la collection wittamer

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LUNDI 17 OCTOBRE 2016 A 18H
LA COLLECTION
WITTAMER
Une exceptionnelle collection
d’affiches d’avant-garde
EXPOSITION
Vendredi 14 octobre 2016 de 10 à 19 heures
Samedi 15 octobre 2016 de 11 à 18 heures
Lundi 17 octobre 2016 de 10 à 12 heures
EXPERT
Michel Roudillon
[email protected]
Tél. +33 6 09 77 12 45
PRESSE
Isabelle de Puysegur
Tel / fax : +33 1 45 49 17 97
[email protected]
PIASA
118 rue du Faubourg Saint-Honoré
75008 Paris - France
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
AFFICHES ART NOUVEAU
COLLECTION WITTAMER
La plus belle collection d’affiches art nouveau belge au monde
Cette collection d’affiches est remarquable à de multiples points de vue:
- D’avant garde tout d’abord, cette collection fut constituée alors même que l’affiche de
collection et son marché n’en sont qu’à leurs débuts.
- D’avant garde encore car elle présente le regard et la passion d’un collectionneur pour
l’art nouveau, alors même que personne n’avait encore posé son regard sur l’affiche de
cette période. Monsieur et Madame WITTAMER étant alors les heureux propriétaires
passionnés de l’une des plus belles demeures de l’Art Nouveau Belge à Bruxelles, l’Hôtel
SOLVAY, réalisé par Victor HORTA entre 1895 et 1903.
- Exceptionnelle maintenant, car en plus du fait d’offrir un regard complet sur une période
et une école « l’affiche Art Nouveau Belge », cette collection est celle-là même qui a fait
découvrir cet univers au travers un nombre exceptionnel d’expositions :
- « Les Affiches de la Belle Epoque » au Château de Fraiture-en Condroz, Belgique, 1961
De 1971 à 1972 :
- « La Belle Epoque » à La Librairie du Congrès de Washington, U.S.A
- « La Belle Epoque » à L’Université de Pittsburgh, U.S.A.
- « La Belle Epoque » au Tolédo Muséum of Art, U.S.A.
- « La Belle Epoque » à la Columbus Gallery of Fine Art, U.S.A.
- « La Belle Epoque » à l’Université de Californie, Los Angeles, U.S.A.
- « La Belle Epoque » à l’Université d’Illinois, Champaign, U.S.A.
- « La Belle Epoque » au Phénix Muséum, U.S.A.
- « La Belle Epoque » au Georgia Muséum of Art, Athens, U.S.A.
- « La Belle Epoque » au Milwaukee Art Center, U.S.A.
- « La Belle Epoque » au Delaware Art Center, Wilmington, U.S.A.
Depuis 1961, et encore aujourd’hui, la plus belle collection d’affiches sur l’Art Nouveau
Belge, avec certaines des plus belles affiches de cette période, et parfois même les maquettes
originales par :
Emile BERCHMANS, Hendrick CASSIERS, Gisbert COMBAZ, Adolphe CRESPIN,
Georges LEMMEN, Léo JO, PRIVAT LIVEMONT, Victor MIGNOT, Armand
RASSENFOSSE, Félicien ROPS, Théo Van RYSSELBERGHE...
Chacune de ces affiches ayant gardé secrètement en son revers les traces de tous ces
évènements, avec les numéros d’archive et d’inventaire aux différents catalogues. Ce ne
sont plus seulement des affiches de collection, ce sont celles-là même, ancienne collection
WITTAMER, exposées en Belgique, aux Etats-Unis, en Grande Bretagne, Etc...
Michel Roudillon
Expert
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Les collections, certes, sont rares. Celle-ci qu’ont réunie Monsieur et Madame L. Wittamer
est particulièrement édifiante puisque, très limitée dans le temps, sensiblement de 1895 à
1905, elle fait revivre d’autant plus intensément les mille et insignifiants événements de ces
années où s’élabore notre société moderne. Nous savions l’importance des mouvements
artistiques et littéraires en Belgique en ces années de transition, mais l’affiche nous révèle
brutalement qu’il ne s’agit pas de joutes académiques mais de véritables luttes auxquelles
le peuple lui-même est invité à participer.
