Radionucléides à usage médical Aspects diagnostiques et

publicité
Radionucléides à usage médical
Aspects diagnostiques et thérapeutiques
Dès 1908, on utilise le radium pour soigner de nombreuses affections, notamment les affections cutanées.
Les radioéléments, comment les utiliser ?
La diversité des natures chimiques, la
diversité des vies moyennes de ces
radioéléments synthétiques, permettront
sans doute des recherches nouvelles en
biologie et en physicochimie. […] En
biologie, par exemple, la méthode des
indicateurs, employant les radioéléments
synthétiques, permettra d’étudier plus
facilement le problème de la localisation
et de l’élimination d’éléments divers
introduits dans les organismes vivants.
Dans ce cas, la radioactivité sert
uniquement à déterminer la présence d’un
élément dans telle ou telle région de
l’organisme. […] Aux endroits, que l’on
apprendra ainsi à mieux connaître, où les
radioéléments seront localisés, le
rayonnement qu’ils émettent produira son
action sur les cellules voisines. […]
Ceci trouvera probablement une
application pratique en médecine. ”
Extrait de la conférence Nobel de
Frédéric et Irène Joliot-Curie
Stockholm le 12 décembre 1935
Au
laboratoire
Radionucléides à usage médical
au laboratoire
•
•
•
•
•
•
•
•
3H
Emetteur ß- de très faible énergie, le tritium est un des radionucléides
les plus utilisés en recherche biologique et médicale.
Dans le cas de molécules marquées, le 3H suit le cycle métabolique de
celles-ci ou, en cas de dégradation, de la fraction qui le renferme. La
période effective est différente de 12 jours, dans le cas de la thymidine
elle est de 190 jours.
14C
Emetteur ß- de faible énergie, le 14C est un des radionucléides les plus
utilisés en recherche biologique et médicale.
51Cr
Le chrome 51 est utilisé comme agent de marquage des cellules dans
nombre de recherches biochimiques et médicales, ainsi qu'en
médecine nucléaire.
137Cs
Radionucléides à usage médical
au laboratoire
•
•
•
32P
Le phosphore 32 est le radioisotope b- le plus énergétique utilisé
communément en recherche,
Son utilisation en biologie moléculaire est devenue extrêmement importante
par l'intermédiaire des nucléotides marqués de haute activité spécifique.
•
33P
•
•
35S
•
•
Période 25,56 jours, Rayonnement b-
Emetteur b- de faible énergie, le 35S est un des radionucléides les plus
utilisés en recherche biologique et médicale
125I
L'iode 125 est un des isotopes radioactifs de l'iode le plus utilisé en
recherches biochimiques et médicales ainsi qu'en diagnostic médical in vivo
et in vitro.
Radionucléides à usage médical
Aspects diagnostiques et thérapeutiques
Tumor
Vector
Radionuclide
Qu’est que l’imagerie moléculaire ?
Imagerie « biologique »
I
N
V
I
V
O
Étage tissulaire
Étage cellulaire
Étage sous‐cellulaire
Le catalogue !
Principaux radioéléments d’intérêt en médecine
Imagerie médicale
Radionucléide
Demi-vie
Emission
Emission gamma
Emission
gamma
Emission gamma
99mTc
6h
140 keV
111In
2,8 j
171 et 245 keV
67Ga
3,26 j
93, 184, 300 keV
123I
13,2 h
159 keV
Emission Beta +
Emission Beta +
Emission Beta +
124I
4,2 j
g : 602, 511 keV ; ß+ 1532, 2135 keV)
18F
1,83 h
g : 511 keV ; ß+ 633 keV)
68Ga
1,1 h
g : 511 keV ; ß+ 1094 ; 920 keV)
44mSc
44Sc
2,4 j
4h
g 240 keV
g 1160 ; 511 ; ß+ 1460 keV)
64Cu
12,7 h
g : 511, 1345 keV ; ß+ 653 keV)
89Zr
78,4 h
Principaux radioéléments d’intérêt en médecine
Emetteur de particules bêta
Radionucléide
Demi-vie
Emission
186Re
3,77 j
939 et 1077 keV
188Re
17 h
1962 et 2118 keV
90Y
64 h
2284 keV
67Cu
2,57 j
390, 482, 575 keV
131I
8j
606 keV
153Sm
1,96 j
634, 703, 807 keV
177Lu
6,7 j
175, 384, 497 keV
Principaux radioéléments d’intérêt en médecine
Emetteur de particules bêta
Emetteurs bêta:
Radionucléide
Période
Phosphore 32
Strontium 89
Yttrium 90
Iode 131
Holmium 166
Rhénium 186
Rhénium 188
Cuivre 67
Rhénium 186
Samarium 153
Lutetium 177
Dysprosium 165
14,3 jours
50,5 jours
2,7 jours
8,0 jours
1,1 jour
89,3 heures
17,0 heures
2,4 jours
89,3 heures
46,8 heures
6,7 jours
2,3 heures
Energie maximale
(MeV)
1,71
1,46
2,27
0,606
1,6
1,07
2,11
0,57
1,07
0,80
0,50
1,34
Principaux radioéléments d’intérêt en médecine
Emetteur de particules bêta
Principaux radioéléments d’intérêt en médecine
Emetteur de particules alphas
Radionucléide
Demi-vie
Emission
225Ac
10 j
a : 5,9 ; 6,5 ; 7,2 MeV +
213Bi)
213Bi
45 min
a : 6 ; 8,5 MeV
211At
7,21 h
a : 5,8 ; 7,5 MeV
Réacteurs
• Sources généreuses de neutrons de faible énergie
• Production de radionucléides par activation neutronique
de matières cibles convenables.
