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La lucidité es
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René Char
Orphelins depuis ton départ, nous poursuivons, ta boussole poétique à la main,
sur les sentiers que tu nous as ouverts, notre marche en direction de l’essentiel.
Mais les temps sont difficiles et les années auxquelles tu as heureusement échappé,
devenues tellement médiocres que les rues des villes où nous nous promenions
sont à présent barrées et que la minuscule planète où nos alarmes n’ont plus d’échos,
s’enfonce dans la barbarie. Tu ne peux pas imaginer à quel point la bêtise gagne.
La Bête se réveille et bave d’un vert visqueux qui déshabille l’espoir.
Les hommes se sabordent et ne savent plus à quelle étoile s’accrocher.
Il est grand temps que tu reviennes avec ta précieuse colère gueuler dans nos ruines.
Viens vite m’aider à réveiller Marseille fraternité.
Oui, mais si les temps sont difficiles, le Toursky ne désarme pas.
Il poursuit, en multipliant ses riches et fraternels rendez-vous avec
les artistes du monde, son combat contre les fossoyeurs de la pensée. Il ajoute cette
saison à ses précieuses rencontres une double force artistique en programmant
l’Espace Léo Ferré qui nous permettra de recevoir et découvrir de
nombreuses créations d’artistes de notre région.
C’est encore un pari fou, un de plus.
C’est aussi notre réponse à la bêtise et à la barbarie, à l’antisémitisme,
à l’islamophobie, à tous les fascismes et au déclin de nos valeurs républicaines.
Non, la Culture n’est pas un luxe improductif mais une des dernières portes de
secours ouverte sur l’humain.
Je reste convaincu que le caractère tragique de notre époque n’interdit pas
l’espoir et ne nous empêchera pas de poursuivre avec le vent porteur des poètes
nos formidables aventures tourskyiennes.
Alors, pour que le piège ne nous piège pas,
installons ensemble les Temps des Alliances et résistons…
Richard Martin
©J
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Luc
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Une cuisine engagée aux
Lieu incontournable de la vie culturelle marseillaise, le Toursky est une aventure
théâtrale et humaine. En ces temps agités où souffle un vent contraire, la création
de l’Espace Léo Ferré constitue une formidable opportunité de maintenir le cap
que nous nous sommes fixé en réaffirmant notre ambition d’être un théâtre
populaire ouvert sur le monde. Avec sa terrasse arborée, à l’ombre d’un pin
centenaire, il est un lieu de rencontres et d’échanges, et a vocation à porter haut
la voix des aiguilleurs d’utopies, à jeter les passerelles vers d’innombrables
voyages et à soutenir les militants de l’âme.
Frangins d’la Night
Avant les spectacles - à partir de 19h - et après, le restaurant Les Frangins d’la night
vous accueille dans un cadre convivial et fraternel et vous concocte une cuisine
préparée chaque jour avec des ingrédients frais issus de l’agriculture biologique.
Depuis 2015, le Toursky s’engage auprès de producteurs respectueux des terres,
des animaux, des saveurs et de la santé.
Pour ce faire, nous nous sommes naturellement tournés vers l’agriculture
biologique, raisonnée et locale. Un tournant militant qui requiert des
essais, des ajustements, une recherche de fournisseurs et de nouvelles recettes,
tout en essayant de maintenir des prix accessibles, même si cette orientation
impacte forcément les tarifs de notre carte. Avec vous, le Toursky sème, dans ses
salles comme dans ses assiettes, les graines d’une culture heureuse et altruiste.
Attention, réservations au restaurant vivement conseillées.
Une salle de spectacles
Résidences de création, musiques actuelles ou musique classique, humour,
théâtre, poésie, conférences… en cette saison 2015-2016, seize spectacles
s’installeront dans la salle Léo Ferré et se feront l’écho de nos appels aux rêves.
Réservez nos espaces, organisez vos événements
Le Théâtre Toursky et l’Espace Léo Ferré mettent à votre disposition leurs espaces
pour accueillir congrès, séminaires, assemblées générales, relations publiques
ou événements sur mesure.
N’hésitez pas, contactez-nous ! [email protected]
• Grand théâtre : 732 places, salle climatisée
• Le hall & sa mezzanine : 600 m2, 400 personnes debout et 200 assises
• La terrasse : 700 m2, 400 personnes debout et 200 assises
• Les Frangins d’la Night : 130 personnes au restaurant,
250 personnes version café restaurant.
• Salle de spectacles Léo Ferré : 350 personnes debout
et 140 assises. Salle amovible.
3 |
Salle Léo Ferré
Salle Toursky
Universités populaires
Deux salles sont au programme de cette saison : la salle Toursky et la salle Léo Ferré.
Vous pouvez les identifier sur chaque page grâce à leurs logos respectifs.
Octobre
Vendredi 2 et samedi 3 à 21h
Parenthèses romantiques
Carole Rey | Concert lyrique
p. 6
Mercredi 7 à 19h
Pourquoi les guerres ?
p. 58
Vendredi 20 et samedi 21 à 21h
Mardi 15 à 21h
Vendredi 15 à 21h
Gilles Lartigot | Show-conférence
Aurélien Kairo | Danse contemporaine
Feydeau | Jean-Paul Tribout | Comédie
La nourriture originelle
p. 12
Mardi 19 à 21h
Nicolas Bourdoncle | Concert
Michel Bouquet | Drame historique
Humour
p. 13
Edward Berkeley | Création | Tragédie
p. 7
Mardi 1 , jeudi 3, vendredi 4
et samedi 5 à 21h,
Mercredi 2 à 19h
Novembre
Howard Zinn | Comédie
Zigmund Follies
Philippe Genty | Fantaisie théâtrale
p. 8
Vendredi 6 à 21h
Diseuses
Nathalie Joly | Création | Spectacle musical
p. 9
Mardi 17 à 21h
Le Mariage de Mr Weissmann
Salomé Lelouch | Comédie
er
Karl Marx, le retour
p. 14
Vendredi 4, samedi 5 décembre à 21 h
Stéphanie Lanier | Comédie dramatique
p. 11
Marianne Sergent
Humour
p. 20
Janvier
p. 15
Mercredi 9 à 19h
Quand jouer c’est vivre
p. 59
Mardi 8 et 15 à 21h,
Mercredi 9 et 16 à 19h
Jeudi 10, vendredi 11 et samedi 12 à 21h
Dimanche 13 à 15h
p. 16
Moi, Dian Fossey
Samedi 26 et mardi 29 à 21h
Mercredi 30 à 19h
Réveillon du jeudi 31 à 21h
Dimanche 27 à 15h
Christophe Lidon | Claude Brasseur
Comédie dramatique
Nicole Croisille | Olivier Desbordes
Opéra
Mercredi 18 à 19h
Vendredi 20 à 21h
p. 19
Mercredi 6 à 21h
Le dernier des hommes
p. 59
À tort et à raison
L’Opéra de quat’sous
p. 10
Ordres et désordres amoureux
p. 26
Vendredi 18 et samedi 19 à 21h
Nuit du piano
Décembre
Mardi 3, jeudi 5, vendredi 6
et samedi 7 à 21h
Mercredi 4 à 19h
p. 18
Monsieur Chasse
Vendredi 27 à 21h
Vendredi 9 à 21h
Macbeth - Shakespeare
Diptyque
Cartoun Sardines | Ciné-théâtre
Jeudi 10, vendredi 11 et samedi 12 à 21h
Murmure des murs
Victoria Thierrée-Chaplin | Aurélia Thierrée
Cirque poétique
p. 17
La colère du tigre
p. 21
Samedi 9 à 21h
Je reviens me chercher
Smaïn | Humour
p. 22
Mardi 12, jeudi 14, vendredi 15
et samedi 16 à 21h
Mercredi 13 à 19h
El Niño Lorca
Christina Rosmini
Création | Spectacle musical
p. 23
Mardi 12 à 20h30
Mercredi 13 à 19h
Merci - Tournée d’adieu
Juliette Gréco | Concert
Xavon de Marseille
p. 27
Mercredi 20 à 19h
L’histoire se répète-t-elle ? (1ère partie)
Émergence des populismes et crises politiques
p.60
Vendredi 22 et samedi 23 à 21h
Léo 38 - Ferré a cappella
Monique Brun | Concert
p.28
Vendredi 22 à 21h
Armstrong Jazz Ballet
Black Source Dance Theater | Danse modern jazz
p.29
Mardi 26, jeudi 28, vendredi 29 et samedi 30 à 21h
Mercredi 27 à 19h
Dimanche 31 à 15h
Carte blanche à Didier Lockwood
Concert
p.30
Mardi 26 à 21h
Le Récital
Tom Novembre | One-man show musical
p.31
Samedi 30 à 21h
L’écran de fumée
Théâtre du Maquis | Spectacle cabaret
p.32
pp. 24 - 25
| 4
Février
Mardi 2 à 21h
Je t’ai rencontré par hasard
Marie-Claude Pietragalla | Julien Derouault
Nouveau spectacle | Danse contemporaine
p.33
Mardi 23, jeudi 25, vendredi 26
et samedi 27 à 21h
Mercredi 24 à 19h
Scapin, ou la vraie vie
de Gennaro Costagliola
Molière | Cie Lézards qui bougent
Création | Comédie
p.34
Avril
Mémé Casse-Bonbons
Petits crimes conjugaux
Nuit du Flamenco
Mardi 17 à 21h
Vendredi 4 à 21h
Mardi 19 à 21h
Humour
Éric-Emmanuel Schmitt | Comédie dramatique
p. 38
p. 46
Samedi 5 à 21h
Jeudi 21, vendredi 22 et samedi 23 à 21h
Humour
Fellag | Humour
Kyle Eastwood | Concert jazz
Le système concentrationnaire,
déshumanisation et solidarité
p. 60
p. 47
Vendredi 20 à 21h
Festival Russe
Vendredi 11 et samedi 12 à 20h30
Orekhov
Claude Pélopidas | Comédie dramatique
p. 41
Mercredi 16 à 19h
Vendredi 26 à 21 h
La saga Pitoëff
Le concert sans retour
p. 61
Cinq de cœur | Humour
p.36
Vendredi 18 et samedi 19 à 20h30
Notre cuisine
Mars
Mardi 1 , jeudi 3, vendredi 4 et samedi 5 à 21h
Mercredi 2 à 19h
er
Pour voix seule
Martine Amanieu | Théâtre dramatique
p. 37
Théâtre Dramatique National de Samara
Théâtre musical
L’histoire se répète-t-elle ? (2
nde
partie)
Les antisémitismes et l’islamophobie
L’heure du diable
Fernando Pessoa | Fabien Dariel
One-diable-show
p. 48
p. 49
Juin
Vendredi 29 et samedi 30 à 21h
Dimanche 5 à 16h
Dispersion
Harold Pinter | Carole Bouquet | Gérard Desarthe
Théâtre
p. 50
ée
Festival MAI-diterran
Mardi 3 à 21h
Wajdi Mouawad | Théâtre
p. 51
Florence Demay | Humour culinaire
p. 45
Les quartiers populaires de Marseille
« s’invitent » au Toursky
p. 62
Du 23 au 26 mars
Annie Vavrille | Concert lyrique
Vendredi 20 et samedi 21
21 mai de 10h à 20h : Laïcité et monde commun
Mardi 10 à 20h
DE Carmen à Broadway
p. 55
Pascal Auberson | Nouveau concert
Nuit de l’Anarchie
p. 43
Mercredi 30 à 19h
La compagnie Yorick | Comédie dramatique
20 mai à 19h : On est vivants
Un obus dans le cœur
p.44
Ardente patience
Offshore
Mardi 22 à 20h30
Anaït et Arminé Sogomonyan
Concert de piano à quatre mains
p. 54
Mardi 26 à 21h
Mai
Cinéma russe
5 |
Mardi 26, jeudi 28, vendredi 29 et samedi 30 à 21h
Mercredi 27 à 19h
p.42
Vent d’est
Jeudi 3 à 19h
Petit vivant ou Soir des Grand’Merdes
p. 39
Mardi 15 à 20h30
Mercredi 24 à 19h
p. 53
Alain Aubin | Cabaret lyrique déjanté
p. 40
p. 35
Zyriab
Satire dans tous les co(i)ns
Alexandre Slavoutski | Théâtre Académique
dramatique d’État Russe de Kazan | Comédie
Timepieces
Vendredi 13 à 21h
Bled runner
L’éléphant d’or
Mardi 23 à 21h
p. 61
Festi’femmes
Complètement toquée
p. 52
Mercredi 11 à 19h
Création musicale et pratique amateur,
enjeu d’éducation artistique et culturelle
p. 62
Samedi 4 à 20h
Carmen, de Bizet
Richard Martin | Jacques Chalmeau
La Fabrique Opéra Marseille Provence
Opéra événement au Dôme de Marseille
pp. 56 - 57
octobre
CONCERT LYRIQUE
DURée
VEND
SAMEDI
1h15
21h
21h
2
3
Avec Carole Rey, accompagnée au piano de Anja Peskova.
Au programme : mélodies et airs d’opéra.
Donizetti, Bellini, Verdi, Puccini, Tosti, Arditi… autant de compositeurs que vous
pourrez découvrir ou réentendre au fil de mélodies de chambre et d’airs d’opéra.
Carole Rey vous propose deux récitals
en hommage aux compositeurs
romantiques italiens. Soprano d’origine suisse, elle se forme auprès
de Janet Perry et Brigitte Wohlfarth.
Elle se produit régulièrement en
Suisse, en Belgique et en Italie.
Dès ses premiers concerts, la
presse salue sa voix « lumineuse et
vigoureuse, sans vibrato, accomplie,
claire et brillante ». Son parcours
atypique et passionné de jeune
chanteuse la conduit au-delà des
frontières de la musique vers l’étude
du
travail
social.
Toutes
ces
expériences de vie nourrissent son
chant. L’interprétation de Carole Rey
touche avec l’émotion de la musique,
la puissance de la composition et
aspire à ouvrir l’art lyrique à ceux qui
n’y ont pas accès.
Sa rencontre et son travail actuel avec
la célèbre pianiste et chef de chant
russe Anja Peskova, étaye et renforce
encore l’épaisseur de son interprétation.
lent lyrique
Un nouveau ta
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Tragédie
De William Shakespeare
Mise en scène : Edward Berkeley - Création musique : Phil Spectrum - Chorégraphie : Malina Andrei
Avec Neyssan Falahi, Ilinca Kiss, Olivier Corcolle, Laurent Owsianka, Bruno Bonomo, Ivan Romeuf,
Marie Démon, Phil Spectrum, Tom Spectrum…
Une première mondiale choc de Macbeth par
Edward Berkeley, metteur en scène américain,
spécialiste de Shakespeare et directeur des
études d’opéra à la Juilliard School. Une création
résidence très attendue au Toursky née de
la rencontre d’artistes internationaux - américains,
français et roumains - qui collaborent pour la
première fois. Un voyage féroce et moderne dans
un monde assoiffé de pouvoir.
©D
R
Macbeth nous montre comment l’ambition se
transforme en avidité. Cette vision de 1605 est
explorée, en 2015, par Edward Berkeley dont la
mise en scène souligne le fossé destructeur qui
s’installe, aujourd’hui, entre nos désirs individuels
et les besoins de la société.
7 7|
|
CRéation
octobre
DURée
VEND.
1h30
21h
9
Macbeth et Lady M. sont prêts à détruire tout ce qui
se trouve sur leur passage pour assouvir leurs désirs
personnels. Dans ce voyage sensuel qu’est cette
pièce, et grâce à la manipulation sexuelle, Lady M.
parvient à convaincre Macbeth de laisser libre cours
à son rêve de pouvoir : dominer personnellement
et politiquement. Mais ce pouvoir sexuel déchaîné
entraînera la chute du couple Macbeth : c’est sûr, le
drame de Shakespeare résonne et fait écho jusqu’à
aujourd’hui ! La cupidité incontrôlée s’accompagne
d’un sentiment de culpabilité qui détruit.
Leda Atomica, une des personnalités musicales
les plus audacieuses de Marseille, fait naître pour
l’occasion un monde inédit avec des instruments
dont les sonorités viendront hanter vos rêves.
Le contact audacieux entre la scène et le public est
au cœur de cette mise en scène.
Coproduction AEFR Mnémosyne, Théâtre Toursky
et Leda Atomica Musique
Fantaisie théâtrale
De Philippe Genty. Spectacle de marionnettes à la portée de l’imagination de tous.
Compagnie Philippe Genty - Direction artistique : Philippe Genty - Création lumières : Yannick Delval
Vidéo : Claire-Marie Leroux - Son : Jean-François Lasalle.
Avec les comédiens et manipulateurs : Eric de Sarria, Rodolphe Serres ou Philippe Richard.
Fabuleux, incroyable, surréaliste !
Une odyssée à deux doigts d’une tragédie,
sur un rythme à trois doigts dans une partition
fantastique interprétée par vingt doigts, vingt
tempéraments qui se complètent comme les
doigts de la main.
Information importante à l’attention des spectateurs : les péripéties contées sont authentiques,
seules les lampes de projecteurs ont été changées
afin d’éclairer d’un jour nouveau cette sombre
histoire.
R
Un conteur découvre avec effroi que sa main
gauche, depuis quelques temps, fouille ses
poches… son portefeuille… ouvre ses lettres…
ses tiroirs… Il la surprend même en train de tourner sa veste. Comment celle-ci l’entraîne-t-elle par
accident à « l’Intérieur » après avoir traversé, au
péril de sa vie, une fermeture… La sinistre
fermeture éclair !
“
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Un moment
nse !
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”
Comment au cours d’une de ses poursuites
effrénées entre lui et sa main gauche, rencontre-t-il
Félix Nial de la police secrète, égaré dans l’un de
ses déguisements, puis la main droite du Ministre
de l’Intérieur ? Sa main droite est-elle complice ?
Joue-t-elle un double jeu ? Si c’est un double jeu,
il lui va comme un gant ! Notre conteur trouvera-t-il
le moyen de s’en débarrasser ? Pourra-t-il rattraper
sa main gauche ?
Une fois de plus, Philippe Genty désarçonne tous
nos sens et nous emmène, subjugués, au pays
des songes et de l’inconscient, dans un univers
philosophique parallèle, empreint de poésie et
de tendresse.
Au Japon, cet artiste serait honoré du titre de
Trésor national.
NOVEMBRE
DURée
MARDI
MER.
JEUDI
VEND.
