י״העב
NOS RABBANIM
L’illustre Rabbi Ephraim Enkaoua, dit Nkaoua, le futur Rab de Tlemcen.
Ephraim Enkaoua était le fils du célèbre rabbin et écrivain Israël Enkaoua l’auteur du Ménorat HaMaor-, qui avait
trouvé la mort a Tolède en 1391.
Il avait fait en Espagne des études rabbiniques très poussées, et il y avait également appris la médecine.
Les événements de 1391 l’incitèrent à quitter le pays et à chercher une existence nouvelle en Afrique du Nord.
Quelque temps plus tard, il prit la route de Tlemcen et c’est alors, rapporte la légende, qu’un Miracle se produisit
pour lui.
Il s’était en effet arrête pour célébrer le Shabbat dans un lieu fréquent par les lions, convaincu que le Seigneur le
protégerait : il y resta donc seul, cependant que la caravane dont il avait fait partie s’en allait.
Le soleil commençait a baisser
Lorsque un Lion surgit d’un buisson. Il s’approcha du rabbin et s’accroupit devant lui comme s’il avait été un petit
chien. Par crainte du lion, tous les animaux s’éloignèrent de R. Ephraim. Il en fut ainsi jusqu’à l’issue du Shabbat : le
lion ne l’avait pas quitté. Il s’aperçut alors que le lion tenait entre ses mâchoires un serpent dont les extrémités se
rejoignaient : elles étaient liées sur sa nuque comme un licou.
Le rabbin comprit ce signe. Il enfourcha le lion, prit le licou en main et arriva à Tlemcen.
Le rabbin Ephraim Enkaoua fut bientôt connu comme le Rab par excellence et il est appelé ainsi encore de nos jours.
ןומימ ןב השמ ברה HaRav Moshe ben Maimoun, acronyme ה)במר"ם ) est un rabbin andalou du XIIe siècle (Cordoue,
30 mars 11381,2 - Fostat, 13 décembre 1204 à Fostat), considéré comme l'une des figures les plus importantes du
judaïsme, toutes époques et tendances confondues « Mi Moshe ad Moshe lo kam ké Moshe » , Médecin, philosophe
juif, commentateur de la Mishna, jurisconsulte en matière de Loi juive et dirigeant de la communauté juive d'Égypte,
il excelle dans tous ces domaines, et influence également le monde non-juif, notamment Thomas d'Aquin, qui le
surnomme « l'Aigle de la Synagogue. »
Ribash est l'acronyme de Rabbi Yitzhak bar Sheshet Berfet, né à Valence en Espagne en 1386 et décédé à Alger en
1408 alors qu'il avait le titre de premier Grand Rabbin d'Alger.
3. Le Rashbatz est né à Majorque en 1361, il fut le second Grand Rabbin d'Alger après le Ribash est décéda en 1444.
If fut enterré près du Ribash
Rabbi Sidi Fredj Halimi est et a vécu à Constantine au 20e siècle et décédé en l'année 1957. Grand rabbin de
Constantine depuis l'âge de 22 ans, pendant presque 60 ans. Sidi Fredj Halimi a exercé ses fonctions de grand
Rabin pendant la période la plus difficile qu'a connu la communauté juive d'Algérie, du point de vue spirituel. La
France ouvrant ses frontières avec l'Algérie pour des relations commerciales, fait pénétrer en Algérie la culture
française qui entraîne derrière elle de nombreux juifs, les éloignant de la Torah et des coutumes juives. Dans 3
domaines s'est distingué notre Maître : - L'étude du Talmud et de la Halakha - Les Drachots pour le grand public -
Sa forte influence sur la communauté L'étude du Talmud. Sidi Fredj avait une façon particulière d'étudier, son but
étant de parvenir à la compréhension profonde de la Guémara jusqu'à arriver à la conclusion de la Halakha.
