FFB DAS/LT Février 2012 5
L’ensemble des règles est applicable, moyennant certaines adaptations relatives à la
médecine du travail et au CHSCT.
S’agissant des équipements de travail, il s’agit principalement :
- des règles de mise en circulation des équipements, conformément aux directives
communautaires,
- des règles de vérifications des équipements de travail, qui doivent être effectuées par des
« personnes compétentes au sens des réglementations ou pratiques françaises ».
A titre d’exemple, l’administration précise que les résultats de ces vérifications doivent être
consignés et tenus à la disposition des agents de contrôle. La présentation d’une
attestation ou d’un certificat déclarant que des vérifications ont été effectuées ne saurait
suffire.
S’agissant de la formation des salariés, il s’agit des exigences :
- de qualification requise pour certaines activités, justifiées par la possession d’un certificat5;
- de « formation adéquate » devant être dispensée à certaines catégories de travailleurs (p.
ex. maintenance, réparation) et aux utilisateurs d’équipements de travail (p. ex. conduite
d’engins), « le choix des moyens mis en œuvre relevant de l’employeur, qui doit pouvoir
justifier des dates, durées et contenus des actions de formation ».
Surveillance médicale
Le principe général est que les salariés détachés bénéficient des prestations d’un service de
santé au travail, pendant la durée du détachement, le médecin du travail français étant
compétent pour une action de prévention générale et les visites périodiques.
Une première visite doit avoir lieu en principe avant la prise de poste en France, sauf
attestation de suivi médical équivalent.
En cas de sous-traitance ou intérim, c’est le donneur d’ordre qui inscrit les salariés détachés.
A défaut d’attestation de suivi médical antérieur reconnu équivalent, le salarié doit
bénéficier d’un examen médical en France avant la prise de poste. Cet examen sera
considéré comme la première visite périodique.
Selon l’administration, quel que soit le niveau de surveillance médicale dans le pays
d’origine, ce sont les règles françaises en matière de périodicité des examens qui
s’appliquent pendant la durée du détachement en France. Dès lors, dans l’hypothèse
où le travailleur détaché justifie d’une surveillance médicale équivalente, le premier
examen médical pratiqué en France a lieu dans le délai fixé par le code du travail qui
le sépare du dernier examen pratiqué dans son pays d’origine.
A défaut de surveillance médicale équivalente, la périodicité des examens médicaux
est calculée à partir du 1er examen ayant eu lieu en France, avant la prise de poste, et
selon les règles du code du travail.
5 Par exemple les activités de retrait et de confinement de l’amiante, les travaux hyperbare.