SAMEDI
1h10
21h
19h
21h
21h
21h
3
4
5
6
7
| 8
NOVEMBRE
Spectacle musical
DURée
VEND.
1h30
21h
6
De Nathalie Joly
Lumières : Yann Struillou.
Avec Nathalie Joly, chant, conception, mise en espace - Valérie Joly, chant
DGT Crew, chant rap - Thierry Roques, accordéon, claviers, arrangements, samples
Jean-Pierre Gesbert, piano, chant .
© marchelaroute
Parler, chanter, slammer, rapper…
De sa forme la plus ancestrale (le chant de
pleureuse) au café-concert (Paris, Berlin, Bucarest,
La Havane,…) jusqu’à sa forme la plus moderne,
le rap, Diseuses est un voyage autour du « parléchanté ».
Cette nouvelle création est le fruit d’une rencontre
singulière entre ses musiciens, la chanteuse
ethnocontemporaine Valérie Joly et deux artistes
du groupe de rap marseillais DGT Crew.
Nathalie Joly y raconte son départ d’Alger avec
sa sœur aînée vers Marseille. Entre deux cultures,
CRéation
entre deux mondes, entre deux guerres,
ce spectacle renvoie à l’exil, et surfe sur la frontière
entre mot dit et mot chanté.
Dans ce va-et-vient musical, elle explore diverses
facettes de l’art des diseuses avec les couplets
d’Yvette Guilbert, la reine du Caf conç’, ceux de
Maria Tanase, « l’édith Piaf roumaine », et navigue
des chants traditionnels de Méditerranée au
cabaret
berlinois,
cher
au
compositeur
Kurt Weill. Cette mixité, tissée de rap, témoigne
d’une filiation du café-concert jusqu’au rap
d’aujourd’hui. Diseuses inscrit dans le monde une
parole de femme libre qui sourit à une certaine
désobéissance populaire.
Une création musicale en forme de généreuse
leçon de caf’conç’ à savourer sans modération.
Production Marche la route
ûtant
Totalement envo
sant !
et très réjouis
“
9 |
”
Comédie
D’après le roman de Karine Tuil Interdit, aux éditions Grasset.
Adaptation et mise en scène : Salomé Lelouch - Costumes et scénographie : Natacha Markoff
Lumières : Denis Koransky - Musiques : Pierre-Antoine Durand.
Avec Jacques Bourgaux, Mikaël Chirinian, Bertrand Combe.
Pour résoudre ce terrible dilemme identitaire, qui a des conséquences matérielles
et affectives puisqu’il doit renoncer à son
mariage, il se rend chez un psychiatre.
Ne pouvant prouver qu’il est juif (comment
retrouver les attestations nécessaires quand
tous les membres de sa famille sont morts à
Auschwitz ?), Monsieur Weissmann devient
NOVEMBRE
DURée
1h20
MARDI
17
Teintée d’un humour totalement décalé
à la Woody Allen et Marx Brothers, cette
délicieuse pièce ne parle pas de judaïté
mais d’identité, et met en exergue la peur
de l’étranger.
Cela montre qu’à l’époque actuelle on peut
encore traiter certains sujets avec dérision
et finesse. Et surtout que l’on peut rire de tout.
ulente,
Une fable truc
licieuse.
délectable, ma
“
”
e Lot
Le jour de son mariage, Saül Weissmann,
soixante-dix ans, rescapé des camps,
apprend de la bouche d’un « blanc bec »
de rabbin qu’en fait il n’est pas juif selon la
loi de Moïse et qu’il ne peut se marier avec
une femme juive. Un véritable choc !
flou à ses propres yeux et cette fluidité
existentielle est de nature à lui faire
prendre conscience de la bêtise humaine.
Monsieur Weissmann devient étranger pour
lui-même. Une cascade d’interrogations le
submerge et il finit par se dédoubler en juif
et non juif.
rencin
© Lau
Un véritable coup de cœur. Corrosif et truffé
d’humour, un festival d’impertinence !
21h
| 10
Comédie dramatique
De Pierre Tré-Hardy
“ Captivant. ”
Mise en scène : Gérard Vantaggioli - Création lumières : Franck Michallet.
Musique originale : Eric Breton - Son et images : Laurent Préyale - Régie vidéo : Jérémy Meysen.
© Bernard
Gilhodes
Avec Stéphanie Lanier.
Un mois avant son assassinat, elle avait demandé
à être enterrée « dans le cimetière où reposent
[s]es gorilles ». Une heure intense pour éprouver et
exprimer treize années d’émerveillement, de rires,
d’amour et de combat.
Venue passer un mois au cœur de l’Afrique noire,
au Rwanda, la primatologue Dian Fossey y est
finalement restée treize ans. Là-bas, au cœur des
forêts, se sont tissés entre elles et les gorilles des
liens d’amitié et d’affection, et une authentique vie
sociale. Jusqu’au jour fatidique où Dian Fossey est
tuée, massacrée à coups de machette... Aujourd’hui
encore, l’identité de son assassin reste inconnue.
Gérard Vantaggioli fait revenir la primatologue.
Elle ressurgit pour nous dire sa force et sa fragilité,
et nous raconter les treize années vécues au milieu
des gorilles, à les observer et, plus encore, à les
aimer et vivre en symbiose avec eux. Vivre au coeur
de l’Afrique est un combat, défendre la vie est un
combat, tenir debout est un combat. La musique
de son cœur bat dans ses tempes, c’est l’Afrique au
bout de sa respiration.
11 |
Durant toute une nuit, Dian rit avec nous des
bouleversements que l’Afrique provoque en elle,
des futilités de son ancien monde « civilisé », de
l’accueil qu’elle réserve aux touristes perdus dans
la brousse ou de ses jeux infinis avec les gorilles.
Que s’est-il passé cette nuit-là ?
Entre rire et combat, désillusion et espoir, l’amour
qu’elle n’a pas reçu et celui qu’elle a toujours
donné, entre joie et émotion, sa vie bascule.
Une nuit, une dernière nuit… émouvante, drôle et
sauvage comme un cri. Un magnifique message
humaniste et écologique servi par une comédienne
remarquable, totalement habitée par son rôle.
Un spectacle d’une élégante beauté, à la rencontre
des grands-frères des hommes.
NOVEMBRE
DURée
1h10
VEND.
20
21h
NOVEMbre
DURée
2h
Show-conférence
VEND.
SAMEDI
21h
21h
20 21
Par Gilles Lartigot
Après une tournée dans toute la France, Gilles Lartigot nous fait l’honneur d’achever son Eat Tour
à Marseille pour deux dates uniques à l’Espace Léo Ferré. Réservez vite vos places !
Après le succès de sa tournée 2014 en France, au
Canada et en Europe, Gilles Lartigot revient avec
un nouveau show-conférence sur le thème de la
nourriture originelle.
Avant et après son show, Gilles Lartigot et l’équipe du
Toursky vous proposent de déguster un menu 100% végétal
spécialement concocté pour vous au restaurant Les Frangins
d’la Night. L’occasion d’une expérience gustative in-situ
immédiate et gourmande ! Réservations au restaurant
vivement conseillées !
Au menu de ce moment avec lui, les relations de
notre alimentation avec le développement des
cancers et maladies chroniques, le secret des
soi-disant supers aliments, la régénération de nos
cellules grâce à l’alimentation vivante.
Ne fermez pas les yeux et ouvrez grand les oreilles !
Vous ne sortirez pas déprimés ni accablés, au
contraire, tout, tout, tout vous saurez tout sur
votre assiette ! Vous repartirez aussi avec des
recettes saines, fruits des diverses collaborations
de Gilles Lartigot avec des grands chefs, simples et
succulentes, pour une mise en pratique immédiate.
Un rendez-v
“
uer si vous
à ne pas manq
Renaud
On est ce que l’on mange. Nos choix alimentaires
conditionnent notre santé et l’avenir de nos
enfants. Lors de son show-conférence, Gilles
Lartigot délivre un constat brut sur les dangers de
notre alimentation moderne et met en évidence
son impact sur le développement de nos maladies
de civilisation, fléaux de notre société. Son livre Eat :
chroniques d’un fauve dans la jungle alimentaire
est un best-seller qui ne laisse personne indifférent.
Sans leçon de morale, avec beaucoup d’humanité et de simplicité, sur la base de son propre
parcours, il met en évidence les dangers de notre
alimentation toxique et partage avec nous les
solutions et conseils concrets pour y échapper.
ous
à votre santé
vous intéressez
s enfants !
et à celle de vo
© Félix
Les dangers de notre alimentation moderne :
comment en réchapper ? L’alimentation vivante
au service de notre santé.
”
| 12
Concert
Avec Nicolas Bourdoncle
Programme : Bach, Prélude et fugue en do dièse mineur du 1er livre du Clavier bien tempéré
Beethoven, Sonate Waldstein opus 53 en Ut Majeur - Prokoviev, Sonate N°3
Entracte
Chopin, Sonate N°3 en si mineur opus 58 - Stravinsky, Trois mouvements de Petrouchka
Après une mémorable interprétation au Toursky
d’un concerto de Mozart, Nicolas Bourdoncle,
17 ans, nous convie à une plongée dans l’univers
poétique de la littérature pianistique en nous
livrant sa vision d’œuvres incontournables.
Ouvrage de référence de tous les pianistes,
Le Clavier bien tempéré marque l’aboutissement
de l’évolution de Bach et témoigne de son absolue
maîtrise de tous les modèles d’écriture connus
en son époque.
Lauréat du Concours International de Hanoï,
le jeune prodige débute brillamment sa carrière
de soliste avec orchestre à l’âge de dix ans.
Dans cette Nuit du piano, il parcourt le grand
répertoire.
La Sonate Waldstein, de Beethoven, gagne
une ampleur quasiment jamais atteinte, à la
fois dans ses exigences techniques, également
par ses proportions où le compositeur s’enivre
à développer rythmes et harmonies pour nous
conduire, au final, vers un halo de lumière.
icale
Une soirée mus
pianistique !
de haute volée
“
NOVEMBRE
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1h40
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13 |
DR
VEND.
27
21h
”
La Troisième sonate pour piano, de Prokoviev
possède un caractère magnétique envoûtant.
Œuvre bouillonnante de vie et d’énergie, la Sonate
en si mineur, de Chopin affiche une maturité de
composition et requiert des moyens pianistiques
prodigieux.
Stravinsky, dans Petrouchka, déploie quant à lui
une joie frénétique où la débauche digitale tourne
à l’orgie sonore assurant un climat de fête foraine.
ulente.
Une farce truc
résignation.
Un antidote à la
Un régal.
“
Comédie
”
De Howard Zinn - Compagnie L’Égrégore
Traduction : Thierry Discepolo - Mise en scène : Ivan Romeuf
Lumières : Marie Lefèvre
Avec Ivan Romeuf
Après 116 ans passés au ciel, une longue manifestation et le soutien de plusieurs partisans, Dieu
et les siens accordent finalement à Karl Marx,
fatigué d’entendre dire que ses idées sont mortes,
un moment sur terre, à condition de ne faire
ni scandale, ni polémique.
Il voulait revenir dans le quartier de Soho où
il vivait à Londres, mais un cafouillage
bureaucratique le renvoie aujourd’hui à l’Espace
Léo Ferré…
Ivan Romeuf se révèle parfait pour personnifier
l’emblématique intellectuel et interprète avec
finesse ce portrait inattendu d’un Karl Marx
empreint d’humanité.
Décembre
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MARDI
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Bien sûr, depuis le XIXe siècle, le secteur tertiaire
et la surconsommation ont un peu supplanté les
industries lourdes et la rude condition ouvrière.
Mais alors que les politiciens de l’Ouest se
gaussent du triomphe du capitalisme, Marx
dénonce l’amalgame entre le communisme et
l’ordre répressif des dictatures, rétablit la vérité
sur ses idées et porte un regard cinglant sur nos
démocraties.
Truffé d’humour, ce texte a été écrit par Howard
Zinn, un historien américain qui figure parmi les
plus lus. Connu pour ses engagements politiques,
il n’a de cesse de démystifier les guerres modernes.
| 14
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VEND.
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21h
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Opéra
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De Kurt Weill. Livret de Bertolt Brecht, version française de Jean-Claude Hémery.
Mise en scène : Olivier Desbordes - Direction musicale : Dominique Trottein
Décors : Patrice Gouron - Costumes : Jean-Michel Angays
Avec Nicole Croisille, Patrick Zimmermann, Éric Perez, Sarah Laulan, Flore Boixel,
Sarah Lazerges, Yasmine Benameur, Manuel Peskine, Clément Chébli, Raphaël Linares,
Josselin Michalon, Anne-Sophie Domergue, Fanny Aguado, Roberte Léger.
La célèbre comédie musicale mise en scène avec
sagacité par Olivier Desbordes débarque au
Toursky. Le chef-d’oeuvre de Brecht nous raconte
l’histoire du XXe siècle avec son lyrisme et son
cynisme, sa grossièreté et son élégance, sa beauté
et son horreur.
Lors de la sortie de la pièce en 1928, la critique
y avait vu une prophétie apocalyptique d’une fin
de la société. Ici tout se déroule dans le cabaret
cirque de Jenny, dans ce « bouge » proche
de l’Ange bleu. C’est ici que se préparent les
actions contre les bourgeois et les riches.
Trahisons, mensonges, coups bas et couteaux
dans le dos ouvrent le bal. L’Opéra de quat’sous
est un véritable singspiel avec des parties
parlées et d’autres chantées où Brecht et Weill
brouillent les cartes de l’opéra traditionnel
pour le mettre en abîme. Ils mélangent des
références à Bach, au jazz, au chant luthérien.
On se laisse happer par les ballades, récitatifs,
chansons, rythmes de fox-trot, shimmy. La musique
transcende la qualité du texte de Brecht.
15 |
L’interprétation des acteurs est magistrale.
Éric Perez est flamboyant en maître de cérémonie,
Nicole Croisille est saisissante et réalise une
incroyable performance d’actrice-chanteuse.
Son personnage est au centre d’une action
poly-morphe qui nous touche par la violence
de la situation historique au coeur de Berlin,
témoin de l’effondrement de la République de
Weimar et de la montée du nazisme. Face à elle,
Patrick Zimmermann est bouleversant en ce Herr
Schultz qu’elle s’apprête à épouser mais qu’elle
décide d’éconduire lorsque, sous la pression de
sa clientèle nazie, elle se rend compte des risques
qu’elle court en se mariant à un juif.
Cet opéra a toujours suscité enthousiasme et
opposition violente car il interpelle le public et
l’incite à réfléchir sur les injustices de la société.
Coproduction : Festival de Figeac - Opéra éclaté
Centre Lyrique Clermont - Auvergne.
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Drôle, intelligen
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Ciné-théâtre
De F.W. Murnau - Version sonorisée et théâtralisée par les Cartoun Sardines.
Adaptation : Patrick Ponce, Stéphane Gambin - Compositeur : Pierre Marcon - Son : Clément Gagneur.
Avec : Patrick Ponce et Stéphane Gambin, acteurs, musiciens - Pierre Marcon, musicien.
Le portier du grand hôtel « Atlantic » est très fier
de ses prérogatives : il occupe une fonction
prestigieuse, que son costume désigne aux yeux
de tous. Dans son quartier, il est respecté et envié.
Mais, un matin, en arrivant à son travail, il constate
qu’il a été remplacé… Tourné à Berlin en 1924,
Le dernier des Hommes consacre le talent de
F. W. Murnau comme metteur en scène. Il y
multiplie les techniques les plus innovantes pour
représenter la ville et le décor urbain, mélange
d’artifices et de bribes de réalité qui atteint un rare
degré de vérité.
Avec les Cartoun Sardines, vous avez le choix
de suivre la voix, les prestations du comédien,
le film revisité par leurs soins ou bien les trois :
le spectacle est autant sur scène qu’à l’écran.
Se glisser entre la pellicule et le spectateur oblige à
un respect de l’œuvre, à une délicatessede chaque
instant, et les Cartoun Sardines font de ce moment
une véritable rencontre entre le cinéma muet,
le théâtre et la musique.
Tour à tour bruiteurs, accompagnateurs,
manipulateurs et personnages du film, les
comédiens réinterprètent tous les rôles,
accompagnés par leurs partenaires musiciens.
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Voilà dix ans que la compagnie Cartoun Sardines
expérimente un concept simple et original :
transformer un film muet en spectacle, en l’accompagnant de théâtre et de musique pour le faire
revivre. Après le Faust, de Murnau, nouveau film et
nouvelle aventure !
| 16
Cirque poétique
Conception et mise en scène : Victoria Thierrée-Chaplin.
Avec Aurélia Thierrée et Jaime Martinez, Magnus Jakobsson ou Antonin Maurel.
Un univers à la beauté hypnotique, empreint
d’illusions et de poésie malicieuse. Une merveille.
Bienvenue dans une fable attachante et singulière, décalée et surprenante. « Vous devez partir
Madame, vous devez partir ! »
©
Acrobaties et fantasmagories, les murs prennent
vie et Aurélia Thierrée, marchant et dansant
avec sa grâce coutumière au gré de sons et de
musiques, dans un décor transformable, en est
tantôt l’actrice tantôt la spectatrice.
En 1971, Victoria Thierrée-Chaplin créait avec
Jean-Baptiste Thierrée Le Cirque imaginaire avant
le mythique Cirque invisible, qui jouait à guichets
fermés au Toursky la saison dernière.
Peuplé de bestioles fantastiques, Murmures des
murs est un songe tangible, un périple aux paroles
rares qui propose une plongée consentie dans
la folie douce.
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et à la liberté !
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Danse contemporaine
D’Aurélien Kairo
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Première partie : N, l’étoile dansante - Solo
De et avec Aurélien Kairo - Musiques : Richard Wagner, Georges Bizet, René Aubry
Voix de Friedrich Nietzsche : Richard Martin - Lumières : Richard Psourtseff
Entracte
Seconde partie : Corpus - Trio
Mise en scène : Aurélien Kairo - Chorégraphie et avec : Georges-Marie Sautron, Pierre-Joseph Willy,
Amine Boussa - Lumières : Vincent Renaudineau - Costumes : Claude Murgia - Décors : Bruno Lagarde
Musiques : Requiem de Mozart, Ludovic Einaudi et Requiem for my Friend de Zbigniew Preisner.
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© Claire-Marie Ler
C’est d’une beauté à pleurer…
N, c’est Nietzsche et l’étoile dansante.
