Terminale S www.sciencesphysiques.info
Stratégie en synthèse organique : corrections d’activités Page 2 / 4
A. Température
a. Chauffer le milieu réactionnel permet d’augmenter la vitesse de la transformation. En outre, le chauffage
permet d’accroître la solubilité des composés dans le solvant.
b. « Chauffer à reflux » signifie chauffer le milieu réactionnel à ébullition du solvant.
c. Dans le protocole A, le milieu réactionnel n’est pas chauffé à reflux (puisqu’on chauffe à 70°C alors que la
température d’ébullition de l’anhydride éthanoïque est de 139°C) contrairement au protocole B.
B. Solvant
a. Le méthanol joue à la fois le rôle de réactif et de solvant dans le protocole B. Il est introduire en très large
excès.
b. Le méthanol est un solvant polaire car la liaison O – H du groupe hydroxyde est très polarisée.
c. Le méthanol solubilise l’acide salicylique qui est un composé polaire aussi.
d. Il est nécessaire de solubiliser les espèces chimiques introduites dans le ballon afin que la transformation
s’effectue en milieu homogène et soit ainsi plus efficace (fréquence et efficacité des chocs).
e. On chauffe pour que la cinétique soit favorisée (voir partie température).
C. Durée de la transformation
a. La durée de la transformation pour le protocole B est beaucoup plus importante que pour le protocole A.
b. Cette durée peut être diminuée si l’expérimentateur joue sur les paramètres expérimentaux précédents : en
augmentant la température et en choisissant un solvant qui solubilise les réactifs. La présence d’un catalyseur
peut aussi permettre de diminuer le temps de réaction.
2. Choix du montage
a. Faire apparaître sur le schéma légendé : support élévateur, chauffe-ballon, ballon, réfrigérant à eau.
b. Pour que ce montage soit effectué en sécurité, il faut attacher le ballon grâce à une pince plate, et surtout,
il faut que le montage soit positionné sur la potence suffisamment haut, afin de pouvoir retirer le bloc de
chauffage en abaissant simplement le support élévateur.
c. Un montage de chauffage à reflux est nécessaire, car lors du chauffage, des vapeurs des espèces chimiques
présentes sont produites et sont ainsi recondensées dans le milieu réactionnel. Il n’y a ainsi pas de pertes de
produits. De plus, les vapeurs ne sont pas respirées par l’expérimentateur.
3. Aspects liés à la sécurité
a. Les équipements individuels de sécurité à porter obligatoirement au laboratoire sont : une blouse en coton
qui sera fermée et des lunettes de sécurité (même pour les porteurs de lunettes de vue, port de lentilles
interdit).
b. Pour manipuler l’acide sulfurique concentré corrosif, il faut porter des gants adaptés. Le méthanol s’utilise
exclusivement sous une hotte aspirante en prenant les précautions nécessaires à l’utilisation des produits
CMR.
c. Le fait de verser de l’acide sulfurique dans le milieu réactionnel peut provoquer un échauffement très
brusque et important de la solution qui peut s’accompagner de projections corrosives. D’où les précautions
mentionnées.
d. Pour refroidir une solution, on la plonge dans un bain de glace (mélange glace et eau en équilibre à 0°C ou
glace fondante).
Activité documentaire n°3 page 488 : étape de traitement
Protocole A
1. Choix du montage
a. Le produit d’intérêt a précipité : il est solide.
b. À la fin de la transformation, il reste dans le milieu de réaction le réactif en excès (anhydride éthanoïque),
le catalyseur (H
2
SO
4
) et aussi le réactif limitant (acide salicylique) qui n’a pas réagi.
c. Un filtre Büchner associé à une fiole à vide est utilisé pour effectuer la séparation. La fiole à vide doit être
attachée pour être utilisée en sécurité.
d. L’opération s’appelle un essorage : c’est le solide qui nous intéresse.