• Quelques radioéléments produits en réacteurs
Emetteurs bêta:
Radionucléide
Période
Energie maximale (MeV)
Strontium 89
50,5 jours
1,46
Yttrium 90
2,7 jours
2,27
2,3 heures
1,34
Holmium 166
1,1 jour
1,6
Rhénium 186
89,3 heures
1,07
Samarium 153
46,8 heures
0,80
Lutecium 177
6,7 jours
0,50
Dysprosium 165
Exemple de production de molybdène 99 dans le réacteur Osiris de Saclay
•
Incontournable dans les hôpitaux pour la réalisation d’examens
médicaux s’appuyant sur la scintigraphie, le technétium est un
radioélément dont la production s’obtient à l’issue d’un processus
complexe. Une première étape, réalisée dans un réacteur nucléaire,
consiste à irradier des cibles d’uranium afin d’en extraire le
molybdène 99, à l’origine du technétium.
•
Osiris permet de réaliser, chaque année, entre un million et un
million et demi d'examens médicaux, soit 5 à 8% des besoins
mondiaux.
•
Les réacteurs nucléaires qui produisent le molybdène 99 en
irradiant des cibles d’uranium enrichi sont vieux et rares.
Il en existe six à travers le monde dans six pays différents :
Australie, Afrique du Sud, Belgique, Canada, France et Pays-Bas.
Ce sont des réacteurs de recherche.
•
Pénurie de molybdène‐99
Technetium‐99m
Thallium‐201
Indium‐111
Spect
Thallium et Sestamibi
• Le Thallium-201 (Tl) et le Sestamibi marqué au
technétium-99m (MIBI) sont deux traceurs cationiques
• Initialement développés comme traceur de la perfusion
myocardique.
• Non spécifiques des cellules tumorales
• 1. Captation du Tl :
– Analogue du potassium,
– Captation dépendante de la pompe Na-K-ATPase dont l’expression est
augmentée dans les carcinomes surtout quand ils sont peu différenciés.
Le MIBI‐99mTc
Pharmacologie
• 2. Captation du MIBI :
• Cation lipophile
• Captation passive selon un gradient de potentiels transmembranaires
avec une accumulation stable dans les mitochondries.
• La pénétration du MIBI dans les cellules est ddp dépendante et suit la
même voie que celle du potassium.
• Ce cation lipophile se distribue de part et d’autre des membranes
biologiques de façon passive, en fonction de la ddp transmembranaire.
cette ddp est de l’ordre de 70 mV pour la membrane cellulaire et
d’environ 90 mV pour la membrane mitochondriale.
• Le MIBI sera donc retrouvé quasi exclusivement dans les
mitochondries.
Le MIBI-99mTc
Intérêt en cancérologie
g
• Sauf exception, les cellules épithéliales normales ont une ddp transmembranaire
mitochondriale basse par rapport à celle des cellules cancéreuses (20 mV en
moyenne).
• Ceci va entraîner des rapports tumeur-sur-organe favorables à la détection
scintigraphique.
• En cas de chimiorésistance :
• La chimiorésistance est un phénomène qui se traduit par une amplification ou
une surexpression des gènes MDR.
• Ces gènes codent notamment pour des P-glycoprotéines (P-gp) qui vont
catalyser les sorties des drogues de façon ATP-dépendante (inhibition par le
Vérapamil).
• Les P-gp reconnaissent et transportent ainsi un grand nombre de composés
cytoplasmiques notamment les petits cations hydrophobes.
• L’absence de fixation tumorale du MIBI a donc autant d’intérêt que sa fixation.
• Le MIBI (ou la scintigraphie couplée Thallium – MIBI) est donc de plus un
traceur potentiel de chimiorésistance in vivo
Lymphome: Anti‐CD22 hLL2‐111In
Before
Voiding
4 h
24 h
48 h 120 h 144 h 168 h
Tumeurs endocrines
Octreoscan‐111In
• L’Octréoscan est un analogue de la somatostatine.
Strontium‐82
Rubidium‐82
Le Strontium-82 et la cardiologie nucléaire
Générateur de Strontium‐82 / Rubidium‐82
• Le rubidium-82 est un radioisotope émetteur de positons qui
se comporte comme le thallium-201 et est capté par le muscle
myocardique
• Le rubidium-82 a une période physique très courte (75
secondes)
• Produit en générateur par décroissance du strontium-82 qui a
une période physique de 25,5 jours.
