0.1. Etat de la question
Le progrès technique, qui ouvre de nouvelles perspectives économiques, donne
naissance à de nouveaux produits, services, et méthodes de travail. Aujourd’hui étant
dans une ère nouvelle de gestion des affaires, les grandes entreprises ont compris que
la pérennité et la survie de leurs activités, repose sur la maitrise et l’adaptation de ces
nouvelles technologies à leurs stratégies.
« Depuis ses débuts, le marketing n'a cessé d'évoluer et de s'adapter aux modes et
aux changements socioculturels. Né avec la grande consommation, des démarches et
des méthodes ne cessent d'être formulées pour démocratiser et professionnaliser ce
nouveau savoir-faire commercial, d'où l'apparition d'une vision moderne de
l'entreprise »1. Cette dernière n'est plus au centre de son environnement comme le
concevaient les industriels, mais elle est plutôt tournée vers un marché sur lequel
agissent directement les concurrents, les clients et tout autre acteur.
Ainsi, la notion de marché va profondément modifier le fonctionnement des
sociétés qui ont désormais comme seul et unique objectif : « le client et la satisfaction
de celui-ci ». La banque n'échappe donc pas à ce principe.
Ricardo GERVAIS dans : « NTIC et système bancaire»2, affirme que le secteur
bancaire a su imprimer une certaine dynamique grâce à une meilleure définition des
procédés en vigueur et une meilleure structuration du système en général.
Sa préoccupation majeure est : comment l'intégration des NTIC apporte une
réponse supplémentaire au problème de la saturation des canaux naturels de
distribution de services bancaires ?
1SAVAGE Charle, cité par PISANI Francis & PIOTET Dominique. (2008) : « Comment le web change le
monde ». Edition Pearson Éducation France, Paris (2008).
2Ricardo GERVAIS. (2009) : « NTIC et système bancaire ». Edition Paris (2009).