François Mathey
Ancien conservateur du Musée
des Arts Décoratifs de Paris
LIVEMONT Privat (Schaerbeek1861 – 1936)
RAJAH
1899, sans mention d’imprimeur, affiche, Lithographie en couleurs signée et datée dans la
planche « Privat Livemont », 78 x 43 cm.
3 000 / 4 000 €
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UN TOUR DE MONDE… POUR UNE EXPOSITION UNIQUE
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LISTE DES EXPOSITIONS
- La Belle Epoque, Collection Wittamer - de Camps , Kursaal - Ostende
1er avril au 22 mai 1961
- Les Affiches de la Belle Epoque - Chateau de Fraiture en Condroz
9 septembre au 31 octobre 1961
- Maîtres belges de l'affiche à la Belle Epoque - Théâtre national de Belgique
12 au 31 décembre 1967
- La Belle Epoque, USA, 1970-1971 : Belgian posters, watercolors and drawings from
the collection of L. Wittamer-De Camps.
Septembre 1970 au 31 mars 1972, exposition itinérante à Washington, Pittsburg,
Toledo, Columbus, Los Angeles, Champaign, Phoenix, Athens, Milwaukee, Wilmington,
Indianapolis, New-Yok, Manchester.
- Affiches art Nouveau Belges, Musée de l'affiche à Wilanow, Varsovie
Juin -août 1973
- La Belle Epoque, Arts councils of Great Britain,
Janvier 1974 à Février 1975, exposition itinérante à Hampshire, Berkshire, Yorkshire, Kent,
Stattfordshire, Leeds, Preston, Huddersfield, Yorshire, Bradford, Norwich, London.
- Art Nouveau,
Houston du 25 mars au 27 juin 1976
Chicago , du 28 août au 7 novembre 1976
- Mannheim, Allemagne, sept/ oct 1976
- Letzburg, Luxemboug, Mars 1977
-Musée des Arts décoratifs, Prague, Sept 1977
- La Belle Epoque II, USA 1980, Three Belgian Artists: G. Combaz, Leo JO, P.Livemont
USA, 1980
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L’ORIGINE DE L’AFFICHE FRANCAISE
On pense généralement que l’affiche est née vers la fin du XIXème siècle. Il n’en est rien. Elle est presque aussi ancienne
que l’humanité, témoins les panneaux électoraux peints sur les murs de Rome et de Pompéi, les annonces des jeux du
cirque ou des représentations théâtrales, la stèle du Temple de Jérusalem, que l’on peut admirer au musée du Louvre.
En France, les premières affiches font leur apparition au XVIIème siècle. Les unes annonçaient les sujets traités à la
Sorbonne par les étudiants ès lettres, théologie, sciences… Certaines avaient approximativement 60 cm de haut et
étaient rehaussées de couleurs par des artistes comme Philippe de Champaigne, Mignard, Leclerc et Cochin. Leur usage
devint fréquent, car elles étaient très appréciées.
D’autres servent aux congrégations religieuses pour la publicité des pèlerinages. Il y en a même une, publiée par les
autorités ecclésiastiques, se plaignant des dégâts causés par les chiens dans les églises.
En 163, apparaissent les premières affiches de théâtre. Si les « Comédiens du Roy » étaient modestement satisfaits des
programmes illustrés, le « Théâtre de la Foire » imprima de délicieux bois gravés illustrant les scènes principales de leurs
pièces. A leur tour, les autorités militaires comprennent tout l’intérêt de ce genre de publicité. Pour faciliter leur tâche de
sergents recruteurs, les racoleurs font exécuter des affiches qui représentent de vaillants militaires en uniforme de parade,
chaussés, de grandes bottes, ou de superbes cavaliers caracolant avec fierté, devant les Belles Dames habillées d’or.
