exemple le Collège Français de Chirurgie Vasculaire
qui, depuis 2000, rédige ses « repères pour les décisions
en chirurgie vasculaire » et en est à sa 3ème réédition.
Quelques collègues vont constituer un petit groupe de
travail et rédiger les premières questions :
- A. LEGUERRIER sur le rétrécissement aortique
- A. PRAT sur l’insuffi sance aortique
- J.F OBADIA sur l’insuffi sance mitrale
- J.P VILLEMOT sur la tricuspide
- O. BICAL sur les coronaires.
Réunion du 1° octobre 2005, en préparation de l’audit sollicité par le Professeur Yvon BERLAND,
de l’Observatoire National de la Démographie des Professions de Santé.
Réfl exions sur la démographie nationale
en chirurgie thoracique et cardiovasculaire
Participaient a la discussion :
- Roger GIUDICIELLI , Thoracique, HU, Marseille
(président SCTCV)
- Remi NOTTIN, Cardiaque, HU, Paris
- Patrick DONZEAU GOUGE, Cardiaque, Privé,
Paris
- Marc LASKAR, Cardio Vasculaire, HU, Limoges
- Alain PRAT, Cardiaque, HU, Lille
- Eugène BAUDET, Cardiaque,HU, Bordeaux
- Charles de RIBEROLLES, Cardiaque, Clermont
Ferrand
- Francine LECA, Cardiaque, Paris (Présidente du
Collège de Chirurgie Thoracique et Cardiovasculaire).
La source des chiffres sur laquelle s’est appuyée la
discussion provenait de l’annuaire des chirurgiens
cardiaques Français, et d’une enquête démographique
réalisée en 2004 par le bureau de la SCTCV (Charles
de Riberolles) sur les chirurgiens non titulaires ou en
cours de formation (étude déjà réalisée en 2002) ainsi
que sur une note de la DRASS en 2004 sur les postes
d’internes.
Il apparaît d’emblée que :
- Les problèmes posés en chirurgie thoracique sont
différents de ceux posés en chirurgie cardiaque.
- Paris est différent de la province
- Le petit nombre rend toute statistique diffi cile
Quelques chiffres :
- Il y a environ 250 chirurgiens cardiaques en France
qui réalisent 58.000 CEC par an, soit un peu plus de
200 par chirurgien, ce qui semble un chiffre important
en comparaison avec d’autres pays.
- La proportion privé- public est à peu près identique
- En ce qui concerne les Internes : en 2004, il y avait
dans les services, tout confondu, privé-public, cardiaque
– cardiovasculaire – thoracique, Paris – Province : 55
DESC (Français ) et 110 AFS et AFSA (23 européens
et 87 non européens)
Quelques tentatives de réponses aux questions
posées:
1. la diffi culté de recrutement est variable selon les
lieux d’exercice : certains services en province semblent
ne pas avoir de diffi cultés, d’autres par contre, et
semble t’il surtout à Paris, en ont de gros depuis des
années, comme en témoigne objectivement d’ailleurs
le nombre très élevé de « Faisant Fonction d’interne
». Il était urgent d’augmenter le nombre de postes
d’interne dans notre discipline, ce qui a commencé en
2004 ; il reste à espérer qu’ils seront pourvus par des
gens de qualité. La chirurgie thoracique et la chirurgie
vasculaire sont moins touchées que la chirurgie
cardiaque
2. la baisse du temps passé au travail, tendance
Nationale, touche aussi notre discipline.
3. la féminisation ne devrait pas être un problème dans
notre discipline : petit nombre, sélection de jeunes
femmes particulièrement motivées…
4. les départs à la retraite, calculés par Marc Laskar,
sont en moyenne de 8,5 par an, le nombre de
CCA (56 en 2004) doit théoriquement suffi re au
renouvellement en ce qui concerne les postes HU ;
cette conclusion comptable devant être complétée
par des données humaines : décès, modifi cations de
parcours, acceptation de mobilité…
5. la répartition des lieux d’implantation et d’exercice
est correcte ; notons cependant qu’à Paris les services
recherchent les malades alors qu’il y en a trop dans
certains services provinciaux.
6. la répartition privé-public est de 55/45 ; en privé il y
a des chirurgiens qui manquent de malades.
7. l’évolution de l’environnement technique de
59Chirurgie Thoracique Cardio-Vasculaire - 2006 ; 10 : 58-60