Pourquoi contacter le Comité Ethique?
Pour toute question relative à un problème d’éthique dans la pratique des soins.
Le Comité d’Ethique n’est pas là pour s’occuper des évènements indésirables, ni des contentieux au sein des
services...
Il est aussi possible de soumettre le cas d’un patient pour avoir un avis, mais rétrospectif, car le comité ne se
réunit pas dans l’urgence.
Comment est étudiée la demande?
Le Bureau décide d’accepter ou de refuser les cas ou les questions qui lui sont soumis; En cas d’acceptation
les questions sont débattus en Comité Ethique de façon anonyme afin de préserver le secret médical.
Les thèmes abordés peuvent être en lien avec l’éthique et la morale, la bienfaisance et la malfaisance, la
justice et l’équité, la loi Léonetti...
Page 3
Des psychologues à l’hôpital …
octobre 2016
L’hôpital est le lieu de soin du corps malade.
Son fonctionnement s’organise autour du patient, dont le corps est atteint, souffrant, défaillant : les
consultations, les protocoles de soins, les examens et les interventions sont au centre de la réalité
hospitalière.
Dès lors, il est peut être difficile de saisir «
l’utilité
» du psychologue dans un tel lieu : est-ce la
priorité ? Et pour quoi faire ? Faut-il le prescrire en si besoin ou à libération prolongée ? Et pour quelle
efficacité si Mme Y pleure alors qu’elle était souriante ce matin ? … «
Ca ne changera rien
», disait le fils de
M.X en fin de vie. C’est vrai : concrètement, la réalité restera la même : la maladie, le handicap, la mort ;
l’aggravation, la rémission ou la guérison. A vrai dire, l’action du psychologue hospitalier vise autre chose : elle
cherche à prendre en compte non plus seulement le « patient » mais la personne dans sa globalité. Et si ce
patient est souriant, cela ne veut pas dire qu’il ne souffre pas. Et lorsqu’il pleure, peut-être est-ce une
réaction pour le moins appropriée, face à ce qui a pu être annoncé, diagnostiqué, pronostiqué. Et si telle famille
est si discrète, ne pose aucune question, cela ne veut pas dire qu’elle n’est pas angoissée.
Bref, au-delà de la maladie et de ce qui est observable, le psychologue se met à l’écoute de ce que la
personne ressent, éprouve, pense, croit, désire, espère ou redoute. Il se demande comment la maladie vient
s’inscrire dans l’histoire de vie d’une personne ou d’une famille, avec son passé et son avenir souvent bien
éprouvé. Des mots posés peuvent naître l’apaisement et le soulagement.
Mais l’entretien avec le psychologue est aussi une occasion de remettre du sens sur ce qui a été, est et
pourra être vécu à l’avenir.
Le mot « psychologue » soulève bien souvent des inquiétudes, des réticences et certaines
représentations (plus ou moins proches de la réalité de cette profession !).
Pour aider les patients et les familles à être mieux informés, les psychologues du Centre Hospitalier
d’Auxerre ont réalisé, avec l’aide Mme Chesseron, un fascicule qui pourra être diffusé dans les services du
CHA. N’hésitez pas à lui faire bon accueil.
Les psychologues du C.H.A restent disponibles pour répondre à vos questions.
Les Psychologues du Centre Hospitalier d’Auxerre