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- Gigantesques fêtes du printemps présidées par Perséphone en Grèce : fêtes 
où l’on joue le monde renversé (survivance avec la fête des fous médiévale) → 
mais plus divertissement collectif que théâtre.  
Antiquité 
- -5000 Mystères d’Eleusis en l’honneur de Déméter : jeux scéniques mais 
strictement réservés aux initiés → pas public donc pas de théâtre. 
- -1500 chez les Egyptiens : un jeu scénique tiré de la légende d’Osiris existait 
et était interprété par des prêtres pour les initiés : 24 scènes sur un jour 
entier. 
Grèce archaïque   
- La guerre de Troie menée par les Achéens 
- Les Doriens fondent Sparte 
- Fabrication d’un passé légendaire avec L’Odyssée ; création des jeux 
olympiques ; le culte de Dionysos se répand.  
 Dieu de l’ivresse, mais aussi de l’ivresse poétique, donc du théâtre 
 Zeux amoureux de Sémélée qui demande à le voir et meurt 
consumée. Dionysos nait de la cuisse de Zeus. Elevé par les 
nymphes 
 Pour célébrer son culte, il faut se vêtir comme lui : une couronne 
de lierre, peau de faon, en guise de ceinture des serpents, à la main 
Thyrse. 
 Le culte se célèbre par des chants, des cris accompagnés de danses 
frénétiques. Un sacrifice humain termine souvent la cérémonie. 
 Populaire : habite avec les mortels, se nourrit de vin plutôt que de 
nectar 
 Dieu des forces instinctives que la civilisation refoule en nous. 
Un chaos tournoyant 
- Pour canaliser l’orgie dionysiaque 
 Autel pour sacrifier un bouc et non un enfant : embryon de la 
tragédie qui signifie « chant du bouc »… le village se met à tourner 
autour de l’autel en chantant et en dansant. 
 Puis seulement les 40 meilleurs danseurs, le chœur au centre des 
villageois qui observent 
 Un choreute, plus inspiré, grimpe sur l’autel et y improvise seul : 
Coryphée, chef de chœur // le chœur lui répond en se mettant à 
tourner (refrain)