Une collaboration des départements Formation et Ruralité de la Province de Liège École Provinciale Postscolaire d’Agriculture Quai de Compiègne, 4 4500 HUY [email protected] www.mielleriemobile.be Tél. : 019/69.66.92 Fax : 019/69.66.99 -1- La Miellerie Mobile : une histoire d’abeilles, d’apiculteurs & de miel I. Le Plan Maya Avec le Plan Maya, la Wallonie a pour objectif de sauvegarder les populations d’abeilles et d’insectes butineurs afin de préserver notre environnement, notre biodiversité et notre alimentation. 1. Comment préserver les abeilles ? 5 points essentiels ! Découvrez ci-dessous les 5 points essentiels du Plan Maya et permettant de préserver au mieux les abeilles. 1) L’alimentation des abeilles Le pollen est l’unique source de protéine des abeilles. Elles ont donc besoin de divers pollens de qualité en quantité suffisante. Il est impératif de reconstituer des espaces riches en plantes mellifères et dénués d’utilisation de pesticides. Grâce au Plan Maya, les haies doivent être composées de 2/3 de plants mellifères. Il promeut également la création de prairies fleuries. 2) Le fauchage tardif Le fauchage tardif est un outil simple et efficace pour favoriser la biodiversité. Depuis la mise en œuvre du fauchage tardif, pas moins de 800 espèces animales et végétales, parmi lesquelles des plantes mellifères, ont été identifiées le long de nos routes. 3) La recherche Les apiculteurs sont confrontés à des mortalités d’abeilles inexpliquées. La Wallonie soutient donc la recherche sur les maladies et les virus dont les abeilles peuvent être victimes mais également au sujet des contaminations suite à l’utilisation des pesticides. 4) Le soutien aux jeunes apiculteurs Chaque année, près de 500 nouveaux apiculteurs sont formés aux techniques apicoles au sein de ruchers écoles ou via le CARI (Centre Apicole de Recherche et d’Informations). -2- Ces apiculteurs en herbe peuvent recevoir au terme de leur formation une ruche et une reine. 5) Les communes, provinces et jardins Maya Dès 2011, les communes Maya se sont engagées à réaliser des aménagements propices au bien-être et au développement des insectes pollinisateurs. En 2012, le Plan Maya a été élargi aux provinces wallonnes. En 2013, ce sont les particuliers qui emboîtent le pas en créant leurs propres jardins Maya. L’ensemble des acteurs Maya accordent une place importante à la flore et à la faune. À cette fin, ils s’abstiennent de recourir aux pesticides et autres produits nocifs. 2. Devenir une commune ou une province Maya, qu’est-ce que cela signifie ? « Communes et provinces Maya, véritables lieux d’accueil pour les insectes pollinisateurs ! » Les communes comme les provinces Maya s’engagent à maintenir et à développer des espaces propices à la vie des abeilles. Elles organisent également des actions de sensibilisation vers un large public et visent à établir une relation privilégiée avec les apiculteurs. S’inscrire dans le Pan Maya consiste à semer et planter des végétaux mellifères. Les vergers, prés fleuris, haies indigènes,… sont autant d’aménagements bénéfiques pour les abeilles. Les communes et provinces Maya devront ainsi planter au moins 20% de fleurs mellifères dans leurs différents parterres, bacs et parcs publics. La sensibilisation à la protection des abeilles passe notamment par la rédaction d’articles adaptés aux petits et aux grands ainsi que par l’organisation de la « Semaine de l’Abeille » ou de journées de rencontre avec les apiculteurs. Les communes Maya s’engagent à mettre à disposition des apiculteurs des sites capables d’accueillir leurs ruches. Les provinces Maya achèteront et entretiendront ellesmêmes leurs ruchers. Les communes et provinces Maya s’inscrivent également dans la convention « Bords de routes – Fauchage tardif » qui garantit une floraison naturelle et une faune diversifiée Une réduction significative de l’utilisation des pesticides encore autorisés est un autre impératif avant l’interdiction de ceux-ci. 3. Devenir Jardin Maya, comment procéder ? Dès 2013, la Wallonie a donné l’opportunité aux particuliers d’agir en faveur des insectes pollinisateurs dans leur propre jardin. L’objectif du Plan Maya a toujours été de fédérer un maximum d’acteurs wallons autour de ce beau projet. La première chose à faire pour devenir Jardin Maya est