Rav Touati Dayan d’Oran Fils du rabbin Abraham Bliah Touati, il reçut l’ordination rabbinique à Tlemcen après y
avoir étudié auprès de son oncle et sandak (l’homme qui tient le jeune garçon pendant la circoncision), le dayan
(juge rabbinique) d’Oran Haim Kasby, de Salomon Chouraqui, de Juda Laskar, de Jacob Médioni et d’Abraham
Enkaoua. En 1867 il devint l’adjoint du dayan de Tlemcen. Du 26 octobre 1883 au 20 mai 1890 il assura l’intérim du
poste de rabbin rétribué par l’État à Tlemcen, mais la demande, en 1885, du consistoire d’Oran soutenu par la
majorité de la communauté de Tlemcen pour que le Consistoire central le proposât comme rabbin communal de
Tlemcen n’aboutit pas, le Consistoire n’acceptant que des rabbins issus du Séminaire de Paris.
2 Pendant un demi-siècle nommé dayan à Oran dans les années précédant la Première Guerre mondiale, il n’a
jamais pris possession de son poste , il assuma de fait la direction spirituelle de la communauté de Tlemcen dans un
esprit mêlant traditions et tolérance. Il n’abandonna jamais le costume des Juifs de Tlemcen et resta fidèle à
l’antique tradition locale d’érudition hébraïque et talmudique, qu’il faisait revivre tant par l’édition de louvrage
médiéval du « Rab de Tlemcen » que par l’enseignement qu’il donnait à ses très nombreux élèves. Préoccupé d’un
autre côté par les difficultés dans l’application des lois halachiques que suscitait la modernisation de la vie courante,
et désireux d’enrayer la désaffection des fidèles, il prit une position libérale : il encouragea l’abandon des métiers
traditionnels, se résigna à voir les conscrits s’éloigner de leurs synagogues, interdit la célébration du mariage
religieux avant le mariage civil.
RAV Rahamim Naouri est un rabbin français, à Bône en Algérie en 1902 et mort en 1985. Il fut un homme
totalement dévoué à la cause du judaïsme. Durant les années 1950, on lui proposé le poste de Grand Rabbin
Sépharade D'Israël. Il refuse prétextant qu'un tel honneur ne lui revient pas. De plus, la situation des juifs d'Algérie
était alors critique. il refuse d'abandonner sa communauté dans une telle période. Il donna par la suite une raison
supplémentaire. Cette fonction le forcerait à rentrer dans le jeu politique. Il estime que rabbinat et Politique ne font
pas bon ménage. Après l'indépendance de l'Algérie en 1962, il s'installe à Paris.
Le Rav Kadouri est dans l'Empire ottoman, aux environs de Bagdad ou de Bassora, dans l'Irak actuel. Sa date de
naissance exacte est inconnue, certains la situent entre 1895 et 1899, d'autres en 1892 (l'an juif 5652) ,il donne des
signes d'un grand intérêt pour la Torah. Son père, Rabi Zeev Diba, l'envoie étudier auprès du Ben Ich Hai (Rabbi Yosef
Chaim de Bagdad), et il étudie à la Yéshiva orthodoxe Zilka. Le Rav Kadouri émigre en Palestine alors sous mandat
britannique en 1922. C'est à cette époque qu'il change son nom de Diba en Kadouri. Il sert dans l'armée britannique
en tant qu'interprète. À l'issue de son service, il part étudier à la yeshiva des cabbalistes de Shoshanim Ledavid.
Lorsque la vieille ville tombe sous la coupe de la Jordanie après la guerre d'indépendance de 1948, le Rav Kadouri se
déplace dans le quartier de Bucharim, dans la partie ouest de Jérusalem restée sous contrôle israélien. Là, il se
consacre à l'étude, tout en maintenant une activité de relieur de livres car il n'avait pas assez d'argent pour payer sa
place à la Yéshiva. Doté d'une mémoire photographique, il aurait alors lu chacun des livres qu'on lui aurait apportés
pour reliure. À la mort de Rabbi Ephraïm Cohen dans les années 1960, l'un des chefs de la Yéshiva Porat Yosef, il se
met à recevoir des visiteurs de plus en plus fréquents. Il acquiert alors une réputation grandissante, auprès d'un
public pas seulement composé de Juifs sépharades, pour ses bénédictions, ses conseils, ses amulettes et ses dons de
prédiction.