Aurélien Kairo rend hommage au philosophe,
poète et musicien allemand à travers un
magnifique et énigmatique solo. Après avoir
consacré sa vie aux corps et à l’âme, à la question
de leur distinction, Nietzsche fut cloué dans un
fauteuil roulant durant douze ans. À travers
des chorégraphies empruntes de mouvements
hip-hop, Aurélien Kairo évoque cette période de
la vie du philosophe et s’inscrit en prolongement
de l’esprit du penseur. Penser, c’est danser selon
Nietzsche.
Alors, Aurélien Kairo danse ce combat et la folie,
égarement multiplié par tous les Nietzsche virtuels
qui dansent sur l’écran en même temps que ce
merveilleux danseur sur le plateau…
Dans Corpus, le trio explore les grands concepts
philosophiques nietzschéens : la volonté de
puissance, le retour éternel, le surhumain,
le nihilisme, la décadence, la remise en cause de
l’image christique.
Pour savourer davantage ce Diptyque d’Aurélien Kairo, le Théâtre Toursky
vous invite à une Université populaire « Nietzsche : quand jouer c’est vivre »,
le mercredi 9 décembre à 19h. Entrée libre.
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Plus d’ informations page 59.
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Drame historique
De Ronald Harwood
Mise en scène : Georges Werler - Assistante mise en scène : Nathalie Bigorre
Scénographie : Agostino Pace - Costumes : Pascale Bordet
Lumières : Jacques Puisais - Conception sonore : Jean-Pierre Prevost
Avec Michel Bouquet, Francis Lombrail, Juliette Carré, Didier Brice,
Margaux Van Den Plas, Damien Zanoly.
Une pièce palpitante portée par des interprètes
prestigieux.
En 1946, à Berlin, le commandant américain Steve
Arnold se retrouve face au célèbre chef d’orchestre,
Wilhelm Furtwängler. Ce dernier se voit reprocher
d’avoir continué à diriger la Philharmonie durant
le régime hitlérien et échangé une poignée de
mains avec le dictateur. Le commandant est bien
décidé à révéler la culpabilité du chef d’orchestre.
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A-t-on tort ou raison d’accuser Wilhelm Furtwängler,
chef d’orchestre renommé, de malversation avec
le régime nazi ? Ronald Harwood, respectant
scrupuleusement la vérité historique, nous conduit
à travers les contradictions des deux hommes
et confronte leurs convictions sur le sens de
l’humanité, la liberté, la justice.
Un face à face haletant dans une mise en scène
tendue et vive. Intense.
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Éblouissant, M
de son art.
est au sommet
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”
Humour
De et avec Marianne Sergent
Des milliers de bulles de champagne ou comment
finir l’année en beauté ? Assurément au Toursky
et avec Marianne Sergent ! Elle nous revient
spécialement avec sa gouaille unique… Sa cible
principale demeure la bêtise. Fous rires garantis et
zygomatiques incontrôlables.
L’irrésistible humoriste nous réjouit depuis quarante
ans inlassablement et ce, sans même passer par le
filtre populaire de la télévision. Elle est à l’humour
ce que les bulles sont au champagne.
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Liberté de pensée et liberté d’expression ont
toujours été les maîtres-mots de Marianne.
Grande épistolière, elle revient sur dix ans de
« correspondance amoureuse avant Internet »
des années 80 à 90. Une tranche de parenthèse
enchantée au sein des 30 glorieuses… Vingt-cinq
ans plus tard, c’est avec un regard du XXIe siècle
et sans concession qu’elle se juge et s’évalue, et
c’est à l’aune de l’Histoire avec un grand H qu’elle
décrypte comportements et évolution des mœurs
et des us, sans oublier de nous offrir quelques
bonnes « blagasses » dont elle seule a le secret…
Peut-on rire de tout ? That is la question de notre
jeune siècle. Une chose est certaine : on doit rire
de soi. C’est vital !
Des soirées jubilatoires et revigorantes d’intelligence à ne surtout, surtout pas manquer !
Passez la soirée du Réveillon avec Marianne Sergent !
Réservez dès maintenant votre soirée de Saint-Sylvestre
au restaurant Les Frangins d’la Night.
Offre spéciale Réveillon à 95 € avec spectacle, menu de fête
et dancefloor jusqu’au bout d’la night.
Attention, places limitées.
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© Kervaz
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JANVIER
Comédie dramatique
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Bouleversant.
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De Philippe Madral
Mise en scène : Christophe Lidon - Décors : Catherine Bluwal
Costumes : Chouchane Abello-Tcherpachian - Lumières : Marie-Hélène Pinon - Vidéo : Léonard
Musique originale : Cyril Giroux - Assistante à la mise en scène : Sophie Gubri
Avec Claude Brasseur, Yves Pignot, Sophie Broustal, Marie-Christine Danède.
Un géant de la politique, Georges Clémenceau et
un géant des arts, Claude Monet, amis de longue
date, passent quelques jours ensemble au bord
de l’Atlantique. Deux caractères bien trempés,
deux hommes à l’ironie célèbre, que l’âge n’a pas
rendus plus sages.
Monet a détruit des Nymphéas promis à l’Orangerie,
une occasion pour le Tigre de piquer l’une de ses
plus mémorables colères.
© Lot
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21
S’ensuit un face à face durant lequel les deux
hommes s’affrontent, se confient, se souviennent,
se soutiennent. Mais la dispute au sujet des
Nymphéas ne cache-t-elle pas des angoisses plus
profondes ? Entre les deux géants planent les
ombres de la vieillesse, de la solitude et, surtout,
la mort, si proche...
Philippe Madral a concocté une pièce historique
autour de la relation entre Monet et Clémenceau,
en se penchant sur l’épisode méconnu des
Nymphéas, qu’il situe en 1923. Il entremêle
habilement deux intrigues, explorant à la fois
l’amitié entre ces deux monstres sacrés et l’amour
quasiment inavouable qui germe dans le cœur
du vieux Tigre pour sa séduisante éditrice. Le tout
dans un décor impressionniste, tissé de peintures,
de transparences et de projections poétiques.
Un remarquable quatuor de comédiens pour un
moment ultra-sensible.
Atelier Théâtre Actuel présente un spectacle
du Théâtre Montparnasse
Nomination au Molière du comédien pour Claude Brasseur
Nomination au Molière de la comédienne dans un second
rôle pour Marie-Christine Danède
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Humour
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De Smaïn Fairouze et Jean-Marc Longval
Avec Smaïn
Il a tracé la route des humoristes « beurs » au
café-théâtre, au Théâtre de Bouvard et enfin seul
en scène (Molière du meilleur one-man show en
1996).
Le monde qui l’a vu naître est en voie de disparition,
l’orphelin est papa, l’humoriste a ses humeurs.
Bref, il se dit qu’il a assez de bouteille pour honorer
l’existence en lui retirant ses bas et en revisitant
ses hauts. Smaïn se penche sur le mystère d’une
identité sectionnée. Il se raconte pour rechercher
la trame d’une filiation perdue. Le rire reste sa
théra-pitre, sa re-création. Aujourd’hui, il revient se
chercher pour mieux nous retrouver.
Avec sincérité, il évoque son histoire et ses
blessures, sans détour. Il fait le point, éminçant
des tranches de vie.
Improvisations, sketchs, musique, chansons,
l’artiste se cherche sur scène. Et il se trouve.
Assurément, il vous trouvera aussi.
drôle,
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caustique et te
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”
Smaïn, c’est trente ans de carrière, cinquante ans
et des poussières d’existence, bien remplie elle
aussi. De l’Algérie vers la France, de l’orphelin
qu’il était au père qu’il est devenu, de ses débuts
au café-théâtre dans les années 80 à aujourd’hui :
pour Smaïn, l’heure est venue de faire un peu
le ménage…
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CRéation
Spectacle musical
De Christina Rosmini
Mise en scène : Christophe Luthringer - Création Vidéo : Christian Boustani
Scénographie : Charlotte Villermet - Lumières : Fred Millot
Avec Christina Rosmini, chant-comédie - Bruno Caviglia, guitare
Et à l’écran : Jose Luis Montòn, guitare - Xavier Sanchez, percussions - Isabelle Sajot, violoncelle…
et d’autres surprises.
Avec l’innocence de l’enfance et la fantaisie
onirique d’une fable à la Tim Burton, El Niño Lorca
nous emporte en musique dans la vie rêvée du
poète, son œuvre géniale et son destin brisé.
Depuis la fenêtre, ouvrant sur la campagne
embrumée de la Vega, on distingue dans le lointain
des bruits de pneus, de portières puis de bottes…
Et soudain, déchirant le silence, des coups de fusil
en rafales. Une marionnette, assise jusque là face
au public, s’écroule de sa chaise. La Lune-mère
entre alors lentement en scène, recueille le petit
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pour l’étreindre contre son cœur et chuchote avec
une infinie tendresse : « J’avais un enfant... mi niño...
Un enfant de Lune ! ».
Faire revivre l’enfant éternel que portait en lui
Federico Garcia Lorca, cet enfant au sourire facile
et plein d’amour qui courait du matin jusqu’au
soir dans le jardin familial de Fuente Vaqueros, tel
est l’hommage tendre, émouvant et vivant, que
Christina Rosmini a souhaité consacrer au poète.
Sans occulter sa fin tragique lorsque, à l’aube du
18 août 1936, le poète républicain est fusillé par
les franquistes, ce spectacle nous convie plutôt
à partager une fable joyeuse où sa fantaisie,
son humour et les mille facettes de son talent se
révèlent au gré des compositions de Christina
et des coplas flamencas qu’il avait lui-même
harmonisées.
Dans l’écrin intimiste de l’Espace Léo Ferré,
la bouleversante Christina Rosmini, Lune-mère
du jeune Federico et ses musiciens sur scène ou
à l’écran, convient petits et grands à découvrir
la vie du poète-enfant entre orangers, fleurs,
poissons, chevaux et cavaliers gitans !
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Concert
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musical de cet
”
Avec Juliette Gréco
« Il faut savoir partir joliment », confiait Juliette Gréco aux micros de RTL.
Mais que cela ne vous rende pas triste, au contraire : la Grande Dame de la chanson française
s’offre et vous offre un dernier tour de chant.
On ne présente plus la muse existentialiste de
Saint-Germain-des-Prés, icône et interprète
incontournable des plus grands poètes.
Sobrement intitulée « Merci », cette tournée
est une façon de saluer son public et de lui
rendre hommage…
Juliette Gréco est une artiste d’exception.
Sur les planches, une silhouette altière, un
corps immobile, des mains qui dansent,
une robe noire, Juliette Gréco est la
figure emblématique du Paris artistique et
intellectuel germanopratin. Elle est la subtilité,
l’élégance, le raffinement qui ont marqué
plusieurs générations d’artistes.
« Cette Javanaise, qui fut si incomprise
parce que j’y parle javanais, je l’ai écrite pour
Juliette Gréco... Je pense être un auteur
privilégié puisqu’elle m’a chanté et je pense
qu’il n’y a pas un auteur digne de ce nom ou au
moins ayant un tant soit peu de tenue littéraire
qui n’ait souhaité écrire pour elle. »
Juliette Gréco a écrit une grande page de
l’histoire de la chanson française, côtoyant
hier des monstres sacrés comme Léo Ferré,
Jacques Prévert, Jacques Brel ou Serge
Gainsbourg... Aujourd’hui, elle interprète
les textes de Gérard Manset, Miossec ou
Benjamin Biolay. Autant d’artistes à retrouver
dans son dernier tour de chant.
Quartier Libre Productions.
Serge Gainsbourg
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Comédie
De Georges Feydeau
Mise en scène : Jean-Paul Tribout, assisté de Xavier Simonin - Musique : Sylvain Meyniac
Costumes : Julie Allègre - Décors : Amélie Tribout - Lumières : Philippe Lacombe
Avec Jean-Paul Tribout, Olivier Breitman, Emmanuel Dechartre, Marie-Christine Letort,
Claire Mirande, Thomas Sagols, Xavier Simonin.
LE vaudeville des vaudevilles. Celui qui consacra
Feydeau. Le voici réinventé pour un divertissement
assuré.
Duchotel a pour maîtresse la femme de son ami
Cassagne et, pour tromper tranquillement sa
propre épouse, il invente des parties de chasse.
Léontine, ladite épouse, est quant à elle courtisée
par Moricet, le meilleur ami de son mari, dont elle
repousse de moins en moins les avances. S’ajoutent
à ce joli quintette mal accordé un neveu volage, un
redresseur de torts embrouillé et une comtesse
déchue. Tous se retrouvent au 40, rue d’Athènes
à Paris, transformant ce discret lieu de rencontre,
« ne recevant que des gens mariés, et même
quelques-uns ensemble », en lieu de cauchemar
pour Don Juan de pacotille et bourgeoises
adultères.
©
t
Lo
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Mémorable !
”
Ça fleure bon la Belle Époque, ça fuse, ça claque.
La langue est espiègle, savoureuse et subtile,
le rythme saccadé, les dialogues jonglent avec
le verbe. Feydeau ayant tout prévu et codifié la mise
en scène, il s’agit d’une pièce très difficile à monter.
Défi parfaitement relevé par Jean-Paul Tribout et
ses comédiens. Dans un décor abstrait et blanc,
les portes claquent et rythment une mécanique
d’horlogerie : une comédie légère où le principe
est de mettre au même endroit des personnes qui
ne doivent absolument pas se rencontrer.
Il en faut du talent pour parvenir à rendre crédibles
ces mensonges : ça tombe bien, les sept acteurs
n’en manquent pas.
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Humour
De Xavier-Adrien Laurent et Gilles Ascaride
Mise en scène : Hervé Lavigne
Avec Xavier-Adrien Laurent
Xavier-Adrien Laurent nous revient avec un solo
théâtral inattendu et irrésistible, co-écrit avec son
compère Gilles Ascaride, au regard acéré mais
toujours clairvoyant sur la cité phocéenne.
“Xavon de Marseille” ?
Qui ?
Xal ?
Un théâtreux à la dégaine de romantique et au
bronzage de Frigidaire ?
La Cane-Cane-Canebière de son enfance, ce n’est
sûrement pas la version opérette et galéjade !
Le chant des cigales l’agace, il ne boit pas de
pastis, n’aime pas le foot…
Pire : maintenant, il habite Paris…
Alors ? Marseillais ou pas marseillais Xavon ?
Il va tenter de le découvrir, entre d’étonnantes
tranches de vie et des textes d’auteurs inattendus…
Et puis, après tout, entre Musset, Pagnol et IAM,
faut-il vraiment choisir ?
ll enchaîne les rôles et les textes comme un Dj
prend un malin plaisir à mixer ses morceaux :
un sacré comédien amoureux des grands auteurs.
On adore son humour totalement décalé et son
univers très personnel.
On en redemande.
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récit musical
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De et avec Monique Brun
Spectacle-concert imaginé, réalisé et interprété par Monique Brun
D’après Léo Ferré - Vous savez qui je suis, maintenant ?, éditions La Mémoire et la Mer, 2003.
Après Une guinguette des fines gueules et
Entre deux Caisses, Monique Brun nous offre
dans ce dernier spectacle une promenade,
une évocation, un chant, une confidence
de la vie et des mots de Léo Ferré. Sa voix
douce, profonde, authentique est celle d’une
véritable comédienne qui chante et raconte
comme on se livre avec pudeur à un ami.
Vêtue de noir sur un haut tabouret,
Monique Brun distille les confidences
de Ferré sur lui-même, son enfance, Aragon,
la chiennerie du monde et l’amour des mots.
Monique Brun nous prend par la main à
travers des contrées saisissante et
troublantes où elle donne vie aux mots de
Ferré, qu’elle incarne avec force et tendresse.
C’est bouleversant !
Un magnifiq
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hommage à Lé
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”
Elle puise son inspiration dans les entretiens
du poète qu’elle désire partager.
Elle navigue du chant à la parole.
© Monika
Jeziorow
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À travers elle, on découvre un Léo intime
et inattendu.
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JANVIER
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Danse modern jazz
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Black Source Dance Theater
Direction artistique : Géraldine Armstrong, assistée de Nicolas Godefroy
Avec 11 danseurs : Angélique Arcene, élizabeth Laureen, Virginie Lienard, Bérénice Pretat,
Emma Sylvain-Plassard, Magali Verin, Sophie Ytier-Courtin, Assan Beyeck-Rifoe, Syfal Boumedel,
Nicolas Godefroy, Georgey Souchette.
Programme : Run man run (2014), chorégraphie de Géraldine Armstrong - Songs of the disinherited
(1972), chorégraphie de Donald McKayle - Zir (2014), chorégraphie de Bruce Taylor - Get higher (1995),
chorégraphie de Wayne Barbaste.
Cris de joie, de souffrance, la compagnie Black
Source Dance Theater danse tous les combats,
mais aussi la mémoire du peuple noir américain.
Renversant !
Restée fidèle à la danse modern jazz telle qu’elle
a été incarnée au milieu du XXe siècle, Géraldine
Armstrong est l’une des artistes les plus engagées dans cette discipline et parmi les meilleures.
On lui connaît deux maîtres : Matt Mattox, qui a
formé de nombreux danseurs en France et
Alvin Ailey, figure de proue américaine mêlant
danses classique et traditionnelle noire.
se dans toute
L’art de la dan
un magnifique
sa splendeur :
!
hymne à la vie
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29 |
”
Fidèle aux préceptes de ces deux artistes, elle
construit le répertoire de sa compagnie depuis
1988 en contribuant au développement et au
rayonnement de la danse modern jazz en France
et à l’étranger.
Elle exalte les corps au fil du blues, du swing et
du gospel, selon les vibrations et la sensualité irradiante de sa troupe. Sur ces musiques métissées,
les danseurs explorent le difficile quotidien des
noirs américains, des esclaves.
Dans chaque pièce, la primauté est accordée
au rythme et au mouvement : on vit, on meurt,
on souffre d’hier, on doute d’aujourd’hui mais,
surtout, on s’aime dans cette danse de la vie…
JANVIER
DURée
1h30
MARDI
MER.
JEUDI
21h
19h
21h
26 27 28
VEND.
SAMEDI
DIM.
21h
21h
15h
29 30 31
Concert
Carte blanche à Didier Lockwood
« Il y a quelques années de cela, une étude
scientifique a fait apparaître que l’improvisation
constituerait l’un des sept paramètres générateurs
de la vie ! Depuis cette étonnante découverte, s’est
naturellement imposé à moi le désir de partager
avec tous ceux qui le souhaiteraient ce processus
vital qu’est l’improvisation.
