Correction.
1ère PARTIE : (8 points). Le domaine continental et sa dynamique.
Sujet hyper classique…
I. Origine de l’eau.
Parler du vieillissement de la lithosphère océanique après sa genèse : la LO s’épaissit, à une MV qui
augmente, et surtout s’hydrate au contact de l’eau de mer. L’eau pénètre dans le structure des
minéraux, qui deviennent alors hydroxylés. C’est du métamorphisme. On observe par exemple
l’apparition d’amphibole, puis de chlorite et d’actinote dans le faciès SV. La péridotite est aussi
serpentinisée. C’est un métamorphisme de gradient BP/BT essentiellement
II. Rôle de l’eau dans la formation des roches continentales lors de la subduction.
- La déshydratation des matériaux (gabbros, basaltes ou métagabbros, métabasaltes) de la croûte
océanique (ou de la LO) subduite libère de l'eau qu'elle a emmagasinée au cours de son histoire (les
réactions du métamorphisme aboutissent à des minéraux peu (glaucophane ou FSB) ou pas hydratés
(ou hydroxylés ou riches en –OH) (jadéite, grenat ou FE) suite à la hausse de pression
(métamorphisme HP/BT).
- Cela provoque une hydratation des péridotites chevauchantes (asthénosphériques et/ou
lithosphériques) et abaissement du solidus (ou diminution du point de fusion ou franchissement du
solidus hydraté), ce qui provoque leur fusion partielle.
- Les magmas qui ont alors une composition différente de la roche source, sont notamment enrichis en
Si.
- Si une fraction des magmas arrive en surface (volcanisme ou roches volcaniques, roches
microlitiques) et donne naissance à des andésites, la plus grande partie cristallise en profondeur
(plutons ou roches plutoniques, roches grenues) et donne des roches de type granitoïde.
Bilan - L’eau a donc un rôle dans la genèse de la lithosphère continentale (ou croûte continentale).
Le schéma bilan doit reprendre les informations essentielles des deux parties, CAD hydratation,
déshydratation et genèse des magmas.
2ème PARTIE – Exercice 1 (3 points). Génétique et évolution.
Pour une fois ce n’est pas un QCM... mais il ne suffit que de saisir et d’interpréter des informations
simples.
Expliquer la répartition actuelle des deux espèces de palmiers.
Doc1.
- Cocotier au sens large (Cocos nucifera) présent essentiellement dans la zone intertropicale, sur divers
continents (Caraïbes, AmS, Afrique, Asie…).
- Histoire de la dissémination déterminée : 2 populations ancestrales (Inde et Sri Lanka ; Asie du SE).
Grande dissémination naturelle avant domestication. Navigateurs polynésiens, malais et arabes ont
joué un rôle impt dans sa dispersion (Asie, AfE) puis c’est le tour des explorateurs européens (jusqu’à
l’Amérique).
- Cocotier de mer endémique : on en trouve qu’aux Seychelles (île Praslin).
Doc2.
Cocotier Cocos nucifera : 1 graine (noix de coco), fruit qui peut flotter sur de longues distances, et
protégé par une enveloppe imperméable. Maturité très précoce = grande capacité de colonisation de
nouveaux milieux (ce qui explique la grande dissémination naturelle, sans l’intervention de l’Homme).
Graine comestible et bourre également utilisable par l’Homme = Espèce utile à l’Homme d’où sa
domestication.
Cocotier de mer Lodoicea maldivica : fruit lourd (il doit couler : il faudrait avoir accès à sa densité), 1
à plusieurs graines, ne flotte que sous certaines conditions (ce qui rend le fruit de fait stérile s’il
voyage), maturité tardive. De plus, peu d’intérêt pour l’homme. Bref, non seulement l’espèce ne peut
coloniser d’autres territoires, en plus elle a peu d’intérêt pour l’Homme, et n’a donc pas été
domestiquée.