Le Rav Binyamin Chaoul Ringer Zal crée un Cercle d'Etudes Juives en 1973 à Nice.
Aujourd'hui c'est un Centre de formation pour étudiants et étudiantes désireux
de développer leurs connaissances dans toutes les matières de la Torah.
Rabbi Yaacov Abouhatsera, rav du Maroc, est né à Tafilalet (Maroc) en l’an 5567 (1807). Au moment de sa
naissance, une grande clarté illumina la chambre, Rabbi Messod (son père) et toute la Communauté en furent
heureux. Ils savaient qu’un enfant prodige venait de voir le jour.
En grandissant, Rabbi Yaacov montra un goût particulier et une aptitude peu commune pour l’étude de la Torah. Son
père l’initiait dans les différentes disciplines et le jeune homme témoignait d’une grande capacité de
compréhension. Rabbi Yaacov devint bientôt un homme, son amour de la Torah allait en s’accroissant. Il devint bien
vite un Cabbaliste et un Hassid renommé pour sa grande piété. Il dormait très peu et passait toute la semaine, nuit
et jour, dans le Beith Hamidrach en s’adonnant à l’étude de notre sainte Torah. Il n’en sortait que la veille du
Chabbat pour se rendre chez lui. Quand cela était nécessaire, il se déplaçait de ville en ville pour collecter des fonds
en faveur des déshérités et des malades. Dérangé même en plein nuit, il ne protestait jamais. C’était un homme
généreux, sa maison était ouverte à tout venant. On venait de partout le consulter et il était soucieux de faire régner
la paix entre les différents membres de sa Communauté. Il avait un sens aigu de la justice même si, en apparence,
ses décisions surprenaient parfois. Issu d’une grande famille de tsaddiqim remonant à Rabbi Yaacov Abouhassira,
Rabbi Israël Abouhassira Baba Salé - naquit - le jour de Roch-Hachana 5650 (1890), à Rissani dans le Tafilalet (Sud
marocain). Cet homme exceptionnel a vécu, depuis sa tendre enfance, détaché des choses de ce monde. La famille
de Rabbi Israël vivait dans une grande maison dont une partie abritait une Yéchiva et l''un des principaux
enseignements qu’il a reçu de ses parents est que l'on doit garder sa langue et n'utiliser son pouvoir de la parole que
pour le service d’Hachem. A 16 ans, Rabbi Israël épouse Frecha Amsalem, qui fut une véritable collaboratrice tout au
long de leurs nombreuses années de mariage. Etudiant tout autant le « Niglé » (Talmud et décisionnaires) que la
Kabbalah, chaque jour pendant 18 heures, il acquiert très vite une envergure inimaginable dans la connaissance de la
Torah. Les dirigeants de la petite ville de Nétivot, dans le Néguev, dont la plupart des habitants étaient d'origine
marocaine, lui proposent de venir s’installer dans leur ville. Il finit par accepter.
Hadayane Rabbi Amram Ben Diwane. Le tsaddik est ne dans un kfar arabe au nord de Tanger qui s'appelait Diwane
d'ou son appellation. Le rabbi a étudié avec les plus grands dans des Yeshivots de Mékoubalim ou il apprit la cabbale.
Plus tard, il s'installa à Hébron. En 5523 (1743), il fut choisi par les Rabbins de Hébron, comme émissaire au Maroc,
avec pour mission de récolter de l'argent pour les Yechivot c'était un des meilleurs chlihim (envoyé). Il choisit de
s'établir à Ouezzane, au Maroc. Il y fonda une Yechiva de nombreux disciples venaient étudier. Rabbi Amram
s'attacha à ses élèves. Son affection paternelle créa un lien solide entre le maître et l'élève. Il subvenait à tous leurs
besoins, aussi bien matériels que spirituels. Par ses activités riches et variées, il contribua à l'élévation et la
propagation de la Torah dans toutes les communautés du Maroc. Rabbi Amram Ben Diwane était aussi célèbre pour
ses miracles, sa bénédiction se réalisait toujours et de toutes les villes du Maroc, les juifs venaient la solliciter afin
d'être délivrés de leurs malheurs grâce à son mérite. Il se préoccupait du bien être de chacun et sa maison était
ouverte à tous les affligés qui frappaient à sa porte. Au 19è siècle, la communauté de la ville vénère le dayyan
R.Isaac ben Walid, auteur de Va Yomer Yitzhak qui constitue une source de renseignements extrêmement précieuse
sur l'histoire sociale, économique et religieuse de juifs de Tétouan.
