PDF Il était une fois la ville rose

Regles du jeux
Les jeunes élus du Conseil Municipal des Enfants
t’invitent à découvrir la ville de Toulouse
sous un jour ludique.
Ils te proposent 8 énigmes à résoudre.
Sur chaque fiche du jeu, tu trouveras :
- le lieu de rendez-vous ;
- l’énigme ;
- une anecdote historique.
En fin du jeu, un plan te permettra de te repérer.
Bon jeu et bonne decouverte.
Rendez-vous square
Charles-de-Gaulle.
Lorsque tu es placé au milieu du square,
trouve quel bâtiment est le clocheton
construit par Viollet-le-Duc.
La construction de la tour des Archives, intégrée aux
bâtiments du Capitole, a été décidée par les Capitouls
(les membres du gouvernement de Toulouse) en 1525.
A l’origine, elle était destinée à abriter une salle de
réunion pour les Capitouls, au rez-de-chaussée et à
protéger les documents précieux de la cité, à l’étage.
L’accès n’était alors permis que par une tour latérale,
aujourd’hui disparue, qui menait à la porte désormais
murée de l’étage. Cette construction massive remplira
son rôle d’ accueil des Archives Municipales jusqu’en
1946. Elle abrite actuellement l’office de tourisme.
En outre, cet édifice devait également assumer une
fonction militaire et fortifier les défenses de la Porte
Villeneuve adjacente, ce qui explique le chemin
de ronde avec mâchicoulis, créneaux et tourelles
d’angle. En effet, contrairement à aujourd’hui,
l’ensemble des bâtiments formant la maison commune
(connue sous le nom de Capitole) n’était pas situé au
milieu de la ville mais à proximité des remparts qui
ont disparu au XIXe siècle.
Entre 1873 et 1887, Eugène Viollet-le-Duc lui fit subir
une modification assez radicale qui lui donne l’allure d’un
beffroi du Nord. Il la coiffa d’un curieux toit recouvert
d’ardoises, à la pente marquée , surmontée d’un clocheton
abritant une horloge. La démolition des bâtiments
qui l’entouraient au moment de la réalisation de la façade
arrière du Capitole révéla aux yeux des Toulousains
cette tour à l’allure fortifiée qu’ils baptisèrent dès lors
le Donjon du Capitole.
Réponse : Le clocheton se trouve sur le donjon de l’office de tourisme.
Rendez-vous
dans la cour intérieure
du Capitole, nommée Henri IV.
Traduis la date de l’éxécution du
Duc de Montmorency.
Au milieu de la cour Henri IV, cette plaque
ancrée dans le sol rappelle l’exécution du Duc de
Montmorency.
Grand seigneur du royaume de France, gouverneur
du Languedoc et filleul d’Henri IV, il se laissa
entraîner dans un complot contre Louis XIII et le
cardinal Richelieu.
Arrêté et jugé par le Parlement de Toulouse, il est
condamné à mort et exécuté.
Sa décapitation n’a pas eu lieu sur la place publique
car le roi craignait les émeutes.
Il finit donc ses jours ici, à huis clos, sous les yeux de
pierre de son parrain dont la statue domine la cour.
Réponse : la date de l’exécution du Duc de Montmonrency est le 30 octobre 1632.
Rendez-vous à la
basilique Saint-Sernin.
Combien y a-t-il d’étages au clocher et
comment s’appelle la porte principale ?
Le premier évêque de Toulouse nommé Saturnin a
vécu au IIIe siècle. Il a été martyrisé par les Romains
qui l’ont attaché à un taureau destiné à l’origine à
un sacrifice païen. L’animal s’est élancé et est sorti
de la ville antique en suivant un chemin qui garde
la mémoire de cet événement : c’est aujourd’hui la
rue du Taur.
A son extrémité, la sépulture de l’évêque a déterminé
dès le Haut Moyen Âge la construction d’une église
qui date principalement des XIe et XIIe siècles dans
sa forme actuelle. Riche en reliques de toutes sortes
qui se sont ajoutées au souvenir de Saint-Sernin,
l’église romane, la plus vaste conservée en France,
est devenue une étape majeure sur les chemins du
pèlerinage menant à Saint-Jacques de Compostelle
en Espagne. Elle est d’ailleurs aujourd’hui inscrite
à ce titre sur la liste du patrimoine mondial de
l’UNESCO. Au Moyen Âge, l’abbaye Saint-Sernin
était un vaste ensemble avec cloître, bâtiments
abbatiaux et cimetières.
La porte des Comtes, tournée vers la ville,
accueille dans un enfeu, des sarcophages de pierres
antiques réutilisés comme sépulture par les Comtes
de Toulouse.
Réponse : Il y a 5 niveaux au clocher de la basilique et
le nom de la porte d’entrée principale est le portail ouest.
Rendez-vous aux
Jacobins.
Place-toi à côté du dernier pilier au fond
de la salle des Jacobins. Lève la tête.
A quel arbre te fais penser ce que tu vois ?
Le couvent des Jacobins a été construit pour
accueillir les Dominicains, ordre fondé à Toulouse
au début du XIIIe siècle. L’église, construite en
brique, a intégré les principes de l’architecture
gothique : recherche de la hauteur et verticalité
prononcée, recours aux arcs brisés et aux voûtes
sur croisée d’ogives.
Elle présente cependant des aspects caractéristiques
du gothique méridional : une forte muralité, des
contreforts massifs et un plan simplifié sans
transept. L’ensemble est austère à l’extérieur mais
coloré à l’intérieur grâce aux peintures et aux
vitraux qui baignent l’édifice de couleurs chaudes
ou froides selon la nef.
