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connaissance de soi et, par la même occasion, met en garde des impacts qu’une mauvaise
connaissance de soi pourrait avoir sur la qualité d’intervention. Les conséquences sur la
relation avec le client et sur la capacité de bien cerner la douteux font partie de l’enjeu
nommé par Bruno Fortin. Une bonne connaissance de soi permet, par exemple, à
l’intervenant d’être à l’écoute de ses propres limites et favorise ainsi des entretiens
respectueux et adéquats pour celui-ci et le client. Une emphase est mise quant à
l’importance de rester à l’écoute de ses besoins, ses impressions pour un meilleur
accompagnement.
Le chapitre 3 Connaître la nature des difficultés s’attarde principalement aux situations
plus difficiles qu’un intervenant en santé mentale peut connaître dans son emploi.
L’auteur cherche à sensibiliser le lecteur en l’avertissant des difficultés que pourraient
vivre un intervenant en santé mentale. L’auteur met une emphase particulière sur
l’importance d’être attentif à ses propres mécanismes de défense, les explique très
brièvement. De plus, il met en lumière des croyances erronées et problématiques typiques
aux intervenants en santé mentale. Il est à noter que ses difficultés peuvent aussi
s’appliquer à tout type d’intervenant en relation d’aide.
Dans les chapitres 4, 5 et 6, l’auteur dirige la réflexion du lecteur sur un point de vue un
peu plus personnel que dans les chapitres précédents. Toujours dans une perspective
d’auto-observation, on aborde dans cette partie de l’ouvrage, les stratégies d’adaptations
qui peuvent être utilisées par un intervenant au cours de sa pratique. Bruno Fortin
encourage celui-ci à appliquer ses stratégies dans les autres aspects de sa vie en offrant
plusieurs exemples appliqués à la vie courante.
Dans le chapitre 4 Éviter les pièges, Monsieur Fortin s’inscrit dans une perspective plus
cognitive. En effet, il sensibilise le lecteur et utilise des exemples concrets de stratégies
d’adaptation nuisibles à long terme. Aussi, il mentionne l’importance de porter attention
aux pensées rigides qui peuvent, dans la majorité des cas, entretenir des croyances
nuisibles. Bien qu’il y ait peu de références théoriques directement dans le texte, cette
partie du livre adopte une approche cognitive de par les thèmes et la perspective abordée.