Rabbi itsh’ak ben Walid Rabbin de Tétouan, naquit en 5557. Connu comme Kadosh homme qui faisait des miracles.
Il réputé pour sa grande érudiyion dans tous les domaines de la Thora. Son pcieux livre « Vayomer Moshé ».
Rabbi Yéh’ia Lakhdar, Grand Tsadik célèbre pour ses miracles, et les nombreux malades qui faisaient un pèlerinage
sur sa tombe repartaient guéris.
Rabbi B. TOLEDANO est issu d’une lignée d’éminents rabbins qui durant 45 générations, se consacrérent au service
divin. Fils de Rabbi Yakov Tolédano, il naquit en 5650 (1890). Très jeune, il se distingua par une vive intelligence,
une mיmoire développée, et surtout par une profonde sensibilité et son intense recherche de la vérité. Il fut Av Beth-
Din de la ville de Meknès. Les juifs de Meknès respectaient ce jeune homme, qu’ils considéraient comme un saint.
Rabbi Haïm Pinto Naquit à Agadir en l’an 1749. Très Jeune, son Père, Rabbi Chélomo Pinto Zatsal lui enseignait lui-
même la Torah. Malheureusement, Rabbi Chélomo Pinto décéda en 1761, laissant derrière lui un orphelin à peine
âgé de 12 ans. La même année, en 1761, un tremblement de terre détruisit entièrement Agadir. Le port maritime qui
était la principale source de revenus des Juifs de la Ville fut fermé. A sa place fut construit le port de Mogador
(Essaouira). Les Juifs rescapés du tremblement de terre furent nombreux à aller s’y établir. Parmi les réfugiés se
trouvait également le jeune Haïm. Sa maman l’avait envoyé étudier la Torah dans une Yéshiva à Mogador, mais
l’enfant préféra se rendre directement à la Synagogue pour se reposer du long chemin parcouru. La réputation de
Rabbi Haïm Pinto ne tarda pas à franchir les murs du Mellah de Mogador. Bientôt, tout le Maroc résonnait du récit
des miracles et prodiges accomplis par Rabbi Haïm Pinto depuis son plus jeune âge.
Le Rav Chalom Messas, zal était le Grand Rabbin de Jérusalem depuis 25 ans, et le Président des Présidents des
tribunaux rabbiniques de Jérusalem. Il est décédé à Jérusalem ce Chabat 12 avril 2003,. Il était âgé de 90 ans de
bénédiction.
Il est aussi le principal Posseq et décisionnaire actuel de halakha selon la tradition des communautés sépharades
d'Afrique du Nord. Il était alors Grand Rabbin du Maroc après avoir été Président du Tribunal rabbinique de
Casablanca depuis 1949.
Il avait été capable de faire sa publication à l'âge de 17 ans, jeune prodige en connaissance de la Torah, et publia son
dernier livre (Vé'ham hachéméche, commentaire en deux volumes sur toute la Torah à quelques semaines avant son
décès à l'âge de 90 ans. Plus l'âge avançait, et plus il était sollicité pour sa sainteté, sa lumière, sa science, sa sagesse
et son humanité. Il était un exemple et une démonstration que la Torah fait vivre.