Or, comme dirait Monsieur de La Palisse, comment
mieux procéder qu’en improvisant ? Il n’est pas
inutile de savoir, si l’on s’en réfère à la physique
quantique et notamment à la théorie des cordes,
que tout serait vibration, ce qui n’est pas pour
me déplaire, vu mes quarante années passées au
« violon »...
Maintenant je crois savoir pourquoi je m’évertue
à scier depuis tant d’années un bout de bois pour
produire des sons plus ou moins agréables ! En fait,
sans le savoir, je participe ainsi d’un tout que l’on
nomme la vie !
Cette expérience unique vous plongera au
cœur de votre potentiel créatif, et comme le
spectacle sera différent chaque soir, vous pourrez
y assister plusieurs fois ! Surprise surprise…»
Didier Lockwood
Didier Lockwood est aussi en résidence durant cette
semaine à l’Espace Léo Ferré. Possibilité de rencontres
avec les élèves des conservatoires, des écoles de
musiques de Marseille et notre région.
Contactez Serge Alexandre : 06 18 58 94 18
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provisées
Des soirées im
uses !
rares et précie
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Depuis ce constat, j’ai trouvé injuste que la
possibilité ne soit donnée à chacun de connaître
cette joie incommensurable du geste créatif,
d’autant plus que, j’en suis persuadé, nous portons
tous en nous ce potentiel. Je vous invite donc avec
une immense joie à venir pénétrer la magie et les
grands secrets de l’improvisation. Chaque soirée,
nous la créerons ensemble.
| 30
One-man show musical
De et avec Tom Novembre
Entre Tati et les Monthy Pythons, entre Bourvil et
Frank Sinatra, un grand moment jubilatoire pour
les amateurs d’originalité et d’autodérision.
Pendant qu’il prépare son spectacle, un interprète
s’interroge et se démultiplie en une galerie de
personnages pittoresques issus de son univers
professionnel. Au fil de son récital et de ses
chansons à textes servies par sa voix grave et mélodieuse, Tom Novembre nous fait complices de
cette mise en abîme absurde où s’affirme son style
décalé et farceur, et où se télescopent séquences
burlesques et poésie émouvante.
JANVIER
DURée
© Richard Schroeder
1h20
31 |
Mardi
26
21h
Il s’appelle Tom Novembre comme le mois de
novembre. On lui a collé différentes étiquettes :
chanteur, acteur, auteur... toutes exactes puisque,
depuis une trentaine d’années, il joue sur tous
ces registres. Avec sa voix mémorable et ses
yeux si… présents, il revient régulièrement
sur scène camper les portraits de ceux qu’il
a croisés sur son chemin et qui l’inspirent. On dit en
général de ce genre de fantôme déambulant dans
le paysage médiatique que c’est un personnage
à part et Tom Novembre s’accommode de cette
situation avec brio.
éléon
Un artiste cam
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ludique et music
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Spectacle cabaret
Le Théâtre du Maquis
Conception : Pierre Béziers - Musique originale : Martin Béziers - Vidéo : Nicolas Hurtevent
Lumières et son : Jérémie Hutin - Costumes : Magali Leportier
Maquillage et postiches : Dominique Tallonne
Avec Jeanne Béziers, Martin Béziers, Pierre Béziers, Pierre-Yves Bernard, Anne Décis, Florence Hautier.
Si vous souhaitez connaître toute la vérité sur le
mensonge, cet écran de fumée pourrait vous faire
« tousser »… de rire.
Faire l’éloge de la vérité, c’est se condamner soimême à la mélancolie, tant est rare l’objet de nos
louanges. En revanche, faire l’éloge du mensonge,
c’est se concocter de nombreuses et éternelles
joies. Car alors la matière ne manque jamais.
L’écran de fumée auquel nous convient les joyeux
saltimbanques du Théâtre du Maquis ne viendra
pas démentir cette réflexion de Jean-François
Revel.
Dans le plus pur esprit du cabaret théâtral
et musical, affabulations, inventions, illusions
tourbillonnent dans la ronde entraînante
et joyeuse du mensonge érigé en vérité.
Ainsi, aux réalités angoissantes de l’origine
du monde, des inégalités, de la dette…
la
compagnie
du
Maquis
oppose-t-elle
une arithmétique singulière où 1+1=1, une
indécrottable naïveté et une désarmante crédulité.
Dans des décors mouvants et des lumières aux
nuances illusoires, nos six cabarettistes, travestis
et grimés nous entraînent dans l’étonnant voyage
du « mensonge théâtral ».
JANVIER
DURée
Samedi
1h30
21h
30
“ Un régal ! ”
© Méla
nie De
rain
| 32
Une alch imie
“
!
incontournable
Danse contemporaine
Théâtre du Corps - Pietragalla Derouault
”
Interprétation, mise en scène et chorégraphie : Marie-Claude Pietragalla, Julien Derouault
Collaboration artistique : Yannaël Quenel au piano
Un voyage intime, comme un chemin, humain
et singulier, à travers le lien amoureux.
La dernière création très attendue de Marie-Claude
Pietragalla et Julien Derouault.
Le couple est mis en scène, dans sa simplicité.
Deux danseurs le sillonnent, dessinent de leurs
corps la relation d’un homme et d’une femme.
Allument l’étincelle d’une rencontre. L’étincelle du
premier regard, le jaillissement des interrogations,
le temps qui passe sont incarnés par une chorégraphie généreuse et éthérée, en écho à la richesse
de la musique (Bach, Mozart, Debussy, Beethoven),
interprétée au piano par Yannaël Quenel.
© Pascal Elliott
Février
33 |
DURée
Mardi
1h25
21h
2
Cette création marque une étape-clé pour
le Théâtre du Corps, dix ans après leur première
pièce Souviens-toi… L’expression est plus
théâtrale dans ce spectacle qui pose les questions
de la solitude, de la rencontre, du couple. De deux
individus, dont il s’agit de concilier les libertés.
Le couple, c’est ce partage des rôles, délicat, subtil,
fragile.
Dans Je t’ai rencontré par hasard, les deux
danseurs souffrent d’un manque et se réchauffent
à l’idée de s’unir. Ensemble, ils naviguent au fil
des grands textes classiques, comme Phèdre
de Racine, pour comprendre, happer, vivre cet
état de grâce qui transporte les hommes, ce
basculement qui les propulse par-delà leurs
repères. Une quête de l’amour, cette force
révolutionnaire qui fait rêver à des lendemains
radieux et engendre la puissance créatrice.
Les corps sont en mouvement, la musique harmonieuse, la poésie intemporelle : un bijou artistique
dense et puissant.
tacle
NOUVEAU spEc
CRéation
ême de la
Comédie
De François Douan - D’après le personnage de Scapin, de Molière
L’essence m
“
rte en une jolie
commedia dell’a
pirouette.
”
Compagnie Lézards qui bougent
Idée originale, mise en scène et création décors : Kristian Frédric - Création lumières : Yannick Anche
Création sonore : Mika Benet - Création costumes : Marilene Bastien
Avec Gianmarco Toto
C’est l’histoire d’un mec… Scapin, 55 ans.
Une plongée vertigineuse dans la vie réelle d’un
des personnages les plus connus de Molière.
Le vieux, le voici. Il répare des filets. Il se nomme
Gennaro Costagliola. S’il s’est rabattu sur ce
petit métier, c’est pour limiter le contact avec
ses congénères. Autrefois, on l’appelait Scapin.
Ancien galérien, cupide, avide de vengeance et doté
d’une incroyable intelligence, on célébrait sa ruse
et son talent pour ses intrigues - souvent qualifiées
de « fourberies ». Mais lui ne veut plus répondre
à ce sobriquet.
Scapin s’étoffe à mesure que son passé se dévoile,
il prend corps sous nos yeux.
février
DURée
1h15
MARDI
MER.
JEUDI
21h
19h
21h
VEND.
SAMEDI
21h
21h
23 24 25
26 27
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oph
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arri
cau
Sur le port de Naples, un étranger est à la
recherche d’un homme. Il a besoin d’un service très
spécial qui exige autant d’ingéniosité, d’astuce et
de témérité que peu de scrupules. L’étranger a sondé
marins et aubergistes. La réponse a été unanime :
« Le vieux ! Allez jusqu’au bout du port et vous le
trouverez ! Seul le vieux peut vous arranger ça... s’il en a
envie !... ».
En réalité, Scapin n’a rien perdu de son caractère
et va devoir faire face aux vagues d’un passé qui
le submerge. Il nous amène dans la truculence de
ses aventures, au cœur d’une Europe déséquilibrée,
en guerre, malade. Nous le suivons dans les méandres
de son histoire faite de fuites, de fourberies,
de tromperies, mais aussi d’espoirs déçus d’un homme
du XVIIe siècle.
| 34
Février
DURée
1h30
Mardi
23
21h
Concert jazz
Avec Kyle Eastwood, contrebasse, basse, basse fretless - Andrew Mc Cormack, piano
Ernesto Simpson, batterie - Quentin Collins, trompette et bugle
Brandon Allen, saxophones soprane et ténor .
Timepieces, c’est la toute dernière œuvre de
Kyle Eastwood.
© Sylvain
Gripoix
Il vient nous présenter cet autoportrait musical
et personnel.
Il est le fils de Clint. Il a deux amours : son pays
et Paris, où il vit depuis dix ans. Cinéma et musique
sont les deux murs porteurs de sa vie, le ciment
de sa relation avec son père. Il a signé les bandes
originales de Mystic River, Million Dollar Baby,
Gran Torino ou Invictus. Pour le plus grand plaisir
de son père, fan de jazz, et pour le nôtre également,
Kyle Eastwood s’est très tôt orienté vers une
carrière de musicien, développant ses aptitudes
à la basse et à la contrebasse au fil d’albums variés
entre jazz hard bop fiévreux et pop FM.
Timepieces est un parfait reflet de son parcours
artistique. Pulsation impeccable, reprises choisies,
élégance mélodique et groove soutenu : embarquez au cœur du jazz d’aujourd’hui et de l’univers
métissé d’Eastwood.
t
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sant.
rare
35 |
”
« Ce que j’ai voulu faire dans ce disque, c’est payer
ma dette au jazz de la fin des années 50 et du
début des années 60 », explique Kyle.
« Ce hard bop lyrique, plein de groove […], c’est
la musique que je préfère et qui n’a jamais cessé
de me fasciner depuis que je l’ai découverte
à l’adolescence… ».
Chacun des musiciens porte aussi
expérience singulière de l’histoire du
et des musiques populaires.
son
jazz
Revisitant de façon extrêmement cohérente
quelques grands standards du jazz des
années soixante, apportant toute une série
de compositions originales très inspirées
et ressuscitant avec classe l’esprit de cette
époque, Kyle Eastwood intègre même au
répertoire, pour la première fois, un thème
emprunté à son travail pour le cinéma
(la magnifique ballade extraite de Letters From
Iwo Jima).
Un moment intime, à l’image d’un concert
personnel et enivrant.
HUMOUR musical
Mise en scène : Meriem Menant (Emma la clown) - Directeur musical : Didier Louis
Costumes : Anne de Vains - Son : Mathieu Bionnet - Lumières : Emmanuelle Faure
Avec Pascale Costes, Karine Sérafin, Sandrine Mont-Coudiol, Patrick Laviosa, Fabian Ballarin.
Vous avez aimé au Toursky Métronome, Chasseurs
de sons ? Vous allez adorer Le concert sans retour !
Cinq chanteurs, deux sopranos, une contralto,
un ténor et un baryton-basse, formés à l’école
rigoureuse du classique, décident d’utiliser leurs
voix de la manière la plus échevelée possible.
Ils écrivent et interprètent des spectacles
détonants, alliant virtuosité diabolique et comique
irrésistible. Ils sont à l’art vocal ce que le quatuor
est à la musique de chambre : des pourfendeurs
de nos traditions musicales.
Cinq de cœur récidive avec son programme
romantique allemand. De quoi ravir les
mélomanes de tous bords : Brahms, Bach
et Schubert !
Nomination au Molière du théâtre musical
Mais… que se passe-t-il ? Des mains soudain
incontrôlables, le baryton qui perd la tête…
Les souvenirs et les fantasmes de chacun ressurgissent. Nos cinq acrobates de la voix se livrent
à une exhibition dont ils perdent tout contrôle.
Toujours a cappella, la troupe nous balade
de Schubert à Scorpions, de Léo Ferré
au chant traditionnel breton.
Truffé d’humour, Le concert sans retour nous
embarque d’un bout à l’autre sans nous laisser
le temps de respirer.
Février
DURée
1h25
VENd.
26
21h
© Charlotte Spillemaecker
Les agités du vocal sont de retour et nous offrent
un grand concert de prestige pour notre plus
grand bonheur !
| 36
théâtre dramatique
D’après une nouvelle de Suzanne Tamaro - Traduction de l’italien par Marguerite Pozzoli.
Avec Martine Amanieu
Martine Amanieu a bouleversé et ému le public
du Toursky lors de son interprétation en 2015
de Pour voix seule.
Il nous paraissait essentiel qu’elle revienne
habiter l’Espace Léo Ferré, l’occasion pour nous
d’écouter, dans la plus grande intimité, presque
au coin de l’oreille, sa voix seule, vibrant appel
à la mémoire…
ntat
ier Ca
© Xav
À la suite d’une interview pour la télévision sur
les survivants de l’Holocauste, une vieille dame
voit ressurgir à la surface de sa mémoire un
passé qu’elle croyait enfoui. Elle fait défiler sa vie.
En amont de Pour Voix seule, le Théâtre Toursky vous convie
à participer à l’Université Populaire « L’histoire se répètet-elle ? Les antisémitismes », le 20 janvier à 19h. Entrée libre.
Plus d’informations page 61.
“
Un spectacle
à ne surtout
pas manquer.
37 |
”
La voix posée, détachant chaque mot,
les ponctuant de courts silences, elle égrène
les souvenirs, le départ de sa mère folle dans
un camion allemand, ses fiançailles durant
la montée du nazisme, le départ de son mari dans
les camps, son retour…
Ce monologue porte la voix de ces personnes
anonymes qui ne savaient pas qu’un jour, malgré
elles, elles feraient partie de l’histoire.
Seule en scène, Martine Amanieu dialogue
pourtant. Avec vous.
Une partition fine et délicate comme de la soie qui
remet les pendules à l’heure du théâtre de l’âme.
mars
DURée
MARDI
MER.
JEUDI
1h10
21h
19h
21h
VEND.
SAMEDI
21H
21h
1
4
2
5
3
HUMOUR - one mémé-show
Mise en scène : Alexandre Delimoges
Avec Anne Cangelosi
Une mémé atypique pour un moment qui déride…
Elle s’appelle Joséphine mais tout le monde
l’appelle « Mémé Phine ». De retour chez elle après
l’enterrement de son époux, cette marseillaise
octogénaire déballe sa boîte à souvenirs…
L’occasion de raconter les épisodes marquants
de son existence et de nous transmettre la
vision caustique qu’elle porte sur la société
contemporaine.
Elle ne se rase plus depuis qu’elle a couché avec
un allemand pendant la guerre, vend des sextoys, a empaillé son chien, aime le porto, fume des
gitanes maïs et a même un profil Fesse de Bouc.
MARS
DURée
VENd.
1h15
21h
4
Un rendez-vous comique, mais pas que,
car Joséphine n’a pas vécu que des histoires
drôles.
Cocasse, tendre, parfois acide et nostalgique,
ce spectacle est un voyage autant qu’un moment
de partage entre la vieille dame et son public.
L’avantage, quand on a 84 ans, c’est qu’on peut
tout dire. On pardonne tout !
Anne Cangelosi, Révélation au Festival d’Avignon
2013, incarne avec ses tripes et son inclinaison
comique cette mémé qui nous fait vibrer du rire
aux larmes.
“ Pétillant ! ”
+ plateau découvertes
© DR
FESTI’FEMMES
En première partie des spectacles, découvrez les nouveaux talents 2016 et savourez
| 38
Humour
De et avec Emma Gattuso, Thibaud Choplin
Mélangeant l’imitation, la parodie et la chanson,
Emma et Thibaud décapent l’actualité à travers
une galerie de sketchs aussi pointus que satiriques.
i
sell
ma
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arin
©K
Emma et Thibaud se sont rencontrés sur scène
lors de la création du Cannes Comedy Club dont
ils sont deux des piliers fondateurs. Ce ne fut pas
rapide, ce fut immédiat : l’alchimie entre les deux
artistes les incite à mélanger leurs plumes.
MARS
DURée
SAMEDI
1h20
21h
5
+ plateau découvertes
“
Un moment de
Maniant à merveille les jeux de mots et
la caricature, ce spectacle hors du commun vous
fera côtoyer Laurent Ruquier et Isabelle Mergault,
les Simpson, Robert de Niro et Pénélope Cruz,
Uma Thurman qui revient se venger de Kill Bill,
le dernier film muet de Jean-Luc Godard avec
Fanny Ardant, mais aussi des intellectuels comme
Didier Deschamps et Zahia, des anonymes
comme vous et eux, des sketches, du rire, des rires,
beaucoup de rires.
De l’émotion également avec un final en
chansons où se retrouvent devant vous, pour une
dernière chansonnette, les vivants et leurs proches
disparus : Véronique Sanson et Michel Berger,
Gainsbourg père et fille, Charles Aznavour et
Édith Piaf, Serge Reggiani et Isabelle Boulay…
Jubilatoire !
pur plaisir.
”
ine
e Imag
© Louis
39 |
un avant-goût de La Vraie vie d’Honorine, proposé par la marraine de Festi’Femmes, Edmonde Franchi
Fest
ival
Comédie
21 e a
D’Aleksandr Kopkov - Sur-titrage en français
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Rus
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se
Adaptation et mise en scène : Alexandre Slavoutski - Scénographie : Aleksandr Patrakov
Costumes : Elena Tchetvertkova - Chorégraphie : Sergueï Sentiabov - Musique : Ilia Slavoutski
Théâtre Académique dramatique d’État Russe de Kazan
Avec Mikhaïl Galitskine, Svetlana Romanova, Slaviana Kochtcheeva, Maksim Koudriachov,
Anton Katchalov, Marat Goloubev, Iouri Dmitriev, Ilia Petrov, Elena Riachina, Alekseï Zakharov,
Elza Fardeeva, Aleksandr Malinine, Viktor Chestakov.
Le Théâtre de Kazan et le metteur en scène
Alexandre Slavoutski sont de retour au Toursky avec
un conte philosophique empreint d’amertume et de
tendresse.