Sous le règne de Louis XIV, la corporation des éditeurs et imprimeurs possède le privilège de placer des affiches, afin
d’annoncer la publication des nouveaux livres. Les autres commerçants utilisaient des cartes-réclame portant leur
adresse finement gravée, comme celles de Cochin, Moreau le Jeune, ou Saint Aubin.
1789, brutale, la Révolution frappe.
Si la misère des uns est cruelles, d’autres amassent fortune rapidement et les affiches destinées à lancer les différents
articles commerciaux sont plus grandes, plus populaires et plus voyantes. Le seul procédé utilisé alors était la mise en
couleur au patron et à la brosse.
Quelques années plus tard, en 1795, l’invention de la lithographie par Senefelder ouvre des perspectives nouvelles.
En 1855, Daumier dessine un placard pour le dépôt de charbons d’Ivry. Mais l’affiche en noir et blanc, artistique bien sûr,
n’est pas parfaitement adaptée à son rôle publicitaire. Pancarte terne, trop proche de l’estampe, elle disparaît dans la
grisaille des murs. « On la regarde alors, on ne la recherche point ». La tristesse des rues appelait des couleurs vives et
brillantes.
A partir de 1846, plusieurs essais sont tentés : notamment un pour l’Almanach Prophétique et un autre pour les Pipes
Gambier. Le succès est assuré et les affiches en noir et blanc destinées à disparaître. Les trois dernières furent exécutées
par Manet, pour annoncer le livre de Champfleury sur « Les Chats », par Gustave Doré, pour une publication titrée «
London », et par G. Courbet, pour une invitation à ses amis artistes à la « Fête du Réalisme », donnée en son studio en
1859. Chéret après un stage en Angleterre se consacre à l’imprimerie familiale, et dès 1866, « donna un grain de la pierre
des frissons de vie ».
L’art de l’afficher est né, et la rue deviendra bien vite une galerie aux mille couleurs chatoyantes sollicitant tous les regards.
Comment expliquer cette éruption de fièvre qui, de nos jours encore, ne laisse en répit aucun secteur de la vie. La Révolution
de 1789 crée un climat favorable, nouveau. Mais il faut atteindre la réunion des trois facteurs pour lancer l’affiche d’une
manière irréversible : les méthodes publicitaires de Barnum, l’invention de la lithographie, technique relativement facile
et peu coûteuse, enfin les artistes comprennent que par l’affiche, ils pourront atteindre un grand public. Plus tard l’affiche
ne sera plus seulement une occasion, mais une véritable vocation.
Les commerçants exploitèrent à fond ce nouvel engouement à un point tel que des lois ont été votées pour restreindre
la publicité.
Des philosophes eux-mêmes se sont penchés sur la question. Tel, Ferrero, élève de Lombroso, qui, dans un livre sur les lois
psychologiques du symbolisme compare la réclame, « ce merveilleux levier des foules » à la pictographie, écriture de nos
pères préhistoriques, transformée pour la circonstance en publicité par l’image, symbole intellectuel le plus accessible à
la foule.
Il est vrai que beaucoup d’artistes, peintres avant tout, ne comprirent pas tout de suite les qualités spécifiques de l’affiche
ou bien, emportés par l’atmosphère de recherche passionnée exagérèrent et s’orientèrent dans le sens de l’estampe
précieuse.
Elles étaient de deux sortes : l’affiche de petit format, destinée à l’intérieur des magasins, et l’affiche murale proprement
dite, « celle qui doit aguicher le promeneur à distance, par le contraste vigoureux des couleurs, éclipser autour d’elle, dans
le bariolage kaléidoscopique du pignon sur lequel le hasard l’a placée, le menu fretin de ses congénères ». Le peuple luimême, directement intéressé, se pique au jeu lui aussi et l’influence de l’image est si grande, si fort son attrait, que l’on
peut voir déambuler les jeunes filles, répliques vivantes des héroïnes de Chéret, de Willette, de Dudley Hardy.
