Cependant des prémices étaient pressentis notamment par la création du parti USPD
en avril 1917 demandant la paix. De même, à la fin de l’été 1917, on retrouve une
coalition politique au parlement Allemand, le Reichstag. Ainsi, on trouve les sociaux
démocrates constituant le SPD, le Censtreu (chercher), un certain nombre de libéraux
qui s’allie. En conséquence, la majorité politique va demander l’ouverture de
négociations, notamment avec les Etats-Unis, récusent certaines annexions guerrières.
De plus, dès 1917, on retrouve de nombreuses grèves, des conseils ouvriers se mettant
en place en Sachsen. Bref, l’ouverture d’une éventuelle contestation.
Cet atmosphère entraine la démission du chancelier (Bethmann Hollbeg) et ainsi une
mise en cause de l’autorité de l’Empereur. En 1918, est votée au Reichstag, une
résolution sur la paix dans laquelle on demande au nouveau gouvernement Allemand
d’explorer les mieux possibles les conditions de paix. En effet, les élus sont conscients de
la méfiance des citoyens. Mais ceux qui gouvernent sont les deux généraux de l’armée
Allemande : Hundeburg et Ludendorff.
Cela ne suffit pas, en janvier 1918, éclate une grande grève politique à Berlin. Mais c’est
surtout la crise de l’été 1918 qui va propulser le changement dans le pays. Le 8 août
1918, l’armée Allemande va subir une défaite décisive reculant les lignes. Cette défait
ne peut plus être cachée par la propagande et septembre l’armistice est demandée par
les Turques et en octobre par l’Autriche.
En outre, l’autorité se montre très affectée, le nombre de déserteurs explose avec 100
000 hommes fin octobre qui traînent dans les dépôts ferroviaires. Ces soldats peuvent
aussi être tentés par d’autres discours politiques.
En fait, la défaite menace et Ludendorff tente un nouveau stratagème. En octobre, la
majorité politique du Reichstag obtient un changement de gouvernement avec à sa tête,
Max de Bade. Dans ce contexte, Ludendorff propose l’armistice. En réponse, le
gouvernement va ouvrir les négociations en particulier avec les Américains. Max de
Bade va endosser les responsabilités des négociations et Wilson se montre plus