Gourian Motchalkine, paysan d’un kolkhoz, trouve
au fond d’un puits un petit éléphant en or aux yeux
de diamant. Il vaut, lui dit-on, un million de roubles.
Aspirant à réaliser ses rêves « capitalistes », il n’a pas
d’autre choix que de s’envoler en ballon dirigeable
pour l’Amérique. Mais le ballon crève. Le paysan
retombe avec son rêve.
Publiée en 1932, L’Éléphant d’or, d’Aleksandr Kopkov,
pourrait être lue comme la tentative avortée de
s’affranchir des pesanteurs de l’idéologie communiste.
Rappelons que la pièce fut censurée pour calomnie
anti-soviétique. Mais, plutôt que de camper le
drame populaire dans la Russie des années 30,
le metteur en scène Alexandre Slavoutski prend le parti
de l’intemporalité, transformant l’anecdote en une
subtile parabole de la condition humaine.
Dès lors, rien ne nous sera épargné : personnages
grotesques, cupides, émouvants, généreux, rêvant
d’un monde meilleur…
À travers les acteurs talentueux du théâtre de Kazan,
c’est nous que nous voyons.
MARS
DURée
© DR
2h50
Avec entracte
VEND.
SAMEDI
20h30
20h30
11
12
| 40
Festival R
21 e annivers
usse
aire
comédie dramatique
MARS
D’après Un dissident du KGB, de Nicolas Jallot
DURée
Mise en scène : Claude Pelopidas - Décors : Jacques Brossier
Musique : Martial Paoli, Jean-Christophe Gairard, Dasha Baskakova
1h45
MARDI
15
20h30
Théâtre Ainsi de Suite
Avec Dasha Baskakova, Olivier Cesaro, Jean-Michel Guilmet, Jacques Maury,
Matthieu Philippon, Claude Pelopidas, Émilie Roudil.
Entre amour, humour et tragédie, le « juste »
Orekhov nous offre une leçon de vie.
En 1978, Viktor Orekhov est arrêté par ses
collègues du KGB et condamné à huit ans
de camp. Toutefois, l’officier du KGB n’a pas trahi
sa patrie comme certains agents partis espionner
à l’Ouest et qui sont passés à l’ennemi. Viktor
Orekhov a, lui, choisi d’être un dissident tout
en restant au cœur du système. Ayant ouvert
les yeux sur l’imposture soviétique, il a
courageusement décidé de venir au secours de
ces dissidents, alors même qu’il était chargé de les
traquer et de les envoyer au Goulag ou dans l’un
de ces hôpitaux psychiatriques où le KGB enfermait
les citoyens qui osaient critiquer le régime.
Jouant un double jeu périlleux, pendant plus
de deux ans, il fut finalement dénoncé par
l’un de ces dissidents qu’il tentait de protéger et
connut le goulag où il fut poursuivi par la haine de
ses anciens supérieurs jusque dans les années 90,
c’est-à-dire même après la disparition de l’URSS.
Librement inspirée de l’histoire réelle, exhumée
par le journaliste d’investigation Nicolas Jallot,
l’adaptation proposée par le Théâtre Ainsi de
Suite nous plonge au cœur du système stalinien.
Dans les étages sombres de la Loubianka,
Viktor Orekhov, surveille l’écrivain russe Alexandre
Soljenitsyne. Découvrant l’œuvre bouleversante
du Nobel de littérature, Orekhov gravit lentement
les marches de la dissidence.
Cas unique dans l’histoire du KGB, le pouvoir
de la littérature comme éveil de la conscience et
la solitude extrême d’Orekhov, subliment un acte
magistral de résistance.
41 |
©D
R
“ Cruel, drôle,
émouvant.
”
Festival R
21 e annivers
usse
aire
théâtre musical
D’Alla Korovkina - Sur-titrage en français
Mise en scène : Valery Grichko - Scénographie : Anton Agapov - Direction musicale : Vassili Tonkovidov
Chorégraphie : Elena Klioutchareva - Chef de chœur : Anna Dobrotvortseva
Costumes : Marina Agapova
Théâtre Dramatique National de Samara
Avec les artistes de l’Académie d’art dramatique de Saint-Pétersbourg : Evgueni Chabalina,
Natalia Yonova, Irchat Baïbikov, Tatiana Korovina, Sergeï Vidrachku, Aliana Latukhina, Igor Novikov,
Natalia Prokopenko ou Ekaterina Soloviona, Vladimir Moriakine, Liubov Antsiborova, Sergeï Marlelov.
Une étonnante fantaisie musicale.
Un retour en arrière vertigineux, bouleversant et
plein d’humour sur « les années terribles ».
Comment être chez soi au milieu des autres ?
Des réformes du gouvernement bolchevique,
le partage des « mètres carrés habitables »
a sans aucun doute été la plus radicale et la plus
immédiate.
Un long couloir, une petite salle de bains et une
cuisine partagée… Quatre réchauds à gaz, quatre
tables. Les murs viennent juste d’être repeints mais
les parquets n’ont plus rien de leur lustre d’antan.
Comme des milliers de Pétersbourgeois, nous nous
trouvons dans un appartement communautaire,
une « kommunalka » héritée de la révolution
bolchévique de 1917.
Dans la pièce exiguë où chaque famille se retrouve
ou se croise, chacun fait l’expérience singulière
d’une collectivité forcée, de l’impossibilité
de jouir du silence, de l’espace, de son intimité.
Sur fond d’une promiscuité qui exaspère les
solitudes individuelles, les humanités se dévoilent
peu à peu : histoires d’exil, de destins brisés,
de vies échouées. Sans misérabilisme, avec une
réelle gaieté même, se mêlent alors les anecdotes
personnelles, les intrigues amoureuses, les conflits
et les réconciliations, souvent drôles et cocasses.
Entre rires, pleurs et chansons… un salutaire
et passionnant témoignage du communisme des
années cinquante.
MARS
DURée
2h
VEND.
SAMEDI
20h30
20h30
18
19
© DR
| 42
Festival R
21 e annivers
usse
aire
concert de piano à quatre mains
Avec le duo Darius Milhaud, composé d’Anaït et Arminé Sogomonyan, piano
Programme : Schubert, Fantaisie en fa mineur - Brahms, Trois danses hongroises
Rachmaninov, Scherzo - Mendelssohn, Andante et Allegro brillant
Entracte
Glinka, Capriccio sur des thèmes russes - Grieg, Suite Peer Gynt (extraits)
Borodine, Danses Polovtsiennes - Liszt, Les Préludes
Un duo époustouflant et magique qui ressuscite
le piano à quatre mains.
Composé par deux artistes virtuoses formées
au Conservatoire Tchaïkovsky de Moscou, auprès
de Lazare Bermann et Victor Merjanov, le duo
Darius Milhaud a été formé en 2000 à l’initiative
de Madeleine Milhaud, épouse du célèbre
MARS
©
DR
DURée
1h30
MARDI
22
20h30
compositeur. Il est lauréat des prestigieuses
Fondations Aram Khatchaturian, Écureuil et
Laurent Vibert…
D’un niveau pianistique exceptionnel, ce duo
impétueux s’épanouit complètement dans
le répertoire romantique et contemporain.
Sollicitées par les plus grands festivals musicaux
français et européens, ces deux artistes nous invitent
à un somptueux voyage musical au cœur de l’Europe
centrale avec des œuvres de Schubert, Brahms,
Liszt et jusqu’aux contrées mystérieuses et lointaines
de la Russie de Borodine, Glinka, Rachmaninov
ou de la Norvège de Grieg, à travers l’évocation
de sa célèbre suite Peer Gynt.
Vélocité, légèreté, profondeur caractérisent le jeu
de ces deux pianistes élégantes et racées.
Un programme saisissant, tout en émotions
partagées par ces deux sœurs de sang
et de musique.
“
43 |
Un récital rare
et inoubliable.
”
MARS
DU
23 26
tous les films sont sous-titrés en français
Mercredi 23 mars, à 19h
Le Fascisme ordinaire, de Mikhaïl Romm
Samedi 26 mars
15 h • Romance cruelle, d’Eldar Riazanov
Jeudi 24 mars
19h • Poddoubny, de Gleb Orlov - Drame - 2012, 125 mn
22h • Les Gentilshommes de la chance,
d’Aleksandr Sery - Comédie - 1971, 88 mn
Une jeune fille sans dot.
Documentaire - 1965, 138 mn
Vendredi 25 mars
19h • Le Quarante et unième, de Grigori Tchoukhrai
Drame - 1956, 93 mn - D’après la nouvelle éponyme
de Boris Lavrenev
22h • Volyn, de Wojciech Smarzowski
Drame - 2016, durée : tournage en cours
AU
Mélodrame - 1984, 145 mn - D’après la pièce d’Ostrovski
18 h • L’Homme du boulevard des Capucines,
d’Alla Sourikova - Comédie - 1987, 99 mn
21 h • Les Tsiganes montent au ciel, d’Emile Loteanu
Drame - 1976, 101 min
Festival R
21 e annivers
usse
aire
Après chaque spectacle et après les séances de cinéma du vendredi et du samedi, les cabarets russes prolongent
la fête en musique à l’Espace Léo Ferré. Au menu, chansons, danses, spécialités russes et vodka.
Les places sont limitées, les réservations indispensables et ouvertes dès le lundi 1er juin 2015 > 0 820 300 033
Et, inédits au Toursky...
Retrouvez Le Théâtre Dramatique National de Samara après Notre Cuisine.
Découvrez La Lampe verte par la Compagnie IVA, après les séances de cinéma des vendredi 25 et
samedi 26 mars : poésies russes du début du siècle, chansons russes, yiddish et ukrainiennes, films muets des
studios d’Odessa, tours de magie… dans une mise en scène de Nathalie Conio.
© DR
Les cabarets seront animés par...
Le Théâtre Académique dramatique d’État Russe de Kazan après la représentation de L’éléphant d’or.
La Troupe Koliada après les représentations d’Orekhov et le concert Vent d’Est.
| 44
concert lyrique
Avec Annie Vavrille, Mezzo-Soprano.
Programme : Opéra romantique et opérette • Cabaret des années 30 • Broadway
Elle a interprété plus de deux cents fois dans
le monde entier, entre autres aux côtés de Roberto
Alagna en Espagne, le rôle de Carmen de Georges
Bizet qui lui a valu de figurer parmi « l’une des
meilleures Carmen de la décennie ».
Annie Vavrille incarne les héroïnes romantiques
des XIXe et XXe siècles, et poursuit sa carrière,
invitée par de prestigieux Théâtres et Opéras
européens : Palerme, Gênes, Rome, Florence,
Turin, Séville, Valence…
MARS
DURée
©
DR
1h10
45 |
MER.
30
19h
De la femme fatale et rebelle à la traîtresse
sensuelle, la Mezzo-Soprano incarne à l’Opéra
des héroïnes tant séduisantes que passionnées,
impulsives ou non conformistes.
Carmen, emblème de beauté et de liberté,
voyagera dans le temps, de Dalida à Marilyn
Monroe, de Séville à Broadway.
Dans un univers en clair-obscur, la diva
fera revivre ces icônes de la féminité, tragiques et
sublimes… soie et velours.
“
xception.
Une soirée d’e
”
Avril
DURée
1h25
MARDI
19
21h
comédie dramatique
De éric-Emmanuel Schmitt
Mise en scène : Marianne Épin, assistée de Juliette Épin - Décors : Sophie Jacob - Lumières : Pascal Noël.
Avec Marianne Épin, Éric Savin
Que deviennent Roméo et Juliette quinze ans
plus tard ?
À cette question, la vie seule peut répondre. Petits
crimes conjugaux aussi, en scène d’amour originale
qui mêle tendresse, lassitude, rancœur, jalousie
et désir.
Gilles rentre chez lui, guidé par sa femme Lisa.
Il ne reconnaît rien, a tout oublié de lui-même.
Il vient de passer une semaine à l’hôpital, amnésique
à la suite d’un mystérieux accident. Lisa, sa femme
depuis quinze ans, s’efforce de l’aider à recouvrer la
mémoire. C’est du moins ce qu’elle dit… Mais si elle
mentait ? Gilles cherche à comprendre qui il était,
quelle relation l’unissait à Lisa et comment, elle,
sa femme, le considérait. Il veut également savoir
ce qui a causé son amnésie…
Une pièce tendre et forte, cruelle mais terriblement
réjouissante pour que nous sortions avec le désir
joyeux de défendre à tout prix notre amour.
“ Eunntre profondeur et légèreté,
e symphonie guer
rière
en l’honneur de
l’amour.
”
© Ludo
Leleu
Finalement, ce qui intéresse Gilles comme Lisa dans
ce tête-à-tête, c’est l’autre, au plus profond, ainsi que
cette relation qui les unit et qu’il est grand temps de
ranimer.
Dans le répertoire théâtral, on trouve beaucoup
d’ouvrages sur l’amour qui naît ou qui meurt mais aucun
sur l’amour qui dure. Avec Petits crimes conjugaux,
Éric-Emmanuel Schmitt comble ce manque. À travers
ce suspense sur le couple, écrit à la perfection, il analyse
avec lucidité, humour et gravité la vie à deux, la bataille
sans merci, les colères, la douleur ou la douceur
des souvenirs. On s’aime, on se déteste, on s’aime
à nouveau…
| 46
humour
De et avec Fellag
Mise en scène : Marianne épin - Son : Christophe Séchet - Créateur lumières : Pascal Noël
« L’humour... c’est quand on rit quand même. »
Mark Twain.
Avec Bled runner, Fellag propose des textes
puisés au fil des spectacles écrits ces vingt
dernières années pour la scène : Djurdjurassique bled, Un bateau pour l’Australie, Le dernier
chameau, Tous les Algériens sont des
mécaniciens,
ou
encore
Petits
chocs
des
civilisations
qu’il
était
venu
jouer
au Toursky il y a deux ans.
Bled runner est une sorte de best-of, mais
pas comme on l’entend habituellement. Loin
d’être une compilation linéaire des meilleurs
morceaux de chacun de ses spectacles, il s’agit
plutôt d’un voyage labyrinthique à travers toutes
ces œuvres, durant lequel on retrouve les sujets
les plus signifiants et les plus marquants,
à la lumière d’un nouveau regard.
1h30
©
47 |
is
n
De
vre
u
Ro
Il est urgent d’exorciser ces sujets qui minent
les rapports entre nos deux mondes. Des rapports si tendus et délicats que seul l’humour peut
les caresser sans se brûler les doigts. Bled runner
marque les retrouvailles heureuses de « deux »
publics qui dialoguent devant vous, unis pour rire
de tout ce qui fait mal à notre mémoire et à notre
présent commun. Ces rapports complexes qui
ont existé, existent, et continueront d’exister, en
se cachant derrière des masques nouveaux,
forment la ligne rouge de Bled runner.
Un spectacle acidulé durant lequel Fellag nous
convie à réveiller et explorer l’espoir d’une
réconciliation.
Production : Arts & Spectacles Production, avec le soutien
de La ville de Cournon d’Auvergne - La Coloc’ de la Culture
avril
DURée
Une exploration des thèmes qui nourrissent
ou pourrissent l’imaginaire « intranquille »
des sociétés française et algérienne. Bled runner
les aborde de façon décomplexée pour laver
le mauvais sang qui en irrigue les veines.
JEUDI
VEND.
SAMEDI
21h
21h
21h
21 22 23
avril
DURée
1h
MARDI
MER.
JEUDI
21h
19h
21h
VEND.
SAMEDI
21h
21h
26 27 28
29 30
one-diable show
De Fernando Pessoa
Adaptation, mise en scène, scénographie : Fabien Dariel.
Assistant mise en scène et vidéos : Vincent Capes - Composition musicale : Benjamin Chaval.
Avec Fabien Dariel, Émilie Maréchal.
Un one-diable-show très humain, intensément
poétique. Un vertigineux divertissement.
Maria, enceinte, prend congé de son mari un soir
pour se rendre à un carnaval. Elle y rencontre
un homme déguisé en diable. Elle s’arrête
et se retourne pour exprimer son étonnement.
Mais derrière elle, il n’y a personne. Seulement
la rue, lunaire et déserte... Ainsi s’achève
la rencontre de Maria avec un curieux personnage.
L’enfant que Maria met au monde, quelques temps
plus tard, garde l’empreinte, irréelle et lunaire,
de cette extase ou de ce rêve où le diable l’a
entraînée. Entre la jeune femme et « l’éternel
différent », le dialogue s’engage. Leur conversation
fait vaciller nos repères. Le diable rassure Maria,
il se dit aussi inoffensif qu’un clair de lune,
aussi précieux que l’ironie, puisqu’il n’est autre
que l’imagination, autre que nous-mêmes.
“
Texte posthume, L’Heure du diable participe
au caractère troublant et singulier de l’écriture
protéiforme de Fernando Pessoa : une écriture
qui se cherche et qui, donc, diffracte, égare.
Et ce Malin-là, qui s’ingénie à nous perdre, n’en finit
pas d’exercer sa fascination sur notre imaginaire.
Objet de tous les fantasmes, quelle est donc
la réalité de son pouvoir agissant ?
NOUVELLE
Création
L’adaptation qu’en propose aujourd’hui le metteur
en scène Fabien Dariel s’écarte du texte original.
Il impose sur scène, glissement après glissement,
la seule solitude d’un diable inopérant, cherchant
à initier non pas l’enfant de Maria mais chacun
d’entre nous.
Fabien Dariel, les yeux fiévreux, est saisissant
et Émilie Maréchal totalement envoûtante.
© DR
ble,
calé, insaisissa
Tabou, osé, dé
timulant…
terriblement s
blement !
le diable proba
”
| 48
“desUnéemefotfrioanctsio.
”
n
nouveau concert
De et avec Pascal Auberson, chant, piano, synthétiseurs
« C’est un peu l’anarchie mais il faut croire que
j’aime ça »… Pascal Auberson et son nouvel album
vont embraser la scène du Toursky.
Littéralement, « offshore » signifie loin du rivage :
une manière pour Pascal Auberson de nous
dire qu’il touche une totale liberté de ton dans
la création de ses nouvelles chansons.
Depuis plus de quarante ans, revenu de tout mais
sans cesse en partance, cet éternel touche-à-tout
promène sur la scène musicale une stupéfiante
liberté de ton. Ce showman exceptionnel
et généreux étanche son insatiable soif de
nouveauté aux sources de la musique
expérimentale, du free-jazz, du slam, de la pop…
Avril
DURée
1h30
R
©D
49 |
Comme un poisson dans l’eau et loin de tout
rivage, avec Offshore, Pascal Auberson confirme ce
que l’on savait déjà : « J’suis un chanteur populaire/
Qui veut toujours défaire tout recommencer / Qui
veut marier Schubert avec Bob Marley / Parker avec
Fauré, rastaquouères et paumés ».