de contacter le cercle horticole participant le plus proche. Il en existe plus de 150 actifs en Wallonie. -3- Le jardinier Maya s’engagera alors à ne plus utiliser de pesticides dans son jardin et à semer 10 m² de pré fleuri. Il formalisera cet engagement en signant la « charte Jardin Maya »*. Le jardinier Maya repartira avec un kit complet de démarrage : un sachet de semences de fleurs propices aux pollinisateurs, de la documentation et les conseils personnalisés et avisés de son cercle horticole. * La liste des cercles horticoles participants et la « charte Jardin Maya » sont accessibles sur www.wallonie.be/jardin-maya Le saviez-vous ? Une abeille sauvage butine jusqu’à 5000 fleurs par jour Une abeille domestique butine de 2000 à 3000 fleurs par jour Un bourdon butine 4500 fleurs par jour II. Une Miellerie Mobile pour aider les apiculteurs liégeois Un atelier mobile pour aider les apiculteurs liégeois à exploiter leur miel, voici le nouvel outil d’aide et de promotion de l’Ecole Postscolaire d’Agriculture de la Province de Liège. Cette remorque itinérante sillonne, depuis peu, les routes de notre Province pour se rendre chez les petits apiculteurs et les formateurs en apiculture pour leur permettre d’extraire leur miel à l’aide de matériel professionnel, tout en respectant les normes d’hygiène imposées par l’AFSCA. 1. Pourquoi une Miellerie Mobile ? Lorsqu’on se lance en apiculture, lorsqu’on ne dispose que de quelques ruches, il n’est pas toujours évident, au moment de la récolte du miel de réaliser l’extraction dans un environnement adéquat. Cette extraction se faisant parfois dans des lieux improvisés du domicile (garage, abri de jardin ou encore salon). De plus, les extracteurs de petite taille, ceux que l’on peut utiliser aisément dans sa cuisine, ne sont pas toujours des plus performants. Le matériel « de pro », électrique, « tout inox »… est quant à lui souvent coûteux, encombrant et ne se justifie dans la plupart des cas que pour celles et ceux qui ont un nombre suffisant de ruches. Un investissement trop onéreux et difficilement supportable pour les petits producteurs. -4- La Province de Liège a dès lors décidé de créer une remorque provinciale (4,50m de long sur 2,50m de large) comprenant tout le matériel d’extraction et de conditionnement nécessaire à l’exploitation des produits de la ruche. Miel, cire…tout pourra se transformer. Les apiculteurs ont besoin d’une infrastructure comme celle-ci car ils sont rares à pouvoir investir dans du matériel de ce type. Cette « Miellerie Mobile » répondra à toutes les exigences de l’AFSCA et sera mise à disposition gracieusement des producteurs. La Miellerie Mobile se déplacera pour rendre service aux apiculteurs des quatre coins de notre province : aujourd’hui à Malmedy, demain à Ferrières ou à Neupré. Et au-delà de l’aspect « soutien », elle se rendra également de formation en formation, d’une commune à l’autre afin de former aux bons gestes et aux techniques apicoles. La Miellerie Mobile, c’est une équipe jeune et dynamique qui propose : Un atelier d’extraction du miel dans des conditions de Bonnes Pratiques d’Hygiène (BPH) ; Des outils performants permettant une extraction du miel dans un environnement étudié pour ; Une sensibilisation aux exigences production biologique, …) ; Un environnement pédagogique efficace en soutien aux formations reconnues en apiculture. normatives (AFSCA, HACCP (hygiène), 2. Des formations provinciales de « Rucher école » pour sauvegarder notre biodiversité Depuis quelques années déjà, la disparition massive des abeilles domestiques est un problème sérieux qui n’épargne pas la Wallonie. La Province de Liège a donc décidé de soutenir un ensemble de mesures qui vise à promouvoir l’implantation de ruchers en Province de Liège : le plan Maya. En janvier dernier, les départements Enseignement et Formation ainsi que les Services agricoles de la Province de Liège ont également rencontré les membres de l’Union Royale des Ruchers wallons (URRW) afin de mettre en place des unités de formation en apiculture via l’Enseignement de Promotion sociale de la Province de Liège. Le constat a été posé : en Wallonie de nombreuses espèces sauvages d’abeilles et de bourdons participent à la reproduction des espèces végétales et à la sauvegarde de la biodiversité. Sauver