et de l'arrestation des deux
maires de Diyarbakır, portent gravement atteinte aux droits à la liberté
d'expression et d'association et restreignent sévèrement la capacité de
participer à la vie publique. Elles présagent mal de l'avenir sous l'état
d'urgence.
« Le scénario habituel d'arrestations arbitraires opérées sur la base
d’accusations de terrorisme forgées de toutes pièces et suivies de procès
spectacles politiques ne doit pas se dérouler. Compte tenu de l'absence de
tout élément crédible prouvant que des infractions ont été commises, ces
personnes doivent être immédiatement libérées. »
Des enquêtes ont été ouvertes sur 54 des 59 députés du HDP, qui est le
troisième parti du pays. L'immunité parlementaire a été levée en mai, ce
qui a été interprété comme une mesure destinée à permettre des
poursuites judiciaires contre les députés de ce parti.
Douze députés du HDP ont été arrêtés depuis hier soir, parmi lesquels ses
coprésidents Selahattin Demirtaş et Figen Yüksekdağ, qui sont accusés de
« propagande pour le compte d'une organisation terroriste », un chef
d'accusation souvent utilisé pour étouffer la contestation sur les questions
kurdes en Turquie. Trois députés ont depuis été remis en liberté, mais
cinq ont été placés en détention provisoire. La police a effectué une
descente au siège du parti à Ankara.
À la suite de l'annonce de ces dernières arrestations, une voiture piégée
présumée a explosé devant le siège de la police à Diyarbakır. L'explosion
aurait tué au moins huit personnes, dont deux policiers. Cette explosion,
qui viole les principes fondamentaux du droit international, n'a jusqu'à
présent pas été revendiquée.
Au moment de ces arrestations, les utilisateurs des réseaux sociaux en
Turquie se sont aperçus qu'ils ne pouvaient pas accéder à des services tels
que Twitter, Facebook et WhatsApp. L'accès aux services sur Internet de
manière générale reste limité dans toute la Turquie actuellement. Le
Premier ministre Binali Yıldırım a déclaré cet après-midi que ces mesures
étaient « des précautions temporaires » et qu'elles seraient levées dès
qu'il n'y aurait « plus de danger ».
Ces arrestations font suite à d'autres interventions visant à évincer les
représentants politiques autonomistes. En septembre, dans le sud-est de
la Turquie majoritairement kurde, 24 maires élus appartenant à des partis
politiques kurdes autonomistes ont été remplacés par décret de l'exécutif
et le week-end dernier, les deux maires HDP de la municipalité de
Diyarbakır ont été arrêtés et remplacés par un mandataire.
Le week-end dernier également, des médias ont été fermés par décrets de
l'exécutif, notamment le quotidien kurde Özgür Gündem, le journal de
langue kurde Azadiya Welat et l'agence de presse féminine JINHA, ainsi
que plusieurs médias locaux du sud-est du pays et médias de l'opposition
en Turquie.
https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2016/11/turkey-12-kurdishdeputies-detained-amid-growing-onslaught-on-opposition-voices/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94895
Turquie : Messages des députés kurdes emprisonnés
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
présente ici les messages des députés kurdes emprisonnés publiés
sur le site des Amitiés kurdes de Bretagne le mardi 8 novembre
2016.
Amitiés kurdes de Bretagne
Messages des députés kurdes emprisonnés
mardi 8 novembre 2016
Selahattin Demirtaş : chacun doit continuer son travail dans le
cadre de la lutte pour la démocratie
Je voudrais d’abord exprimer mes plus chaleureuses salutations à tous les
amis. Notre arrestation illégale vient simplement s’ajouter à la profonde
obscurité dans laquelle notre pays est entraîné tous les jours. Cependant,
ceux convaincus qu’ils vont nous forcer à nous faire renoncer dans cette
obscurité devraient très bien savoir qu’une seule allumette, une seule
bougie est suffisante pour éclairer cette obscurité. Quelle que soit notre
place et nos conditions, nous continuerons, si nécessaire, à brûler comme
une bougie pour que notre peuple vive en paix dans un futur libre. Chacun
doit continuer son travail dans le cadre de la lutte pour la démocratie, et
chacun doit lutter sans répit pour lever cette obscurité, pour notre brillant
avenir. Mon moral est haut, ma santé est bonne. Avec toute mon affection.
Figen Yüksekdağ : ils ont peur de nous
Malgré tous leurs efforts, ils ne peuvent pas consommer notre espoir, ou
briser notre résistance. Que ce soit en prison ou non, le HDP? et nous,
sommes toujours la seule option de la Turquie pour la liberté et la
démocratie. Et c’est pourquoi ils ont tellement peur de nous. Ne vous
laissez pas, pas un seul d’entre vous, vous démoraliser, ne baisser pas
votre garde, ne laissez pas votre résistance s’affaiblir. N’oubliez pas que
cette haine et cette agression sont enracinées dans la peur. L’amour et le
courage vont certainement l’emporter. Avec mes plus chaleureuses
salutations.
İdris Baluken : ils refusent même de révéler le lieu de notre
détention
Notre peuple doit garder le moral, je salue notre peuple qui a refusé
d’abandonner son honneur, et nous protégerons sans aucun doute aussi le
notre. Ce n’est pas nous qui devrions être ici en prison, mais ceux qui ont
conçu cette conspiration et l’ont mis en place contre nous. Ils refusent
même de révéler notre localisation afin de nous marginaliser. Il s’agit
d’une politique de prise d’otages, d’enlèvement. Nous savons, de par
l’histoire, que de telles dictatures, de telles approches ont toujours fini par
s’effondrer, ils sont voués à l’oubli. Vu que nous maintenons notre position,
leur sort sera le même. Nous continuerons notre lutte où que nous soyons.
Mes salutations à notre peuple.
Ferhat Encü : nous continuerons à résister
C’est une lutte ; des milliers de prisonniers sont tombés au nom de cette
lutte. Nous ne nous considérons pas différents de ces prisonniers. Ceci est
une vague d’attaque violente. Elle ne peut être repoussée que par la
résistance. Donc nous résistons, ici, et nous continuerons à le faire.
Personne ne doit perdre espoir, seuls ceux qui gardent leur espérance en
vie sont capables de résister à cette tyrannie. L’espoir se trouve aussi
dans notre unité, dans notre union. La résistance digne que notre peuple a
porté contre le fascisme sortira victorieuse. Personne ne peut dire « Je
suis libre », dans un pays où nos co-leaders ont été pris en otage. Je
voudrais exprimer mes plus chaleureuses salutations à notre peuple.
Gülser Yıldırım : notre détermination est intacte
Peu importe ce que fait la dictature de l’AKP?, elle ne pourra ni nous
éloigner de notre lutte, ni des valeurs auxquelles nous croyons. Les
pratiques inhumaines de la dictature témoignent encore plus de notre
légitimité dans notre lutte contre cette dictature. Je veux que nos gens
sachent que notre détermination est plus forte maintenant. Mes respects.
Leyla Birlik : nous résistons
Ceci est une période difficile, c’est un coup d’État. Nous résisterons ici, en
prison, et à l’extérieur. Et nous allons certainement l’emporter. Salutations.
Nursel Aydoğan : personne ne doit jamais jamais perdre espoir
Nos arrestations se font dans le cadre d’une liquidation du HDP. Il ne faut
pas oublier que le HDP est un parti qui porte une cause. Même si nous
sommes en prison, nous défendrons notre cause et notre lutte. Personne
ne devrait être découragé à cause de nos arrestations, personne ne doit
jamais, jamais, perdre espoir. Peu importe ce que l’AKP fait, nous allons
garder notre moral haut. Nos espérances ne seront que plus grandes
encore.
Selma Irmak : nous résistons, les prisons ont toujours été notre
deuxième adresse
Le coup d’État de l’AKP est maintenant clairement visible pour tous. Ce
coup vise à bloquer le chemin du front démocratique. C’est un coup d’État
encore plus sinistre que celui de 1980. C’est une crainte qu’ils ont d’une
opposition étendue, grandissante. La résistance continuera, notre peuple
résistera à l’extérieur, et nous résisterons d’ici. Les prisons ont toujours
été notre deuxième adresse. J’envoie mes salutations spéciales à mes
amis. Les femmes seront le cauchemar de l’AKP. J’invite notre peuple à
revendiquer son avenir. Nous appelons les peuples de la Turquie et du
Kurdistan à résister. Avec mes respects.
Les avocats du HDP n’ont pas pu être en mesure de rencontrer Abdullah
Zeydan depuis qu’il a été emmené à la prison d’Edirne.
http://www.akb.bzh/spip.php?article1116
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94898
Collectif VAN : l'éphéméride du 10 Novembre
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique
Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du
Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une
date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les
thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du
Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de
nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).
Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans
la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens:
Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)
http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673
Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)
http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304
Ça s’est passé un 10 novembre (les événements sont
classés du plus ancien au plus récent) :
10 novembre 1895 -- Empire ottoman : journal de la femme d'un
Consul de France en Arménie.
« J'apprends par hasard que les massacres sont commencés à Erzeroum.
Maurice ne voulait pas me le dire. J'ai peur surtout de ce qu'il me cache...
»
Imprescriptible : Au milieu des massacres
10 novembre 1914 -- Empire ottoman : publication de la circulaire du
Conseil politique arménien appelant les sujets arméniens à se mobiliser
pour la « patrie ottomane ».
Mass violence : Chronologie de l’extermination des Arméniens de l’Empire
ottoman par le régime jeune-turc (1915-1916)
9 et 10 novembre 1915 -- Empire ottoman : Smyrne. 300 Arméniens
catholiques de Smyrne, Cordelio et Karatas sont
déportés vers Afionkarahisar, suivis par 3 à 400 personnes issues des
milieux aisés.
** (Kévorkian, 2006 :708).
Mass violence : Chronologie de l’extermination des Arméniens de l’Empire
ottoman par le régime jeune-turc (1915-1916)
10 novembre 1920 -- M. Lloyd George, le premier ministre de la
Grande-Bretagne, a fait savoir au Conseil que les Puissances alliées
faisaient tous leurs efforts pour aider militairement la République
d’Arménie, en lui fournissant du matériel de guerre et des combustibles.
Quant à l’avenir de l’Arménie, le premier ministre de la Grande-Bretagne
estimait que, tant que le Président Wilson n’aurait pas fait connaître sa
décision au sujet des frontières, il paraissait inutile d’entreprendre
l’examen des méthodes propres à assurer l’exécution du traité.
Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le
problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne,
1970.
Imprescriptible : Secours à l’Arménie
10 novembre 1922 -- Dans son discours du 10 novembre 1922 à la
Chambre française, au sujet de l’affaire de Tchanak, le Président du
Conseil français, M. Raymond Poincaré, a donné lecture de son
télégramme au chargé d’affaires de France à Londres, du 18 septembre
1922, où, entre autre choses, il disait :
« Le gouvernement français est, quoi qu’en dise la presse britannique,
tout à fait étranger à l’offensive turque. Il l’a même nettement
déconseillée ; mais elle s’est produite, et on ne peut négliger aujourd’hui
les résultats qu’elle a eus. Ce ne sont pas seulement les Kémalistes, ce ne
sont pas seulement tous les Ottomans, ce sont tous les Musulmans qui se
réjouissent de l’évacuation de l’Asie Mineure. La victoire turque a des
répercussions jusqu’en Tunisie, en Algérie et au Maroc. Il est inévitable
qu’elle ait surexcité les espérances des Kémalistes, et il serait, à notre
avis, extrêmement périlleux de blesser en ce moment, par des mesures
imprudentes, l’amour-propre national des Turcs.
Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le
problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne,
1970.
Imprescriptible : La Question arménienne depuis la déclaration de Paris
jusqu’à la Conférence de Lausanne
10 novembre 1938 -- L'Italie adopte une législation antisémite.
Yahoo : L'éphéméride du jeudi 10 novembre 2011
10 novembre 1938 -- Turquie : Mustafa Kemal Atatürk est mort à
Istanbul. Il est le fondateur et le premier président de la République
turque, construite sur l’extermination des minorités chrétiennes de
l’Empire ottoman (grecque, arménienne, assyro-chaldéenne-syriaque).
Mustafa Kema, qui affirmait une volonté farouche de rupture avec le passé
impérial ottoman de la Turquie, a pourtant recyclé une grande partie des
criminels Jeunes-Turcs du Comité Union et Progrès.
Wikipédia : Mustafa Kemal Atatürk
10 novembre 1938 -- Dans l'ensemble du Reich, au lendemain de la "
nuit de cristal ", 35 000 juifs sont arrêtés, dont beaucoup sont déportés
aux camps de concentration de Dachau, de Buchenwald, où ils sont
horriblement maltraités, et de Sachsenhausen (Allemagne).
Skynet : 10 novembre, ce jour-là, n’oubliez pas
10 novembre 1941 -- A Kharkov (R.S.S. d'Ukraine), 2 jeunes filles
juives sont pendues par les SS dans le cimetière juif de Lysa Gora.
- 750 juifs de Bielica (district de Novogrudok, R.S.S de Biélorussie) sont
conduits au ghetto de Zdzieciol, qui est liquidé le même jour.
- Dans le ghetto de Varsovie, la peine de mort sera prononcée pour
chaque personne qui quittera le ghetto sans autorisation, et pour chaque
personne de l’extérieur qui aidera un Juif.
Skynet : 10 novembre, ce jour-là, n’oubliez pas
10 novembre 1942 -- En promettant aux juifs que leur vie serait
épargnée, les nazis font revenir dans le ghetto de Szydloviec (province de
Kielce, Pologne) ceux qui se trouvaient dans les forêts avoisinantes, où ils
n'avaient aucune chance de survivre à l'hiver. Aussitôt après, 5 000
d'entre eux sont déportés au camp d'extermination de Treblinka.
- 70 juifs du ghetto de Bochnia (province de Galicie) sont fusillés par les
nazis. 500 juifs de cette ville et 1 000 juifs du ghetto de Komarov
(Pologne) sont déportés au camp d'extermination de Belzec.
- 6 300 juifs du ghetto de Mlava (Pologne) sont déportés au camp
d'extermination de Treblinka, où ils sont assassinés quelques heures après
leur arrivée.
- 758 internés juifs du camp de regroupement de Westerbork sont
déportés au camp d'extermination d'Auschwitz.
Skynet : 10 novembre, ce jour-là, n’oubliez pas
10 novembre 2000 -- Le Vatican reconnaît le génocide arménien une
première fois le 10 novembre mais sans spécifier l'auteur.
Wikipédia : Reconnaissance politique du génocide arménien
10 novembre 2006 -- Allemagne : le Conseil central des Juifs en
Allemagne, dont le siège est installé à Berlin depuis 1999, coordonne la
vie des différentes communautés juives installées sur le sol allemand. Il
reçoit une aide de l'État de trois millions d'euros par an pour préserver et
entretenir l'héritage culturel germano-juif, pour entretenir la mémoire de
la Shoah, pour réorganiser une communauté juive, et pour faciliter son
travail d'intégration et de politique sociale. Le 10 novembre 2006, la
synagogue de Munich qui avait été détruite par les nazis en 1938 a
rouvert ses portes. Sa construction a été financée par la ville et le Land.
Wikipédia : Histoire des Juifs en Allemagne
10 novembre 2007 -- Le jour commémoratif en Turquie de la mort de
Mustapha Kemal (Atatürk), un policier a apporté aux responsables d’une
église arménienne d’Istanbul, la version imprimée d’une page en ligne sur
internet, soi-disant pour les informer du contenu (abject) de ce site et
pour les assurer que la police turque s’occupait d’en trouver les
responsables.
Le propos de ce site pourrait se résumer à : “Il n’y a jamais eu de
génocide. Mais si vous insistez, on va recommencer”.
Collectif VAN : Arméniens et Juifs, cibles d'un site terroriste turc
Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=58563
ARMENIE/AZERBAIDJAN
Par les manœuvres militaires de grande envergure,
l’Azerbaïdjan désire répondre au défilé militaire du
21 septembre à Erévan avec les missiles Iskander M
acquis par l’Arménie
NAM
L’Azerbaïdjan a annoncé à grands renforts médiatiques que du 12 au 18
novembre son armée effectuera des exercices militaires avec plus de 60
000 militaires. Mais selon l’analyste militaire Taron Hovhannissian,
spécialiste de l’Azerbaïdjan sur le site « Razminfo.am » ces exercices
militaires volontairement médiatisés par Bakou n’ont rien d’exceptionnel
car l’an dernier ils avaient été réalisés avec 65 000 soldats. Mais avant la
rencontre prochaine de Hambourg entre les ministres arménien et azéri
des Affaires étrangères, l’Azerbaïdjan désire augmenter la pression, par sa
communication en insistant sur l’étendue de ces manœuvres et la quantité
de l’armement utilisé. Selon David Babayan le secrétaire de presse du
président de la République du Haut-Karabagh Bako Sahakian, en insistant
sur le nombre de 60 000 soldats en place pour ces exercices militaires,
Bakou désire impressionner l’Arménie et répondre à la parade militaire du
21 septembre dernier au cours de laquelle l’Armée arménienne avait
exhibé les nouveaux missiles ultra-modernes Iskander M dont seul
l’Arménie dispose après la Russie. Des missiles qui déjouent tous les
systèmes anti-missiles et atteignent leur cible avec une très grande
précision. Selon David Babayan, l’Armée arménienne ayant l’avantage
militaire avec ces nouveaux missiles Iskander M, l’Azerbaïdjan veut
répondre et impressionner l’Arménie par ces manœuvres militaires de
grande ampleur. Bakou veut également démontre qu’elle pourrait à tout
moment reprendre le conflit armé au Haut-Karabagh.
Krikor Amirzayan
jeudi 10 novembre 2016,
Krikor Amirzayan ©armenews.com
Nouvelles d'Arménie Magazine, article en ligne:
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=134042
TURQUIE
Turquie : « Quoi qu’ils fassent, ils ne peuvent
détruire ni notre espoir, ni notre résistance. »
Propos recueillis et traduits par Jean-Jacques Régibier
Lundi, 7 Novembre, 2016
Humanite.fr
Parmi les 11 députés du HDP ( Parti démocratique des Peuples ) arrêtés
jeudi et vendredi dernier en Turquie sur ordre du gouvernement turc, 9
ont réussi à faire parvenir un message à l’extérieur de leur prison, par
l’intermédiaire de leurs avocats. Tous appellent à poursuivre la résistance
contre le régime d’Erdogan et voient dans leur arrestation le signe d’une
dictature aux abois. Parmi eux, les deux leaders du HDP, Selahattin
Demirtaş et Figen Yüksekdağ. Nous publions leurs messages.
Selahattin Demirtaş :
« Je voudrais tout d'abord exprimer toute mon affection à tous les amis.
Notre arrestation illégale vient épaissir l’obscurité dans laquelle notre pays
s’enfonce chaque jour un peu plus.
Cependant, ceux qui pensent pouvoir nous maintenir dans cette obscurité
doivent savoir qu'une seule allumette, qu’une seule bougie suffit à la
déchirer.
Où que nous soyons, quel que soit notre état, nous continuerons à brûler
comme une bougie pour que notre peuple puisse vivre libre et en paix.
Chacun doit continuer son travail dans le cadre de la lutte pour la
démocratie, et doit combattre sans relâche pour dissiper cette obscurité,
et aller vers un avenir lumineux.
Mon moral est au plus haut et ma santé est bonne.
Avec mon affection. »
Figen Yüksekdağ :
« Quoi qu’ils fassent, ils ne peuvent pas détruire notre espoir, ou briser
notre résistance.
Que nous soyons en prison ou non, le HDP et nous, nous continuons à
être la seule voie pour la liberté et la démocratie en Turquie.
C’est la raison pour laquelle ils ont si peur de nous. Ne vous laissez-vous
être démoraliser, ne baissez pas la garde, n’affaiblissez pas votre
résistance.
N'oubliez pas que cette haine et cette agression que nous subissons, sont
enracinées dans la peur.
L'amour et le courage gagneront à coup sûr. Avec toute mon affection et
mes meilleurs souvenirs. »
İdris Baluken:
« Notre peuple doit garder le moral au plus haut.
Je salue notre peuple qui a refusé de renoncer à son honneur, et nous
aussi, nous continuons à protéger le nôtre.
Ce n'est pas nous qui devrions être ici en prison, mais ceux qui ont ourdi
cette conspiration contre nous.
Ils refusent même de révéler l’endroit où nous nous trouvons, afin de
nous reléguer dans l’oubli.
Nous subissons une politique de prise d'otages, d'enlèvement.
Mais l’Histoire nous appris que de tels procédés, que de telles dictatures,
se sont toujours effondrées, qu’elles sont vouées à l'oubli. Comme nous
ne bougerons pas, leur sort sera le même.
Nous continuerons notre lutte où que nous soyons.
Tous mes sentiments les meilleurs à notre peuple. »
Ferhat Encü :
« Nous sommes dans un combat.
Des milliers de prisonniers sont tombés au nom de ce combat. Nous ne
sommes pas différents d’eux.
Nous subissons une violente attaque. Elle ne peut être repoussée que par
la résistance. Nous résistons donc et nous continuerons à le faire.
Personne ne doit perdre espoir. Seuls ceux qui gardent espoir dans la vie,
sont capables de résister à cette tyrannie.
L'espoir il est aussi dans notre unité.
Cette résistance que notre peuple oppose au fascisme finira par être
victorieuse.
Personne ne peut dire « je suis libre », dans un pays où nos responsables
politiques ont été pris en otage.
J’exprime toute mon affection et mes meilleurs sentiments à notre peuple.
»
Gülser Yıldırım :
« Peu importe ce que fait la dictature de l'AKP, elle ne pourra ni nous
éloigner de notre lutte, ni des valeurs auxquelles nous croyons.
Les pratiques inhumaines de la dictature témoignent de notre légitimité
dans notre lutte contre cette dictature.
Je veux que notre peuple sache que notre détermination est encore plus
forte maintenant.
Salutations chaleureuses.»
Leyla Birlik :
« C'est une période difficile, c'est un coup d'Etat.