Rav Haï Taieb lo meth dans une famille de rabbins en 1743, (mort en 1837) il se distingue dès son jeune âge par
son savoir et son intelligence; érudit en Talmud et évoluant aisément dans le Zohar. Fils unique, habitait avec sa
mère et passait de longues heures à étudier le Talmud et la Kabale. Il avait l’habitude de noter ses commentaires sur
des feuilles qui traînaient aux quatre coins de sa chambre. Sa mère pensait qu’elles n’avaient aucune utilité ou peut-
être craignait-elle pour la santé psychique de son fils et elle les brûla par inadvertance. Vu d’en haut l’explication est
la suivante : On dit qu’un jour, alors qu’il était plongé dans une « Souguia » il décida d’arrêter son étude pour
reprendre plus tard, et c’est à cette négligence que serait due la destruction de ses écrits.
Pourquoi appelle-t-on Rabbi Haï TAÏEB « LO MET ? »
Car lorsque le rabbin décéda, le graveur de tombe Après avoir gravé sur la tombe l’inscription qu’il avait l’ordre de
reproduire, le praticien eut un songe, la nuit suivante. Il vit Rabbi Haï lui apparaître en courroux et lui reprocher
amèrement de l’avoir rayé, par son inscription, du nombre des vivants. « Je m’appelle Haï, disait l’ombre, et je ne
puis mourir ; va demain réparer ta faute, si tu veux que le Ciel te continue la vie.» Le marbrier, tremblant de frayeur,
se leva de bon matin et alla ajouter sur le marbre : « Rabbi Isaac Haï Taieb n’est pas mort. »
Rabanim de Djerba, Djerba est la Jérusalem d’Afrique, elle a entretenu entre le début et le milieu du XX siècle
jusqu'à 6 imprimeries qui ont produit plus de 600 livres en hébreu, en araméen ou en judéo-arabe. La Ghriba est une
synagogue de Djerba. Sans cour à ciel ouvert, elle forme un bâtiment compact et entièrement couvert, d’un blanc
éclatant, les murs sont percés de fenêtres bleues ; à l’intérieur, une grande salle rectangulaire dont les murs sont
revêtus de carreaux de faïence .Au fond de la salle, l’armoire (Hekhal) renferme les rouleaux de la torah ; sous
l’armoire se trouve une niche qui forme une des stations du pèlerinage. Des lampes à huile cerclées d’argent sont
suspendues en divers points, 3 d’entre elles se distinguent par leur taille et leur orfèvrerie plus travaillée : celles des
deux rabbins et de la Sibiya, la jeune fille solitaire. O n raconte ici que l’endroit se trouve la synagogue de la
Ghriba était autrefois un lieu désert que les habitants de Hara Sghira (petite hara) ne fréquentaient guère. Or ils
découvrirent un jour avec surprise qu’une jeune fille y vivait, modeste et solitaire. Nul ne savait d’où elle venait ; une
nuit on vit des flammes s’élever de la hutte elle vivait mais craignant quelque magie, personne ne s’en approcha.
Au matin, on trouva sur les lieux la cabane en cendres, la jeune fille morte mais son corps intact et intacts les traits
de son visage éparg par les flammes. On sut que la jeune fille étrangère " ghriba " avait été une sainte et on
construisit une synagogue à l’endroit même elle avait vécu. On raconte aussi une autre histoire ; il y a bien
longtemps à la suite de la destruction du temple de Salomon par Nabuchodonosor, des juifs de la caste des prêtres,
Kohanim, s’enfuirent de Jérusalem en emportant avec eux une porte et des pierres du sanctuaire. Ayant fait voile
vers l’ouest, ils avaient abordé sur une ile étrangère -ghriba- où ils édifièrent une synagogue qu’ils appelèrent ghriba
et un village connu sous le nom de Dighet, altération de " delet ", pour rappeler la porte du temple. Ce village
nommé aussi hara Sghira, petite hara, a longtemps été peuplé de kohanim, c’est pourquoi on dit de Djerba qu’elle
est l’antichambre de Jérusalem
Ribbi Yéchouâ Bessis (1773-9 Tévét 1860). R. Messaoud Elfassi vint assister à sa naissance (sa mère se nommait
Masséouda) car il y voyait un futur Sage. Il était dénommé Chouâ. Il était versé dans la Kabala pratique et pratiquait
le Tiqqoune 'hatsote, prière de minuit; et le recommandait. Il forma de nombreux élèves. Il fut Dayan de Tunis à
partir de 1826 et succéda à R. Yits'haq 'Hayim David HaCohen-Tanudji. R. Natane Borgel II à qui revenait la charge y
renonça en sa faveur. Il fut un grand Posseq, décisionnaire. Il signa des autorisations d'imprimer pour de nombreux
livres. L'ensemble de ses contemporains le louèrent.
