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humaine ! On risque même d’aboutir à la création de plusieurs espèces humaines
divergentes… Une catastrophe !
La Silicon Valley, prosélyte d’une humanité post-humaine, promet une éternelle
jeunesse. Le transhumanisme de Google, Amazon, Facebook, Apple est désormais un
lobby. Mais les partisans du transhumanisme ne sont-ils pas d’habiles marchands
d’algorithmes ? Apple et Face Book prendraient désormais en charge à hauteur de 20 000
dollars l’autoconservation des ovocytes de leurs salariés ; un service que Microsoft propose
déjà et que Google s’apprête à en faire autant.
Ainsi certains chercheurs espèrent atteindre l’immortalité. Le credo des défenseurs
du transhumanisme extrêmement puissant aux Etats-Unis permet d’envisager une
symbiose entre biologie, mécanique, électronique et numérique. Cellules souches ;
imprimantes tridimensionnelles, nanotechnologies et progrès de la génétique repoussent
plus loin les limites biologiques en accroissant notre longévité. De profondes mutations
sont à venir dans l’étude de l’interface homme-machine. Mais reste posée la question : à
quoi cela va nous servir ? Pourquoi être augmenté ? Dans quel but ?
Depuis 2013, il n’y a plus d’interdit de clonage à partir de cellules souches issues
d’embryons. Il sera en effet possible de créer des humanoïdes. Le corps humain devient
ainsi une marchandise et l’enfant un objet de consommation. On peut donc parler
d’esclavage par la procréation assistée et les mères porteuses, l’élevage humain par le
clonage, la commercialisation du corps humain et la marchandisation des enfants. Et l’on
peut encore parler d’eugénisme avec l’adoption des enfants « à la carte »…
En 2007, le gouvernement britannique a autorisé la création de chimères d’humain
et d’animal, in vitro, dans le cadre de recherches scientifiques. Et ces essais ne sont pas
conduits dans des éprouvettes de laboratoire, mais dans des corps de créatures vivantes.
En génétique, une chimère, d’après la créature mythique grecque (tête de lion, corps de
chèvre et queue de serpent) est un organisme qui possède deux ou plusieurs génotypes
différents. Signalons qu’un article sur les « chimères » nées du croisement entre l’humain
et l’animal fut publié par le magazine National Geographic.
Ainsi des porcs dont le sang comporte essentiellement des composants sanguins
humains, des souris ayant un cerveau qui contient une majorité de neurones humains, cela
inquiète ! Et il est possible légalement de faire des chimères qui sont le produit d’un
embryon non humain, mais dans lequel on aura introduit des cellules humaines.
En fin de comptes, le génome humain ne peut être mélangé à d’autres espèces. Le
modifier risque d’entraîner des changements dans l’espèce humaine elle-même, créant
une post humanité. Finalement la chimère a toujours été le produit difforme du monstre
Echidna et de Typhon.
En conclusion, pourquoi vouloir à tout prix changer la « copie de Dieu », c’est-à-dire
la présence de l’âme spirituelle dans le corps embryonnaire ? Dieu informe l’embryon de
l’homme dans le ventre de sa mère. Il y a donc une capacité autonome de mémorisation
individuée dans le zygote. Le « séquençage du génome », la « sélection eugéniste » et la
« brevetabilité du vivant », sans parler des « géno-dollars » inaccessibles aux pauvres
insolvables du sud, n’est-ce pas un « crime contre l’humanité » ?
Après tant d’autres tristement célèbres, voici poindre le « crime contre l’homme »
divinement humain par le Verbe devenu chair ! Le clonage humain introduit en effet la
création de matière première humaine. Pourquoi l’ovule énucléé du clonage humain
?
L’humanité est en passe de rejoindre celle qui conclut l’humanité de l’Age Adamique et qui se mérita le
déluge noétique. Dieu laissera-t-il l’avenir de l’humanité dans les mains profanatrices, transgressives des
savants prométhéens ? Non, pas aussi loin, car il y a eu l’Incarnation, mais nous serons confrontés à une sévère