Nous résisterons ici, en prison, et à l'extérieur.
Et nous allons l'emporter.
Salutations. »
Nursel Aydoğan :
« Nos arrestations s’inscrivent dans un plan de liquidation du HDP
( Parti démocratique des Peuples, 3ème force politique au Parlement turc
NDLR ).
Il ne faut pas oublier que le HDP est un parti qui défend une cause. Même
si nous sommes en prison, nous défendrons notre cause et nous
continuerons à lutter.
Personne ne doit se sentir affaibli à cause de nos arrestations, personne
ne doit perdre espoir.
Peu importe ce que fait l'AKP ( parti au pouvoir de Erdogan NDLR ), nous
gardons le moral au plus haut.
Nos espoirs n’en sont que plus grands encore. »
Selma Irmak :
« Tout le monde voit clairement l’objectif du coup que vient de réaliser
l’AKP: il s’agit de barrer le chemin au front démocratique. C'est un coup
d'Etat encore plus sinistre que celui de 1980.
Ce qu’ils craignent, c’est le développement d’une opposition de plus en
plus large. Mais la résistance continuera.
Notre peuple résistera à l'extérieur, et nous, nous résisterons aussi. Les
prisons ont toujours été notre deuxième adresse.
J'envoie mes salutations à mes amies. Les femmes seront le cauchemar
de l'AKP. J'invite notre peuple à revendiquer très haut son avenir. Nous
appelons le peuple turc et le Kurdistan à résister.
Avec mon affection et mes meilleurs souvenirs. »
http://www.humanite.fr/turquie-quoi-quils-fassent-ils-ne-peuventdetruire-ni-notre-espoir-ni-notre-resistance-619867
Erdogan défie l’Europe
Le Soir
Mis en ligne le 10/11/2016 à 00:00
Par Anne Andlauer
Alors que la Commission européenne publie un nouveau rapport critique
sur la Turquie, le dialogue de sourds continue entre l’UE et Ankara.
Erdogan appelle les Vingt-Huit à vite se prononcer sur l’adhésion de son
pays.
Istanbul
De notre correspondante
Face aux rappels à l’ordre de plus en plus sévères des dirigeants
européens, le président turc Recep Tayyip Erdogan a choisi un registre
dans lequel il excelle : la surenchère, mêlée d’un certain goût pour la
provocation. « Ils disent que l’Union européenne devrait réévaluer les
négociations d’adhésion de la Turquie. Mais vous prenez du retard ! Allez,
réévaluez-les maintenant et prenez une décision ! » a-t-il lancé mercredi.
Le chef de l’État répondait notamment au président de la Commission
européenne, Jean-Claude Juncker, qui s’était inquiété la veille de voir « la
Turquie, chaque jour, s’éloigne[r] de l’Europe ».
Engagé depuis 2005 dans des négociations qu’il avait lui-même rendues
possibles – grâce à une série de réformes, dont l’abolition de la peine de
mort –, Recep Tayyip Erdogan ne se contente pas de faire la sourde oreille
aux critiques de l’UE. Il brave ses lignes rouges – en plaidant notamment
pour un rétablissement de la peine capitale –, moque ses hésitations et
ses contradictions, et reproche à l’Europe d’ouvrir « ses portes, son
Parlement (…) et ses palais aux terroristes. » Comprendre : d’offrir un
refuge à des militants du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et à des
fonctionnaires, journalistes et autres diplomates poursuivis en Turquie
pour des liens présumés avec la tentative de putsch ou son suspect
numéro 1, l’imam Fethullah Gülen.
Tayyip Erdogan sait que chacune de ses sorties sera reprise dans les
médias nationaux et européens. Il connaît l’écho favorable, chez une large
partie de ses concitoyens, d’un discours sans nuance sur « l’Occident
orientaliste », ennemi déguisé de la Turquie. Sans doute prend-il même
plaisir à défier les Européens, à les pousser à bout… sans pour autant être
celui qui coupera les ponts. « Vos relations avec nous ne peuvent
continuer sur la base d’intimidations. Si vous voulez arrêter [les
négociations], arrêtez-les. Si vous voulez continuer, nous sommes prêts »,
a renchéri Mevlüt Çavusoglu, ministre des Affaires étrangères. Chaque
semonce de l’UE – après une nouvelle purge dans l’administration,
l’arrestation de journalistes d’opposition ou l’incarcération d’une dizaine de
députés du parti prokurde HDP – est l’occasion d’appeler les Européens à
se « mêler de leurs affaires ».
Dans un rapport publié mercredi, la Commission européenne dénonce
sans surprise un « sérieux retour en arrière » sur les critères d’adhésion,
notamment la liberté d’expression. « Il est temps qu’Ankara nous dise ce
qu’elle veut vraiment », a commenté le commissaire européen à
l’Elargissement, Johannes Hahn, comme en réponse à l’ultimatum du
président turc. Kati Piri, rapporteur du Parlement européen pour la
Turquie, a appelé l’UE à « geler immédiatement les négociations
d’adhésion jusqu’à ce que le gouvernement turc retrouve le chemin du
respect de l’État de droit ».« C’est aussi ce que nous demandons, réagit
Hisyar Özsoy, député et responsable des relations internationales du HDP.
Jusqu’à récemment, nous appelions nos interlocuteurs européens à
maintenir les négociations pour disposer d’un levier sur le gouvernement.
Mais depuis l’incarcération de 10 de nos élus, nous pensons que l’UE doit
adopter des sanctions contre l’AKP [Parti de la justice et du
développement, au pouvoir] et le président Erdogan. »
Des actions, plutôt qu’un énième rapport : c’est également l’appel de
Johann Bihr, responsable du bureau Europe de l’Est et Asie centrale de
Reporters sans frontières (RSF), qui rentre de trois jours en Turquie
auprès de journalistes menacés par la justice ou dont les médias ont été
fermés. « Nous avons conscience des limites du pouvoir de l’UE. Mais
quand tant de journalistes sont en prison, on ne peut plus se contenter de
manœuvres de couloir – qui ne seront même pas efficaces puisque le
gouvernement turc, actuellement, n’est pas prêt à entendre les conseils
amicaux. » Des critiques européennes, Recep Tayyip Erdogan aime en
effet à dire qu’elles « rentrent par une oreille et ressortent par l’autre ».
ANNE ANDLAUER
http://plus.lesoir.be/archive/d-20161109GC2J9C?referer=%2Farchives%2Frecherche%3Fword%3Derdogan
Turquie: 55 pilotes de l'armée de l'air arrêtés
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
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Par Lefigaro.fr avec Reuters
Mis à jour le 09/11/2016 à 12:46
Publié le 09/11/2016 à 12:45
Des procureurs turcs ont ordonné aujourd'hui l'arrestation de 55 pilotes de
l'armée de l'air, dans le cadre de la vaste purge en cours depuis le putsch
manqué du 15 juillet, ont rapporté la chaîne de télévision NTV et d'autres
médias turcs.
Les autorités avaient d'ores et déjà placé en détention plus de 300 pilotes,
pour la plupart en service dans une base de la ville de Konya.
Au total, plus de 110.000 personnes - des soldats, des juges, des
enseignants, des journalistes - ont été placés en détention ou suspendus
de leurs fonctions, et 37.000 ont été mis officiellement en état
d'arrestation.
La dernière opération en date visant les partisans du prédicateur en exil
Fethullah Gülen, accusé par Ankara d'avoir orchestré la tentative de
putsch, a été menée aujourd'hui dans huit provinces, mais c'est surtout
Konya qui a été concernée, a précisé NTV.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/11/09/9700120161109FILWWW00183-turquie-55-pilotes-de-l-armee-de-l-airarretes.php
Turquie. Le journal “Cumhuriyet”, symbole de la
répression
Courrier International
Publié le 02/11/2016 - 17:44
“Je ne suis toujours pas en prison, mon frère” : Murat Yetkin résume en
ces termes, sur le site du quotidien anglophone Hurriyet Daily News,
“l’état d’esprit des journalistes en Turquie ces jours-ci”.
Plusieurs salariés du quotidien d’opposition Cumhuriyet étaient toujours
détenus, mercredi 2 novembre, deux jours après leur arrestation. Parmi
eux, le rédacteur en chef du titre, Murat Sabuncu.
Accusés de collusion avec Gülen et le PKK
”D’après le bureau du procureur d’Istanbul, Sabuncu et dix de ses
collègues sont accusés d’avoir aidé – ‘sans en être membre’– la
propagande de deux organisations : la galaxie Gülen (…) et le Parti des
travailleurs du Kurdistan (PKK), hors la loi”, précise Yetkin.
En exil aux États-Unis, le prédicateur Fethullah Gülen est considéré par le
pouvoir comme l’instigateur du coup d’État manqué du 15 juillet.
Erdogan continue sa vague répressive
“Plus de 100 000 personnes avaient déjà été renvoyées ou suspendues, et
37 000 arrêtées, depuis la tentative de coup d’État”, souligne AlJazira. Le site précise que “la Turquie a démis de leurs fonctions 10 000
fonctionnaires supplémentaires et fermé quinze autres organes de presse
au cours du week-end”.
Présenté comme le plus vieux quotidien indépendant de Turquie,
Cumhuriyet est, selon Yetkin, “un porte-étendard des traditions laïque et
kémaliste”.
http://www.courrierinternational.com/dessin/turquie-le-journalcumhuriyet-symbole-de-la-repression
TURQUIE/SYRIE
Ce qu'a gagné la Turquie en intervenant en Syrie
Slate
Ariane Bonzon
Monde
08.11.2016 - 12 h 18, mis à jour le 08.11.2016 à 14 h 04
La Turquie est en Syrie d'abord pour réduire l'influence et le territoire des
Kurdes du PYD-PKK. Le combat contre Daech passe au second plan,
malgré quelques victoires.
Une longue table posée dans la poussière du désert: voici le décor dans
lequel les membres des Forces démocratiques syriennes (FDS), l'Alliance
arabo-kurde largement dominée par les Kurdes des unités de protection
du peuple, ont annoncé le lancement, samedi 5 novembre, de leur
offensive sur la «capitale» de l’Etat islamique en Syrie.
Soutenue par l’aviation de la coalition internationale et certaines unités
spéciales occidentales, cette opération, baptisée «Colère de l’Euphrate»,
vise à reprendre Raqqa, la capitale auto-proclamée de l’organisation de
l’Etat islamique (EI) en Syrie. Elle se superpose à l’opération, également
très délicate, débutée quelques vingt jours auparavant contre Mossoul, le
bastion irakien, de l’organisation djihadiste.
Tout en cherchant à renforcer la composante arabe de l’alliance mise en
branle face à l’EI à Raqqa, les États-Unis s’appuient essentiellement sur
son allié kurde syrien qui se trouve être l'ennemi numéro 1 d'un autre allié
de Washington, au sein de l'Otan cette fois: la Turquie.
Les Américains ont pu éprouver le courage des unités de protection du
peuple du Parti de l’union démocratique (YPG-PYD) dont ils épaulent les
combattants contre l'EI. Sans doute, «Colère de l’Euphrate» prendra-t-elle
plusieurs mois et causera-t-elle un grand nombre de pertes humaines. Au
YPG-PYD aussi, on a le culte des «martyrs». Mais en retour Salih Muslim,
le co-Président du Parti de l’Union démocratique (PYD) espère obtenir le
soutien politique américain pour une zone autonome kurde au nord-est de
la Syrie.
