Introduction
Ce deuxième guide constitue la suite logique du Guide des Bonnes Pratiques en
Audiométrie de l’Adulte que la Société Française d’Audiologie a fait paraître il y a
un an. Le premier guide insistait sur les aspects méthodologiques de la pratique de
l’audiométrie: conditions d’examens, méthodes de présentation des sons, valeurs
de référence notamment. L’accent avait été mis sur la nécessité d’harmoniser les
pratiques et de définir un bilan audiométrique de base, constitué de l’audiométrie
tonale et vocale et de l’impédancemétrie, des tests audiométriques
complémentaires pouvant venir enrichir cette audiométrie fondamentale, en
fonction des besoins diagnostiques.
Ce deuxième guide est une illustration pratique de ces recommandations.
Quinze audiogrammes y sont présentés et commentés en envisageant à la fois le
point de vue technique pour la réalisation pratique de l’audiométrie elle-même,
le point de vue de l’otologiste dans son élaboration diagnostique en s’appuyant sur
les examens complémentaires nécessaires et le point de vue de l’audioprothésiste
chaque fois que sa compétence était requise.
Nous avons souhaité tout particulièrement insister sur la place de l’audiométrie
vocale. C’est un examen beaucoup plus pertinent que l’audiométrie tonale pour
évaluer la gêne sociale induite par un déficit auditif, pour apprécier la capacité de
l’individu à communiquer et l’efficacité des moyens de réhabilitation de la surdité.
Ces différents cas représentent des niveaux de difficulté variés pour l’audiométriste,
des diagnostics très différents pour l’otologiste et des solutions d’appareillage
parfois compliquées pour l’audioprothésiste. On y verra là un exemple concret de
la grande diversité de cas cliniques auxquels sont confrontés les professionnels
qui prennent en charge les problèmes liés à l’audition et donc à la communication
humaine.
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