ces polinisateurs, revient à sauver notre futur. En déployant des ruches à travers notre territoire, en élevant les essaims, les apiculteurs liégeois apportent une contribution utile à la pollinisation. Plusieurs établissements scolaires et de promotion sociale de la Province de Liège organisent depuis peu des formations à l’apiculture et ont mis en place des « ruches écoles ». Il s’agit de l’IPEA La Reid, de l’IPEPS de Verviers et de HuyWaremme. Ces formations, destinées à un public désireux d’apprendre les techniques apicoles les plus récentes, permettent d'acquérir les connaissances, les habilités et les aptitudes nécessaires à la conduite durable d'une colonie d'abeilles mellifères tout au -5- long de l'année apicole, et en apprenant à recueillir et transformer les produits de la ruche. III. La vie des abeilles 1. Les différentes étapes de sa vie Avant de devenir un insecte adulte, l’abeille passe par différents stades de croissance : o Œuf : 0 – 3 jours o Larve : 4 – 9 jours o Nymphe : 9 – 21 jours o Abeille : 21 jours -6- 2. Les habitants de la ruche Dans une ruche vivent 20.000 à 80.000 abeilles ouvrières et même plus pendant la bonne saison, environ 1000 faux-bourdons (mâles) ainsi qu’une reine. La reine est plus grande que les abeilles ouvrières car sa larve a été nourrie uniquement de gelée royale avant sa métamorphose. Elle est la seule de la ruche à pondre des œufs. Elle pond des œufs qui donnent pour la plupart naissance à des abeilles ouvrières, des faux-bourdons et parfois des reines si cela est nécessaire. Les mâles ou faux-bourdons ne servent qu’à féconder les reines et se font nourrir par les abeilles ouvrières. Lorsqu’une jeune reine doit être fécondée, elle s’envole dans le ciel et s’accouple avec plusieurs mâles. Les élus paieront de leur vie cet acte reproducteur. Les faux-bourdons participent aussi à l’équilibre intérieur de la ruche en aidant à garder la température par leur présence. Les abeilles ouvrières sont très actives, elles travaillent beaucoup surtout pendant la belle saison. IV. L’essaimage Comment la reine peut-elle donc se reproduire et la ruche donner naissance à une nouvelle colonie d’abeilles ? La réponse, c’est l’essaimage. Les abeilles vont donc commencer par construire une ou plusieurs alvéoles plus grandes que les autres en forme de gland. Ce sont les cellules royales. Dans chacune, la vieille reine pondra un œuf femelle qui une fois éclos ne sera nourri que de gelée royale. Une ou plusieurs reines verront donc le jour et la plus forte d’entre elles deviendra reine dans la ruche. Les autres partiront ou mourront. Ainsi, la colonie est rajeunie. Si vous avez l’occasion de trouver un essaim dans votre jardin, pas de panique… Profitez-en pour observer cette grappe fascinante à une distance de quelques mètres. Il partira dans les 48 heures, sinon faites appel à un apiculteur de votre région. Il sera heureux de pouvoir reconstituer une ruche. -7- Par une journée ensoleillée, aux mois de mai et juin, vers midi, la vieille reine, plusieurs milliers d’ouvrières et quelques mâles quittent définitivement la ruche pour aller s’installer ailleurs V. La ruche C’est une boîte en bois dans laquelle se trouvent des cadres qui ont été bâtis en cellules hexagonales où la reine pondra ses œufs et où les abeilles entreposeront le pollen et les réserves de nourriture. Cette boîte appelée corps de ruche est posée sur un plancher. Dans le corps de ruche se trouve le trou de vol (entrée et sortie des abeilles). Un toit est posé sur le tout, il protège la ruche. Le corps de la ruche est à la fois la maison, la maternité et l’usine des 20.000 à 80.000 abeilles qui l’occupent. C’est une maison qui sert à abriter les abeilles du froid, de la chaleur, de la pluie, des ennemis. Les abeilles font le ménage de leur ruche et en sortent tous les déchets, abeilles mortes, etc. C’est aussi une maternité. À cet effet, les abeilles construisent des sortes de petites niches avec de la cire : on les appelle les alvéoles. Elles y déposent des réserves de miel et de pollen. Au printemps, la reine y pond de 1.500 à 2.000 œufs par jour, presque son propre poids, à raison d’un œuf par alvéole. -8- Mais la ruche est aussi une usine où les abeilles ouvrières exercent plusieurs métiers durant les vingt premiers jours de