Certains observateurs arabes et occidentaux qui évoquaient fin octobre le
lancement imminent de cette opération, n’excluaient pas que s’ensuive un
affrontement entre l’armée turque et les YPG. La Turquie a plusieurs fois
déclaré qu’elle ne souhaitait pas que son ennemi kurde participe à la
reconquête de Raqqa. En effet, Ankara cherche à limiter au maximum les
avancées des YPG.
La Syrie, l’arrière-cour des États-Unis
La Turquie a cependant dû accepter: c’est bien de la base de l’Otan, située
à Incilirk au sud de la Turquie, que partiront les avions de combat de la
coalition vers Raqqa. Mais de l’entretien entre le chef d'État américain
avec son homologue turc, il apparaît que le premier a assuré au second
que le PYD n’avait pas de visées territoriales sur Raqqa.
Contacté dimanche, un ancien officier turc excluait toute intervention
militaire d’Ankara à Raqqa: «La Syrie, c’est l’arrière-cour des États-Unis,
et la Turquie ne peut plus rien faire à l’est de l’Euphrate», expliquait-il.
De fait, voilà déjà deux mois et demi que l’armée turque est entrée en
Syrie, via la ville frontalière de Jarablous dont elle a chassé l’EI. Avec ses
avions de combat et ses forces spéciales, Ankara combat les djihadistes
de Daech mais plus encore les forces kurdes syriennes alliées au Parti des
travailleurs du Kurdistan (PKK, en guerre contre l'État turc depuis 1984 et
inscrit sur la liste des organisations terroristes en Europe et aux ÉtatsUnis).
En dix semaines, la Turquie a obtenu beaucoup de ce qu’elle voulait, c’està-dire établir de facto à partir de sa frontière une zone tampon
débarrassée de l’EI et des YPG. L'armée turque fait ainsi d’une pierre trois
coups: d'abord, elle prive l’EI d’une route d’approvisionnement; ensuite,
elle peut utiliser cette zone pour restructurer et entraîner des groupes de
l’Armée syrienne libre afin d’en faire une force supplétive face aux YPG; et
enfin, elle stoppe nette l’expansion kurde le long de ses 800 kilomètres de
frontières communes avec la Syrie, privant le Kurdistan syrien de toute
possibilité de continuité territoriale de la frontière irakienne à la
Méditerranée.
Si elle n’intervient pas pour l’instant à Raqqa, l’armée turque reste
toujours présente dans le nord du pays, à l’ouest de l’Euphrate pour
l’essentiel. Mi-octobre, son artillerie et son aviation ont d’ailleurs remporté
un beau succès symbolique face à l’EI. Avec les forces de l’armée syrienne
libre, elles ont chassé les djihadistes de Dabiq et repris cette bourgade de
5000 habitants au cœur de la propagande des djihadistes.
«L’étincelle a été allumée en Irak et [est devenue] un feu qui brûlera, par
la volonté d’Allah, jusqu’à ce qu’il ait consumé les armées de la croix à
Dabiq» disait le père de l’EI, le Jordanien Abou Moussab al-Zarkaoui en
2006. Dix ans plus tard, la ville syrienne de Dabiq n’aura finalement pas
été le tombeau des forces croisées. Tout au contraire, ce sont les
«armées du croissant» sunnite, les rebelles arabes et les militaires
turques, qui ont eu raison de la prophétie funeste de al-Zarkaoui. Le
gouvernement turc a très peu communiqué sur cette victoire, dont il
aurait pourtant pu tirer profit pour redorer son image déplorable auprès
des opinions occidentales. Mais il n’a sans doute pas voulu nourrir
l’animosité de ses propres sunnites, turcs ou kurdes, dont certains
groupes ne sont pas insensibles à la propagande de l’EI. La capture de
Dabiq par l’armée turque peut d’ailleurs avoir joué sa part dans l’appel
récent –une première– d'Abou Bakr al-Baghdadi à mener des attentats en
représailles contre la Turquie.
Alep, le compromis
Les intentions turques sur la ville d’Alep forment un point
d’interrogation. À ce propos, l’entourage du Président Erdogan aurait été
divisé entre ceux qui accordent plus d’importance à une présence turque à
Alep en Syrie et ceux qui favorisent Mossoul en Irak. De toute façon, sur
cette question il faut désormais prendre en compte le rapprochement de
cet été entre Ankara et Moscou. Pour Vladimir Poutine, le maintien d’Alep
dans le giron de Damas est un objectif stratégique, militaire et politique. Il
n’est pas exclu, selon certains observateurs, que la Russie ait accepté de
fermer les yeux sur l’offensive turque contre les Kurdes des YPG en
échange d’un compromis sur Alep.
En revanche, demeurent deux gros points de friction à l’ouest de
l’Euphrate, c’est-à-dire de ce côté du fleuve où le PYD n'est désormais
plus autorisé d’ambitions territoriales. Quid de la ville de Manbij d’abord,
libérée de l’EI en août 2016 par les forces kurdes au prix de grosses
pertes civiles locales? Selon le vice premier ministre turc, Numan
Kurtulmus, les «États-Unis s’étaient engagés à ce que les forces du PYD
quittent Manbij». Malgré cela, elles ne «l’ont toujours pas fait».
Alors pour ne pas courir le risque de voir son ennemi kurde s’installer
également dans la ville voisine d’al-Bab (le second point de
friction) actuellement contrôlée par l'État islamique, la Turquie y
interviendra-t-elle? Ce n’est pas totalement à exclure, selon notre
analyste turc.
Cependant, ces dix derniers jours, ce n'est ni à Manbij ni à al-Baq que de
nombreux chars et véhicules blindés turcs se sont déployés mais dans la
ville frontalière de Silopi. Car, forte de son «succès syrien», la Turquie
regarde aussi vers l’autre grand pays voisin. «Après son succès en Syrie,
explique cet ancien officier, c’est en Irak qu’elle pourrait vouloir
intervenir…». À la différence près qu'au contraire de la Syrie, l'armée
turque est présente en Irak depuis déjà plusieurs années.
Ariane Bonzon
http://www.slate.fr/story/128081/syrie-turquie
GENOCIDE DES TUTSI
Littérature: Gaël Faye décroche le prix du Premier
roman 2016 avec «Petit pays»
Par RFI, Catherine Fruchon-Toussaint Publié le 05-11-2016 Modifié le 0711-2016 à 17:32
Finaliste des grands prix littéraires, le rappeur et désormais écrivain
franco-rwandais Gaël Faye vient de décrocher le prix du Premier Roman
2016 pour son livre intitulé Petit Pays aux éditions Grasset. Le récit à
hauteur d'enfant de la guerre au Burundi.
On connaissait le rappeur, on découvre l'auteur. Suscitant un immense
enthousiasme, le roman Petit pays est un coup d’éclat pour Gaël
Faye, très surpris.
« Je ne m’y attendais pas à toute cette attention autour de ce livre »,
confie-t-il avant d’ajouter : « Il parle d’une région du monde méconnue, la
plupart des gens ne savent pas situer le Burundi sur une carte. Tout ce qui
m’arrive, je le reçois comme un cadeau et je l’enferme dans une petite
boîte pour m’en souvenir toute ma vie. »
Le récit d’un enfant
Nouveau cadeau, le prix du Premier roman 2016 qui confirme le succès
crtiquete public de ce récit grave et léger d'un enfant, Gaby, qui à l'image
de Gaël Faye raconte ses jeunes années au Burundi, pays foudroyé
par la guerre et le génocide rwandais.
Le roman a été très défendu par l'écrivain Georges-Olivier
Chateauraynaud, juré du prix du Premier roman 2016. « J’ai voté pour lui
car c’est la découverte de l’année. Il est jeune, il a du talent, c’est le
succès de la rentrée. C’est une sorte d’apparition, il y a une grâce qui est
là tout de suite », explique l’homme de lettres.
Gaël Faye est aussi en lice pour le prix Interallié, décerné mardi prochain.
http://www.rfi.fr/culture/20161105-litterature-burundi-france-gael-fayepetit-pays-guerre-genocide
RUBRIQUE EN ANGLAIS
A Dictator Obsessed With Power & Wealth:
Erdogan’s 12 Scandals!
By Harut Sassounian
Publisher, The California Courier
www.TheCaliforniaCourier.com
With each passing day, Turkish President Erdogan is becoming
increasingly dictatorial. The arrest of 11 members of the opposition proKurdish party, HDP, is the latest in a long string of Erdogan’s dictatorial
policies.
Michael Rubin, a former Pentagon official and resident scholar at the
American Enterprise Institute, wrote a devastating exposé on Erdogan last
week, listing some of his scandalous actions!
I have summarized Rubin’s lengthy article which was posted on Newsweek
magazine’s European edition website, under the title, “Twelve Questions
Turkish Journalists Dare not Ask”:
1. How did Erdogan become a billionaire?
Erdogan was raised in a poor family until he became Mayor of Istanbul
when he faced 13 corruption probes. In 2004, when he was Prime
Minister, the U.S. embassy in Ankara reported in a cable to Washington
that “he had at least eight Swiss bank accounts.” In addition, secret phone
recordings revealed his instructions “to liquidate perhaps a billion dollars
in cash. Erdogan used his power over the courts to quash the case and
arrest prosecutors and judges who sought to pursue it.”
2. Where is Erdogan’s university diploma?
Erdogan claims to have graduated from Istanbul’s Marmara University in
1981. His degree may have been forged. “A four-year degree is a
prerequisite for the presidency. If Erdogan lied about having a degree, can
he remain as president?”
3. Is there another story behind the coup attempt?
Erdogan fired and jailed thousands of his political opponents, accusing
them of being the followers of Fethullah Gulen, the alleged mastermind of
the July 15 coup attempt, which the Turkish President called “a gift from
God.”
4. If there is a FETO, is there also an ETO?
Erdogan called Gulen’s movement “the Fethullahist Terror Organization
(FETO)…. If it is permissible to talk about FETO as a terror group, would it
be equally acceptable to refer to the Erdoganist Terror Organization
(ETO)?”
5. If Gulen is a terrorist, why did Erdogan work with him till 2013?
Gulen and Erdogan had practically identical religious philosophies until
their split in 2013. Why is Gulen a ‘terrorist’ now?
6. Why is it OK to report on PKK attacks but not on ISIS?
“When the PKK or fringe Kurdish groups attack, it often dominates the
headlines in Turkey for days as the investigation continues, authorities
name suspects, etc…. But when ISIS has attacked, the Turkish
government has put an embargo on reports about the investigation.”
7. Why did Turkish intelligence help the Nusra Front? And ISIS?
“Evidence is overwhelming that both the Nusra Front, an Al-Qaeda affiliate
in Syria, and ISIS itself, have received arms, support and equipment from
authorities in Turkey. When journalists broke the story -- and provided
photographic evidence -- Erdogan’s response was to arrest the editor of
the newspaper that published the scoop. Likewise, when Turkish soldiers
stopped an arms shipment into Syria, Erdogan ordered the soldiers’ arrest
rather than the smugglers….”
