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L’activité agricole gère un tiers de la surface totale des communes du
Parc naturel régional Oise – Pays de France. Cette activité occupe
environ 350 exploitations dont les activités sont essentiellement la
production de grandes cultures ou la valorisation des équidés (entraînement
pour les courses, centres équestres, pensions pour chevaux, etc.).
L’enquête agricole réalisée en 2006 sur le territoire du Parc naturel régional
a mis en lumière une problématique importante, et jusqu’alors négligée, relative
à la construction agricole.
Les bâtiments agricoles anciens sont imbriqués dans le tissu urbain. Cette
situation limite les perspectives de développement ou de création de nouveaux
bâtiments et peut poser des problèmes de cohabitation avec les riverains
(accès, nuisances perçues, etc.). De plus, dans beaucoup de cas, les bâtiments
ne sont plus sufsamment fonctionnels pour des activités qui ont évolué, se sont
modernisées, et pour des exploitants qui souhaitent pouvoir continuer
d’améliorer la performance économique et environnementale de leurs
installations.
De nombreux projets de construction ont été identiés à court et moyen
termes et principalement des projets dits de « délocalisation ». Les exploitants
souhaitent extraire leur activité des villages pour s’installer en périphérie,
dans des espaces moins contraints sur les plans social et spatial. Outre les
bâtiments d’exploitation, le projet inclut le plus souvent la construction d’un
logement de fonction.
Ces projets de construction sont déterminants pour ces entreprises et
doivent s’envisager dans les meilleures conditions. C’est pourquoi, le Parc naturel
régional Oise – Pays de France a souhaité les accompagner dans leur réexion
en leur proposant un ensemble de recommandations. Elles se présentent sous
la forme de trois fascicules qui se veulent à la fois informatifs et pédagogiques.
Le premier fascicule rappelle le cadre réglementaire applicable en ayant
soin de détailler les aspects particuliers à l’activité agricole. Il propose des
conseils pour la réexion du projet et les démarches administratives en sachant
que la plupart des projets sera confrontée à des obligations supplémentaires
en matière paysagère. Le deuxième et le troisième fascicule proposent une
approche plus technique sur la conception et l’agencement d’une exploitation
nouvelle, respectivement, pour les grandes cultures et pour les activités équestres.
J’espère sincèrement que ces recommandations aideront les agriculteurs
dans leur démarche de construction. L’équipe du Parc est à leur disposition
pour les aider à les prendre en compte dans leur projet.
Philibert de Moustier
Élu référent pour la construction agricole
du PNR Oise – Pays de France
Édito