• Cette très courte période physique du rubidium-82 permet de
réaliser l’imagerie stress et repos en moins de 30 minutes
contre quelques heures avec l’imagerie SPECT utilisant du
thallium-201 ou du technetium-99m-MIBI.
• Le générateur de Strontium-82/Rubidium-82 est utilisé aux
USA depuis plus de 10 ans
Intérêt du générateur • SPECT 201Tl / TEP 82Rb (Machac, Semin Nucl Med, 2005)
SPECT
TEP
Sensibilité
81%
91%
Spécificité
85%
93%
• SPECT 99mTc/TEP 82Rb (Bateman TM, J Nucl Cardiol, 2006)
SPECT
TEP
Spécificité
73%
93%
Chez les femmes
64%
86%
Détection des cancers par la TEP
Les radiopharmaceutiques non spécifiques
Les dérivés Fluorés-18F :
18-FDG; 18-FDOPA ; 18-FLT ;
18F-Miso ; 18F-Choline ;
Dérivés des annexines
Mode de production principal :
Substitution nucléophile (SN)
Purification sur résine QMA
Complexation du potassium par le kryptofix
Evaporation et reprise dans un solvant
compatible avec les synthèses organiques
voulues
Les différents radiopharmaceutiques fluorés
utilisés en cancérologie
•
18F-désoxyglucose
•
18F-DOPA
•
18F-Thymidine
•
18F-ethyltyrosine
•
18F-misonidazole
(FDG) : traceur métabolique ; possède une AMM
: traceur métabolique ; possède une AMM
(FLT) : traceur métabolique ; en cours d ’évaluation ;
réalisation sous forme de préparation pour essai clinique ou
importation
: traceur métabolique ; même statut que la FLT
(F-MISO) : traceur de l ’hypoxie ; même statut que
la FLT
•
18F-Choline
•
18F-annexine
: traceur métabolique ; même statut que la FLT
V : traceur de l’apoptose
CCR LS174T: 18F-fluorobenzoylanti-CEA T84.66 diabody
Fluor‐18 et spécificité
Stabilisation du marquage par le 18F: N‐Succinimidyl‐4‐18F‐
fluorobenzoate J Nucl Med. 2007 Feb;48(2):304-10
Radioéléments produits en cyclotron pour l’imagerie médicale
Production en cyclotron
124I
18F
68Ga
1.1 h
Peptides
Pretargeting
1.8 h
44Sc
64Cu
89Zr
3.9 h
12.7 h
3.3 d
Compton Telescope
Phenotypic imaging
Nanofitines
Hypoxia
3 gamma camera
Clinical
application
4.2 d
Phenotypic imaging
Les émetteurs de positrons pour la radioimmunoscintigraphie
Gallium‐68
Utilisation du Gallium-68 en cancérologie
endocrinienne
Le Gallium‐68
caractéristiques physiques
Demi‐vie :
67,6 min
Mode de décroissance : électron de conversion, émission de positon
La molécule vectrice
‐Les peptides :
‐Analogues de la somatostatine
‐CCK
‐RGD ‐Analogues de la Bombésine
‐Substance P
‐Exendin‐3 …..
‐Les protéines :
‐Albumine
‐Anticorps ‐Affibody
• Ponts di-sulfures ?
• Stabilité à haute température ?
• Fonctions réactives (Thiol ; NH2 ; …)
• Reconnaissance des cibles après
modification
L’agent complexant
• DOTA : Cinétique lente ; possible trans-chélation in vivo si
cinétique de distribution lente (macromolécules) (C.L. Ferreira et al ;
Bioconj. Chem. 2010)
• Avec l’EDTA (W.A.P. Breeman ; EJNMMI; 2005)
Agent complexant polyvalent
- On trouve de nombreux peptides modifiés avec cet agent
et de qualité GMP
• NOTA ; PCTA : cinétique rapide ; inertie in vivo.