8. Was a Turkish death squad behind the Paris assassinations?
“In 2013, assassins executed three Kurdish activists in their office in Paris.
All three were PKK members…. The French captured Omer Guney, a 32year-old Turk who had arrived in France at age 9. Telephone intercepts
after the murders show him calling back to handlers in Turkey’s
intelligence agency….”
9. Why did Erdogan appoint his son-in-law oil minister?
“Berat Albayrak, Erdogan’s 37-year-old son-in-law, became Turkey’s
energy minister on November 24, 2015. Was he the best qualified? Or
were other factors at play?”
10. Can we talk about Erdogan’s associations?
Erdogan is a close friend of Yasin al-Qadi, a Saudi businessman, who,
according to the U.S. Treasury Department “had alleged ties to Al-Qaeda
leader Osama bin Laden until 2014.” Erdogan persistently declared: “I
know Mr. Qadi. I believe in him as I believe in myself. For Mr. Qadi to
associate with a terrorist organization, or support one, is impossible.”
Erdogan is also close to Gulbuddin Hekmatyar of Afghanistan who has
“allied himself with the Taliban and Al-Qaeda.” Another friend, Khalid
Meshaal (the militant leader of Hamas), visited Turkey as Erdogan’s
personal guest!
11. What deal have you struck with Putin?
After Erdogan and Putin buried the hatchet earlier this year, they agreed
on a pipeline deal and held talks on the Turkish purchase of a Russian
missile system. Were there any secret agreements?
12. What explains the court’s 2008 refusal to close the AKP?
In 2008, Turkey’s constitutional court came close to dissolving Erdogan’s
ruling party. But, at the last-minute, one justice switched his vote. It is
alleged that “a businessman, long hounded by Erdogan, wired money into
that justice’s account just before the vote.”
During a Nov. 6 ceremony in Istanbul to receive an honorary doctorate,
Erdogan proudly proclaimed: “I don’t care if they call me a dictator or
whatever else. It goes in one ear, out the other!”
http://www.thecaliforniacourier.com/a-dictator-obsessed-with-powerwealth-erdogans-12-scandals/
Key findings of the 2016
Report on Turkey
European Commission - Fact Sheet
Brussels, 9 November 2016
Key findings of the 2016 Report on Turkey
This year's report on Turkey is issued in the specific context of a military
coup attempt which occurred on the night of 15 July, leaving 241
casualties and 2 196 people wounded. The Turkish government with the
support of the entire Turkish political spectrum and society, succeeded in
overcoming the coup attempt. The EU strongly and immediately
condemned the attempted coup, which represented a direct attack on
democracy in Turkey as such, and reiterated its full support to the
democratic institutions of the country.
On 20 July a state of emergency was declared across Turkey for three
months, further extended for another three months on 3 October.
Significant legislative amendments were introduced by decree. Turkey
notified the Council of Europe of a derogation from its obligation to secure
a number of fundamental rights protected by the European Convention on
Human Rights. Given the subsequent scale and collective nature of
measures taken since the coup attempt, the EU called on the authorities
to observe the highest standards in respecting the rule of law and
fundamental rights, in line with Turkey's international commitments and
status as a candidate country.
Following the coup attempt, very extensive suspensions, dismissals,
arrests and detentions took place over alleged links to the Gülen
movement and involvement in the attempted coup. The measures affected
the whole spectrum of society with particular impact on the judiciary,
police, gendarmerie, military, civil service, local authorities, academia,
teachers, lawyers, the media and the business community. Multiple
institutions and private companies were shut down, their assets seized or
transferred to public institutions.
While a relationship of trust and loyalty should exist between civil servants
and the state and measures can be taken to ensure that, any allegation of
wrongdoing should be established via transparent procedures in all
individual cases. Individual criminal liability can only be established with
full respect for the separation of powers, the full independence of the
judiciary and the right of every individual to a fair trial, including through
effective access to a lawyer. Turkey should ensure that any measure is
taken only to the extent strictly required to the exigencies of the situation
and in all cases stands the test of necessity and proportionality.
EU-Turkey relations face the same long term opportunities and challenges
as before 15 July. Indeed, the past year had started off by deepening our
relations in key areas of joint interest, as agreed at the EU-Turkey Summit
of 29 November 2015. High level political dialogues and high level
dialogues on energy and the economy took place. Turkey continued to
make outstanding efforts to provide shelter to over 2.7 million refugees
from Syria and Iraq.
Political criteria
Prior to the coup attempt the Parliament engaged in a heavy legislative
agenda in order to implement the ambitious government reform action
plan for 2016 and the legislative requirements of the visa liberalisation
roadmap. However, several key pieces of legislation adopted regarding the
rule of law and fundamental rights were not in line with European
standards, such as the law on data protection. Political confrontation
continued to beset the work of the legislative. The adoption of a law
allowing the immunity of a large number of deputies to be lifted and the
ensuing detentions and arrests of several HDP members of Parliament,
including the two Co-Chairs, in November, are a matter of grave concern.
The situation in the south-east remained one of the most critical
challenges for the country. Turkey saw a continued very serious
deterioration in the security situation, leading to heavy casualties
following the collapse of the Kurdish settlement process in July 2015 and
was struck by several large-scale deadly terrorist attacks by PKK and
Da'esh. The authorities pursued their extensive anti-terror military and
security campaign against the Kurdistan Workers' Party (PKK), which
remains on the EU list of terrorist organisations. Serious allegations of
human rights violations and disproportionate use of force by the security
forces in the south-east were increasingly reported. Many elected
representatives and municipal executives in the south-east were
suspended, removed from their duties, or arrested under terrorism-related
charges, some of them on the basis of decrees under the state of
emergency following the coup attempt. However, anti-terror measures
need to be proportionate and must respect human rights. The settlement
of the Kurdish issue through a political process is the only way forward;
reconciliation and reconstruction are also becoming key issues for the
authorities to address.
Civil society sought to remain active and involved in public life.
Independent civil society organisations are rarely involved in law- and
policy-making processes. Some of their representatives, including human
rights defenders, have been detained and there were credible claims of
intimidation. A large number of organisations were closed as part of the
post-coup measures taken by the government for alleged links to the
Gülen movement.
Turkey is moderately prepared in the area of public administration
reform with a strong commitment to an open, responsive administration.
However, there has been backsliding in the area of public service and
human resources management in particular in the aftermath of the coup
attempt. The structural impact on the functioning of the civil service of the
measures taken after the coup attempt remains to be assessed.
Turkey's judicial system is at an early stage/has some level of
preparation. There has been backsliding in the past year, in particular with
regard to the independence of the judiciary. The extensive changes to the
structures and composition of high courts are of serious concern and are
not in line with European standards. Judges and prosecutors continued to
be removed from their profession and in some cases were arrested, on
allegations of conspiring with the Gülen movement. This situation
worsened further after the July coup attempt, following which one fifth of
the judges and prosecutors were dismissed and saw their assets frozen.
The judiciary must work in an environment allowing it to perform its
duties in an independent and impartial manner, with the executive and
legislature fully respecting the separation of powers. Under the state of
emergency, Turkey has further extended for certain offences the pre-trial
detention to 30 days without access to a judge against European Court of
Human Rights (ECtHR) case law and an important part of the judiciary is
subject to these measures.
The country has some level of preparation for the fight against
corruption. Corruption remains prevalent in many areas and continues to
be a serious problem. The adoption of a new strategy and anti-corruption
action plan is a step forward even if it remains rather limited in scope. The
legal framework continues to suffer from important gaps and the
executive's influence on the investigation and prosecution of high-profile
corruption cases remains a major source of concern. Corruption
perception remains high.
Turkey has achieved some level of preparation in the fight against
organised crime. Institutional capacity was increased and new strategies
and action plans were adopted. However, statistics on the number of final
convictions and other important indicators are not available. Financial
investigations remain underused. Precautionary freezing of assets is rarely
applied and the level of assets confiscated is low. In the fight against
terrorism, a comprehensive legal framework on terrorism financing is in
place. The anti-terror law is not in line with the acquis with regard to its
scope and definitions and its application raises serious fundamental rights
concerns. Both the criminal and anti-terror legislation should be aligned
with ECtHR case-law, without reducing the capacity of Turkey to fight
terrorism. The proportionality principle must be observed in practice.
The Turkish legal framework includes general guarantees of respect for
human and fundamental rights, which need to be further improved.
The enforcement of rights stemming from the European Convention on
Human Rights and the case-law of the European Court of Human Rights is
not yet ensured. Many allegations of serious violations of the prohibition of
torture and ill-treatment and of procedural rights were reported in the
immediate aftermath of the coup attempt. Yet, all measures taken must
be in line with the principles of proportionality and respect for human
rights. The new Law on the Human Rights and Equality Institution of
Turkey is a step in the right direction. It contains provisions on prohibiting
discrimination on a large number of grounds, but does not explicitly cover
sexual orientation. There is still a need to adopt a fully comprehensive
dedicated law on combating discrimination. A legal vacuum exists on
human rights cases as the new National Human Rights and Equality
institution has not yet been established. The rights of the most vulnerable
groups and of persons belonging to minorities should be sufficiently
protected. Gender-based violence, discrimination, hate speech against
minorities, hate crime and violations of human rights of LGBTI persons
continue to be a source of a serious concern. Regarding the renewed
considerations to introduce a bill in parliament to reinstate the death
penalty, the EU recalls that the unequivocal rejection of the death penalty
is an essential element of the EU acquis and a central international
obligation to which Turkey has committed
There has been serious backsliding in the past year in the area of
freedom of expression. Selective and arbitrary application of the law,
especially of the provisions on national security and the fight against
terrorism, is having a negative impact on freedom of expression.Ongoing
and new criminal cases against journalists, writers or social media users,
withdrawal of accreditations, high numbers of arrests of journalists as well
as closure of numerous media outlets in the aftermath of the July
attempted coup are of serious concern. Freedom of assembly continues to
be overly restricted, in law and practice.
Turkey continued to express support for the talks on the Cyprus
settlement between the leaders of the two communities,and for the
efforts of the UN Secretary-General's Special Adviser. Turkey's
commitment and contribution in concrete terms to this comprehensive
settlement remains crucial. However, Turkey has still not fulfilled its
obligation to ensure full and non-discriminatory implementation of the
Additional Protocol to the Association Agreement and has not removed all
obstacles to the free movement of goods, including restrictions on direct
transport links with Cyprus. There was no progress on normalising
bilateral relations with the Republic of Cyprus. The conclusions on Turkey
that were adopted by the Council (General Affairs and External Relations)
on 11 December 2006 and endorsed by the European Council in December
2006 remain in force. They stipulate that negotiations will not be opened
on eight chapters[*] relating to Turkey's restrictions regarding the Republic
of Cyprus and no chapter will be provisionally closed until the Commission
confirms that Turkey has fully implemented the Additional Protocol to the
Association Agreement.
