Un bon départ
Le milieu municipal s’est doté, en mai 2004, d’indicateurs de ges-
tion pour soutenir la prise de décision des organismes municipaux
en vue d’améliorer leur prestation de services. Ces indicateurs
visaient également à informer les citoyens des résultats de leurs
municipalités en toute transparence.
Une évolution constante
Après plus de trois ans, divers partenaires se sont alliés pour
développer et actualiser les indicateurs de gestion municipaux. Les
partenaires qui ont collaboré avec le ministère des Affaires muni-
cipales et des Régions pour revoir le dossier sont :
nl’Association des directeurs généraux des municipalités
du Québec ;
nl’Association des directeurs municipaux du Québec;
nl’Association des gestionnaires financiers municipaux
du Québec ;
nla Corporation des officiers municipaux agréés du Québec;
nla Fédération québécoise des municipalités ;
nl’Ordredes comptables agréés du Québec;
nl’Ordre des comptables généraux licenciés du Québec ;
nl’Union des municipalités du Québec.
Àla lumièrede cet examen, les principaux constats sont les suivants.
nLes indicateurs demeurent des outils de soutien à la ges-
tion. Ainsi, pour une municipalité, l’évolution de ses propres
résultats lui permet de s’autoévaluer. Une municipalité peut
également, par l’analyse des résultats d’autres municipalités
comparables, se positionner par rapport à son groupe de
référence. Pour ces raisons, la compilation et la transmission
des indicateurs de gestion demeurent appropriées.
nL’utilisation des indicateurs doit soutenir prioritairement
la prise de décision de gestion. Ainsi, pour certains indi-
cateurs, les coûts liés au fonctionnement sont séparés en
deux catégories distinctes. Par exemple, pour la distribution
de l’eau, l’indicateur permet d’isoler les coûts associés au
capital, soit l’amortissement, des autres coûts de fonction-
nement. Toujours avec l’esprit de soutenir les gestionnaires
dans leurs activités courantes, le calcul des indicateurs
s’effectue généralement sur les données propres de la muni-
cipalité, en excluant les organismes considérés dans le
périmètre comptable.