A l’extrémité de l’église, l’équilibre est assuré par
une voûte complexe et spectaculaire constituée de
22 nervures qui lui donnent une allure d’arbre et lui
valent le surnom de palmier des Jacobins.
Le couvent a été occupé par un régiment de
cavalerie après la Révolution Française, les décors
ont été endommagés par la présence des troupes
et des chevaux mais l’ensemble est désormais
superbement restauré pour le plaisir des visiteurs.
Réponse : La voûte au dessus du pilier ressemble à un palmier.
Rendez-vous quai de
la Daurade en direction
du Pont Neuf.
Combien y a t-il de
dégueuloirs sur le
Pont Neuf ?
Le Pont Neuf a été construit en remplacement du
pont de la Daurade mis à mal par les nombreuses
inondations de la Garonne. Sa structure particulière
lui a permis de défier le temps. Il est donc aujourd’hui
le plus vieux pont sur la Garonne malgré son nom !
Seule une arche du pont médiéval de la Daurade
subsiste, accrochée à l’Hôtel Dieu.
Le Pont a été conçu avec des arches irrégulières
qui permettent de compenser les différences de
niveau entre la rive droite et la rive gauche. Et
surtout, ses piles massives ont été percées d’ouïes
ou dégueuloirs qui évitent une trop forte pression
de l’eau sur la maçonnerie. Un système d’une
incroyable efficacité puisque le pont inauguré au
XVIIe siècle a résisté à toutes les colères du fleuve
y compris la terrible inondation de 1875.
Réponse : Le pont possède six dégueuloirs.
Rendez-vous à
l’Hôtel d’Assézat.
Quelles sont les particularités des
colonnes de l’Hôtel d’Assézat ?
Pierre Assézat est un riche marchand de l’époque de
la Renaissance. Cette période est souvent appelée
l’âge d’or de Toulouse qui connaît alors une grande
prospérité grâce à la culture du pastel, une plante
tinctoriale cultivée aux portes de la ville.
Transformée et broyée jusqu’à constituer des
boules de feuilles - les cocagnes - cette matière
indispensable pour teindre les étoffes en bleu est
exportée par la Garonne jusqu’à l’Atlantique et
alimente alors les grands pays d’Europe. Les riches
marchands accumulent une fortune considérable et
installent à Toulouse leurs belles demeures. Pierre
Assézat confie le chantier de son majestueux hôtel
particulier à Nicolas Bachelier, architecte savant qui
connaît les canons hérités de l’Antiquité comme le
prouve la superposition des ordres dorique, ionique
et corinthien utilisés sur les façades principales.
Organisée autour d’une vaste cour, la demeure
du marchand est également dotée d’une tour et
d’une loggia ouverte. Ce monument appartient à
la ville de Toulouse qui le met à disposition de la
fondation Bemberg pour y présenter les œuvres
d’art accumulées par le mécène.
Réponse : Les colonnes de l’Hôtel d’Assézat sont différentes à chaque étage,
elles imitent des colonnes de différentes époques de l’Antiquité.
Rendez-vous place
de la Trinité.
Que représentent les statues
qui portent la vasque de la
place de la Trinité ?
La place de la Trinité a une forme de triangle qui
rappelle l’implantation du couvent des Trinitaires
qui a disparu.
Au centre, la fontaine du même nom fait partie des
fontaines du XIXe siècle établies un peu partout
dans la ville et alimentées grâce au Château d’Eau.
Elle a un rôle ornemental associé à une fonction
pratique pour les habitants : la livraison d’eau par
les bornes fontaines situées à ses pieds.
La fontaine érigée en 1826 par Urbain Vitry est
spectaculaire et monumentale. Étagée sur plusieurs
niveaux, elle est qualifiée de fontaine à gerbes
ornementales.
Une base de trois marches forme un podium
et porte le grand bassin de 5 m de diamètre. Au
centre, un socle triangulaire en marbre accueille
des têtes de lions d’où s’écoule l’eau. Au-dessus,
trois majestueuses sirènes ailées en bronze portent
une grande vasque de marbre blanc.
L’eau sort en jet d’eau sur la partie supérieure
avant d’être rejetée par la gueule des lions de
bronze dans le bassin inférieur. La fontaine et les
superbes immeubles qui l’entourent, datés des XIXe
et XXe siècle, font de cette place une des plus belles
de la ville.
Réponse : Les personnages qui portent la vasque sont des sirènes ailées.
Rendez-vous
au Capitole à la salle
des Illustres.
Des scarabées peints par Fauré se sont
cachés sur des piliers. A toi de les trouver.
L’hôtel de ville de Toulouse ou Capitole avait pour
fonction d’accueillir le gouvernement de la ville. Il
abritait aussi dès l’origine des salles d’apparat dont
la plus célèbre, réalisée à la fin du XIXe siècle, porte
le nom de salle des Illustres.
Conçue pour être majestueuse, à l’image des
grandes galeries des palais et châteaux, elle
présente de nombreuses peintures qui évoquent les
faits majeurs de l’histoire toulousaine. Cependant,
à bien y regarder, on remarque qu’il a fallu
composer avec quelques artifices. La plupart des
peintures ne sont pas des tableaux mais des toiles
marouflées (collées) et seules quelques colonnes
sont véritablement en marbre. Les autres imitent
à la perfection comme le prouvent les faux fossiles
intégrés dans les veines rosées.
Cette représentation minutieuse faisait à l’évidence
la fierté de leur auteur qui a même signé certaines
colonnes comme on le fait pour une œuvre !
Réponse : Les piliers en face de l’entrée.
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