Turkey needs to commit itself unequivocally to good neighbourly relations,
international agreements, and to the peaceful settlement of disputes in
accordance with the United Nations Charter, having recourse, if necessary,
to the International Court of Justice. In this context, the EU has expressed
once again serious concern and urged Turkey to avoid any kind of threat
or action directed against a Member State, or source of friction or actions
that damages good neighbourly relations and the peaceful settlement of
disputes.
Economic criteria
The Turkish economy is well advanced and can be considered a
functioning market economy. Still, the large external deficit makes the
Turkish economy vulnerable to financial uncertainty, changes in global
investors' sentiment and political risks. The central bank cut interest rates
even though inflation remained well above the official target. The business
environment continued to deteriorate due to targeted actions against
critical media and business people and political opponents through the
active use of the tax authority, the financial crimes unit and courts. The
implementation of structural reforms to improve the functioning of the
markets for goods, services and labour has stalled.Overall, there was
backsliding.
Turkey has a good level of preparation in achieving the capacity to cope
with the competitive pressure and market forces within the EU.
Some progress was made in a number of areas, most notably through
further liberalising the energy sector. Significant problems remain as
regards the quality of education. There are also problems of access to
education for girls. The lira's real appreciation has reduced the economy's
price competitiveness.
EU legislation
Regarding its ability to assume the obligations of membership,
Turkey has continued to align with the acquis. With the positive exception
of the visa liberalisation related work, efforts continued at a limited pace.
Turkey is well advanced in the areas of company law, trans-European
networks and science and research and it has achieved a good level of
preparation in the areas of free movement of goods, intellectual property
law, financial services, enterprise and industrial policy, consumer and
health protection, customs union, external relations and financial control.
Turkey is only moderately prepared on public procurement as important
gaps remain in its alignment. Turkey is also moderately prepared in the
area of statistics and transport policy where further significant efforts are
needed across the board. Turkey has only reached some level of
preparation in environment and climate change where more ambitious and
better coordinated policies still need to be established and implemented.
In all areas, more attention needs to be given to enforce legislation whilst
many areas require further significant progress to achieve legislative
alignment with the EU acquis.
Key dates
September 1959: Turkey applies for associate membership of the
European Economic Community (EEC)
September 1963: Signature of the Association Agreement, aiming at
enhancing economic cooperation and achieving a Customs Union between
Turkey and the EEC
April 1987: Turkey presents its formal application for membership of the
European Economic Community
January 1995: Turkey - EU Agreement creating a customs union
December 1999: The European Council recognises Turkey as a candidate
country
December 2004: The European Council agrees to start accession
negotiations with Turkey
October 2005: Start of accession negotiations
December 2006: The Council decides that eight negotiating chapters
cannot be opened and no chapter can be closed until Turkey meets its
obligation of full, non-discriminatory implementation of the additional
protocol to the Association Agreement
May 2012: European Commission and Turkey start the implementation of
the Positive agenda for Turkey
November 2013: Chapter 22 on Regional Policy and coordination of
structural instruments becomes the 14th chapter on which negotiations are
opened
December 2013: The EU-Turkey readmission agreement is signed in
parallel with the launching of the visa liberalisation dialogue
October 2014: The EU-Turkey readmission agreement enters into force
March 2015: The European Commission and Turkey launch a high level
energy dialogue
May 2015: The European Commission and Turkey agree to modernise the
20-year-old Customs Union Agreement and to enhance EU-Turkey
bilateral trade relations
November 2015: On the occasion of the EU-Turkey Leaders Meeting, both
sides agree on the activation of a Joint Action Plan aiming at ending the
irregular migration from Turkey to the EU, in full compliance with EU and
international standards
December 2015: Chapter 17 on economic and monetary policy becomes
the 15th chapter on which negotiations are opened
January 2016: The EU-Turkey high level energy dialogue takes place
March 2016: The EU and Turkey agree on a joint Statement on the basis
of the Joint Action Plan of November 2015
April 2016: The first EU-Turkey high level economic dialogue takes place
May 2016: The third Report on progress by Turkey in fulfilling the
requirements of its visa liberalisation roadmap is published
June 2016: Chapter 33 on financial and budgetary provisions becomes the
16th chapter on which negotiations are opened
September 2016: The third Report on the implementation of the EUTurkey Statement of 18 March 2016 is published
More information at:
Turkey Report:
http://ec.europa.eu/enlargement/pdf/key_documents/2016/20161109_re
port_turkey.pdf
[*]Free movement of goods, right of establishment and freedom to
provide services, financial services, agriculture and rural development,
fisheries, transport policy, customs union, and external relations.
MEMO/16/3639
http://europa.eu/rapid/press-release_MEMO-16-3639_en.htm
Turkish universities latest domino in Erdogan's path
Al-Monitor
When the Turkish government called for a state of emergency six days
after the failed coup attempt of July 15, many critics of the government,
including this journalist, supported the move, given that the nation
had just confronted a lethal threat. As the state of emergency unfolded,
however, some of these initial supporters, again including this one, began
to change their minds primarily for two reasons.
Author Mustafa Akyol Posted November 7, 2016
First, the crackdown against suspected coup plotters turned into a witch
hunt, which sunk to the level of raiding one of the country's few remaining
critical newspapers. Second, with a plenitude of executive orders and the
rendering of the Turkish parliament as practically ineffective, the
government hastened its ambition of building a political system based on
an excessive concentration of power. A perfect example of the latter
is Executive Order 676, issued Oct. 30. Among other things, it gives the
Turkish president the power to appoint all rectors, the top executives of
universities. In short, all Turkish universities — even the private ones —
have thus been brought under the full control of the president.
This might be too mind-boggling for Western readers to fathom. In the
West, especially in the United States, universities are autonomous
institutions. Even if state-run, they are more or less immune from political
intervention by the government. If they are private, the government has
no say in their administration. What has been introduced in Turkey is the
exact opposite. It is comparable to the president of the United States
appointing the presidents of all universities in his nation, from Harvard to
UCLA and institutions north and south.
Of course, Turkey has never had a political system as decentralized as
that of the United States, and Turkish universities have never been fully
independent. Before the executive order in question, all state and private
universities had been under the control of the Higher Education Board
(YOK), whose head is appointed by the president. The president also had
the right to appoint the rectors of all state universities, based on
YOK recommendations but also ostensibly on the results of intrauniversity elections in which academics voted for their colleagues seeking
the office. Meanwhile private universities were more independent, with
boards of trustees choosing rectors with the blessing of the YOK.
Two major changes have now been introduced. First, the intra-university
elections at state universities are a thing of the past. The president will
simply appoint whomever he wants, without a feedback mechanism
involving academics. Second, and more stunning, the president will
appoint the rectors of private universities. The latter’s boards of trustees
will only be able to make suggestions to the YOK, which will defer the final
decision to the president.
What does this means in practice? According to political science professor
Ustun Erguder, a former rector of Bogazici University and a prominent
liberal, “We went back to 1982.” That year, Turkey was ruled by the brutal
military junta that established the YOK to bring universities under its
control. After that, as Erguder explained, various reforms were
implemented over the years, including the intra-university election system,
to provide some self-governance for Turkish academia. Now, however, to
Erguder's regret, these reforms have been reversed.
Bogazici, Turkey’s most prestigious university and this writer's alma
mater, is impeccably liberal. It had exceptionally resisted the headscarf
ban imposed by the YOK's illiberal secularists in the 1990s and is
now protesting the executive order putting it under Ankara's full control.
On Nov. 1, some 350 academics from the institution gathered on the
campus, wearing their academic gowns, to declare that the move would
“leave university administrations in the hands of the political will.” Other
Turkish universities, however, have remained silent. They may well
recognize this same political will, but have decided to go along, staying in
tune with it.
There are of course defenders of the executive order as well. They argue
that the intra-university elections brought polarization to campuses and
diverted academics from their real job. There is some merit to this
argument, as some objective critics of the system have cited this as well.
The problem now is what replaces the intra-university elections. The
successor is not a less politicized form of self-governance, such as by a
board of trustees, but oversight by a politicized hierarchy that will tie all
universities to the political will of the president.
What will this hierarchical system bring to Turkish universities, already
under major stress because of the massive purge of suspected Gulenists
and left-leaning academics who infuriated the government by denouncing
its anti-terror tactics? Well, it will probably bring about more
Erdoganization. As President Recep Tayyip Erdogan will have the power to
appoint all university heads, he will probably chose them from among the
people with the “right” ideology, especially at a time when he suspects so
many people of being traitors. As a result, the ongoing trend of
“ideological nepotism,” as observed by Ali Alpar, an astrophysicist at
Istanbul’s Sabanci University, will probably deepen.
Nepotism will, unfortunately, produce its usual consequence: curbing
meritocracy. People will rise or fall in the academic world based on
ideological affiliation, rather than merit alone. If the right ideology is the
tool by which one rises, why bother with building one's merit and
accomplishments?
Of note, Turkish universities also suffered from the same problem in the
past. Aligning with the official ideology, Kemalism at the time, was the
safest bet in academia, especially in the late 1990s when the archKemalist military imposed its will on campuses. Today's official ideology is
Erdoganism, rather than Kemalism, but the way it suffocates Turkish
academia, while supposedly trying to “save” it, is not so different.
Mustafa Akyol is a columnist for Al-Monitor's Turkey Pulse, a columnist for
the Turkish Hurriyet Daily News, and a monthly contributing opinion writer
for The International New York Times. His articles have also appeared in
Foreign Affairs, Newsweek, The Washington Post, The Wall Street Journal
and The Guardian. He is the author of Islam Without Extremes: A Muslim
Case for Liberty. On Twitter: @AkyolinEnglish
Read more: http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2016/11/turkeyerdogan-took-full-control-of-universities.html#ixzz4Pa1013uv
RUBRIQUE AGENDA
RASSEMBLEMENTS-COLLOQUES-EXPOSITIONS- SPECTACLESPARUTIONS
Agenda - Livry-Gargan : 11ème Salon du livre
arménien
Agenda - Livry-Gargan : 11ème Salon du livre arménien - Collectif
VAN - www.collectifvan.org - 11ème Salon du livre arménien
organisé par la Maison de la Culture Arménienne de Sevran LivryGargan et de la Seine-Saint-Denis aura lieu le samedi 19 et le
dimanche 20 novembre de 14h à 18h. Nouveautés ou rééditions,
livres en français ou en arménien, plusieurs centaines de livres
seront présentées. Organisé pour la onzième édition consécutive,
ce rendez-vous avec le livre arménien, est l’occasion de découvrir
l’Arménie sous différentes formes littéraires : livres de
photographies, d’Histoire, de tourisme, romans, récits, contes,
bandes dessinées... Rencontres et dédicaces le samedi 19
novembre avec Milène Sinem Karatas auteure de « Le peuple
invisible - Sur la piste des Arméniens de Turquie » et Séta
Papazian auteure de « La Goutte de miel », d'après le conte
arménien de Hovhannès Toumanian. (Maison de la Culture
Arménienne, 17 rue Charles-Péguy, 93190 Livry-Gargan)
Armenoscope
11ème Salon du livre arménien
Maison de la Culture Arménienne de Sevran Livry-Gargan et de la SeineSaint-Denis
Samedi 19 et dimanche 20 novembre de 14h à 18h
Nouveautés ou rééditions, livres en français ou en arménien, plusieurs
centaines de livres seront présentées. Organisé pour la onzième édition
consécutive, ce rendez-vous avec le livre arménien, est l’occasion de
découvrir l’Arménie sous différentes formes littéraires : livres de
photographies, d’Histoire, de tourisme, romans, récits, contes, bandes
dessinées...
