Liszt et la Hongrie à l`honneur - Conseil départemental de l`Aube

publicité
OSA prog 2011-12 4_OSA prog 2011-12 2 15/12/11 14:16 Page1
saison 2011-12 : 4e série de concerts
Réservez dès à présent
production : Conseil général de l’Aube
direction artistique : Gilles Millière, Daniel Millière
chef d'orchestre : Gilles Millière
pour le prochain rendez-vous de la saison :
Le violon et son grand frère l’alto
vous donnent rendez-vous en février
Liszt et
la Hongrie
à l’honneur
Pour les sublimer, la Symphonie concertante de Mozart.
Et pour vous faire vibrer encore plus, l’Orchestre symphonique de l’Aube
proposera sa 2e création de la saison avec une œuvre de Bruno Coulais,
auteur de musiques de film et d’œuvres symphoniques.
Le tourbillon émotionnel se poursuivra avec Borodine
et deux extraits de son célèbre opéra Le prince Igor.
Solistes :
W.A Mozart
Bruno Coulais
Alexandre Borodine
Symphonie concertante pour violon et alto
Création
Création pour violon, alto et orchestre
Le Prince Igor (Ouverture et danses des jeunes filles Polovtiennes)
Vendredi 10 février 20h30 Saint-André-les-Vergers
Samedi 11 février 20h30 Nogent-sur-Seine
Dimanche 12 février 10h30 Troyes
Dimanche 12 février 15h30 Bar-sur-Aube
Programme gratuit.
Orchestre symphonique de l’Aube
Olivier CHARLIER (Violon)
atys / impression : Némont / imprimé sur papier recyclé
Françoise GNERI (Alto)
Romilly-sur-Seine
samedi 14 janvier 20h30
Troyes
dimanche 15 janvier à 10h30
OSA prog 2011-12 4_OSA prog 2011-12 2 15/12/11 14:17 Page2
Franz LISZT
Miklos ROZSA
Zoltan KODALY
(Hongie, 1811 - Bayreuth, 1886)
(Budapest, 1907 - Los Angeles, 1995)
(Kecskemet, 1882 - Budapest, 1967)
Les préludes
Tripartita Opus 33
Suite d’après l’opéra
« Hary Janos »
e
3 poème symphonique
Pour célébrer le bicentenaire de la naissance du
compositeur, l’Orchestre symphonique de l’Aube
propose l’œuvre orchestrale la plus connue parmi
les treize poèmes écrits par le compositeur Franz
Liszt : le 3e poème symphonique. Esquissé dès
1845, il ne sera terminé qu’en 1853. Sa création a
lieu au Théâtre de la Cour de Weimar le 23 février
1854 sous la direction de Franz Liszt.
A l’origine, Liszt doit écrire une œuvre d’introduction pour des pièces chorales basées sur des
poèmes du marseillais Joseph Autran, Les quatre
éléments. Mais Franz Liszt trouve une meilleure
inspiration dans un texte des Nouvelles méditations poétiques de Lamartine :
« Notre vie est-elle autre chose qu’une série de
Préludes à ce chant inconnu dont la mort entonne la
première et solennelle note ? – L’amour forme l’aurore enchantée de toute existence, mais quelle est la
destinée où les premières voluptés du bonheur ne
sont point interrompues par quelque orage, dont le
souffle mortel dissipe ses belles illusions, dont la foudre fatale consume son autel, et quelle est l’âme
cruellement blessée qui, au sortir d’une de ces tempêtes, ne cherche à reposer ses souvenirs dans le
calme si doux de la vie des champs ? Cependant,
l’homme ne se résigne guère à goûter longtemps la
bienfaisante tiédeur qui l’a d’abord charmé au sein
de la nature, et lorsque la trompette a jeté le signal
des alarmes, il court au poste périlleux quelle que soit
la guerre qui l’appelle à ses rangs, afin de retrouver
dans le combat la pleine conscience de lui-même et
l’entière possession de ces forces. »
L’œuvre, qui se veut être un commentaire musical
du texte de Lamartine est composée d’une succession de « préludes » de caractères contrastés
pouvant évoquer différents moments de la vie.
Peu connu du grand public, Miklós Rózsa mène
pourtant une immense carrière de compositeur.
En 1937, Jacques Feyder lui propose d’écrire la
musique de son film Le chevalier sans armure
avec Marlène Dietrich et Robert Donat. C’est
avec cette musique que Miklós Rózsa commence l’une des plus grandes carrières de compositeur de musiques de film du 20e siècle. Il
continue à travailler en Angleterre pour plusieurs productions d’Alexandre Korda. En 1939,
alors qu’il compose la musique du Voleur de
Bagdad, la seconde guerre mondiale éclate. Le
tournage est interrompu mais Alexandre Korda
arrive à transférer toute l’équipe à Hollywood où
la production est achevée. Miklós Rózsa poursuit alors sa collaboration avec Korda pour quatre films dont Lady Hamilton (1942) avec Vivien
Leigh et Laurence Olivier. Il signera ensuite de
nombreuses musiques de film comme Le Livre
de la jungle (1942), La maison du Dr Edwards
(1944) d’Alfred Hitchcock avec laquelle il remporte un Oscar, Quand la ville dort (1950) de
John Huston, Une double vie (1947 - Second
Oscar), Quo Vadis ? (1950), Ivanhoé (1951), Le
chevalier de la table ronde (1953), Jules César
(1953), Ben-Hur (1959 - 3e Oscar).