Les générateurs de Gallium‐68
• Le générateur à base de dioxyde d’étain :
(IDB)
• Elution en HCl 0,6 N ou 1 N (attention à la qualité de
l’acide)
• Possible association avec un automate de synthèse
(Syntomics ; procédure validée pour DOTATOC,
adaptable avec les autres peptides)
• Le générateur à base d’oxyde de titane:
(Obninsk)
• Elution en HCl 0,1 N (attention à la qualité de l’acide)
• Possible association avec un automate de synthèse
(EZ) ;
• procédure validée pour DOTATOC, adaptable avec
les autres peptides)
Les techniques de radiomarquage
Ajustement du pH ; automatisation :
(Meyer et al EJNMMI ; 2004 ; M. Brom et al ; 2009 ; V Prasad ; 2010)
pH 3–4 avec tampon non ionique : HEPES (élimination du produit fini par purification sur SePack)
3‐4 mn ; 90°C
68Ga‐DOTATATE
• Famille des récepteurs de la Somatostatine (SMS)
• Présents dans de nombreuses tumeurs endocrines
• En scintigraphie, agent de référence : Octreoscan-111In
• Imagerie a comme finalité de pouvoir déterminer si une
thérapie ciblée 90Y-DOTATOC (-) est envisageable ou
non
68Ga‐DOTATATE
Lésion ne fixant pas l’octreo‐111In
CT: Masse enveloppant l’aorte et donnant une hydronéphrose
Fixation intense, SMS+
Win et al. EJNM 2006;33:506
Imagerie moléculaire de cancer du sein HER2+
68Ga-Affibody
Baum, J Nucl Med. 2010 51:892-897
Cuivre‐64
Cu-ATSM et imagerie de l’hypoxie
Rappel sur l’hypoxie tumorale
•
Dés 1953, l’effet délétère de l’hypoxie sur la radiosensibilité a été décrit,
plus récemment pour la chimiothérapie (Gray L, Br J Radiol 1953)
•
La croissance d’une tumeur dépasse les possibilités d’apports en
oxygène de la vascularisation normale et induit une néoangiogenèse
mais la plupart du temps aberrante et ne suffit pas à répondre aux
besoins tissulaires (Helmlinger G, Nat Med 1997)
•
Il existe une sélection d’une sous-population cellulaire capable non
seulement de survivre sans métabolisme oxydatif mais aussi de proliférer
malgré les conditions physiopathologiques hostiles
•
Cela aboutit à un phénotype plus agressif qui favorise la progression
tumorale et le pouvoir métastatique (Fyles A, J Clin Oncol 2002)
Voie effectrice principale de l’hypoxie
•
Le facteur de transcription hétérodimérique HIF-1 (hypoxia-inducible
factor-1) active une grande variété de voies de signalisation qui
permettent à la cellule cancéreuse d’acquérir une réponse adaptée
au stress de l’hypoxie
•
HIF-1 est composé d’une sous-unité HIF-1α, dont l’expression est
stabilisée partiellement par la pression partielle en oxygène, et
d’une sous-unité HIF-1β exprimée de façon constitutive
•
La détection de la protéine HIF-1α dans les tumeurs a été corrélée à
une diminution de la survie et à une moindre radiochimiosensibilité dans de nombreuses localisations tumorales
Huchet, Cancer Radiothérapie 2009
Pourquoi combattre l’hypoxie ?
 Chimiorésistance des tumeurs

•
•
Les cellules cancéreuses hypoxiques se divisent peu
l’hypoxie active de nombreux gènes par l’intermédiaire de HIF-1 (hypoxiainducible factor-1)
 Diminution de la sensibilité aux agents anticancéreux
•
La pénétration des molécules de chimiothérapie au sein des tumeurs étant
relativement pauvre
• Les cellules hypoxiques sont le plus souvent « protégées »
 Peu ou pas atteintes par les traitements conventionnels
Trédan, Bull cancer 2008
Pourquoi combattre l’hypoxie ?
 Chimiorésistance des tumeurs

Différents travaux ont relié la modulation de la radiosensibilité clinique à certaines caractéristiques liées à la tumeur
• Le nombre de cellules clonogéniques
• La cinétique de prolifération
• La radiorésistance intrinsèque
 Mise en place de mécanismes moléculaires qui
permettent à la cellule de résister aux
rayonnements
• La radiorésistance extrinsèque liée au
micro-environnement
 L’hypoxie est un facteur témoin de la diminution
de la radiosensibilité
Wouters and Brown, Radiat Res 1997
Imagerie moléculaire de l’hypoxie tumorale
•
Spectroscopie par résonance magnétique (SRM)
 Utilisation de champs magnétiques élevés
 Permet d’obtenir des spectres de haute résolution
d’une région précise d’un organe
En cours d’évaluation
•
•
Spectro-IRM : faible résolution (3 Teslas ?)
