2
- Gigantesques fêtes du printemps présidées par Perséphone en Grèce : fêtes
où l’on joue le monde renversé (survivance avec la fête des fous médiévale) →
mais plus divertissement collectif que théâtre.
Antiquité
- -5000 Mystères d’Eleusis en l’honneur de Déméter : jeux scéniques mais
strictement réservés aux initiés → pas public donc pas de théâtre.
- -1500 chez les Egyptiens : un jeu scénique tiré de la légende d’Osiris existait
et était interprété par des prêtres pour les initiés : 24 scènes sur un jour
entier.
Grèce archaïque
- La guerre de Troie menée par les Achéens
- Les Doriens fondent Sparte
- Fabrication d’un passé légendaire avec L’Odyssée ; création des jeux
olympiques ; le culte de Dionysos se répand.
Dieu de l’ivresse, mais aussi de l’ivresse poétique, donc du théâtre
Zeux amoureux de Sémélée qui demande à le voir et meurt
consumée. Dionysos nait de la cuisse de Zeus. Elevé par les
nymphes
Pour célébrer son culte, il faut se vêtir comme lui : une couronne
de lierre, peau de faon, en guise de ceinture des serpents, à la main
Thyrse.
Le culte se célèbre par des chants, des cris accompagnés de danses
frénétiques. Un sacrifice humain termine souvent la cérémonie.
Populaire : habite avec les mortels, se nourrit de vin plutôt que de
nectar
Dieu des forces instinctives que la civilisation refoule en nous.
Un chaos tournoyant
- Pour canaliser l’orgie dionysiaque
Autel pour sacrifier un bouc et non un enfant : embryon de la
tragédie qui signifie « chant du bouc »… le village se met à tourner
autour de l’autel en chantant et en dansant.
Puis seulement les 40 meilleurs danseurs, le chœur au centre des
villageois qui observent
Un choreute, plus inspiré, grimpe sur l’autel et y improvise seul :
Coryphée, chef de chœur // le chœur lui répond en se mettant à
tourner (refrain)