Ecoute de musique amplifiée : les risques connus, la prévention pas assez systématique
Un sondage réalisé par IPSOS pour la Semaine du Son confirme que la population française
aime écouter la musique à fort volume. Si les Français semblent savoir que l’exposition
excessive aux sons forts peut engendrer des troubles auditifs, une grande majorité des 15-45
ans a déjà ressenti un trouble auditif après une exposition à un bruit ou son très fort.
Un sondage réalisé par IPSOS pour la Semaine du Son confirme que la population française
aime écouter la musique à fort volume. Si les Français semblent savoir que l’exposition
excessive aux sons forts peut engendrer des troubles auditifs, une grande majorité des 15-45
ans a déjà ressenti un trouble auditif après une exposition à un bruit ou son très fort.
Un sondage réalisé par IPSOS pour la Semaine du Son révèle queles 15-30 ans écoutent la
musique plus fort que les 31-45 ans (ils sont 63% à déclarer « aimer écouter fort la musique »,
contre 37% chez les 31-45 ans). Au sein de cette catégorie des 15-30 ans, 14% déclarent
souffrir de troubles auditifs. Une grande majorité (78%) des 15-45 ans ont déjà ressenti un
trouble auditif après une exposition à un bruit ou son très fort. Pourtant, 98% des personnes
interrogées pensent que l’exposition excessive aux sons forts peut engendrer des troubles
auditifs, ce qui montre qu’il ne suffit pas d’être informé pour bien se protéger.
Selon l’enquête,61% de la population des 15-45 ans fréquentent les concerts (sans précision
du type de musique qui y est pratiqué, acoustique ou amplifiée). A noter que 23% de ces
mélomanes vont assister aux concerts accompagnés de leurs enfants.
Le principal intérêt de ce sondage est que l’échantillon étudié est représentatif de la population
générale (15 à 45 ans), et non seulement de la seule population des jeunes d’âge scolaire,
comme c’est souvent le cas dans les sondages similaires. A travers ces données, on voit bien
que l’écoute des musiques amplifiées continue une fois qu’on a quitté les bancs de l’école, ce
qui indiquerait l’intérêt de mener des campagnes de sensibilisation nationales à plus large
spectre.
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