Utilisation produits de contraste marquant l’hypoxie
révélés par IRM
• Médecine Nucléaire avec imagerie TEP +++
 18F-MISO
 64Cu-ATSM +++
Imagerie TEP de l’hypoxie par le 18F-MISO
Imagerie TEP: 18F-MISO
• Traceur le plus étudié: 18F-MISO
• Mais caractéristiques d’imagerie peu favorables
•
•
•
•
Faible extraction tissulaire (faible lipophilie)
Faible clairance des tissus normaux
Faible rapport signal/bruit
mais reproductible
• Limitation dans sa diffusion en oncologie
Réunion ARRONAX du 16 Juin 2011
Cu(II)-diacetyl-bis(N4methylthiosemicarbazone)
Cu-ATSM
• Développement en alternative au 18F‐MISO
• Bien pour réaliser images sur 48h
• T1/2: 13h permet une distribution commerciale + aisée que 18F
• Emax β+ à 0,66 MeV comme 18F : images TEP de très bonne qualité
Wood, Nucl Med Biol 2008
Historique
• 1ers travaux sur thiosemicarbazones : développement
d’agents pour mesurer flux sanguin (Cu-PTSM) puis sur
d’autres agents pour délimiter l’hypoxie
2‐3 mm Hg
Lewis, J Nucl Med 1999
Mécanisme de rétention (1)
Si hypoxie
Réunion ARRONAX du 16 Juin 2011
Mécanisme de rétention (2)
• En 2005, Burgman, a montré que la fixation et la rétention
du Cu-ATSM étaient dépendantes de la lignée cellulaire
• Explication possible :
– Après réduction du Cu-ATSM, le cuivre était absorbé dans le pool de cuivre
intracellulaire
– Selon le type de cellules tumorales, il y aurait des niveaux différents
d’expression des transporteurs pour assurer l’efflux du cuivre
• Point à élucider: pourquoi fixation paradoxale du Cu-ATSM
après un épisode d’hypoxie alors que PO2 est de nouveau
normale
(Burgman, Nucl Med Biol 2005)
Imagerie µTEP au 64Cu-ATSM
Images au 64Cu‐ATSM avec µTEP Siemens
10 min après injection de 15 MBq
Wood, Nucl Med Biol 2008
Etudes in vitro
• Etudes de biodistribution ont montré une fixation tumorale
optimale 10 min après l’injection
• Fixation superposable aux zones hypoxiques tumorales
détectées par électrodes
• Etudes en µTEP :
– Comparaisons 18F-MISO et 64Cu-ATSM : distribution comparable des 2
agents (18F-MISO en 2h et 64Cu-ATSM 10 min et 24h) mais pas
superposables sur toutes les lignées tumorales
– Comparaisons FDG et 64Cu-ATSM : distribution avec des graduations
différentes selon les tumeurs
Comparaisons 64Cu-ATSM et 18F-MISO
Dence, Nucl Med biol 2008
Prédiction de la réponse : col utérin (1)
Dehdashti, Int Radiat Oncol Biol Phys 2003
Valeur seuil T/M de 3.5
Prédiction de la réponse : col utérin (2)
T/M : 3.5
60Cu‐ATSM
Dehdashti, Radiat Oncol Biol Phys 2003
Comparaison 64Cu‐ATSM et 60Cu‐ATSM dans le cancer du col utérin (2)
Très bonne qualité d’images avec 64Cu‐ATSM
Lewis, J Nucl Med 2008
Détermination des doses d’irradiation
absorbées
500‐800 MBq
Organe limitant la dose = Foie
Radiopharmaceutiques
Foie (mGy)
ED (mSv)
18FDG
6
13.5
18FLT
22
14
111In‐Octréoscan
14
8
Pertechnétate
3
10.5
64Cu‐ATSM
320
29
131I‐B‐B4
2 600
555
Laforest, Eur J Nucl Med 2005
Image TEP au Cu-ATSM peut-être utilisée pour le
traitement de radiothérapie ?
→ Protection des tissus sains et dose + forte sur les zones
hypoxiques
60Cu
et 64Cu
• La plupart des études cliniques ont été réalisées avec du
60Cu
• Le 60Cu a une demi-vie trop courte (0,38h) pour pouvoir
permettre des études multicentriques
• Demande de la part de la FDA :
– Confirmer l’équivalence des résultats obtenus avec les deux isotopes
– Remplacement du 60Cu par le 64Cu pour les futurs essais cliniques
multicentriques
Limites du traceur
• Démonstration validité Cu-ATSM a été faite in vitro et in vivo
et chez l’homme
• Restriction potentielle en sa capacité à délimiter
l’hypoxie de toutes les tumeurs en particulier dans le
cancer de la prostate
Burgman, Nucl Med Biol 2005
O’Donoghue, Int J Radiat Oncol Biol Phys 2005
Cuivre‐64
64Cu-ATSM
et thérapie
Application thérapeutique (1)
• L’ATSM complexé au 64Cu a potentiellement des effets
thérapeutiques
• Le 64Cu décroit par 43% capture électronique, il émet
des e- Auger de 6,84 keV avec un TEL élevé et une
pénétration d’environ 5 µm
• Du fait de l’internalisation du complexe Cu-ATSM dans la
cellule, l’émission d’e- Auger est importante pour
expliquer la toxicité cellulaire
Application thérapeutique (2)
• Administration I.V. 64Cu-ATSM augmente significativement
survie hamsters porteurs de tumeurs coliques humaines
(GW39)
– 10 mCi de 64Cu-ATSM augmente à 135j la survie de 50% des animaux /
animaux contrôles (20j)
– Toxicité transitoire plaquettaire et sur neutrophiles
• Démonstration de dommages sur l’ADN sur des cellules MCF7 (cancer mammaire)
Lewis, Proc Natl Acad Sci USA 2001
Weeks, Eur J Nucl Med Mol Imaging 2010
Conclusion
• Cu-ATSM présente une fixation sélective dans les cellules
hypoxiques
• Les études cliniques ont montré qu’on pouvait obtenir une
imagerie simple, rapide et non invasive qui est aussi
prédictive de la réponse tumorale au traitement
• Ce traceur a un fort potentiel pour la planification
personnalisée des traitements bien qu’il ne semble pas
applicable à tous les types de cancers
Cuivre‐64
64Cu
et imagerie phénotypique
64Cu-DOTA-anti-p185HER2
165 µCi minibody
Image 18 h après injection
MCF7/HER2 breast cancer (Ag
+) et lymphoma (Ag -)
(cancer du sein)
128 µCi scFv-Fc
Image 21 h après injection
MCF7/HER2 breast cancer (Ag+++)
MD-MBA-231 breast cancer (Ag+)
Olafsen, T. et al. Cancer Res 2005;65:5907-5916
Lignées: 64Cu‐cetuximab (anti‐EGFR)
Eur J Nucl Med Mol Imaging. 2007
Jun;34(6):850-8.