A la fin des années 60, Miklós Rózsa s’éloigne
des studios pour se consacrer à l’écriture de plusieurs concertos et symphonies. Il mène une vie
paisible avec sa femme Margaret Finlason et
leurs deux enfants. En 1977, il sort de sa retraite
pour accepter la composition de la musique du
film d’Alain Resnais, Providence pour lequel il
reçoit un César. Le 27 juillet 1995 à Los Angeles,
Miklós Rózsa est emporté par une pneumonie.
Dans Tripartita opus 33, l’esthétique de Miklós
Rózsa fait penser inévitablement à la musique
de Béla Bartok qui influence beaucoup son
œuvre.
Son écriture brillante et colorée n’a rien à voir
avec ses productions cinématographiques bien
que les multiples atmosphères qui se dégagent
de l’œuvre montrent bien que le compositeur
sait à merveille nous plonger dans des
ambiances très diverses comme on peut l’entendre dans les musiques de film.
Tripartita date de 1972. C’est l’avant dernière
composition orchestrale du compositeur. Elle
reçoit, à sa création, un accueil triomphal du
public du monde entier. Son style a peu changé
dans le temps même si l’atmosphère est plus
sombre.
Outre l’esthétique quelque peu différente de
celle déployée par Rozsa dans ses musiques de
film, cette œuvre orchestrale montre l’extraordinaire richesse d’invention du compositeur et
son expérience cinématographique. Tel un
cinéaste, il réussit à dérouler une action musicale palpitante avec une grande fluidité en gardant l’auditeur en haleine à l’instar des grands
films d’action américains où la musique est un
élément essentiel de l’action.
L’œuvre est constitué de trois mouvements :
1. Intrada 2. Intermezzo arioso 3. Finale : Allegro con brio
entracte
Les trois compositeurs de ce programme font
partie des plus grands représentants de la
musique hongroise depuis le 19e siècle avec
toutes les influences populaires et traditionnelles
de ce grand pays musical.
Sa rencontre en 1906 avec Béla Bartók marque
toute l’orientation musicale de Zoltan Kodály. Il
subit néanmoins l’influence de Debussy lorsqu’il
vient étudier à Paris en 1906 et 1907. En 1926,
l’opéra Hary Janos lui assure le triomphe. Il en
tirera une suite d’orchestre qui deviendra son
œuvre la plus populaire. De 1947 et à sa mort, il
est Président des musiciens hongrois et cumule
les fonctions pédagogiques, les titres honorifiques, les responsabilités professionnelles. Il
impose partout un très grand respect.
L’œuvre chorale de Kodály est très importante
avec des chansons, des contes, des ballades et
des mélodies populaires. Il développe de nombreuses méthodes d'enseignement de la
musique, dont on parle encore aujourd'hui sous
le terme de méthode Kodály, initiant les jeunes
enfants au chant et à la tradition chorale.
Compositeur, professeur, écrivain, animateur,
éducateur, savant et folkloriste, Kodály reste l'un
des esprits les plus polyvalents de son époque.
La Suite d’après l’opéra Hary Janos met en scène
un soldat fanfaron à la retraite qui raconte des
histoires rocambolesques sur ses exploits guerriers. C’est un vantard rêveur.
La musique, comme beaucoup d’œuvres de
Kodály, prend ses sources dans la musique traditionnelle de son pays. La suite est constituée de
six numéros :
1. Le conte commence – Prélude 2. L’horloge musicale viennoise 3. Chanson
4. Bataille et défaite de Napoléon 5. Intermezzo
6. Entrée de l’Empereur et de sa cour
L’orchestre
Flûte
Stella Daoues
Fleur Gruneissen
Maurice Beugnon
Hautbois
Alexandre Peyrol
Claude Beugnon
Clarinette
Pierre Sacchetti
Alain Fernandes
Saxophone
Claude Doussot
Basson
Arnaud Sanson
Hélène Burle-Cortès
Cor
Stéphane Peter
Daniel Millière
François Leclerc
Maxime Lekeux
Jean-Marie Weiss
Trompette
Simon Fournier
Henri Deléger
Patrick Carceller
Trombone/Tuba Olivier Renault
Fabrice Brohet
M.
Luc Renault
Percussions
Jean Marc Mandelli
Thierry Bonneaux
Romain Delaine
M.
Harpe
Aliénor Mancip
Piano/Célesta
Philippe Violette
Violon I
Carole Bruère, violon solo
Magdaléna Kmiecik
Nadim Garfi
Violon II
Alto
Violoncelle
Contrebasse
Guillaume Robrieux
Justina Zajancauskaite
Claire-Marie De Bellecombe-Pessey
Stéphane Szabadhegyi
Emilie Dendleux
Philippe Bruère
Hugo Mancone
Anne-Lise Durantel
Christine Durantel
Eléna Minéva
Constance Ronzatti
Camille Vasseur
Survier Flores-Lopez
Sarah Decottignies
Béatrice Michaud
Sylvain Durantel
Jean-Charles Ferreira
Fabrice Leroux
Emmanuelle Touly-Calmeil
Agnès Bodnar
Patrick Santa
Laure Bécard
Clotilde Marie
Anaïs Belorgey
Lucie Chevillard
Loïc Maireaux
Fabien Rapaud
Marie Asselin-Arrignon
Clément Plet
Aude Millière
Nicolas Marty
Téléchargement