Rencontres et dédicaces le samedi 19 novembre
avec Milène Sinem Karatas auteure de « Le peuple invisible - Sur la
piste des Arméniens de Turquie » et
Séta Papazian auteure de « La Goutte de miel » (Éditions Cipango),
d'après le conte arménien de Hovhannès Toumanian.
Rens. : [email protected] .
Infos : http://www.mca-sevranlivry.com/.
Maison de la Culture Arménienne
17 rue Charles-Péguy
93190 Livry-Gargan
http://www.armenoscope.com/agenda/rech.asp?type_info=ponctuelle
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=94816
Agenda - Décines/Exposition : "Nous sommes
l’avenir, les orphelins du génocide des Arméniens"
Agenda - Décines : "Nous sommes l’avenir, les orphelins du
génocide des Arméniens" - Collectif VAN - www.collectifvan.org "Nous sommes l’avenir, les orphelins du génocide des Arméniens" :
une exposition du 13 octobre au 19 novembre 2016 au Centre
National de la Mémoire Arménienne à Décines, près de Lyon.
Publié le 13 octobre 2016
Centre National de la Mémoire Arménienne
Nous sommes l’avenir, les orphelins du génocide des Arméniens
du 13 octobre au 19 novembre 2016
Posted on 1 septembre 2016 by CNMA
Consacrée au sauvetage des orphelins par des organisations arméniennes
et internationales, ainsi qu’aux orphelinats établis en France pour les
accueillir, cette exposition exceptionnelle mêle de façon inédite
photographies d’archives, documents familiaux.
Organisée en six séquences thématiques, cette exposition retrace
brièvement le contexte dans lequel s’est déroulé le génocide, et plus
longuement, le sort des enfants rescapés. Elle présente les enjeux liés à
leur sauvetage, à leur éducation dans les orphelinats arméniens ou
internationaux au Proche-Orient dans l’espoir de parvenir à une
reconstruction nationale. Prolongeant leur mission entreprise dès après le
génocide, quatre organisations vont transférer leurs orphelinats en France
à partir de 1923, épisode assez méconnu. Enfin, des descendants de ces
orphelins témoignent du parcours de leurs parents, animés par la volonté
de s’intégrer dans leur pays d’accueil et de construire un avenir meilleur
pour leurs enfants.
Plus qu’une simple exposition, Nous sommes l’avenir se veut un hommage
des descendants à ces femmes et ces hommes privés d’enfance, à leur
courage et à la mémoire qu’ils leur ont transmis.
Commissaire : Antoine Bédrossian
Conseiller scientifique: Vahé Tachjian, historien et fondateur de
Houshamadyan
Conseillère technique : Laure Piaton, Directrice du Centre du Patrimoine
Arménien, Valence
Exposé le 27 octobre à 20h00 “Les réseaux de sauvetage des
déportés et des orphelins arméniens pendant le génocide 19151917” par Antoine Bedrossian.
Entrée 5 €, libre pour les adhérents.
http://www.cnma.fr/wordpress/nous-sommes-lavenir-les-orphelins-dugenocide-des-armeniens-du-13-octobre-au-19-novembre-2016/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94699
Agenda - Paru : Exils arméniens, Du Caucase à Paris
Agenda - Paru : Exils arméniens, Du Caucase à Paris - Collectif
VAN - www.collectifvan.org - "Exils arméniens, Du Caucase à
Paris" vient de paraître aux Éditions Belin, sous la signature
d'Anouche Kunth. Cette jeune chercheuse publie ici sa thèse
menée sous la direction de Claire Mouradian, et brillamment
soutenue à l'EHESS le 8 juillet 2013. Cet ouvrage magistral et
passionnant retrace le destin des grandes familles arméniennes
issues des marges caucasiennes de l'Empire russe et fuyant les
convulsions de la révolution bolchevique. Leurs trajectoires
croisent en France celles des Arméniens de Turquie, rescapés du
génocide de 1915.
Editions Belin
Anouche Kunth
Exils arméniens
Du Caucase à Paris
Collection : Contemporaines
Editeur : Belin
Directeur de collection : Henry Rousso
23.00 €
ISBN 978-2-7011-9838-5
"Une histoire d'exils, de l'Arménie à la France"
Les convulsions de la révolution bolchevique jettent hors de Russie plus
d'un million de réfugiés, qui croient leur fuite temporaire. Elle va s'avérer
irréversible, la perte de la patrie se conjuguant bientôt avec celle des
droits nationaux. Parmi ces « sans-droits », quelques centaines de
grandes familles arméniennes, issues des marges caucasiennes de
l'Empire des Romanov. Banquiers et industriels, artistes, professeurs
d'université, hommes politiques : tous, vers 1920, s'enfuient avec femmes
et enfants, par crainte des violences que le nouveau régime de Moscou
inflige à ses « ennemis de classe ». Hors de Russie, et tout
particulièrement en France où convergent des dizaines de milliers d'exilés,
leurs trajectoires croisent celles des Arméniens de Turquie, persécutés
quant à eux pour des motifs ethno-confessionnels.
L'histoire des exils arméniens s'écrit ici à hauteur d'hommes et de femmes
en fuite, de familles soudées face au danger, parfois séparées, plongées
dans l'opacité après le renversement de l'ordre ancien. Que faire ? Où
aller ? Quel projet poursuivre en ces temps de chaos et d'incertitude ?
Comment préserver ses ressources et recréer un ordre pour soi ? Les
parcours de ces anciens sujets d'empires donnent à penser ce que
reconstruit l'exil, lieu de mise à l'épreuve individuelle et de réélaboration
des destinées collectives.
Anouche KUNTH est historienne, chargée de recherche au CNRS
(Migrinter). Ses travaux actuels, consacrés au monde arménien en exil,
abordent l'événement génocidaire depuis la dispersion massive et forcée
des survivants. Elle est l'auteur, notamment, de Arméniens en France, du
chaos à la reconnaissance, Toulouse, L'Attribut, 2010, co-écrit avec Claire
Mouradian.
http://www.editions-belin.fr/ewb_pages/f/fiche-article-exils-armeniens27735.php?lst_ref=1
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=94815
Agenda - Paru : "L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger
l'Etat à travers la guerre"
Agenda - Paru : "L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à
travers la guerre" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le
Haut-Karabakh est depuis plus de 25 ans l'objet d'un conflit armé
entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Situation étrange que celle de
cette enclave à majorité arménienne placée en Azerbaïdjan par les
premiers dirigeants soviétiques : véritable bombe à retardement,
elle aura lancé la longue série des mouvements nationaux
ébranlant l'URSS à la fin des années 1980. (...) Grâce au conflit
gelé du Haut-Karabakh, Moscou reste l'arbitre de la rivalité entre
l'Arménie et l'Azerbaïdjan et, plus largement, maîtresse du jeu au
Caucase du sud." Préfacé par Gérard Chaliand et publié par les
Éditions Karthala, cet ouvrage capital est signé Taline Papazian,
docteure en science politique et chargée de cours à Sciences Po
Paris. Le présent ouvrage constitue sa thèse de doctorat en
science politique, brillamment soutenue le 25 janvier 2011 à l’IEP
de Paris.
Publié 17 octobre 2016
L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à travers la guerre
Par Taline Papazian
Préface de Gérard Chaliand
26€ - Karthala
Le Haut-Karabakh est depuis plus de 25 ans l'objet d'un conflit armé entre
l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Situation étrange que celle de cette enclave à
majorité arménienne placée en Azerbaïdjan par les premiers dirigeants
soviétiques : véritable bombe à retardement, elle aura lancé la longue
série des mouvements nationaux ébranlant l'URSS à la fin des années
1980. Mais tandis que l'URSS se décompose, la question du Karabakh
explose. Le présent ouvrage démontre comment la guerre fournit contre
toute attente des ressorts idéologiques, politiques et militaires favorables
à la reconstruction de l'Etat arménien. C'est paradoxalement au moment
où le cessez-le-feu s'installe dans la durée, depuis le milieu des années
2000, que la pérennité de l'Etat arménien semble la plus sournoisement
menacée. Dans la guerre ouverte comme dans l'absence de paix véritable,
l'Arménie est soumise à l'épreuve du feu. Après avoir remporté la
première manche, c'est désormais la consolidation de l'Etat dans sa
dimension non plus guerrière mais de gouvernance qui sera le gage de
son succès. Le conflit du Karabakh et ses rapports intrinsèques avec les
aléas de l'Etat arménien s'inscrivent dans l'histoire longue des
nationalismes du sud de l'Europe depuis le début du vingtième siècle, à la
croisée des intérêts des puissances européenne, américaine, russe et
turque. Crise politique régionale aux implications internationales dont le
règlement est perpétuellement différé, elle condense les enjeux
géopolitiques contemporains de l'ancienne aire soviétique : grâce au
conflit gelé du Haut-Karabakh, Moscou reste l'arbitre de la rivalité entre
l'Arménie et l'Azerbaïdjan et, plus largement, maîtresse du jeu au Caucase
du sud. Si le Haut-Karabakh se rattache aux conflits ethno-territoriaux
légués par l'URSS, sa portée géostratégique est plus large : il est la clé
d'un déblocage des relations géopolitiques entre les trois pays du Caucase
du sud (Géorgie, Arménie et Azerbaïdjan) et leurs partenaires
internationaux : Union Européenne, Etats-Unis, Russie, Turquie et Iran.
Taline Papazian est docteure en science politique et chargée de cours à
Sciences Po Paris. Outre l’espace post-soviétique contemporain, ses
travaux portent également sur les usages de la violence armée dans les
espaces impériaux ottomans et russes.
Table des matières
Préface
Remerciements
Introduction
Première partie : Le conflit du Karabakh : problème national,
affaire d’État
1. La question du Haut-Karabakh, d’un syndrôme du nationalisme
à la redéfinition politique de la nation
2. Violence physique et souveraineté politique : aux origines d’une
filiation
3. Un État arménien indépendant, réponse à la question du
Karabakh
L’État, aboutissement du mouvement du Karabakh
Stratégie de gouvernement et topoï nationaux : les ambiguités de l’État
arménien
L’« État des Arméniens » (Hayots bédaganoutiun)
Refonder l’État, l’entreprise politique du MNA
Subordonner les questions nationales aux intérêts de l’État
La « normalité », sens contesté de la refondation de l’État
Idéologie et pratique de la « normalisation »
Nation-État, un rapport au cœur de nouveaux clivages idéologiques
Deuxième partie : La guerre et l’État
4. La guerre, épreuve de l’État arménien
Le contrôle des forces armées, enjeu de l’affirmation du nouvel ordre
étatique
Les fonctions de l’État : assurer la sécurité à l’intérieur
En vue d’affronter l’hostilité extérieure
Du dire au faire : gagner du temps sur la guerre
Situation d’hostilité et décision de guerre : les difficultés d’une réalité
politique
Au-delà des positions de principe, l’irréductibilité de l’ennemi ?