ß+
Imagerie TEP
&
Imagerie phénotypique
Les traceurs ne se limitent
pas au 18FDG
Cible moléculaire
Radiopharmaceutique
90Y
90Y
Gamma: Scinti/SPECT‐CT
90Y
• Récepteur: SMS
• Antigène: ACE
• Transporteur: GLUT1
•……
• Peptide
• Anticorps
• Analogue NorA, • Glucose
•……
Béta +: TEP/Petscan
Béta ‐: Thérapie
AcM: vecteur pour l’imagerie?
•
Immunociblage développé depuis 15 ans
•
Nombreux progrès en chimie, immunologie, ciblage…
•
Nombreux AcM disponible: hémopathie, tumeurs solides
•
Intérêt thérapeutique démontré: Augmentation du nombre de phases
II/III
•
Intérêt diagnostique démontré en anatomo-pathologie
•
Intérêt diagnostique plus discuté en imagerie (CEA-scan,
Prostascint…) mais imagerie SPECT, concurrence de la TEP-FDG…
Radionucléides pour les peptide et la Ac
pour l’imagerie TEP ?
• Les radionucléides n’ont pas le même impact sur les Ac,
les fragments d’anticorps ou les peptides : notion de
demi-vie et de pharmacocinétique.
• La réduction de la taille (F(ab’)2, minibodies, diabodies) et
le pré-ciblage entraine une meilleure clairance et un
contraste amélioré.
• A noter l’importance des paires imagerie / thérapie en
particulier pour les études dosimétriques
64Cu/67Cu, 124I/131I, 86Y/90Y
Réduction de la taille pour accélérer la clairance
sanguine
Ig intacte
Dimers of scFv
Diabodies
Minibodies
Wu et al., J Nucl Med. 2009;50(1):2‐5 Zirconium‐89
Imagerie phénotypique
U36‐89Zr (IgG anti‐CD44v6):
20 patients tumeur ORL Rhenium 186-U36
1h
24h
89Zr‐U36, 75 MBq/10mg
72h
144h
Clin Cancer Res 2006, Vol. 12, 2133‐2140
U36-89Zr
(IgG anti-CD44v6):
20 patients tumeur ORL
40 operated levels, 13 tumors involved
Sensitivity
Specificity
Accuracy
Palpation
7/13 (54%)
27/27 (100%)
34/40 (85%)
CT/MRI
10/13 (77%)
27/27 (100%)
37/40 (93%)
FDG‐PET
8/13 (62%)
27/27 (100%)
35/40 (88%)
11/13 (85%)
27/27 (100%)
38/40 (95%)
89Zr‐immuno‐PET
Clin Cancer Res 2006,
Vol. 12, 2133-2140
HER2 imaging in breast cancer
Tinianow, Nucl Med Biol,
2010
D4
100-200µCi 89Zr-trastuzumab + 4  ligands
BT474 cells (human breast tumor cell line HER2+)
Immuno-PET avec 89Zr-rituximab
Patients Lymphome B CD20+
Etude de précision/TEP au FDG
Muylle, Menton, 2011
Iode‐124
Imagerie phénotypique
Disponibilité de l’124I • Période adaptée au IgG
• Marquage aisé
• Intérêt en l’absence d’internalisation du complexe
Ag/AcM
• Etudes de quantification disponibles
• Coût proche des AcM-111In
• Dosimétrie comparable à l’iode 131 (185 MBq autorisé
par la FDA pour les essais cliniques)
AcM chimérique cG250‐124I:
anti‐carbonic anhydrase‐IX (CAIX)
94% d’expression du CAIX par les CR à
cellules claires
Lancet Oncol. 2007 8(4):304‐10. cG250-124I
26 patients masse rénale
• 94% sensibilité pour les CRCC
1 FN: large nécrose
• 100% spécificité
• immunoTEP: alternative à la biopsie
6‐8 j après injection de 185MBq /10 mg
Lancet Oncol. 2007 8(4):304‐10. Immuno-TEP à l’iode-124 dans un modèle murin
de cancer du sein.