Il publia Avné tsédéq sur le Choulkhane Aroukh, Guénizé chalom, Maâssé béit dine, Mitsvote Kéhouna,...
Rabbi Yitshak ben Yaakov Hacohen Alfasi (10131103), également appelé Ri"f ( יר"ף , acronyme de Rav Itshak AlFasi),
était un rabbin médiéval, décisionnaire halakhique, originaire de Constantine, en Algérie. Son grand-œuvre, le Sefer
HaHalakhot (תוכלהה רפס) est considéré comme le premier ouvrage majeur de littérature halakhique. Son code,
compilation du Talmud de Babylone, est l'un des "Trois Piliers de la Halakha" sur lesquels se basent le Arbaa Tourim
(les "Quatre Colonnes") et le Choulhan Aroukh. Rabbi Itshak Alfasi est à Kalâa des Béni Hammad, Constantine en
Algérie en 1013. Il reçoit à Kairouan, Tunisie les enseignements de Nissim Ben Jacob et Hananel ben Houshiel
(Rabbenou Hananel), les plus grandes autorités rabbiniques de l'époque. Il fut, pour ainsi dire, sponsorisé par la
communauté Juive de Fès, qui subvint également aux besoins de sa famille pendant qu'il œuvrait sur le Sefer Ha-
halachot. Une yeshiva fut également fondée en son honneur, et attira de nombreux étudiants de tout le Maroc. En
1088, il est dénoncé par deux délateurs au gouvernement pour un chef d'accusation indéterminé. Il est contraint
d'émigrer vers l'Espagne, où il prend la tête de la yeshiva de Lucène en 1089. Il aura parmi ses plus brillants élèves le
Rav Juda Halevi. Le Rav Hai Gaon est décédé alors que le Rif avait 25 ans. On estime généralement qu'il fait la
transition entre l'époque des Guéonim et celle des Rishonim, certains le considérant lui-même comme un Gaon.
Rav Itsh’ac Taïeb, vers 1753 et décédé en 1830, est un rabbin tunisien qui occupa la fonction de grand rabbin de
Tunisie. Il succède à Élie Borgel en tant que grand rabbin de la communauté tunisienne (Twânsa) et président du
tribunal rabbinique1. Auteur d'une « œuvre immense » selon Jacques Taïeb2, le plus important de ses quatre
ouvrages est Erekh ha-Shulhan (1791-1891), signifiant Le Dresser de la Table, qui traite des lois et commente le
Choulhan Aroukh en six volumes (dont quatre sont imprimés à Livourne en 1791, 1798, 1815 et 1844 et deux à Tunis
en 1890 et 1891)1. Il est l'oncle du rabbin Haï Taïeb Lo Met
Rabbi Fradji Chaouat, un rabbin très pieux qui s’était installé à Béjà, on raconte qu’il avait demandé à être enterré, à
sa mort, à l’endroit précis s’arrêterait sa jument qu’on aurait chargé de son corps. Cette dernière avait pris le
chemin de Testour, défiant les forces du Bey qui se trouvaient à l’entrée du village. Le récit parle même d’un soldat
qui, levant la main pour l’arrêter, avait vu son bras paraly. La jument ne mit un terme à son voyage qu’à l’endroit
se trouve actuellement la tombe du Rav, au milieu du cimetière juif : deux lieux qui font l’objet aujourd’hui d’un
pèlerinage annuel.
Grand Rabbin rav Elie haï Borgel (Bourgel) de Tunis décédé en décembre 1898
A.T.I.S :1 bis rue Boissy d’Anglas 06000 NICE Tel : 04 93 80 58 96 MIKVE : 04 93 80 87 13
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