leur vie. Ensuite, on les envoie à l’extérieur pour butiner… C’est le métier des abeilles que l’on connaît le mieux. Par-dessus le corps de ruche, au printemps, l’apiculteur pose une autre boîte en bois appelée hausse qui est aussi munie de cadres et qui sera le grenier à miel. Dans ces cadres, il n’y aura que du miel car la reine ne peut pas monter y pondre grâce à une grille intercalée entre le corps et la hausse. Lorsque la miellée est abondante, il peut y avoir jusqu’à 3 ou 4 hausses superposées. L’apiculteur ne récolte que le miel des hausses, celui du corps servant de nourriture hivernale. On récolte le miel au moins une fois au printemps et une fois en été. Après la dernière récolte, les hausses sont enlevées et remisées jusqu’au printemps suivant. VI. De la ruche au pot de miel : les différentes étapes 1. Enfumage Pour récolter le miel, l’apiculteur va enfumer les ruches pour calmer les abeilles. 2. Prélèvement des cadres à extraire Ensuite, il va ramener les hausses à la miellerie. Les cadres à extraire sont retirés des hausses, un par un. -9- 3. Désoperculation Avec un couteau ou une fourchette à désoperculer, l’apiculteur va enlever les opercules de cire qui enferment le miel dans les alvéoles. 4. Extraction Les cadres sont ensuite disposés dans un extracteur. Sous l’effet de la force centrifuge, le miel sort des alvéoles et coule le long des parois. - 10 - 5. Filtrage Le miel est filtré à sa sortie de l’extracteur afin de retirer les plus grosses impuretés (fragments de cire, …). 6. Décantation & Maturation Le miel est ensuite versé dans une cuve à décantation (maturateur). Après quelques jours, les impuretés remontent à la surface (elles sont plus légères que le miel). On peut alors écrémer le maturateur à l’aide d’une étamine ou à la cuillère et le mettre en pots. - 11 - 7. Mesure du taux d’humidité dans le miel Étape importante du processus, il est mesuré à l’aide d’un réfractomètre. Cet appareil optique permet de mesurer le taux d'humidité dans le miel dont la valeur optimale pour du miel de qualité est de 17,1%. 8. Malaxage La granulation du miel se fait naturellement dans le maturateur. Il faut cependant homogénéiser la masse, agiter le miel, le battre jusqu’à ce qu’il se trouble. Cette opération s’effectue généralement au moyen d’une vrille et ce, plusieurs fois par jour durant 10 minutes. 1. - 12 - 9. Mise en pots Ensuite, le miel va commencer à cristalliser (15 jours à 3 semaines). Lorsque les cristaux se forment, le miel sera prêt à être mis en pots. VII. Les produits de la ruche 1. Le miel En fonction de la période de récolte, on distingue deux types de miel : le miel de printemps et le miel d’été. Le miel d’été est plus fluide et reste plus longtemps en maturateur. Il provient du nectar des fleurs ou de la sève des arbres. Son goût et son aspect dépendent des fleurs que les abeilles ont butinées. Une cuillère à café de miel représente le travail de toute une vie de cinquante abeilles. C’est un vrai cadeau de la nature et sur une tartine ou dans un plat, il apporte une saveur délicatement sucrée. On distingue plusieurs types de miel : o Miel toutes fleurs Crémeux ou liquide, son goût, sa couleur et ses parfums changent selon le terroir d’origine et les fleurs butinées. o Miel de pissenlit Rappelle la fleur : sa couleur jaune vif, sa saveur intense et sa persistance si particulière. o Miel d’aubépine Dégagera une odeur florale un peu lourde que l’on perçoit lors des soirées chaudes et humides. o Miel de forêt Ce n’est pas un miel de fleurs ! Il provient des pucerons qui prélèvent la sève des végétaux (sapins, érables, chênes,…) pour s’alimenter. Les abeilles récoltent cette sève rejetée par les pucerons pour élaborer un miel de miellat. Miel plus foncé au goût d’arômes de sous-bois, de réglisse,… . - 13 - 2. Le pollen Le pollen est une poudre fine produite par les fleurs. C’est l’élément fécondant mâle de la fleur : c’est une source indispensable de protéines, de vitamines,… pour l’abeille. Lorsque les abeilles rentrent à la ruche avec du pollen, on le voit très nettement comme des pelotes de couleur accrochées aux pattes. 3. La propolis C’est une sorte de résine qui se trouve sur les bourgeons des plantes. Les abeilles vont ramasser cette résine pour colmater les fissures au sein de la ruche et pour se protéger des microbes. 