I PET
Fusion
Scanner
IPET : 124I-anti-CD138
subcutaneous breast tumor
(MDA‐MB‐468)
124I : 3 MBq
FDG
1 h
FLT
1 h
Immuno - PET
D1
D3
D8
124I-minibodies
Cible non internalisée :CEA (A),
prostate stem cell antigen (B), and CD20 (C)
at 20 h after injection
Wu et al., J Nucl Med. 2009;50(1):2‐5. Les émetteurs d’électrons
Radiothérapie interne vectorisée
Tropisme osseux
Caractéristiques physiques des
radiopharmaceutiques à tropisme osseux
Radiophramaceutique
T1/2 (j)
Eβ (MeV) Moy
Parcours moy (mm)
Isotope
Vecteur
32P
Phosphate
14.3
0.695
1.85
89Sr
Chloride
50.5
0.583
153Sm
EDTMP
1.95
186Re
HEDP
223Ra
Chloride
E (keV)
Dose (cGy/MBq)
Lésion
Os
‐
5
0.6
1.75
‐
23
1
0.224
0.53
103
67
15
3.77
0.349
0.92
137
2
0.1
11.4
Eα: 28
<100µm
0.9 MeV
30
1
Indications de la RIV osseuse
•
Traitement de la douleur osseuse due à des métastases
ostéoblastiques ou mixtes
– dans cancer de la prostate (89Sr)
– dans cancers en général (32P, 153Sm-EDTMP, 186Re-HEDP)
•
Traitement palliatif +++
– Concentration du traceur sur zones à haut renouvellement
(irradiation des lésions avec respect des os sains et de la moelle
osseuse)
– Contrôle de la douleur et amélioration qualité de vie grâce à un
traitement alternatif aux analgésiques et la RX
RIV avec radiopharmaceutiques à
visée osseuse
•
Phosphore 32 et Strontium 89 (Métastron®)
•
•
•
les premiers apparus pour les douleurs osseuses métastatiques
Incorporation dans les sites métastatiques 2-25 fois plus que l’os normal
32P : usage a décru depuis 1980 en faveur du 89Sr car:
• Myelodysplasie possible
• Long parcours dans les tissus (8 mm)
•
Nouveaux radioisotopes
–
–
–
–
Sm-153: AMM en Europe et USA depuis 10 ans (Quadramet®)
Re-186 : AMM en Europe. Pas en France
Re-188 : en cours d’investigations mais produit de générateur++
Ra-223 : en cours d’investigations (particule )
Emetteurs de noyaux d’hélium
Les particules alpha en clinique
« L’agent idéal du traitement du cancer serait constitué d’éléments lourds, capable d’émettre des rayonnements d’ordre moléculaire qui serait administré dans l’organisme et se fixerait dans le protoplasme des cellules que l’on cherche à détruire »
C. Regaud, A. Lacassagne 1926
Cité par Britz‐Cunningham, JNM 2003
Particules α
• Les émetteurs α doivent s ’accumuler
dans la tumeur pour être efficaces
• Très court parcours dans la matière :
dépôt de la dose d’irradiation sur 2 à 10
diamètres cellulaires
• Les particules α peuvent tuer une cellule
seulement avec qq interactions alors que
les émetteurs β ont besoin de 100-1 000
interactions pour tuer la cellule
• Dépôt d’une énergie élevée qui induit
une forte probabilité de cassure double
brin de l’ADN
• Court parcours permet épargner tissus
sains
Radioélément : Propriétés physiques
•
particule bê
(électron)
•
Ex 90Y 0,22 keV/µm
Particule alpha
(Noyau d’hélium)
TEL : 100 keV/µm
•
•
•
•
•
•
• • • • • • • ••
• • • • • • •••
70 µm
••
•
•
•
•
• •
•
•
•
•
1.000 µm
•
• •
Champ d’application des rayonnements bêta
Partie centrale de la tumeur atteinte
(phénomène de feu croisé)
Les cellules sont ciblées
Le dépôt d’énergie n’est pas suffisant
Adapté aux particules bêta
Peu adapté aux particules bêta
Champ d’application des rayonnements alpha
Partie centrale de la tumeur non atteinte
Les cellules sont ciblées et atteintes
Peu adapté aux particules alpha
Très adapté aux particules alpha
TEL et trajet
•
Soit une cellule tumorale de 20 µm :
– 90Y : 215 cellules
– 131I :
40 cellules
– 211At :
3 cellules
•
La fraction d’énergie déposée dans une tumeur de 200 µm
– 90Y :
0,015
– 131I :
0,17
– 211At :
0,5
•
Sur une seule cellule : la même mortalité est obtenue avec 1000 fois
plus de décroissance avec l’90Y qu’avec l’211At
Les applications potentielles de l’alpha
immuno thérapie
•
•
•
•
•
•
•
Cellules isolées présentes dans la circulation
Micro métastases
Maladie résiduelle
Intra tumorale
Tumeurs intra cavitaires (carcinome ovarien)
Ciblage des vaisseaux
Substitut de l’irradiation corporelle totale et/ou le
conditionnement de greffe par haute dose de
chimiothérapie
Le radium-223
Les particules alpha en clinique
Alpharadin
Radium-223 chloride (223Ra)
Alpharadin
•
•
•
•
•
Analogue du Calcium
Décroit par : 93.5% alpha, 3.2% beta, and < 2% gamma
Période de 11,4 jours
Pas d’équipement particulier pour l’injection