—
YOLANDE WITTAMER
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La Belle Époque
Participation de la Belgique
«... Le 1900 a été une période étonnante. On l’a bafoué et ridiculisé bien à tort. Les architectes de cette
époque ont été des chercheurs formidables. Je me souviens qu’ils ont fait l’objet de mon enthousiasme...»
Le Corbusier.
«Epoque véhémente où germèrent mille espoirs! La jeune Belgique... les XX... sur toute la ligne la bataille
contre la routine était engagée.»
Oscar Maus.
Ces mots caractérisent parfaitement l’atmosphère de l’époque en France et en Belgique. Quelques artistes, à
l’âme bien trempée, se sentent profondément dégoûtés de l’académisme froid, ennuyeux qui règne en maître.
Il faut réagir, et de différents pays se dégage peu à peu une esthétique nouvelle, diversifiée bien sûr, mais qui
partout répudie avec énergie le vieux répertoire fané et usé.
Ce courant européen prit à Bruxelles une expansion particulière dont nous devons être fiers.
Mais tout d’abord, une remarque s’impose: certains trouvent spirituel de mépriser sous l’étiquette «1900» tout ce
qui fut exécuté, à cette époque, mêlant indifféremment tous les styles néo-quelque chose: pastiches des siècles
passés, les essais de renouvellement courageux mais soldés par des échecs, les grands artistes et les «à la manière
de...» Par ailleurs, il importe de ne point se laisser envahir par ce snobisme qui dénigre la valeur des réalisations
belges. Soyons plutôt attentifs aux appréciations flatteuses des étrangers; elles nous rassureront.
Dès les années 1883-84, plusieurs hommes éminents et aux qualités complémentaires se trouvèrent unis par le
même idéal.
Sur le plan des arts plastiques, un grand homme va cristalliser tous les efforts, centraliser et mener à bien la lutte:
Octave Maus, avocat près de la Cour d’Appel de Bruxelles. Personnalité brillante, organisateur tenace et patient,
un instinct très sûr le guide et lui permet de découvrir les vrais talents.
En 1883, il va fonder le mouvement «Les XX» qui deviendra en 1894 «La Libre Esthétique». Leur passionnante
aventure a été racontée par Madeleine Octave Maus dans son livre «Trente années de lutte pour l’art».
Le 28 octobre 1883, les premiers «vingtistes» réunis à la taverne «Guillaume», place du Musée à Bruxelles, fixent
les bases de la future association.
Iles exposent pour la première fois le 2 février 1884 aux Beaux-Arts et, parmi les invités français, nous trouvons
deux noms célèbres, Manet et Rodin. Aucune entrave à la personnalité de l’artiste, et pour seul mot d’ordre une
liberté totale.
La Critique surprise considère cependant avec assez de bonne foi les Oeuvres, mais se rebiffe vivement contre le
Cercle des XX. Malgré les difficultés, ce mouvement se développe dans l’enthousiasme et, fait merveilleux, cette
période intense tisse un réseau d’amitiés vraies, profondes et créatrices.
Au printemps 1894, O. Maus dissout le Cercle des XX pour fonder le «Libre Esthétique» qui allait être le
développement.et l’extension du mouvement vingtiste, procédant de la même poussée artistique et du même
esprit d’indépendance. La grande différence réside dans son organisation. Les artistes ne sont plus fédérés.
En un salon annuel fusionnent toutes les formes de l’Art: peinture, sculpture, arts graphiques, arts appliqués,
concerts et conférences.
Epinglons quelques noms: Monet, Chéret, Gallé, Picasso, Gauguin, Toulouse-Lautrec, Van Gogh, Renoir, Seurant,
Signac, Vincent d’Indy, Fauré, Chausson, Chabrie, Albeniz, Cézar Franck, Ravel, Valéry, Gide...