4. La gelée royale La gelée royale est la nourriture donnée aux jeunes larves d’abeilles et aux futures reines. Elle est produite par les abeilles nourricières qui la mettent dans les alvéoles où se trouvent les larves. C’est un aliment très riche en vitamines qui peut compléter la nourriture quotidienne. La gelée royale est indispensable à la reine pendant sa période de ponte. 5. Le venin Il n’est pas agréable d’être piqué par une abeille. Certaines personnes allergiques ne supportent pas la moindre piqûre. L’apiculteur se protège le corps, les mains et le visage pour rendre visite à ses ruches. Cependant, certaines races sont très douces. Certains médecins utilisent le venin qui peut notamment soulager les personnes souffrant de rhumatismes. 6. La cire Elle est produite par les glandes cirières de l’abeille. Elle sert à construire les alvéoles qui contiennent le miel, le pollen et le couvain. Elle sert également à faire des bougies ou de l’encaustique pour cirer les meubles. - 14 - VIII. Petit lexique du parfait apiculteur Alvéole : compartiment hexagonal dans lequel l’abeille dépose soit le couvain, soir le miel, soit le pollen. Un rayon est composé de plusieurs milliers d’alvéoles (750 alvéoles par dm²). Apiculteur : personne qui élève des abeilles. Arboriculteur : personne qui cultive des arbres et en particulier des arbres fruitiers. Butiner : aller de fleur en fleur en amassant du pollen ou du nectar. Cadre : support en bois placé dans la ruche sur lequel les abeilles fabriquent les alvéoles qui renferment le couvain et les réserves. Cire : substance malléable et jaunâtre sécrétée par les abeilles, servant à fabriquer les rayons de leur ruche. Colonie : ensemble formé par la reine, les ouvrières et les mâles. Corps de la ruche : partie inférieure de la ruche dans laquelle habite la colonie. Couvain : ensemble composé par les œufs, les larves et les nymphes d’abeilles. Enfumoir : ustensile servant à faire de la fumée qui permet de calmer les abeilles. Essaim : jeune colonie d’abeilles. Extracteur : appareil servant à sortir le miel des alvéoles. Gelée royale : substance fluide et blanchâtre riche en vitamines produite par les abeilles à l’intention des larves et de la reine. Grappe : regroupement des abeilles pour garder leur chaleur. Hausse : partie supérieure de la ruche dans laquelle on trouve des cadres où les abeilles vont stocker du miel. Larve : stade de développement de l’abeille juste après l’éclosion de l’œuf. Avant la naissance de l’abeille, la larve se transforme en nymphe. Maturateur : récipient dans lequel le miel est versé pour laisser décanter la cire. Miel : substance sucrée et parfumée produite par l’espèce Apis mellifera à partir du nectar des fleurs et du miellat des arbres. Miellat : sécrétion sucrée déposée sur les conifères et sur les feuilles de certaines espèces végétales par des pucerons et autres insectes piqueurs-suceurs. Nectar : liquide sucré produit par les fleurs. Nymphe : stade de développement de l’abeille juste avant sa naissance. La nymphe est protégée par un cocon et par un opercule. Opercule : bouchon de cire servant à fermer les alvéoles pleines de miel ou recouvrant les nymphes - 15 - Pollen : ensemble de grains microscopiques produits par les étamines et qui sont les éléments mâles des fleurs. Propolis : substance résineuse récoltée sur les bourgeons par les abeilles utilisée pour obturer les fissures de la ruche. Réfractomètre : Outil permettant de mesurer le taux d'humidité dans le miel. L’humidité optimale pour du miel de qualité est de 17,1%. Rucher : ensemble de plusieurs ruches placées au même endroit. - 16 - IX. Informations utiles www.mielleriemobile.be Ecole Provinciale Postscolaire d’Agriculture Quai de Compiègne, 4 4500 Huy Tél.: 019/69.66.92 Fax.: 019/69.66.99 [email protected] X. Références bibliographiques Brochure « Plan Maya » - Service Public de Wallonie, Direction Générale de l’Agriculture, des Ressources naturelles et de l’Environnement, Département du Développement, mars 2013 Carnet pédagogique « Couleur miel : Le miel, une histoire d’amour entre les abeilles et les fleurs » - CARI asbl (Centre Apicole de Recherche et d’Information) - 17 - - 18 - Editeur responsable : Province de Liège, Place Saint-Lambert 18 A, 4000 Liège - 19 -