L’inflation Thèses monétaristes et keynésiennes à partir d’une égalité comptable M.V = P.T Masse monétaire T. Auvray, IEP Toulouse, 2008-2009 Vitesse de circulation de la monnaie Indice des prix P.T = PIB Transactions M.V = P.T 5*3=15€ A 5€ 5€ 30/15 = 2 7,5€ = 30/4 D 15€ 4 transactions ont été réalisées pour un montant total de 30€ à partir d’une masse monétaire de15€ 15€ 5€ E 5€ B 5€ 15€ C 5€ 4 La vitesse de circulation de la monnaie (le nombre de fois qu’une unité monétaire sert à la réalisation des transactions) est donc de 2 Monétaristes (Friedman) La MM détermine le niveau des prix • Hypothèses : M .V = P.T exogène fixe fixe variable – Monnaie exogène : les banques centrales (BC) peuvent créer de la monnaie indépendamment des besoins du système productif et financier – Les BC contrôlent le niveau de la masse monétaire (MM) : tous les moyens de paiements d’une économie sont corrélés au montant de monnaie émit par la BC, selon un multiplicateur fixe – La vitesse de la circulation de la monnaie est stable – Le niveau de transactions (et donc la demande de monnaie) est stable • L’inflation est un phénomène monétaire : si V et T sont fixes, une augmentation de M se traduit nécessairement par une hausse de P Keynésiens (Kaldor) M.V = P.T endogène fluctuant • Hypothèses variable le PIB (les revenus) détermine la MM variable : – Monnaie endogène : le système productif et financier crée la monnaie dont il a besoin (la demande de monnaie crée sa propre offre) : un entrepreneur désirant investir s’endette auprès d’une banque qui crée un crédit, augmentant ainsi la MM – Les BC ne contrôlent pas le niveau de la MM : une BC peut contrôler un agrégat monétaire particulier, mais pas tous les moyens de paiements qui existent et se développent grâce aux innovations financières – La vitesse de la circulation de la monnaie n’est pas stable (elle augmente particulièrement pendant les périodes spéculatives) – Le niveau de transactions n’est pas stable • L’inflation est un phénomène productif : une hausse des salaires ou du prix des matières premières est répercutée sur le prix de vente des biens et services