La guerre pour le Haut-Karabakh, épreuve de la souveraineté de l’État
arménien
5. Faire la guerre, bâtir l’armée
Espace de la guerre et territoire de l’État
De l'autodéfense des volontaires à la guerre moderne : faire la guerre et
construire l’armée
Les bases d’une armée régulière
Les officiers supérieurs de l’armée soviétique : l’expérience d’une tradition
militaire d’État dans l’organisation de l’armée nationale
Le combattant volontaire, du défenseur de la liberté au contractuel d’État
Le financement de la contrainte : l’État en quête de ressources
La participation directe de l’État à l’effort de guerre
Effets sur l’État d’une quête de ressources pour la guerre
6. En l’absence de paix, « garder la poudre au sec »
Le renforcement de l’institution militaire, gage de l’État arménien
La guerre, l’armée et l’État
La conscription, problème exemplaire des forces et faiblesses de l’armée
nationale
L’Armée, institution fédératrice de la société
La modernisation de l’armée en situation de ni guerre ni paix
Troisième partie : Trajectoire d’un État forgé dans le conflit
7. Contrainte et capital dans l’Arménie en conflit : entre
implication et déresponsabilisation
Un capital longtemps au service de la contrainte
Le conflit du Karabakh, facteur du déséquilibre ou prétexte à
l’immobilisme ?
8. Guerre et paix : pratiques de pouvoir et institutions
républicaines
Le conflit du Karabakh, domaine réservé du pouvoir exécutif
La situation d’exception, révélatrice de la nécessité d’un pouvoir exécutif
autonome
Le conflit du Karabakh, objet de lutte pour un monopole politique
Le conflit du Karabakh et la Constitution de la République d’Arménie
9. Des représentations conflictuelles de l’État arménien
Cause ou prétexte de la crise de 1997-1998
Clé de la normalité de l’État : Levon Ter Petrossian ou la conviction du
libéralisme
Moteur d’un État-nation : Vazgen Sargsian du père de l’armée au chef de
la nation
Sceptre du pouvoir : Robert Kotchorian de l’enclave assiégée à l’État
forteresse
Ni sans, ni sens : Serge Sargsian, « le dernier des Mohicans » ?
Conclusion : La forge refroidie, l’État achevé ?
Annexes
Sources et bibliographie
http://www.karthala.com/hommes-et-societes/3089-l-armenie-a-lepreuve-du-feu-forger-l-etat-a-travers-la-guerre-9782811115616.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94712
Agenda : Paru - "Localités et biens cultuels
arméniens de la Turquie ottomane"
Agenda : Paru - "Localités et biens cultuels arméniens de la
Turquie ottomane" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’Union
internationale des organisations Terre et Culture ainsi que le
Collectif 2015 : Réparation ont le plaisir d’annoncer la publication
par leurs soins de l’ouvrage, Localités et biens cultuels arméniens
dans la Turquie ottomane. Un patrimoine en destruction.
Publié le 19 octobre
Localités et biens cultuels arméniens de la Turquie ottomane. Un
patrimoine en destruction.
Achetez votre exemplaire en ligne!
https://www.collectif2015.org/fr/Shop.aspx
Titre : Localités et Biens cultuels arméniens de la Turquie ottomane.Un
patrimoine en destruction.
Auteur(s) : Haroutiun Khatchadourian, Patrick Aslanian, Lucie Aslanian,
Jean Michel.
Éditeur : Union Internationale des Organisations Terre et Culture
Langue : Français
Reliure : Broché avec rabat
Nombre de pages : 365
Poids : 1920 g
Dimensions : 24 × 31 cm
Dépôt légal : 06/2016
ISBN : 978-2-9956672-0-0
Prix : Tarif unique de 30€ + 8,60 (frais de livraison en France et à
l'étranger et de gestion compris) = 38,60 €
Pour l'achat en nombre contacter '[email protected]'.
L’Union internationale des organisations Terre et Culture ainsi que le
Collectif 2015 : Réparation ont le plaisir d’annoncer la publication par leurs
soins de l’ouvrage, Localités et biens cultuels arméniens dans la Turquie
ottomane.Un patrimoine en destruction.
Il s’agit là d’un document fondamental relatif aux biens cultuels arméniens
de quinze vilayets de la Turquie ottomane, dont les auteurs proposent un
inventaire précis, aboutissement d’un travail de comparaison et de
réactualisation d’inventaires partiels antérieurs datant de 1913- 1915 et
1921. Faisant suite à une introduction édifiante sur les destructions encore
à l’œuvre de nos jours, l’ouvrage dresse un inventaire de ces lieux et
présente des photographies et des cartes en couleur avec de surcroît des
index toponymiques susceptibles de guider le lecteur dans ses
recherches .Cette étude minutieuse permet ainsi de localiser les
toponymes de plus d’un millier de localités arméniennes de l’empire.
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=94730
Agenda - Paru : Un siècle de génocides. Des Hereros
au Darfour (1904-2004)
Agenda - Paru : Un siècle de génocides. Des Hereros au Darfour
(1904-2004) - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le XXe
siècle restera celui de l'épouvante. Il a commencé avec
l'anéantissement des Hereros en 1904 et l'éradication des
populations arméniennes de l'Empire ottoman pour se terminer
avec l'extermination des Tutsis du Rwanda et les nettoyages
ethniques dans l'ex-Yougoslavie et du Darfour. Entre ces deux
moments, le monde aura été le témoin de la famine ukrainienne,
de l'immense tragédie de la Shoah, de la disparition d'une partie
du peuple cambodgien." Un siècle de génocides. Des Hereros au
Darfour (1904-2004), de Bernard Bruneteau, vient de paraître
chez Armand Colin.
Publié le 22 septembre 2016
Armand Colin
Un siècle de génocides
de Bernard Bruneteau
Armand Colin
2016-09-14
PRIX 16,99 €
EAN ebook 9782200616731
Le XXe siècle restera celui de l'épouvante.
Il a commencé avec l'anéantissement des Hereros en 1904 et l'éradication
des populations arméniennes de l'Empire ottoman pour se terminer avec
l'extermination des Tutsis du Rwanda et les nettoyages ethniques dans
l'ex-Yougoslavie et du Darfour. Entre ces deux moments, le monde aura
été le témoin de la famine ukrainienne, de l'immense tragédie de la Shoah,
de la disparition d'une partie du peuple cambodgien.
Cet essai met en perspective les entreprises exterminatrices les plus
marquantes du XXe siècle en donnant un caractère opératoire au concept
de génocide défini en 1944 par Raphael Lemkin. Leur histoire montre que
le génocide se fonde sur le ciblage stigmatisant d'un groupe à partir de la
définition aussi arbitraire que délirante qu'en donne le perpétrateur. Aussi
l'auteur s'attache-t-il en permanence à répondre à deux questions :
qu'est-ce qui détermine l'intention ultime du génocide? qu'est-ce qui
autorise le génocide à se présenter comme une "solution"?
Nota CVAN : nous avons fait le choix de reproduire le texte de la 4e de
couverture du livre, plus complet que celui présenté en ligne.
http://numerique.armand-colin.com/703887/Un-siecle-degenocides.ebook
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94530
DOSSIERS PERMANENTS
Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN
Récapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés
depuis 2006.
SOMMAIRE : http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105
Ephémérides
La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6
décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une
date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les
thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du
Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de
nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).
Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)
Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)
SITES INTERESSANTS
Visitez notre page de liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7
QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN
Rubrique Info Collectif VAN
Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou
turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse
anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du
Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de
la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand
nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de
l'actualité.
Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN :
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- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines
organisations externes.
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- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de
notre part).
- la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France
en Arménie.
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Agenda
Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions
publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films,
expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la
rubrique Agenda.
http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1
Photothèque
De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique
Photothèque
http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6
Veille-Media
Toutes les Veilles-Media à télécharger sur :
http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1
MEDIAS
Quelques émissions TV & radios
où les citoyens peuvent intervenir
Soyez un citoyen actif et participez aux débats dans les médias.
Quelques coordonnées :
TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40
Internet : www.tf1.fr
France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74
Internet : www.france2.fr
Email : [email protected]
France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02
Internet : www.france3.fr
Email : [email protected]
[email protected]
Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15
Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34
Internet : www.cplus.fr
France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9
Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00
Internet : http://www.france5.fr/
Email : http://www.france5.fr/contact/
Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :
http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm
Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex
Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00
Internet : www.arte-tv.com
Email : [email protected]
M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex
Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10
Internet : www.m6.fr
iTélé - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris
Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01
Internet : www.itelevision.fr
LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50
Internet : www.lci.fr
Quelques émissions TV :
France2 :
Relations.france2
Participez
"On n'est pas couché"
Chaque samedi soir, en deuxième partie de soirée, retrouvez Laurent
Ruquier entouré de Natacha Polony et Aymeric Caron.
Vous voulez donner votre avis ?
Contactez l'émission au 01 41 11 11 11
On n'est pas couché
Participez au débat sur le Forum.
Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddéï.
Tous les vendredis, en direct à 22h30
Participez au débat sur le Forum.
Mots croisés avec Yves Calvi
Tous les lundis, en deuxième partie de soirée, Mots croisés provoque et
nourrit le débat citoyen avec ceux qui font l’actualité.
Une fois l'émission terminée, continuez le débat sur le Forum.
Quelques émissions Radio :
Europe 1www.europe1.fr
Semaine de 10h30 à 12h00
Jean-Marc Morandini
Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit
tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes
dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star
du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de JeanMarc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la télé
de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de
cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32
42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.
RTLwww.rtl.fr
En semaine de 13h00 à 14h00
Pierre-Marie Christin"Les auditeurs ont la parole"
Pierre-Marie Christin présente de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la
Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet.
Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et
après 14H, vous pouvez laisser vos messages sur le répondeur, sans
oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer
à l'émission.
France Interwww.radiofrance.fr
Le téléphone sonne
En semaine de 19h20 à 20h00
Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à
l'antenne...
- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h
- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".
- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre
téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question
puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du
sms)
Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur
un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone
sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission
dans son intégralité.
Là-bas si j'y suis
En semaine, à 15h
Exprimez-vous sur le répondeur de « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37
ou par mail : [email protected].
RMCwww.rmcinfo.fr
BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info
Du lundi au vendredi de 6h à 10h.
Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin
&Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de
liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même
enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos
réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des
échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir :
Appelez le 3216 (0,34€/min).
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L'association des auditeurs de France Culture
L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984,
rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette
chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de
nos frontières.
L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture
pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :
- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;
- la préservation de son identité et de sa spécificité ;
- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;
- son ouverture aux différents aspects de la culture ;
- son rayonnement et développement de son influence ;
- sa pérennité.
L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France
Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut
pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel,
syndical et philosophique.
Association des auditeurs de France Culture
83 boulevard Beaumarchais
75003 Paris
Téléphone : 01 42 09 03 67
Courriel : [email protected]
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----------------------------------------------------------------------------------Collectif VAN
[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]
BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - France
Boîte vocale : +33 1 77 62 70 77 - Email: [email protected]
http://www.collectifvan.org
Les Infos Collectif VAN sur :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0
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