Prise en charge des patients en ambulatoire
Schéma de décroissance du Radium-223
94% de l’énergie émise vient des alphas
Energie totale/décroissance : approximativement 28 MeV
Biodistribution
• Alpharadin est rapidement éliminé de la circulation
sanguine (75% du traceur a disparu 15 min après
l’injection)
• capté par l’os (44-77% à 4h après injection)
• et excrété par le tube digestif (principale voie d’élimination:
matière fécale)
• Reins, vessie sont peu irradiés
• Pas d’excrétion hépato-biliaire
Fixation de l’Alpharadin
• Cible l’os nouveau dans et autour des métastases
• Incorporé dans la matrice osseuse
Biodistribution de l’Alpharadin
Circulation sanguine
Irradiation due au radium-223
Après désintégration totale du radium-223
C’est à dire après 100 j
Destruction des
cellules tumorales
Moelle
osseus
e viable
Destruction des
ostéoblasts
Destruction des
ostéoclasts
Distribution de l’Alpharadin dans l’os
A
B
Faible dose à la
moelle
Forte irradiation d’une zone tumorale
Microautoradiographie os de chien injecté avec Alpharadin
A: Distribution du radiopharmaceutique sur un os spongieux normal
B: Distribution du radiopharmaceutique sur une zone ostéoblastique (méta)
Oyvind S, Clin Cancer Res, 2006
Action localisée des particules alphas après
ciblage de l’os
Imagerie de biodistribution de l’Alpharadin
Alpharadin®
intérêt
• Première indication: cancer de prostate réfractaire à
l’hormonothérapie
• Applicable au cancer du sein avancé (pas de données
actuellement)
Alpharadin® Phase II (BC1-02)
• Profil hématologique bénin
Alpharadin® Phase II (BC1-02)
• Evènements indésirables : la constipation doit être
explorée
Alpharadin® Phase II (BC1-02):
Conclusion
• Toxicité hématologique
– Confirme le profil bénin
– Les modifications sont transitoires et toutes réversibles
– Effets à long terme : évaluations nécessaires
• Evènements indésirables
– Constipation : évaluations nécessaires
Comparaison des différents
radiopharmaceutiques utilisés en RIV
osseuse
Le bismuth-213
Le bismuth-212
L’astate-211
Les autres particules alpha
Les émetteurs alpha envisagés pour la
RIT
SEYED K. IMAM Int. J. Radiation Oncology Biol. Phys., Vol. 51, No. 1, pp. 271–278, 2001
Pb‐212
Comparaison de la réponse à l’irradiation alpha de deux lignées cellulaires à l’aide de l’anticorps 7D4‐ 213Bi
Diamètre cellulaire = 14,3 M
DE50 = 1299 nCi/mL
DE50 = 331,6 nCi/mL
Activité/Volume (mCi/mL)
Adam
Incorporation de 3H (%)
Incorporation de 3H (%)
T2
Diamètre cellulaire = 10,8 M
Cellules
DE50 = 863,5 nCi/mL
Cellules
+ 10M Mage3
DE50 = 319 nCi/mL
Activité/Volume (mCi/mL)
 La lignée Adam est plus radiosensible que la lignée T2
 Mortalité spécifique équivalente pour les deux lignées exprimant de fortes densités densités de complexes à leur surface  Les lignées cellulaires montrent des différences de radiosensibilité  Réponse cellulaire à l’irradiation alpha?
Alpha-immunotherapy in multiple myeloma
 Clinical features of the model
 Preferential localization of MM cells
in bone marrow
 Presence of monoclonal
immunoglobulin in the serum
 RIT with 213Bi-anti-CD138
Toxicité à long terme du 213Bi-BSA
Liver
 3.7 MBq (0.12 MBq/g)
 Toxicité hématologique transitoire
 Cette dose est compatible avec la RIT au 213Bi
 7.4 MBq (0.24MBq/g)




Toxicité hépatique modérée (Biochimie). Toxicité au rein 6 mois après traitement
Toxicité hématologique transitoire
Risque toxique avec un fort taux de mortalité un an après traitement.  11.1MBq (0.36MBq/g)
Dose toxique
Schéma de décroissance de l’uranium
231
L’astate 211 décroît avec une demi‐vie de 7,2 heures vers le plomb 207 stable. La première des deux voies de désintégration
fait par émission alpha directe vers le bismuth 207 (42 %) suivie par une capture électronique vers le plomb 207. La seconde se
fait par capture électronique vers le polonium 211 (58 %) suivie d’une émission alpha vers le plomb 207.
Et le polonium‐210…
Conclusion
• Les radioéléments sont devenus indispensables à la
médecine moderne
• En médecine nucléaire
– Pour l’imagerie
– Pour la thérapie
• En radiothérapie
•
•
•
•
M. Chérel - Médecine Nucléaire – Nantes
C. Rousseau - Médecine Nucléaire – Nantes
F. Kraeber-Bodéré - Médecine Nucléaire – Nantes
A. Faivre-Chauvet - Médecine Nucléaire – Nantes
Téléchargement