Préface
Dis-moice quetucroisjete diraiquitues.
Cetaphorisme, utiliséunpeufacilementences temps de
retourdescommunautarismespourexpliquerlespoussées
de fanatisme etde violence, exprimepourtantunevéritépro-
fonde.
Or,on litsouventcestemps-ciquelefanatismesenourrit
aumonothéisme et queles religions quicroientenunseul
Dieutendentàformerdesesprits incapablesd’accepterladi-
versitéetde respecterl’autre: SijecroisenunseulDieu,j’ai
dumalà accepter quelqu’unquipenseautrement.
Mêmesousdesoripeauxreligieux-plusprécisémentcléri-
caux-lepouvoirest toujours politiqueetlorsquesontréunies
unec
lassed
ec
lercs(
savants) etunec
onviction monothéiste,
nousavonslesingrédients d’unec
ulturepotentiellementfa-
natique.Lesexemplesabondent,ycomprisendehors desreli-
gionselles-mêmes.
Étantdisciple d’unereligion touterécente etclairement- je
dirais èrement- monothéiste: la religion bahá’íe, la constata-
tion quiprécède me troublaitbeaucoupetje m’étais lancé dans
une étude de lavision de Dieuqu’on trouve danslesÉcritures
bahá’íes an de découvrir si, malgré l’absence de clergé, ma
religion pouvaitabriter,mêmepotentiellement,legermedu
fanatisme.Jeprojetaide rédigeruntextesurlesujet quandj’ai
découvert qu’ununiversitaireanglais,MoojanMomen,l’avait
déjàfait, et sansdoutemieuxquejenesauraislefaire.
J’ai donc choisi de publier cetessai de théologie bahá’íe
quireprésenteune compréhension personnelle de laRéalitéul-
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