Il donne à tout ce qu’il touche un caractère
singulier. Ouvert à toute forme de créativité,
son parcours en fait un artiste hors du commun.
Doté d’une musicalité rare, d’une voix profonde
et d’un charisme hypnotique, Auberson s’octroie
toujours la liberté d’exprimer une folie improvisatrice qui crée un style, qu’il baptise avec humour
« l’Aubersonade ».
Paroles et musiques magnifiques sont d’une
grande originalité.
Un moment extraordinaire qui restera dans
nos mémoires.
MardI
26
21h
rchie
NUIT de l’ana
Du grand art
“
d texte !
rvice d’un gran
au se
Théâtre dramatique
”
De Harold Pinter
Traduction française : Mona Thomas - Mise en scène : Gérard Desarthe
Dramaturgie : Jean Badin - Décors et costumes : Delphine Brouard
Lumières et vidéo : Rémi Claude - Son : Jean-Luc Ristord
Avec Carole Bouquet, Gérard Desarthe.
Magnifique. À voir sans faute.
Plus de vingt ans après Old Times qu’elle
donna avec Sami Frey et Christine Boisson,
Carole Bouquet s’empare à nouveau d’un
Nobel de littérature, cette fois-ci aux côtés
de Gérard Desarthe qui signe aussi la mise en
scène.
Dans Ashes to Ashes, dialogue conjugal
oppressant, parfois déconcertant, l’un et l’autre
dévoilent une prestation d’une densité exceptionnelle, proche de la perfection, portant haut une
partition énigmatique aussi brève qu’ardue.
Une superbe proposition.
AVRIL
DURée
1h05
VEND.
SAMEDI
21h
21h
29
30
Au lever du rideau, Devlin questionne son épouse
Rebecca à propos d’un amant qu’elle aurait eu
par le passé. Il se livre à un véritable interrogatoire.
Elle, recroquevillée dans un canapé, évoque
un homme travaillant dans une agence de voyages.
Parle d’une menace d’étranglement qu’elle ne
veut pas considérer comme telle. Se souvient
d’une usine où il l’emmena, peuplée de centaines
d’ « ouvriers ». De femmes sur un quai de gare
auxquelles il aurait arraché des bras leurs bébés.
Se revoit dans une maison que Devlin n’a jamais
connue. Les réponses sont confuses, incohérentes.
Très vite, on devine que l’esprit de Rebecca,
sa mémoire, son être tout entier même, sont hantés
par les drames de notre histoire qu’elle n’a pourtant
pas vécus. Et notamment l’Holocauste.
Production Théâtre de l’Œuvre et Théâtre Montansier Versailles
© Dunnara Meas
| 50
Festival
mai-ditErr
anée
“ Percutant.
théâtre
De Wajdi Mouawad
”
Mise en scène : Jean-Baptiste épiard et Julien Bleitrach - Création lumières : Cyril Manetta
Avec Julien Bleitrach
Ne ratez pas cette unique représentation.
Vous sortirez sonnés et émus. Touchés par un obus
dans le cœur.
Connu pour ses longues épopées identitaires,
Wajdi Mouawad est devenu, en quelques années,
une figure incontournable du paysage théâtral
francophone.
Avec Un obus dans le cœur, le dramaturge
annonce déjà une expérience intense.
« Lorsqu’une histoire commence et que cette
histoire vous arrive à vous, vous ne savez pas au
moment où elle commence, qu’elle commence. »
Tout commence… par un coup de fil en pleine nuit.
Wahab doit se rendre à l’hôpital où sa mère vit ses
© René
Bard
MAI
51 |
DURée
MardI
1h10
21h
3
derniers moments. Sur le chemin, il se rappelle
son histoire. Au fil d’allers-retours entre présent et
passé, rêve et réalité, Wahab nous raconte avec
humour et colère son enfance au Liban, la guerre,
l’exil vers le Québec, les visages aimés et disparus,
la découverte de la peinture. Au Québec, dans ce
pays en paix, il ne peut s’empêcher de repenser
à la guerre. Sous un hiver canadien blanc de neige,
il se souvient du soleil et des cèdres.
Quel est le moment qui cristallise un avant
et un après ? Il parle. Beaucoup. Il expulse.
La parole est précise et parfois dévastatrice,
puissante, dans une mise en scène épurée.
Wahab rejoue certaines scènes de sa vie. Il imite
le chauffeur de bus, le pédiatre, sa mère, son frère,
sa tante. Il rencontre même le père Noël. Il n’est pas
seul sur scène. C’est sa vie entière qui est là.
Julien Bleitrach, dense et vibrant, donne voix à
un texte hautement poétique. Habité, il incarne
et ressuscite, avec une authenticité désarçonnante, des tranches de vie émaillées de souvenirs,
d’émotions et de sensations lointaines.
Festival
mai-ditErranée
humour culinaire à partir de 13 ans
De et avec Florence Demay
Mise en scène et collaboration à l’écriture : Xavier-Adrien Laurent - Lumières : Hervé Lavigne
Musique : Dufil - Scénographie / vidéo : Patrick Andruet - Costume : Sabien Richaud
Conseils culinaires : Christian Ernst, chef étoilé, et Olivier Lemagner
Un solo théâtral humoristique et gustatif sur
la fascinante question de nos habitudes
alimentaires, servi par une comédienne, femme
de chef !
Un spectacle de Florence Demay, c’est comme une
recette douce-amère : deux cuillères d’humour
sur un biscuit de questions sociétales, saupoudrées d’un peu de littérature gastronomique, avec
un soupçon de poésie…
Attendez-vous à de drôles de sensations
lorsque Florence vous fera déguster les aliments
« Montexo », une marque imaginaire, spécialisée
dans la gelée et les sauces en poudre, dont elle est
démonstratrice depuis peu…
MAI
Florence Demay est passionnée par la cuisine
authentique et sa relation avec un véritable
art de vivre. Elle joue, telle une équilibriste, du
contraste entre l’engouement pour la cuisine
et celui de la malbouffe, vrai phénomène de société.
Son spectacle repose sur l’idée que rien n’est
encore perdu !
Ce premier spectacle solo est à son image : créatif,
« nature », drôle et sans langue de bois…
MardI
20h
“ à déguster
d’urgence !
”
Neville
10
phane
1h20
En vous présentant ces produits, elle va rencontrer
une suite de mésaventures qui vont la contraindre
à sortir de son discours de vente standard.
Peu à peu, son improvisation va nous inciter
à remettre en question nos habitudes alimentaires
actuelles, en même temps que ses propres choix
de vie vont voler en éclats…
© Sté
DURée
CRéation
| 52
al
Festiv anée
tErr
mai-di
nuit du flamenco
Direction artistique : José Luis Gomez
Avec Maria De Mar Martinez, Rafael Martos, danse - José Fernandez, chant, guitare, basse
Maria-José Lopez, chant - Juan Vicente Abardonado, piano - José Luis Gomez, percussions.
Explosif.
Si vous avez aimé les nuits caliente flamenca
proposées par Chispa Negra, vous allez adorer
Zyriab !
Zyriab est la dernière création de José Luis Gomez
(Chispa Negra), présentant un flamenco sobre,
frais et dynamique. Un flamenco moderne qui,
tout en respectant les structures et la culture du
flamenco, apporte des couleurs musicales
nouvelles en incluant dans son spectacle une
guitare
électro-acoustique
et
un
piano.
Ce spectacle superbe met en avant tantôt
la danse, tantôt la musique ou le chant.
MAI
DURée
©D
R
1h30
53 |
VEND.
13
21h
“
Un flamenco pur, puissant, spectaculaire,
avant-gardiste, parcouru de sensibilité et de
virtuosité.
Avant et après Zyriab, rendez-vous sur la terrasse du Toursky
pour des animations musicales, tapas et grillades !
Informations à suivre sur notre site Internet :
www.toursky.fr
CRéation
niversel qui
Un flamenco u
es.
prend aux trip
”
Festival
ée
mai-ditErran
concert lyrique
De Alain Aubin
Avec Alain Aubin, contre-ténor, composition - Magali Rubio, clarinette basse, flûte
Philippe Azoulay, guitare - Phil Spectrum, synthétiseurs, composition.
Un cabaret contemporain déjanté.
Tout au long d’un parcours singulier, ce hautecontre à la voix d’ange s’est produit sur les plus
grandes scènes lyriques d’Europe, de Vienne
à Naples, où il a triomphé. Alain Aubin est doté
d’une voix originale mais il est avant tout un artiste
dont le talent et la générosité rendent la présence
indispensable.
Dans
cette
véritable
odyssée
poétique,
Alain Aubin retrouve trois musiciens qui lui sont
chers, au fil d’un parcours musical qui croise
deux célèbres œuvres baroques O Solitude,
d’Henry Purcell et Come Heavy Sleep, de John
Dowland avec des chansons contemporaines.
MAI
DURée
21h
Sa voix d’un timbre rare danse sur tous les registres.
sement.
“ Un pur ravis
”
tti
ini
CRéation
xM
Ma
17
Villanelles napolitaines, tarentelles endiablées et
autres musiques de transe apportent le contrepied
à ces méditations.
©
1h10
MardI
La parole est donnée aux poètes, à celles et ceux
qui, tout en faisant un pied de nez à la mort,
ont médité avec ironie sur la vanité du monde
et du pouvoir. Il incarne et chante les mots de
Jean Giono, Rabindranah Tagore, Alfonsina Storni,
Marion Coutris, Olivier Larronde ou Norge sur
ses propres compositions musicales ou celles
de Phil Spectrum. Ces instants lyriques vous invitent
à vous interroger : une vie replacée à l’échelle du
temps vaut-elle plus qu’un demi-soupir ? Fort ou
faible, le temps est-il notre ami ?
| 54
Festival
ée
mai-ditErran
comédie dramatique
CRéation
D’Antonio Skarmeta - Traduit par François Maspero (L’Arche éditeur)
La compagnie Yorick
Mise en scène et direction artistique : Michael Batz - Collaboration artistique : Veronica Quintal
Sarah Labrin / Valerie Suner - Création lumières : Romuald Lesné
Scénographie, costumes : Florence Plaçais / Laurence Ayi
Avec Jean-Paul Zennacker, Frédéric Kontogom, Olivia Barreau, Nadine Servan,
Wladimir Beltran, Leo Melo.
Une histoire d’amour et d’amitié rattrapée par
la brutalité de l’Histoire.
Bouleversant.
Dans son refuge de l’Île Noire, Pablo Neruda
se lie d’amitié avec un jeune facteur, Mario. Le
poète l’aide à conquérir l’amour de Beatriz,
mais la mère de cette belle adolescente se
méfie de la poésie et s’oppose à la romance.
Pendant que les amoureux s’aiment malgré tout,
Salvador Allende remporte les élections et
l’œuvre de Neruda est consacrée par le Nobel
de littérature. Peu à peu, l’horizon politique
s’assombrit jusqu’au coup d’État du 11 septembre
1973… Face à la marche chaotique de l’Histoire, les
rires de l’insouciance se taisent progressivement.
À la mort du poète, succède celle d’Allende.
Sonne le glas de la démocratie chilienne.
MAI
DURée
© Benoît Fortrye
55 |
1h10
VEND.
20
21h
Inspiré par le réalisme du beau roman éponyme
d’Antonio Skarmeta, Michael Batz suit pas à pas
les mouvements et nuances du texte : politique,
drôlerie, poésie, érotisme sont superbement
adaptés à la scène. De subtiles transitions
musicales accompagnent et subliment le destin
tragique de Beatriz, du beau Mario et du poète
Neruda chantant avec Rimbaud : « Ce n’est qu’au
prix d’une ardente patience que nous pourrons
conquérir la cité splendide qui donnera la lumière,
la justice et la dignité à tous les hommes. Ainsi la
poésie n’aura pas chanté en vain ».
Avec cette balade, nous nous imprégnons du
message de tout un peuple par la voix d’un
poète universel.
Les comédiens sont excellents et Jean-Paul
Zennacker campe un Pablo Neruda plein de
chaleur, un poète du genre humain.
“
le in de vie
Un spectacle p
drôle,
et d’allégresse,
émouvant…
”
Opéra comique
Opéra év
DÔme de énement
marseill
e
De Georges Bizet
Démocratiser l’art lyrique
et lui rendre son caractère populaire.
Après le succès de La Flûte enchantée,
l’aventure artistique et humaine se poursuit...
La Fabrique Opéra Marseille Provence engage un
nouveau projet avec Richard Martin et tous ces
lycéens qui, petit à petit, ont rejoint cette aventure
magnifique. Cette année 2016 sera consacrée
au chef-d’œuvre de Georges Bizet, Carmen.
C’est, avec La Flûte enchantée, l’Opéra le plus joué
au monde.
© Richard Martin
Si l’on peut dire que l’histoire de La Flûte enchantée
met en scène une lutte de pouvoir entre hommes et
femmes, Carmen explore, elle, la liberté que peut
revendiquer une femme qui entend mener sa vie
amoureuse comme elle l’a décidé, en dehors de
toute convention.
L’héroïne est une gitane, plutôt sauvage
(elle n’hésite pas à se battre au couteau avec
quiconque se met en travers de son chemin), qui
annonce la couleur dès son arrivée sur scène :
« L’amour est un oiseau rebelle que nul ne peut
apprivoiser et c’est bien en vain qu’on l’appelle
s’il lui convient de refuser. Rien n’y fait menace
Direction musicale : Jacques Chalmeau
Mise en scène : Richard Martin
Production : La Fabrique Opéra Marseille Provence
La Philharmonie Provence Méditerranée
Chœur de la Fabrique Opéra Marseille Provence
ou prière, il n’a rien dit mais il me plaît...».
Ainsi, à peine quatre-vingts ans après la création de
La Flûte enchantée à Vienne, une femme d’origine
modeste (ouvrière dans une fabrique de cigares),
affirme-t-elle, en 1875, à Paris sur la scène de l’Opéra
Comique, devant une bourgeoisie dubitative
voire scandalisée, son refus de se soumettre
aux convenances et revendique haut et fort son
indépendance. D’une certaine manière, Mozart et
Bizet se sont donnés la main...
à l’origine, Carmen est un opéra comique,
c’est-à-dire une succession de texte et de musique.
Pourtant, Carmen a souvent été donné dans le
monde et même en France dans une version
avec des récitatifs chantés. lci, dans ce Carmen de
2016, la partition originelle sera respectée et c’est
bien un opéra comique qui sera donné au Dôme
de Marseille.
Jacques Chalmeau
| 56
“
« reprise sonore »
en place un système de
La Fabrique Opéra met
elle que soit sa place,
qui permet à chacun, qu
rt d’écoute maximal.
de bénéficier d’un confo
”
juin
DURée
SAMEDI
DIM.
3h
20h
16h
4
5
Carmen, clair-obscur
J’aime Carmen car elle ne transige pas. Déterminée à sacrifier sa vie au nom de sa liberté,
elle incarne cette lumière aveuglante qui transperce et consume celui qui l’affronte. Héroïne
incandescente éprise d’absolu, j’aime son courage et son obstination radicale à dénoncer la
lâcheté d’un monde qui consent à l’ordre protecteur et rassurant de la loi morale.
Au-delà du bien et du mal, par l’inconcevable alternative qu’elle impose à son amant « frappemoi donc ou laisse-moi passer », Carmen est pour moi cette femme clair-obscur, passionnément
amorale et qui nous rend meilleur, c’est-à-dire, plus forts, plus vivants.
Richard Martin
La Flûte enchantée au Dôme ! La presse en a parlé...
« Marseille : La Flûte Enchantée, le chef-d’œuvre de
Mozart enchante le Dôme et dépoussière les codes.
Euphorisant ! Une production de haut niveau. Pari gagné.
La Flûte enchantée mise en scène par Richard Martin et
placée sous la direction musicale de Jacques Chalmeau est
une réussite. »
La Provence
« Richard Martin impose sa vision maçonnique de l’œuvre :
décors et costumes changent sans cesse pour un émerveillement toujours renouvelé. Jacques Chalmeau impulse
de beaux accents à l’Orchestre Philharmonique Provence
Méditerranée et trouve des couleurs équilibrées aux pupitres.»
Zibeline « Un accueil triomphal du public ! Une mise en scène
inventive et lisible de tous. Bravo ! Richard Martin parvient
à restituer la dimension contemporaine de cet opéra.
Mozart aurait certainement adoré… Voilà un metteur
en scène que l’on aimerait voir travailler sur les plus
grandes scènes lyriques hexagonales et européennes.
Plus de 6 000 spectateurs souvent néophytes se sont
bousculés au Dôme pour découvrir cet ouvrage !
Jacques Chalmeau dirige avec dynamisme et parvient
à établir équilibre nécessaire entre fosse et plateau.
Son Mozart n’est jamais ennuyeux. Il en offre une vision
revigorante évitant tous les pièges de la partition.
Lectures musicale et scénique maçonniques se conjuguent
à merveille ici. »
Sortir ici et ailleurs
a
ich
©R
NouvellE production
in
art
M
rd
57 |
Le principe de ces universités : la gratuité est notre
Pas d’âge requis, ni de titres, pas de contrôle des connaissances…
préalable.
Nos Universités Populaires aspirent à renouer avec l’utopie et l’exigence d’une
culture pour tous, qui soit vécue comme un vecteur de la construction de soi
et d’une identité citoyenne. L’accès au savoir est essentiel et le Toursky le sait,
implanté dans des quartiers populaires où il trace, depuis plus de quarante
ans, des chemins de culture et ouvre grand ses portes. Rendre culture et savoir
accessibles au plus grand nombre, une vocation originelle du Théâtre de
Richard Martin, qui trouve son aboutissement toute l’année, au fil de sa
programmation et de ces Universités Populaires, moments de rencontres
et de partage.
En collaboration avec le réseau MAÏS International (Mouvement Action
Information Solidarité), la Revue Cassandre Hors-Champ, l’Appel des Appels
et l’Association des Amis de Richard Martin.
Avec le compagnonnage de Roland Gori, Richard Martin, Jean-Pierre Lanfrey et
Nicolas Roméas
Entrée gratuite • Attention, les places sont limitées : réservations conseillées
Mercredi 7 octobre, à 19h
Pourquoi les guerres ?