Voici comment O. Maus juge le mouvement en 1899: «Le salon de Libre Esthétique, si largement ouvert à toutes
les tendances novatrices, exerce une réelle influence sur l’opinion publique et sur la direction artistique de notre
époque. Il affirme d’année en année avec plus d’éloquence le principe de l’individualisme si heureusement substitué
aux canons académiques et aux recettes d’écoles...»
Ce mouvement sera malheureusement arrêté par la guerre de ‘14.
Parallèlement aux efforts des XX, Horta, Serrurier-Bovy,Van de Velde secouent l’inertie de l’arhidecture traditionelle.
Delville fonde «l’Art Idéaliste», Max Waller «La Jeune Belgique».
L’effort de Bruxelles n’est pas isolé. D’autres foyers s’allument en Belgique. A Anvers «l’Association pour l’Art
Indépendant» soutenue par Henry Van de Velde et Max Elscamp.
A Liège, Bérnard, lithographe et grand mécène, encourage les jeunes artistes tels que Berchmans, Donnay,
Rassenfosse, Michel... Peu lui chaut l’opinion publique. Autodidacte courageux, il joint à un goût sensible une
parfaite connaissance de son métier, ce qui lui attire de nombreux clients étrangers.
L’Administration elle-même, entraînée par tant d’enthousiasme, décide de réformer l’enseignement artistique
sous l’impulsion du bourgmestre Charles Buls secondé par le sculpteur Van der Stappen.
Et ce fut vraiment une belle époque.
—
YOLANDE WITTAMER
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COMBAZ, Gisbert (Anvers 1869 -1941 Bruxelles)
PREMIER CONGRÉS INTERNATIONAL DES AVOCATS, BRUXELLES, Aout 1897.
1897, Chromolith. J.L.Goffart, Bruxelles - Affiche en deux parties, chromolithographie en
couleurs - Signée dans la planche « Gisbert Combaz » et datée dans le texte, 78 x 159 cm
1 500 / 2 000 €
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RASSENFOSSE André Louis Armand (Liège 1862 – 1934)
LES AFFICHES ETRANGERES ILLUSTREES
1896, Imprimerie Chaix (Atelier Chéret), Paris, affiche, lithographie en neuf couleurs
signée du monogramme et datée dans la planche, 50 x 65 cm.
600 / 800 €
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MEUNIER Henri-Georges-Isidore (Bruxelles 1873 – 1922)
CARTES POSTALES ARTISTIQUES DIETRICH
1898, affiches d’art O.de RYCKER, Bruxelles, affiche, lithographie en couleurs signée et
datée dans la planche « Henri Meunier», 75 x 95 cm.
2 000 / 2 500 €
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LIVEMONT Privat (Schaerbeek1861 – 1936)
DEUX ETUDES POUR LA MUSIQUE.
Sans date, deux maquettes originales à la mine de plomb et à l’aquarelle sur papier, non
signées ni datées, chaque Diamètre 15 cm.
2 000 / 2 500 €
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VAN RYSSELBERGHE Théo (Gand 1862 – 1926 Saint Clair)
LA LIBRE ESTHETIQUE.
1897, Imp. Vve Monnom, Bruxelles, affiche, lithographie en couleurs, signée et dans la
planche du monogramme et datée dans le texte, 100 x 74,5 cm. Timbre taxe daté 1896.
2 000 / 2 500 €
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LIVEMONT Privat (Schaerbeek1861 – 1936)
BISCUITS DE BEUKELAER ? épreuve sans le texte.
1900, sans mention d’imprimeur, affiche, lithographie en couleurs signée et datée dans la
planche « Privat Livemont », 79 x 44 cm.
2 000 / 2 500 €
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Lundi 17 octobre 2016 à 16H
Affiches Art Nouveau:
d’une prestigieuse collection privée
EXPERT
Michel Roudillon
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PRESSE
Isabelle de Puysegur
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Pascale Lutz-Humbert
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