En termes de coutumes, l’hypothèse de l’enlèvement des dents est commune, probablement aux
moments du mariage, du remariage et du deuil (beaucoup de crânes Jômon retrouvés avec un certain
nombre de dents avant arrachées).
Les défunts étaient enterrés dans une posture recroquevillée.
Des idoles en terre (dogû) sont datées de l’époque Jômon, et auraient été à vocation religieuse, ou
tout du moins cultuelle.
Au niveau de l’alimentation, on retrouve des traces avérées de cultures de plantes comestibles, de la
chasse de cerfs et de sangliers, de la pêche et de la chasse aux baleines.
L’espérance de vie était encore faible, probablement entre 20 et 30 ans.
La question de l’habillement reste encore sans réponse claire, et deux hypothèses sont prédominantes
sur les matériaux utilisés : la peau de bêtes et le tissu.
3. La période Yayoi
De -300 à 300
La riziculture
Au cours du 2ème siècle avant JC, la riziculture est importée depuis la Chine. Ce nouveau mode
d’alimentation renforcera la sédentarisation, et rassemblera des groupements humains sur les terres
fertiles propices à la culture du riz.
La convoitise de ces cultures générera d’autre part de nouveaux conflits, ainsi qu’une nécessité à
protéger ses propres cultures. Par ces clivages de populations nait la première idée de « pays ».
Les récoltes rizicoles étaient stockées dans des greniers surélevés pour les protéger des incidents (rats,
inondations…)
L’artisanat
La période Yayoi voit également la naissance de la métallurgie sur l’archipel. Les méthodes et
techniques métallurgiques sont importées de la péninsule coréenne et de la Chine tout au long de
cette époque.
De plus, un nouveau style de poterie voit le jour : plus sobre, moins décoré, plus léger, plus solide et
plus fonctionnel.