Dans une lettre du 30 juillet 1932, Einstein interroge Freud : « Y a-t-il un moyen
de libérer les hommes de la fatalité de la guerre ? » N’y aurait-il pas en l’homme
un « besoin de haïr et d’anéantir » ? Comment comprendre sinon, développe
Einstein, que « la masse se laisse enflammer par lesdits moyens [de propagande] jusqu’à la frénésie et au sacrifice de soi » ? On connait la réponse de
Freud : « j’acquiesce avec empressement » à votre lettre. Seule consolation
évoquée : « tout ce qui stimule le développement de la culture travaille contre la
guerre ».
Où en sommes-nous, aujourd’hui, après les massacres des deux guerres
mondiales et la Shoah, les atrocités des impérialismes, le retour aux affrontements tribaux, les violences aveugles des terrorismes, les défis aux libertés
et à la sécurité ? Quelles expériences pourrions-nous tirer des guerres qui,
depuis un siècle, ensanglantent la planète et menacent les démocraties ?
Avec Annie-Claude Jeandot, enseignante en Lettres-Histoire, Dr. Jihad Basbous,
Le Père Jean-François Noël, le Pr. Yves-Charles Zarka, Roland Gori, psychanalyste
et professeur émérite des Universités et Richard Martin, directeur du Théâtre Toursky.
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Mercredi 9 décembre, à 19h
Quand jouer c’est vivre
Ou comment le bébé-joueur s’engage
vers le chemin du savoir
Face à la conception théorique et rationnelle de l’existence qu’incarne Socrate
pour Nietzsche, la musique, la danse, les premiers tragiques comme Eschyle,
ou encore les jeux de l’enfant affirment les forces de l’être et expriment les forces
de vie.
Mercredi 18 novembre, à 19h
Ordres & désordres amoureux
Dans une lettre adressée à sa maîtresse Louise Colet, Gustave Flaubert oppose
à leur passion déchirante le couple tranquille formé par Victor Hugo et Juliette
Drouet. « J’aime les passions longues et qui traversent patiemment et en ligne
droite tous les courants de la vie. ».
À l’heure où le modèle idéal et romantique du « grand amour de toute
la vie » est supplanté par les deals temporaires ou le speed loving… les couples
d’aujourd’hui se forment, se décomposent et se recomposent selon une pluralité
de dispositifs amoureux qui objectent à la norme de l’amour conjugal-hétéro
de « papa-maman ».
Ainsi, à la fixité et l’ordre de l’amour d’antan s’opposent la fluidité et le désordre
de nos passions contemporaines. « Les relations durables ont été liquidées
au profit de liaisons flexibles, de connexions temporaires » constate le sociologue
Zygmunt Bauman. Dès lors, apprendre à nager de nos jours, ne consiste-t-il pas,
pour chacun d’entre nous, à inventer, bricoler et assumer son mode de jouir
et d’aimer ?
Avec Annie-Claude Jeandot, enseignante en Lettres-Histoire, Roland Gori, psychanalyste,
professeur émérite des Universités, Hervé Castanet, psychanalyste, professeur des
Universités, membre de l’École de la Cause Freudienne et Richard Martin, directeur
du Théâtre Toursky.
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Tout juste né au monde, le bébé-joueur avide de découvertes transforme par
le jeu l’étrangeté en familier et, dès lors, surmonte son angoisse de grandir.
Car grandir est une épreuve pour le tout jeune enfant qui doit s’adapter sans
cesse à des situations nouvelles quelles soient sensorielles, émotionnelles,
relationnelles, sociales puis collectives. Des jeux de bouches aux jeux
symboliques de caché-coucou, cache-cache ou faire-semblant… l’enfant construit
progressivement une conscience de son corps puis de son être, une estime
et un amour de soi, prenant conscience de ses limites et fortifiant une sécurité
intérieure à l’origine de son autonomie. Il est déjà cet homme de Nietzsche, multiple
et en perpétuel devenir.
Avec Sophie Marinopoulos, psychologue clinicienne de l’Hôpital Mère-Enfants du CHU
de Nantes, Roland Gori, psychanalyste, professeur émérite des Universités et
Richard Martin, directeur du Théâtre Toursky.
Mercredi 24 février, à 19h
Le système concentrationnaire,
déshumanisation & solidarité
Projection du film L’Enclos (1961) réalisé par Armand Gatti, Prix de la critique
au Festival de Cannes, suivie d’une conférence-débat.
L’Enclos est une tragédie grecque, au sens où Nietzsche l’avait compris. C’est
une lutte pour la vie, pour la fraternité dans la terreur qui soude les personnages
d’un chœur unique, face au verdict des Dieux de l’Olympe. Qu’ils aient ici
le visage de S.S. n’a d’ailleurs pas grande importance ! Au-dessus du sublime
de la trivialité, s’élève le chant de la pitié pour les hommes, pour tous les hommes,
qu’ils soient victimes et bourreaux. L’Enclos nous rappelle aussi que nous aurions
tort de nous situer après l’Histoire, celle de la Shoah et d’Auschwitz. Les horreurs
de l’actualité pourraient vite nous mettre au diapason des horreurs du passé.
Ce film nous fait revivre un passé insoutenable, avec la beauté hiératique d’une
cérémonie funèbre et nous projette aussi dans notre monde concentrationnaire
actuel.
Mercredi 20 janvier, à 19h
L’histoire se répète-t-elle ? (1e partie)
Avec Gérard Conio, professeur émérite de l’Université Nancy 2, Armand Gatti, réalisateur,
poète et dramaturge et Richard Martin, directeur du Théâtre Toursky.
Émergence des populismes et crises politiques
L’Histoire serait-elle un éternel recommencement ? Sans céder au démon
de l’analogie en Histoire, nous réfléchirons sur les liens étroits qui, depuis la fin
du XIXe siècle jusqu’à nos jours, unissent les crises politiques des libéralismes
et l’émergence des populismes. La ruine des valeurs libérales, la menace
d’un chaos économique et social, l’hypocrisie et l’opportunisme des pouvoirs
et des institutions, nourrissent la frustration, la haine et le ressentiment
des peuples abandonnés à leur désespoir. C’est cet abandon des citoyens
à leur misère matérielle et culturelle qui, hier comme aujourd’hui, constitue
le fonds de commerce des extrêmes droites. Le discrédit de la droite libérale
comme l’impuissance des forces de gauche à s’unir et à proposer des
alternatives, alimentent le « tous pourris » des héritiers de Maurras et de Poujade.
Comment sortir de cette logique d’un peuple déçu, furieux et désespéré ?
Comment rétablir la vie politique dans un monde intellectuellement
et moralement ruiné par la religion du marché ?
Avec Roland Gori, professeur émérite des Universités, psychanalyste.
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Jeudi 3 mars, à 19h
L’histoire se répète-t-elle ? (2nde partie)
Les antisémitismes et l’islamophobie
Antisémitismes, anticléricalismes et islamophobies croissent sous nos yeux,
au cœur de notre Méditerranée, de ses capitales culturelles, de notre Région…
C’est depuis le dernier conflit du XXe siècle, celui de Sarajevo et des Balkans,
que cette Université Populaire entend revisiter l’enchevêtrement, le choc et les
violences de ces maux porteurs d’ignorances entretenues, de comportements et
d’attitudes toujours décriés mais jamais jugulés.
Jean-Pierre Lanfrey, ancien directeur de l’Institut français de Zagreb, attaché
culturel pour les Républiques de Croatie, Bosnie-Herzégovine et du Kossovo
de 1981 à 1988, nous proposera, avec ses invités, de déconstruire la valse des
préjugés et d’affronter les réalités d’un présent qui nous vient du passé avec
son choc des représentations Orient, Occident.
Avec Jean-Pierre Lanfrey, enseignant en politiques culturelles à l’Université d’Aix-Marseille,
Roland Gori, professeur émérite des Universités, psychanalyste, Annie-Claude Jeandot,
enseignante en Lettres-Histoire et Richard Martin, directeur du Théâtre Toursky.
Mercredi 16 mars, à 19h
La saga Pitoëff
dans le cadre du Festival Russe - 21e anniversaire
Projection du film documentaire de Jacques Rutman Georges Pitoëff,
un saint du théâtre (1974), suivie d’une conférence-débat.
« Dans les années vingt et trente, Georges et Ludmilla Pitoëff formèrent le couple
le plus remarquable de la scène française. [Leur fils Sacha, formé très jeune
aux grands classiques (Tchekhov, Gorki, Ibsen, Pirandello…), perpétuera avec
passion et modestie une saga familiale vouée à la Cause du Théâtre]. « Un saint de
théâtre. Voilà Pitoëff », écrivait Jean Cocteau. C’est à Paris que Georges rencontre
Ludmilla, qu’il épouse en 1915 avant de s’installer à Genève avec leur première
troupe. Appelés à Paris en 1922 par Jacques Hébertot, ils se produisent
sur diverses scènes, avant de se fixer en 1934 dans leur propre salle : le théâtre
des Mathurins.
Recherchant la poésie sur scène, Georges Pitoëff a néanmoins choisi des pièces
en résonance avec l’actualité sociale et politique du moment. Il s’est posé
la question du public, de la nature du lien à établir avec la jeunesse et ceux
qui ne fréquentent pas le théâtre ».
Extrait du livre de Noëlle Giret Georges Pitoëff, Le régisseur idéal, Actes Sud - 2001
Avec les participations exceptionnelles des compagnons de route de la famille Pitoëff,
Marie-Claude Mestral, Philippe Brigaud, et (sous réserve) Michaël Lonsdale et Michel
Bouquet.
61 |
Mercredi 11 mai, à 19h
Création musicale & pratique amateur,
enjeu d’éducation artistique & culturelle
Oratorio spatialité, une création musicale de Januibe Tejera d’après un livret
d’Esther Salmona, suivie d’une conférence-débat.
À l’heure où le principe même de démocratisation culturelle est fragilisé,
il est nécessaire de réinterroger la question de la place de la création musicale
et de ses possibilités d’accès à travers les publics de demain. Le projet que
développe l’Ensemble C Barré au sein du Collège Gabriel Péri de Gardanne
et de plusieurs écoles primaires associées au Toursky, projet soutenu dans
le cadre des actions éducatives financées par le Conseil Général
des Bouches-du-Rhône, répond précisément à cet enjeu. Il associe
les musiciens de l’Ensemble C Barré, le Centre de Formation des
Musiciens Intervenants d’Aix-en-Provence (CFMI), les écoles primaires
partenaires du Toursky, l’Orchestre du collège de Gardanne, l’Orchestre
Amateur Contemporain, l’Orchestre Symphonique d’Aix-Marseille Université et
le GMEM.
Avec Philippe Boivin, compositeur et directeur du CFMI d’Aix-en-Provence,
Jean-Christophe Marti, compositeur, Esther Salmona, écrivain, Isabelle Tourtet,
conseillère départementale à l’éducation artistique et culturelle de l’Éducation nationale,
Sébastien Boin, directeur musical et artistique de l’Ensemble C Barré et Richard Martin,
directeur du Théâtre Toursky.
Vendredi 20 et samedi 21 mai, à partir de 10h
Les quartiers populaires de Marseille
s’invitent au Toursky
Le 20 mai à 19h
Projection de « On est vivants », un film documentaire de Carmen Castillo - 2015
De quoi est fait l’engagement politique aujourd’hui ?
Est-il encore possible d’infléchir le cours fatal du monde ?
C’est avec ces questions, au cours d’un dialogue à la fois intime et politique
avec son ami Daniel Bensaïd, philosophe et militant récemment disparu, que
Carmen Castillo entreprend un voyage qui la mène vers ceux qui ont décidé
de ne plus accepter le monde qu’on leur propose. Des sans-domicile de Paris
aux sans-terre brésiliens, des Zapatistes mexicains aux quartiers nord
de Marseille, des guerriers de l’eau boliviens aux syndicalistes de
Saint-Nazaire, les visages rencontrés dans ce chemin dessinent ensemble
un portrait de l’engagement aujourd’hui, fait d’espoirs partagés, de rêves
intimes, mais aussi de découragements et de défaites. Comme Daniel, ils disent :
« L’histoire n’est pas écrite d’avance, c’est nous qui la faisons ».
Le 21 mai de 10h à 20h
Laïcité et monde commun
Rencontres/débats animés par Edwy Plénel, directeur de Médiapart
(sous réserve).
Le programme définitif de cette journée est en cours d’élaboration. Vous pourrez
le retrouver bientôt sur notre site internet www.toursky.fr
Dans le cadre des journées de l’Institut International du Théâtre Méditerranéen.
En partenariat avec les associations Quartiers Nord Quartier Fort, CAMédia, le Repaire,
le Cercle Manouchian, le réseau des Maisons de quartiers de Marseille, le CALME…
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« Nous sommes de la turbulence de la flèche, des appels sourds du carquois, de
la précarité de la cible. Il est sûr que nous ne sommes pas faits pour atteindre, c’est
aussi le parti-pris au tapis d’humour qui nous entretient l’âme, doigtés de clowns à
bonne distance des phrases percluses de trop de majesté… ».
Ainsi s’expriment les Archers, d’un numéro à l’autre, proposant une revue de
littérature à part qui, à raison de deux livraisons par an, a le goût de surprendre
autant que d’émouvoir.
Loin des formules pasteurisées et du mou des machineries ambiantes,
La Revue des Archers continue de faire notre éducation par le plaisir des mots aux
contours inconnus. Vivement la prochaine salve.
Contact : La Revue des Archers
Publication littéraire semestrielle
Éditions Titanic-Toursky
16, passage Léo Ferré - 13003 Marseille - France
Tarif au numéro : 15 €
Abonnement 2 numéros : France : 25 € - Étranger : 35 €
Mail : [email protected]
Conseil de rédaction : Henri-Frédéric Blanc, Jean-Pierre Cramoisan, Claude Carla,
Françoise Donadieu, Jacques Lovichi, Dominique Sorrente, André Ughetto.
63 |
© Josiane Monard
© Josiane Monard
Espace ouvert à l’art contemporain, le Théâtre Toursky
met ses cimaises à la disposition des artistes, peintres,
dessinateurs, graveurs, sculpteurs et photographes.
Cette saison, le Théâtre aura le plaisir d’accueillir, entre autres,
les œuvres de Chahab, Alexandra Scemana et les sculptures
et peintures de Louis Olive.
Le Toursky, ou la culture de l’engagement
La culture est "un Droit de l’Homme". Elle est un des piliers fondamentaux
du lien social et de la démocratie.
Le Théâtre Toursky, créé par Richard Martin qui rêvait d’installer dans un
quartier populaire et blessé une action théâtrale décentralisée, est reconnu
depuis de nombreuses années comme l’un des foyers les plus vivants de la vie
culturelle à Marseille.
Menant un combat innovant hors des sentiers battus, convaincu qu’un
théâtre replié sur ses propres valeurs et sa propre histoire est condamné
à l’épuisement, Richard Martin n’a cessé de se battre pour présenter
à tous les publics, y compris aux plus défavorisés, les courants majeurs de la
création théâtrale contemporaine française et internationale.
Le Toursky a une notoriété internationale et tient un grand rôle dans la cité.
Grâce à ses multiples engagements sociaux - lutte contre l’exclusion, l’obscurantisme et l’intolérance - le Théâtre tente de s’élever en rempart contre toutes
les formes de violence et les intégrismes. Il n’a de cesse de se rendre accessible
à tous et tisse des liens avec les habitants, les relais associatifs et les différentes
communautés du quartier, de la Ville, du Département et de la Région.
Il s’implique dans tous les problèmes de société. Par ses actions, il a fait naître le
respect de la population. Il est devenu une salle mythique, une place culturelle
forte, une ouverture de parole pour le public, une agora démocratique de notre
cité.
Soutenez-nous, faites un don
En ces temps agités où souffle un vent contraire, à l'heure où l'inquiétude et
le pessimisme prévalent, où les politiques publiques, frêles esquifs, se laissent
chahuter par les crises économiques et financières successives, faire un don au
Toursky, c'est nous encourager et soutenir durablement nos actions.
Vous bénéficiez d’une réduction d’impôt égale à :
- 66 % si vous êtes un particulier
- 60 % si vous êtes une entreprise
Exemple :
Si vous faites un don de 100 €, vous déduisez 66 € de votre déclaration d’impôts
sur le revenu. Votre don vous aura coûté seulement 34 €.
Pour faire un don et soutenir l’aventure du Toursky,
contactez-nous : [email protected]
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L’Association des Amis de Richard Martin
Continuez à nous rejoindre
La Culture est une arme de la démocratie.
Richard Martin a toujours défendu l’idée d’une culture de développement
populaire et souhaite partager une fraternité, fier de compter son théâtre
comme place forte de la parole en Méditerranée, du spectacle vivant, de toute
expression artistique. Après le retrait total des subventions de la DRAC PACA
au Théâtre Toursky causant la deuxième grève de la faim de Richard Martin en
octobre 2009, l’Association des Amis de Richard Martin, en sommeil depuis
quelques années, s’est réveillée.
Forte à ce jour de plusieurs centaines de membres actifs -bénévoles, abonnés,
spectateurs...-, elle reste vigilante, combative et dénoncera toute attaque contre
ce théâtre. Sa capacité à rassembler, organiser ou défendre les nombreuses
activités culturelles initiées par Richard Martin, souligne sa vocation citoyenne et
esquisse une ligne de conduite respectueuse des valeurs artistiques, culturelles,
républicaines et humanistes.
L’une de ses priorités est de soutenir les Universités Populaires initiées par le
Théâtre Toursky, haut lieu de partage, de savoirs et de convivialité, où la réflexion
débouche sur le débat et l’échange d’idées. Son engagement citoyen par le
bénévolat donne du sens à la démarche éducative de l’association envers les
différents publics et permet la synthèse d’une construction collective. Les Amis
de Richard Martin constituent une aide précieuse dans le soutien qu’ils
apportent, régulièrement, aux équipes du Toursky, en mettant à leur disposition
leur temps ou leurs compétences. Impliqués au quotidien dans la vie du théâtre, ils
choisissent leurs missions et définissent eux-mêmes le rythme auquel ils
souhaitent agir. Soutien logistique, appui aux équipes, groupes de réflexion et
d’action… leurs missions sont nombreuses.
Rejoignez-les !
Pensez à renouveler votre adhésion à l’association pour la saison 2015-2016.
Quant aux personnes qui aiment le Théâtre Toursky, le soutiennent, et qui n’ont
pas encore pris leur adhésion, nous vous invitons à nous rejoindre.
Contact : [email protected]
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Centres d’intérêt ou savoir-faire associatifs (facultatif)
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Cotisation individuelle : 10 € | Couple : 15 €
Important : merci d’établir le chèque à l’ordre de :
« Association des Amis de Richard Martin », et de l’adresser au 16, passage Léo Ferré - 13003 Marseille
Fait le : Signature :
Spectacles ROSE
Macbeth - Shakespeare - Création - Tragédie
Diseuses - Nathalie Joly - Spectacle musical
Le Mariage de Mr Weissmann - Salomé Lelouch - Comédie
Moi, Dian Fossey - Comédie dramatique
Spectacle ROUGE
Nuit du piano - Concert Nicolas Bourdoncle - Bach, Beethoven, Prokofiev, Chopin, Stravinsky
Carmen, de Bizet - Opéra Événement au Dôme de Marseille
Aurélien Kairo - Diptyque - Danse contemporaine
Richard Martin - Jacques Chalmeau - La Fabrique Opéra Marseille Provence
Avant le 15 octobre : pour tout abonnement rouge souscrit et pour toute place achetée
(hors abonnement ou spectacle supplémentaire) , 5 € de réduction sur la Catégorie Or
Xavon de Marseille - Humour
Spectacle ORANGE
Juliette Gréco - Tournée d’adieu - Merci - Concert
Salle Toursky
et 3 € de réduction sur la Catégorie 1.
Smaïn - Je reviens me chercher - Humour
Tom Novembre - Le Récital - Théâtre musical
L’écran de fumée - Spectacle cabaret
Cinq de cœur - Le concert sans retour - Humour musical
Mémé casse-bonbons - Festi’Femmes - Humour
Satire dans tous les co(i)ns - Festi’Femmes - Humour
L’éléphant d’or - Alexandre Slavoutski - Comédie - Festival Russe
Spectacles BLEU
Orekhov - Claude Pélopidas - Comédie dramatique - Festival Russe
Michel Bouquet - À tort et à raison - Drame historique
Vent d’est - Anaït et Arminé Sogomonyan - Concert de piano à quatre mains - Festival Russe
Carole Bouquet - Dispersion - Théâtre dramatique
Fellag - Bled runner - Humour
Spectacles JAUNE
Ardente patience - Comédie dramatique
Monsieur Chasse - Jean-Paul Tribout - Comédie
Parenthèses romantiques - Carole Rey - Concert lyrique
Marie-Claude Pietragalla, Julien Derouault - Je t’ai rencontré par hasard - Danse
Karl Marx, le retour - Howard Zinn - Ivan Romeuf - Comédie
Nuit du Flamenco - Zyriab - Danse, musique, chant
Carte blanche à Marianne Sergent - Humour
Nicole Croisille - L’Opéra de quat’sous - Opéra
Notre cuisine - Théâtre musical - Festival Russe
Claude Brasseur - La colère du tigre - Comédie dramatique
Petits crimes conjugaux - Éric-Emmanuel Schmitt - Marianne épin - Comédie dramatique
Pascal Auberson - Offshore - Nouveau concert - Nuit de l’anarchie
Victoria Thierrée-Chaplin - Murmure des murs - Cirque poétique
Philippe Genty - Zigmund Follies - Fantaisie théâtrale
Kyle Eastwood - Timepieces - Concert jazz
Cartoun Sardines - Le dernier des hommes - Ciné-théâtre
Spectacle mauve
Gilles Lartigot - La nourriture originelle - Show-conférence
CabaretS Festival Russe (avec ou sans repas)
Salle Léo Ferré
Armstrong Jazz Ballet - Danse modern jazz
Christina Rosmini - El Niño Lorca - Spectacle musical - Création
Léo 38 - Ferré a capella - Monique Brun - Récit musical
Didier Lockwood - Carte blanche - La théorie des cordes - Concert
Scapin, ou la vraie vie de Gennaro Costagliola - Comédie - Création
Pour voix seule - Martine Amanieu - Théâtre dramatique
De Carmen à Broadway - Annie Vavrille - Concert lyrique
L’heure du diable - Pessoa - One-diable-show - Création
Un obus dans le cœur - Wajdi Mouawad - Théâtre
Complètement toquée - Florence Demay - Humour culinaire
Petit vivant ou Soir des Grand’Merdes - Alain Aubin - Cabaret lyrique déjanté
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Tarif
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Ancien
abonné
(2014-2015)
Scolaire
et
étudiant
Pass’art ou
habitant
St Mauront
Titulaire
du RSA
86
84
79
63
59
51
Catégorie 1 (4)
68
66
62
47
45
37
Catégorie 2
54
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47
33
31
23
74
72
70
56
54
46
67
65
63
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49
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56
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38
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28
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9
LES
ABONNEMENTS
ROUGE
+
Catégorie Or
(4)
ORANGE
+
BLEU
+
JAUNE
+
+
+
+
+
TOUT ROSE
Une fois abonné(e), vous pouvez prendre tous
les spectacles supplémentaires de votre choix. Vous bénéficiez
du tarif « spectacle supplémentaire abonné » ci-dessous.
Tarif
abonné
Tarif scolaire
et étudiant
abonné
Pass’art ou
habitant
St Mauront
abonné
Titulaire
du RSA
abonné
Catégorie Or (4)
47
47
47
47
Catégorie 1 (4)
31
31
31
31
Catégorie 2
17
17
17
17
LE SPECTACLE
SUPPLÉMENTAIRE
ABONNÉ
ROUGE
3 spectacles
45
ORANGE
40
40
40
40
5 spectacles
65
BLEU
35
35
35
35
8 spectacles
80
JAUNE
22
22
22
22
Abonnement
FESTIVAL RUSSE
4 spectacles
40
ROSE
14
8
7
3
3 spectacles
36
mauve
10
8
7
3
PLACES HORS
ABONNEMENT
Plein
tarif
Abonnement
ESPACE
LÉO FERRÉ(2)
ROUGE
Tarif
réduit
(1)
Scolaire
et
étudiant
Pass’art ou
habitant
St Mauront
Titulaire
du RSA
Plein
tarif
Tarif
réduit (1)
Scolaire
et
étudiant
Pass’art ou
habitant
St Mauront
Titulaire
du RSA
JAUNE
34
28
22
22
22
ROSE
27
20
11
7
3
Mauve
15
12
11
7
3
Cabaret Russe (3)
22
22
22
22
22
10
10
10
10
10
PLACES HORS
ABONNEMENT
57
54
47
47
47
39
36
31
31
31
25
22
17
17
17
ORANGE
52
45
40
40
40
+ 1 repas + 1 boisson
BLEU
45
40
35
35
35
+ 1 boisson
Catégorie Or (4)
Catégorie 1
(4)
Catégorie 2
67 |
2
Cabaret Russe (3)
Les Universités Populaires
Entrée libre sur réservation
(1)
CE, asso, +65 ans,
personnes handicapées
(2)
au choix parmi les spectacles
de la salle Léo Ferré
(3)
(4)
Attention : les cabarets avec
repas sont prioritaires pour
le placement dans la salle
Carmen : réduction exceptionnelle
avant le 15/10 : - 5 € sur Cat. Or
et - 3 € sur Cat. 1
Réservations & locations
Avantages de l’abonnement
Par téléphone au 0 820 300 033 puis :
• par carte bancaire - paiement à distance sécurisé
• par chèque - le règlement doit parvenir impérativement au Théâtre 48 heures
avant le spectacle. Dans le cas contraire, les réservations seront remises à la vente.
• Si un abonné ne peut venir sur un spectacle choisi dans sa formule
d’abonnement, il pourra en choisir un autre équivalent.
À l’exception de : Macbeth, Armstrong Jazz Ballet, Cartoun Sardines,
Carte blanche à Marianne Sergent, Christina Rosmini, Didier Lockwood, Léo 38,
Scapin ou la vraie vie de Gennaro Costaglia, De Carmen à Broadway, Carmen
de Bizet au Dôme.
• Réservations prioritaires.
• Tarif réduit préférentiel sur tous les spectacles.
Pour connaître les tarifs reportez-vous à la page 67.
• Les abonnés reçoivent nos informations et nos invitations à domicile
et/ou par e-mail, selon leur demande.
• Possibilité de régler en deux ou trois paiements échelonnés.
Par courrier
Théâtre Toursky - 16, passage Léo Ferré - 13003 - Marseille.
Joindre un chèque du montant correspondant ainsi qu’une enveloppe timbrée.
Au théâtre
Ouverture de la billetterie :
• du lundi au vendredi de 10h à 20h (21h les jours de spectacle)
• le samedi de 10h à 21h (les jours de spectacle uniquement)
• le dimanche de 13h à 16h (les jours de spectacle uniquement)
Sur Internet www.toursky.fr (billetterie bientôt en ligne)
Autres points de vente : Espace Culture de Marseille, FNAC, Auchan,
Carrefour, Géant
Parkings gardés rue Auphan et traverse de Gibbes : 3 €
Restauration Les Frangins d’la Night, restaurant et espace détente bar, ouverts
les soirs de spectacle, de 19h jusqu’au bout de la nuit.
Ouverture des portes une demi-heure avant le début de chaque spectacle.
Pour le respect des artistes et des spectateurs, les places numérotées ne seront
plus réservées pour les retardataires.
Un ascenseur est à disposition des spectateurs.
Pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez contacter :
• Le service billetterie au 0 820 300 033, ou le standard au 04 91 02 58 35.
• Serge Alexandre, attaché de presse, au 06 18 58 94 18.
Contacts utiles
Administration : [email protected]
Programmation, diffusion et location de salles : [email protected]
Communication : [email protected]
Presse : [email protected]
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Technique : [email protected]
Ouverture des abonnements à partir du lundi 1er juin 2015 à 10h.
Le Théâtre Toursky s’associe au dispositif mis en place par le Conseil Général des Bouches-du-Rhône. À ce titre, nous acceptons les chèques L’Attitude 13 destinés aux jeunes
de 11 à 18 ans.
Le Théâtre Toursky s’associe également au dispositif mis en place par la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur. À ce titre, nous acceptons également les chèques Pass Culture +.
Le Théâtre Toursky accepte la Carte Culture d'Aix-Marseille Université.
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Si la grille des abonnements n’est pas suffisante ou si vous avez des adresses différentes, photocopiez ce bulletin.
Cochez la case qui correspond au tarif auquel vous avez droit :
Plein tarif
Tarif réduit
Tarif ancien abonné 2014/2015
Tarif scolaire/étudiant
Tarif PassʼArt /Habitants St Mauront
Tarif titulaire du RSA
Pour remplir votre bulletin d'abonnement, reportez-vous aux pages 66 et 67 (couleur des spectacles et tarifs).
Indiquez vos ABONNEMENTS puis vos SPECTACLES SUPPLÉMENTAIRES.
abonnementS
Noms des spectacles
Dates
Nombre
Prix des abonnements
Spectacles supplémentaires
Noms des spectacles supplémentaires
Dates
Nombre
Prix des spectacles suppl.
Revue des Archers :
Nombre ........... Prix : ................. €
Montant des dons : ...................... €
Désirez-vous un reçu fiscal ?
Oui
Non
Cotisation annuelle Association des Amis de Richard Martin : 10 € | Couple 15€
J’adhère :
Oui
Non
Coût total des abonnements
Coût total abonnements, dons, cotisations, Revue des Archers
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NomPrénom
.........................................................
..........................................................
Adresse ..................................................................................................................................
Code PostalVille
.............................................
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Téléphone fixe
....................................... Téléphone portable ....................................
Mail ........................................................................................................................................
Collectivité
.................................... Nom du responsable ........................................
Adresse .............................................................................................................................
Code PostalVille
.............................................
............................................................
Téléphone
............................................... Fax .............................................................
Joignez votre règlement par chèque(s) à l’ordre du Théâtre Toursky et envoyez votre bulletin
accompagné d’une enveloppe timbrée à : Théâtre Toursky - 16, passage Léo Ferré - 13003 Marseille.
Possibilité de régler en plusieurs paiements échelonnés.
Pour créer vos abonnements, choisir vos spectacles supplémentaires et connaître les tarifs,
reportez-vous aux pages 66 et 67 (spectacles couleurs 2015-2016 et tarifs).
Exemple, vous souhaitez prendre :
1 abonnement ORANGE tarif réduit = 72 €
Juliette Gréco (spectacle orange)
+ Philippe Genty (spectacle rose)
+ Aurélien Kairo (spectacle rose)
+
1 abonnement ESPACE LÉO FERRÉ 8 spectacles = 80 €
Marianne Sergent + Smaïn + Karl Marx + Parenthèses romantiques
+ Christina Rosmini + Didier Lockwood + Pour voix seule + L'heure du diable
+
1 abonnement FESTIVAL RUSSE 3 spectacles = 36 €
Orekhov (spectacle rose)
+ Notre cuisine (spectacle rose)
+ Vent d'Est (spectacle rose)
+ 6 spectacles supplémentaires abonné :
2 places Carmen de Bizet - Catégorie 1 (spectacle rouge) = 31 € x 2 = 62 €
2 places Marie-Claude Pietragalla (spectacle jaune) = 22 € x 2 + 44 €
2 places pour Gilles Lartigot (spectacle mauve) = 10 € x 2 = 20 €
+
2 cabarets Festival Russe avec repas (après Orekhov) = 22 € x 2 = 44 €
TOTAL
3 abonnements (14 places) + 6 places supplémentaires + 2 Cabarets Russes
= 358 € au lieu de 613 €
Remplissez le tableau comme le modèle ci-contre :
Formules d’abonnement
Noms des spectacles
Dates
Nombre
Prix des abonnements
Abonnement ORANGE
Juliette Gréco
12/01
1
72 €
Aurélien Kairo
15/12
1
80 €
1
36 €
Prix des spectacles suppl.
Abonnement ESPACE LÉO FERRÉ
8 SPECTACLES
Philippe Genty
Marianne Sergent
31/12
Smaïn
09/01
Parenthèses romantiques
02/10
Karl Marx
Christina Rosmini
Didier Lockwood
Pour Voix seule
Abonnement FESTIVAL RUSSE
3 SPECTACLES
03/11
L’heure du diable
03/12
13/01
31/01
03/03
26/04
Orekhov
15/03
Notre Cuisine
18/03
Vent d’Est
22/03
Noms des spectacles supplémentaires
Dates
Nombre
Carmen de Bizet - Catégorie 1
04/06
2
Marie-Claude Pietragalla
02/02
2
2 cabarets Festival Russe avec repas (après Orekhov)
15/03
2
Gilles Lartigot
20/11
2
31 x 2 = 62 €
22 x 2 = 44 €
10 x 2 = 20 €
22 x 2 = 44 €
Coût total des abonnements
358 €
--> En vous abonnant, vous payez donc 358 € au lieu de 613 €. Vous économisez donc 255 €. Soit 42 % de réduction.
LE MERCREDI
de 19h à 21h
Les folles journées
LES COURS D’UNIVERSITés populaires
Avec : Ahmad Compaoré Trio, la Compagnie Oxyput et la danseuse Marine Chevrola,
la Compagnie de l’Enelle, le slameur Tolten et bien d’autres surprises…
Entre folie artistique et artistique folie, il s’agit de promouvoir l’art et
la culture comme facteurs de lien social et outils privilégiés de lutte contre
l’exclusion. Dans le rassemblement, la création artistique, la réflexion… les
différences peuvent être surmontées. Ainsi, sur la scène du Toursky vont
se croiser des artistes et des personnes ayant traversé puis surmonté des
moments difficiles dans leur vie.
Théâtre, cinéma, danse, musique, rencontres, constitueront le tissu vivant
et coloré de ces journées présentées et conçues par Lou Blaï.
Entrée payante. Réservation par mail à :
[email protected] ou 04 96 13 04 70
SEPTEMBRE
Vend.
SAMEDI
18 19
à partir de 9h
Cycles de philosophie, histoire, biologie et musicologie
« Tous les hommes par nature désirent savoir », écrivait Aristote.
Les cours du mercredi répondent à ce désir en rendant accessibles
à tous, gratuitement et bénévolement, des connaissances complexes.
Son principe est que la connaissance nous donne non seulement
des outils pour mieux comprendre le monde et nos propres vies,
pour mieux résister aux leurres et manipulations ambiants, mais nous
grandit également et nous fait accéder au meilleur de la condition humaine.
Aux cours de philosophie ouverts depuis trois ans s’ajoutent désormais
des cours d’histoire et, bientôt, un cycle de biologie et un autre, plus bref,
de musicologie. Tous les cours sont donnés par des spécialistes passionnés
qui ont envie de partager leurs savoirs, dans une ambiance
collaborative et conviviale, avec une large place aux échanges.
Tout le monde est bienvenu, sans inscription ni prérequis.
Les cours se tiennent toujours le mercredi de 19h à 21h.
Informations pratiques, calendrier, documents et cours précédents sur le site :
www.université-populaire-de-marseille.net
Autres renseignements : [email protected]
Contact > Maurice Galfré au 04 91 91 60 46
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Publication : Théâtre Toursky – 16, passage Léo Ferré – 13003 Marseille
Standard : 04 91 02 58 35 – www.toursky.fr
Directeur de la publication : Michel Dossetto
Directrice de la communication : Françoise Delvalée
éditorial : équipe Communication du Théâtre Toursky
[email protected]
Couverture réalisée depuis une idée originale de :
Rémy Donnadieu > www.donnadieuremyphotographe.com
Création et réalisation graphique : ADG
Aymeric Duchemin > adagraph.fr | adgblog.com
Logos Toursky – Espace Léo Ferré : Atelier graphique La Noisette
lanoisetteparis.com
Photos spectacles et artistes : DR
Impression : PrintConcept
Imprimé en 2015 sur papier PEFC
Théâtre Toursky
16, passage Léo Ferré
13003 Marseille
04 91 02 58 35
Venir au Toursky
En métro : station National
En bus : avec le N°89, arrêt Auphan / Vaillant
En voiture : dans le quartier de Saint-Mauront, le Théâtre Toursky
est indiqué à l’angle du Boulevard National et de la rue Félix Pyat.
Depuis l’autoroute A7, emprunter la sortie « 5 avenues/Belle de Mai ».
Au feu, tourner à droite dans la traverse de Gibbes, puis suivre
le fléchage vers le Théâtre.
Parking privé 3 €
Site internet
Le site Internet du Théâtre Toursky fait peau neuve !
Retrouvez toute la programmation, les actualités
et événements du théâtre sur www.toursky.fr
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